CHRONIQUE LOCALE
II. (iilYSEL-GALLES
A la Chambre
Rectification
Une nouvelle tentative de vol
L'esprit du Progrès
L'enfant Modèle
G p
Foulards-Soie fr. 1.20 jusqu'a 6.55
nas plus vits sentiments de graiitude, pour
1-s notnbreuses marques de sympathie que
vous n'avez cessé de témoignerh notre ville
11 k son administration, pendant que vous
avez présidé aux destinées du pays.
Lorsque S. M. Ie Roi vous appela au mi
nistère des finances, nous connaissions déjèt
l'affection que vous portiezk Ostende et nous
savions que nous al lions rencontrer, gröce
k vous, dans les conseils de la Couronne, un
ami sincère et dévoué Mais le zèle infatiga-
ble que vous avez mis k défendre nos inté
réts les plus chers, l'accueil bienveillani que
nous n'avons cessé de rencontrer auprès de
vous, chaque fois qu'Ostende était en jeu,
ont dépassé nos espérances.quelque grandes
qu'elles fussent. Qu'il nous soit permis de le
dire et nos paroles ne sont que l'expression
stricte de la vérité, jamais Ostende n'a ren
contré un ministre qui a aussi bien com
pris l'importance de son développement
futur, soit comme ville commerciale, soit
corame cité balnéaire jamais elle n'a trou
vé, pour veiller sur sa marche et pour
défendre ses droits, un guide plus sur et
un avocat plus habile et plus éloquent. Les
ceuvres que nous devoris k votre haute initia
tive sont nombreuees, tout ce qui s'est fait
k Ostende depuis quatre ans porte, d'une
eoipreinte ineflagable, le cachet de votie
haute personnalité. Si nous devious écu-
mérer tout ce qui s'est fait pour notre ville
pendant votre ministère, irinombrables se-
raient les marques de faveur que nous
aurions k citer.
Ostende gardera toujours le souvenir re-
connaissant du ministre si sympathise k
qui elle devra une grande part de sa splen"
deur. Pour nous, administrateurs de la ciié
qui occupa, au milieu de vos préoceupations
multiples et absorbantes, une place qu'on
lui jalousa souvent, nous n'oublierons jamais
combien vous nous fütes, toujours et en
toutes niiconstances, dévoué et bienveillant.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre
d'Etat, l'expression des sentiments de notre
profond rispeet.
Au nom du Conseil Communal,
Les Bourgmestre et Echevjns.
Jamais, croyons-nous, un ministre
liberal démissionnaire n'a mérité pa
red hommage de la part de ses ad-
versaires. Et dire que jusqu'au mo
ment de sa retraite, M. de Smet de
Naeyer ne recevait jamais... que les
attaques et les outrages de ses ad-
versaires, seuls les Ostendais excep-
tés.
Mardi, la Chambre a voté en se
conde lecture le projet de loi sur les
exemptions en matière de garde-ci-
vique.
L'amendement de MM. Colaert et
consorts, en ce qui concerne les Sa-
peurs Pompiers, a été maintenu. Mais
d'accord avec le gouvernement et les
auteurs de la proposition, la Cham
bre a admis la dispense des pompiers
communaux armés, a la condition
qu'ils fassent, comme tels et en de-
hors de leurs exercices comme pom
piers, les dix services exigés par Par
ticle 97 de la loi sur la garde civi-
que, sous les ordres de leurs chefs.
La Lutte nous demande pour la deuxième
fois pourquoi on a lefusé k l'abbé Daens la
salie de spectacle pour son prochain mee
ting.
Nous savons de bonne source que M.
Uncos n'a pas demandé la salie de spectacle.
On devait sans doute la lui offrir
II a demandé k M. Colaerl, qu ii a re: eon-
tré k Bruxelles, une salie des Halles. Notre
échevin lui a répondu Je tic suis pas seul
le collége échevinal; mais si vous demandez
une salie des Halles, il vous sera saus doute
répondu comme k M. Vermeulen en 1889
ou 1890 par M. l'Echevin Bossaert, f. t. de
Bourgmestre La salie Pauwels a'est pas
desiinée k des meetings politiques
A noire tour uric petite question Pour-
quoi les anciens Pompiers ou le propriétaire
de la salie de la Bourse n'ont-ils pas accordé
leur salie k M. Daens
Nous lisons dans La Lutte
A propos de l'accident survenu prés do
1 Esplanade, nous avons relaté dans nou.:
numéro de Veridredi dernier qu'une d ne,
presente au moment de l'accident, étau >l!ée
prévenir le poste d'infanterie, de faction k 1
caserne ei n'y avail pu obtenir le moindre
secours.
Nous sommes en mesure d'affirmei nu
jourd'hui que cette dame était Madame A'-
thur Merghelynck, qui., affolée, a couru jus
qu'k une vinglaine de mètres de la caseïne,
a appelé au secours criant k haute voix qu'utt
enfant se noyait.. Quelques soldats se trou -
vaient k la porie de la caserne iIs n'ont
pas ci u devoir bouger.
Nous ne pouvons que blamei leur aui-
lude leur devoir le plus élémentaire était
de tépondre k l'appei pressant qui leur était
adressé, en se faisant autoriser par l'officier
de garde, qui ifeut cerles pas manqué de
lesy engager.
La Lutte écrit
Une tentative de vol a été commise dans
la iiuit de Meren di k Jeudi obez Monsieur
Pol. Vermeulen, brasseur en notre ville.
Les voieurs se sont introduits dans la maison
en fracturaut unvolet, M. Vermeulen, réveil
lé par le bruit, a mis les voieurs en fuite,
Ces fails se p'assaié'nt' k 2 h. 4/2 du matin.
Depuis quelque temps, les tematives de
l'espèce se succèdent en notre ville. Une
bande de voieurs rode dans nos environs.
Nous espérons que notre police sauva redou-
bler de vigilance. C'est plus que néc. ssaire.
Nous appranons que le Tribunal a pro-
noncé Vendredi son jugement en cause de
M. Maurice Vergracht contre La Lutte.
La feuille radico-socialiste est condaroné
k des insertions, k deux cents francs de
dommages-intérêls et aux dépens de l'ifl-
stance.
Garde civique et Pompier
II ne faut pas répondre au Progrès. II
suffit de reproduire ses articles de polémique
locale pour les réfuter. En voici encore un,
plein... d'esprit, que nos lecteurs liront avec
plaisirlis verront comment notre confrère
écrit l'histoire
Le Journal d'Ypres nous donne une nou
velle k tranquilliser bon nombre de patriotes,
devenus inquiets k la suite de la réorganisation
de la garde civiquede têtes légères n'avaient-
elles p is eu la malencontreuse idéé d'inlroduire
dans ses belles légions un ferment de discorde,
les Pompiers
Grkce a notre vaillant député René Colaert,
ce grand danger a dispara il a su dans cette
question, dont dépendaient l'aveniretl'indépen-
dance de notre pays, déployer un talent telle-
ment remarquable, que toute la Chambre en a
été épatée, au point que le citoyen Demblon
le désigne tout haut comme le futur ministre de
la guerre.
Quel honneur pour notre arrondissement
Avec inflniment d'esprit, notre député a sou-
tenu avec chaleur et conviction que la garde ci
vique est appelée k remplacer un jour l'armée et
j qu'elledoitêtreconséquemmentformée degens
i intelligents, de bons patriotes, toujours prêts k
verser leur sang pour la patrie.
Jncorporer dans ses rangs, a-t-il dit, de vul-
gaires pompiers, c'est vouloir l'humilier et la
déconsidérer.
Les pompiers, d'api'ès lui, ne doivent pas
avoir l'esprit guerrier, ils doivent se contenter
d'escorter les processions et les Te Deum en
général, ce sont de braves gens de métier, qui,
en endossant l'uniforme et en prenant le fusil,
ne songent qu'k la journée d'un franc ou dun
franc et demi avec cel a ils peuvent tout le
Dimanche pompei' a leur aise leur palriolisme
ne doit pas aller au-delk.
La garde civique, c'est lout autre chose. Chez
elle, il y a uu esprit guerrier dans ses rangs, ce-
la sent la poudre. Ses officiers sont élus par la
garde et doivent passer un examen sérieux les
gardes constituent l'élite de la sociétéet sont
ious esclaves du devoir.
Devant cetle divergence de caractère, aucune
hesitation de la part de notre député, trés pers-
pieace et trés instruit par l'expérience, n'était
plus possible il s'est mis k l'oeuvre imrnédiate-
ment et il a réussiles pompiers restent de sim
ples pompiers.
On parle d'un grand banquet, qui lui sera
offert par tous les officiers des sapeurs pom
piers du royaumé, heureux de ne pas devoir se
coiff'er tantót d'un trois-Francois, tantót d'un
casque.
Parmi eux ,il y en a qui ont une tête a deux
visages, qui sous uu trois-Francois auraient fait
une singulière figure et qui ont tout intérêt a
l'avoir noyée dans un casque de cette fagon
elle n'est pas visible, elle échappe aux regards
railleurs d'anciens amis, toujours restés fidèles
k leur drapeau.
Colaert, k ceux-lk surtout, a rendu un grand
service, puisse-t-il en être éternellement récom-
pensé
Quant a nous, nous le proclamoris un grand
horn me
LES OS ET LIS ilfUSCLES
Char t d'école Musiqu de A Lat-ye
Lucas est un chat mant gargon
Qui connati toujours sa legon.
C'est le modèle de la classe
II ne perd pas ie temps qui passe
Mes cbers amis de pas en pas,
Imitons le sage Lucas!
Lucas se lave bien les mains
Et ie visage les matins;
Ou te reöherche dans la rue:
On a du plaisir k sa vue
Mes chers amis, eic...
Jamais, sa veste n'a de trous,
Ni ses pantalons aux geooux
Et voyez comme sa chaussure
Est toujours propre et sans souillure
Mes chers amis, etc,..
Lucas aime l'ordre parfait,
Et met en place chaque objet
Jamais ainsi rien ne s'égare,
Ne dépérit ni se dépare
Mes chers amis, etc...
Lucas épargne son argent,
Car il veutêlre prévoyant.
Le vil alcool, il le déteste,
Comme un poison, comme la peste!
Mes chers amis, etc.
Lucas aime bien ses amis.
Ei suit du M ine les avis.
Ii deviendra pour sur uti bomme
Qu'avec respecl, chacun renotnme!
Mes chers amis, etc...
De Lucas, voilk le portrait
II est fidéle et trés bien fait.
Chacun aime ce camarade
II est si bon et sans bravade
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83 jaar, zonder beroep, weduwe van Demey
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facile. Les mamans parlent de l'Emul
sion Scott, dans les termes les plus élo-
gieux, témoin la lettre qui suit
Balblgny (Loire), 25 Mars 1897.
Monsieur, j'ai employé votre Emulsion
Scott pour mon petit gargon ègé de
20 mois. II était maladif, atteint d'une
t'aiblesse des os, et les médecins nous
avaient conseillé le biphosphate dechaux.
Nous lui en faisions prendre, mais il
avait une telle répulsion pour ce médi-
cament, le rejetant même souvent cp: -
l'Emulsion Scott fut ordonnée. L'enfant
prit votre préparation avec plaisir et les
résultals ont eté admirables; nous avons
maintenant la joie de le voir gai, fort et
bien portant et nous n'avons plus l'an-
xiété que nous éprouvions relativement
a sa santé.
(Signé): Madame Giraud, Institutrice.
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