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Mercredi 1 Février 1899
10 centime
dans la ville et l'arron
dissement d' Ypres
A VIS
Flats de FFglise
Salle Iweins
Sociélé chorale «L'Orphéon»
Allemagne
A Ia Chambre francaise
Année.
ARTEL DAT, MOTE
RÏÏR DEHAER^E 21 ItPRES
Le journal dtpmV aU HeUrre' 36' YPres> et A tous ies bureaux de poste du rovaume.
Liste précédtnte fr, 527.20
M" et Melle' Baus, Ypres 100 00
M. et M',le Stiuye, Ypres 200 00
M. le Baron et Mc"" Surmont de
Volsberghe 200 00
Om den zegen Gods te bekomen
over ons huisgezin 0 50
MM. ItsPrincipal et Piofesseurs
du collége St Vincent 120 00
Arionyme 5 00
Le grand concert de eharité organisé par
la commission administrative de l ecole de
musique, auia lieu le Dimanche de la Mi
carêroe, 12 Mai s i899.
Un comité de dames s'est formé pour
recueiiiir les s-, uscriptions domicile.
La commission oss espérer que les habita
tants de la ville leroni boit accueil ft ces
dames u faciliteroni ainsi la lache qu'- lies
se sont imposées dans le nut de suuiager la
niisèi e.
Carles de familie (personnes habitant sous
le même ton)5 francs.
Carlo psrsonnelle 2 francs.
Léglise Saint Joachim, élevée Rome en
souvenir du jubilé de Leon XIII, est presque
entièretnent achevée. E!le a été construite
en partie avec des tffrandes venues de
I'iance. L architecte a eu l'idée de répartir
chacune des chapelles latérales aux diffé-
rentes nations européennes. La cbapelle de
face gauche de la croix a été assignée la
Fiance. Le caidiual Rampolla, en caracté-
lisant léglise Saint Joachim, a prononcé
cette phrase II taut que ce soit le monu
ment de 1 Eglise universale Ubi Petrus, ibi
Ecclesia L'époque de l'inauguratioa so-
lenneile de l'église n'est point encore hé-
cidée.
Nous appreuons avec plaisir que la
Grande Fanfare donneraune trois-ième
soirée-tabagie a la salle Iweins,Samedi
11 Février prochain a 8 1/2 heures.
Parmi les arlisles qui prêteront
leur concours, nous cilo is Monsieur
Emile Siroux, saxophoniste, directeur
de la musique de la garde civique de
Laeken et Monsieur Van Huifden,
chanteur de geare a Bruxelles.
La sociélé chorale L'Orphéou s'y
fera entendre égaiement.
Notre vaillante phalange organise
un coneerl, olfert a la familie des
membres honoraires et executants,
pour le Dimanche5 de ce mois, a 7
heures precisesen ia Salle Iweins.
Plusicurs artistes de la ville et
de l'étranger participeront a cette fèle,
dont le programme sera inséré dans
notre prochain numéro, et qui fera
honueur, nous n'en doutons aucuné-
ment, a notre excellente société cho
rale.
Velléités kulturkampfistes
A 1 occasion dela discussion du projet de
loi sur I'abrogation de la lot eontre les
jésuites, un tort couiant kullurkatnpfiste
sétait produii mercredi dernier dans les
rangs des natiouaux Itbéraux el des conser-
vateurs pioltstants. Deux oraieuis apparte-
nant ces partis avatent inême prononcé
des üiscuUis qui rappelaient les séances
orageuses du temps de Falie.
SaDQtoi, ua dbüat du même genre a eu
lieu ia Cnambre piussienne i'oecasion do
la discussion du budget des ffdires étran-
gères. La question du maiiitien de l'ambas
side p.u.sieune piés ie S-.int Siége était
1 ordre du jour.
Undépuié national libérai, M. vonEyuern,
qui s'est, depuis viiigt ans, distingué par
son fanatisme auticatholique, a prononcé un
discours dune Violence inouïe coutre le
Vatican.
II a accusé le Pape de provoquer la dis-
corde parmi les nations et il a conelu, aux
applaudissemems de ses amis politiques, a
la suppression de l'ambassade prés le Vati
can. Apiès plusieurs orateurs du centre, le
vice-président du cabinet. M. de Miquel, est
monté la tribune pour protester contre le
langage de M. von Eynern et pour demander
la Chambre de voter le maintien de l'am
bassade.
Les progressistes ont parlé dans le même
sens, et ie comte de Limburg Stirum s'est
joint tux, au nom d'un certain nombre de
conservateurs protestants. Finalement, la
Chambre a voté, une assez forte majorité,
1e crédit pour la maintien de l'ambassade.
Le chómage du Vendredi-Saint
Les catholiques de Prusse sont sur le
point de voir le nombre de leurs fêtes aug-
menter d'une unué. En effet, la Chambre
des Seigneurs vient de recevoir un projet
dont le contenu est le suivant Le Vendre
di Saint sera pour le territoiie de la Prusse
un jour de fête universale Jusqu'ici, dans
i s conuées catholiques o u la majorité éiait
catholique, lj Vendredi-Saint n'était pas un
jour legal on pouvait travailler. Par contre,
duns les contrées protestantes, tout travail
est prohibé, paree que ce jour est une des
plus grandes fêtes des protestants.
lout rnarchait done bien. Mais depuis
quelques anriées, les protestants n'ont cessé,
dans leurs synodes et leurs assemblees, de
réelamer du gouvernement qu'il interdise,
ie Vendredi Saint, tout travail dans toute ia
monarchie, chez les catholiques aussi bien
que chez les autres croyams. L'txposé des
motifs du projet dit que ce projet a été sou
mis la Chambre par suite de manque de
cisrté dans la jurisprudence ce qui a sou
vent amené des protestations.
Mais les protestations vienneul de ce
qu on chercbail obtenir, par des mesures
poiic.ères, la sanctification extérieure du
Vendredi-Saint, même Ié oü elle n'était ni
presenile par la loi, ni établie par la cou
tume. Le Vendredi Saint, lit-on, encore
dans 1 exposé des motifs, étant com me jour
comirémoratif dela mort du Christ, un jour
saint et pour l'église catholique et pour
1 église protestante. l'Etat ne peul pas so
soustraire au devoir qui lui incombe, de
'égIer d'une manière claire les iois sur la
sanctification extérieure de ca jour tl ii y
est yjouté, du reste ori ne touchera pas
aux prescriptions ccclésiastiquts sur la célé
bration du Vendredi Saint
Le projet est un pendant singulier aux
efforts qu'on a souvent fails pour supprimer
les fêtes catholiques. La giève de Piesbei'g
éclala iannée passée, paree que la direction
de cello exploitation vouiait prendre aux
ouvriers catholiques leurs petites fêtes ca-
thoiiques préuxtant pour y arriver une'
grande affluence de commandes.
Si en haul lieu, on croil devoir, par égard
aux protestants, imposer aux catholiques un
nouveau jour de fête, pourquoi n'aurait-on
pas les mêrnes égards vis-é-vis des catho-
ltques en reconnaissant légalement leurs
fêtes 1 Nous avous, par exemple, la Fête-
Dieu, eest une lète de préceple pour les ca
tholiques ai iemands. Eü bien, poui' ne pas
la reconnaiire comma fête légale, du moins
lé oü les catholiques sont en majorité, on I
veut nous impostr le Vendredi Saint par
égard pour les protestants il ne serait que
juste alors que, par égard pour lts catholi-
qnes, on défendit aux protestants de travail-
Ier le jour de la Fête Dieu,. Ié oü ils sont en
minorité.
Ce qui est juste pour l'un, l'est égaiement
pour l'autre. Mais ks protestants se défen-
drout avec succès contre 1 imposition
Car, d'apiès eux, ia Fête Dieu est une pro
vocation de la part dc lEgiise romaine diri-
gée contre le protestatisme. Du reste, tout
ce que les cutholiqu.es ont le droit de réela
mer est pour eux une provocation, même le
droit d'êïre traités comme les autres ci-
toyens.
0
La dessaisissement de la
chambre criminelle
Paris, 30 janvier. Couloirs. Le
groupedes républicains progressistes a déci-
dé ce matin une forte majorité de voter le
projet tendant porter devant les trois cham-
bres de la Cour de cassation les causes de
révision quedéposera aujourd'hui la Cham
bre le ministre de la justice.
M. Barthou s'est monlré hostile au projet
du gouvernement.
Une réunion piénière des groupes de l'u-
nion progressiste, de la gauche radicale, de
'extiême gauche et du groupe socialiste
vient de se tenir sous la présidence de M.
Ricard (Cótes-d'Or).
File a tout d abord décidé do s'opposer
ia discussion immédiate du projet du gou
vernement et d'c-n réelamer le renvoi la
commission déjé existante.
Puis, sur la proposition de M Millerand,
elle a décidé de demander la Chambre,
dans le cas oü celle ci déoiderait la nomina
tion d'une commission spéciale, d'ordonntr
la publication au Journal O/ficielavant l'é-
lecnon de ceiie commission, du dossier de
1 enquê.e f ai te par M. Mazeau ainsi que de
tous les documents et lémoignages recueillis
par Ir Chambre criminelle de Li Cour de
Cassation.
A i'appui de sa motion,M. Millerand a fait
observer que puisque le gouvernement vouiait
saisir le Paiiement d'une affaire d'ordre pu-
rement judiciiire, il était indispensable que
le pouyoir politique tut en mains tous les
élémems de laffaire afin de pou/oir juger
en eonnaissance de c^use.
La séance
La séance est ouverteé 1 h. 25.
Tiès peu de dépuiés sont piésents, malgré
l'annonce du dépot du projet du gouverne
ment concernarrt le dessaisissement de la
Chambre criminelle. Néanmoins, la salle se
garnit peu pcu.
Le garde des sceaux monto la tribune.
(Sensation.)
M. Lebret dit; J'ai l'bonneur de déposer
un proj -t portam modification Partiele 445
du code d instruction criminelle. Je deman-
de le renvoi la commission, déjé saisie de
diverscs propositions analogues. (Cns: Li-
sezLisez
M. Lebret donne leciuie de l'exposé des
moiifs.
L „ssemblée déjé assez nornbreuse écoute
la leciure au milieu d un silence recueilü.
L'txposé des motifs constate que ce n'est
""URKAL DYPR.es parait le Mercredi et le Samedi.
Le pnx de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c par an pour tout
le pays; pour l'étranger, le port en sus. P U
Los abonnements sont d'un an et se régularisent fln Décembre
Les art,des et communications doivent étre adrossés franc de port a Ladresse ci-dessus.
Las annonces coütent 15 centimes la ligne. Los réclames dans la corps da journal
30 centimes la ligne. Los insertions judiciairee1 franc la ligne. - Los numéros
mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgiquo (exceptó las 2 Ftandres) s'adreaser a 1
Hants Bruxellos, ruo de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8. Place de la Bourse
coütent
supplé-
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