La société centrale
d'agriculture
Grande Fanfare
Actes officiels
Jeu et certitude
ver les petits de la misère. Le vénérable La
Sa a vouiu les préserver de l'ignoraece
Tousd ux ont pris rang parmi Irs grands
be Aaiteurs de l'humanité. Leurs nonas re
steront bénis, in externum, en dépit des ca
loonies des ennemis de la religion... et
même des erreu s de leurs disciples.
Le fondateur des écoles cbrétiennes, Jean-
Baptiste de La Salie, cbanoine de la cathé
drale de Reims, n'était pas sorti da peuple
comme Vincent de Paul II était de bdnne
noblesse de robe, mais il aioiau les humbles
et dès sa jeunesse se 'iévoua au salut des
entants puu/.res
II n'était point de ceux qui croient conser-
ver l'ème du peuple en le figeant dans l'igno-
rance. II voulait Jévelopper son cerveau tout
en cultivanl son Suae
La Salle donna la pauvreté et la charité
pour bases k sa corporation. Les régies de
l'Institut des Frêres de la doctrine cbrétienne
furent tout d'ahord ce qu'elles sont aujour
d'hni. Le costume qu'ils portent de nos jours
remonte k leur origine. Ils se recrutent dans
le peuple des villes et des campagnes. On
ne leur demande aueun voeu. lis font simple
ment une promesse de célibat pour trois
ans.
Lesfrères ne doivent pas eriseigner seuls
II faut qu'ils soient au motns trois dans la
même maison, ils adoptent tout daborduno
spécialité d'enseiguement qu'ils conserverit
durant toute leur carrière
Les régies de l'iustitut leur interdisent
d'enseigner le latin et le grec; dans les éta-
blissements oil l'éducation des enfants est
poussée jusqu'aux humanités, 1 imraixtiou
de professeurs étrangers k l'institut est né
cessaire.
Les Frères sont tenus de venir chaquean-
née se retremper au foyer de la mai3on mère.
Ils doivent virre dans le silence et la retraite
tout entiers k leur vocation..
Guizot, Villemain, Cousin, Pierre Leroux,
Considérant,Proud'hon lui-même déclarèrent
hauiement qu'ils avaient rendu d'admirables
services k la moralité et k l'intelligence pu-
blique.
Des pays protestants ou schismatiques ont
demandé des Frères oomme instituteurs C'est
ainsi qu'on a vu des Sceurs de Sainl-Vincent-
de Paul soigner des malades protestants en
Allemagne et en Angleterre.
En 1789, la Gongrégation des Frères des
écoles chrétiennes possédait en France vingt
et une maisons occupées par mille Frères.
Aujourd'hui ce chiffre a décupié.
La nature même du recrutement des
Frères fait que le personnel de l'institut ne
peut être parfait. II y a eu toujours et forcé-
en>. quelques brebis galeuses dans eet ex-
c i'-ni. troupeau, mais depuis le vénérable
La Salie les supérieurs de l'institut ont été
des hommes de'la plus haute valeur.
II y vit gt ans environ, lorsque le Frère
\p mourut, deux cent mille ouvriers
risie s ss's-aic k srsobsèques.
P. uviv.s i humbles s ddats du Christ, qui
u< rut t.i b; •••«•am i.ut' la patrie et pour
l'humanité; chétifs enfants du petit peuple,
qui Si co ci ent au 'en de leurs pareils,
qui renonci t k toutes les joies de ce monde
pour aèsümer la plus ingrate et la plus labo-
rieuse des tkebes, celle de l'instruction d'en-
fants que leur age fait sans pitiéet leur ata
visme sans délicatesse, k qui on impose
l'humilité et k qui ot tnflige l'humiliation,que
Ion affuble d'un habit disgracieux et d'un
surnom délibérément grotesque, qui s'expo-
sent k toutes les injures et se soumettent k
toutes les calomnies, qui, fussent-ils plus
blancs que neige, seront fatalement écla-
boussés par les fautes de leurs fières éga-
rés, qui iravaillent sans relache, souffrent
sans rémission et ne eonnaissent aucune
consolation ici bas! qu'ils prennent cou
rage... le nom d'igtwrentin, jadis épigram-
matique, est depuis longteuips un litre de
gloire, et ce n'est point l'erreur ou le crime
d'un des leurs qui ternira leur prestige aux
yeux des gens d'intelligence et de coeur
s'est réunie Mercredi k 13 beures, sous la
présidence de M. le comte de Limburg Sti-
rum. Une commission est désignée pour
s'occuper de la question de la revision cadas-
tralecette commission i.stcomposée de M-1.
Léon T'Sterstevens. le compto de ViUeis,
Lacroix, le baron della Faille, Van de, Ey> 1
de, de Traze;roies, de Clepcq et Fraiters.
M. le professeur Leplae fait eusuite u se
fort intéressante communies lios Peul nn
distiller la pomme de terre Et, invoqu at
l'exemple de t'Allemagne, il démontre eom-
bien il sera it avantageux pour lagriculture
de notre pays que nos cultivateurs se livras-
sent k la culture de la pomme de terre ui
dustrielle culture qui leur laisserait de
beaux bénéfices, et qui pjarmettrait la cré s
tion de distilleries coopératives agricoles
iravaillant. le tubercule cber k Parmentier,
au lieu du maïs qui doit nous venir de l'étran
ger.
II démontre les avantages qui résulteraient
principalement pour nos agriculteurs du
Luxemburg et de la Campine, de la culuue
d'espèces de pommes de tern s sp> a
fournir des quantités réraunérau ices de
flegmes facilement rectifiables, pmsque l'ul-
cool anyhque qui les souille s'enlève avee la
plus grande facilité, plus facilenv il que les
impuretés qui souillent l'alcool o'btenu par
les grains. L'érudit professeur de Louvmn
répond victorieusement aux objecii- es sou-
levées par quelques membres, qui, finale
ment, se rangent k son avis.
M. Kennis, bourgmestre de Schaerbeek.
vient ensuite donner une confére- ce sur les
avantages qui résulteraient pour les o-nitoi
res voisins, de l'abaissemen< du plan d'eau
des installations maritimes de Bruxelles.
M. Kennis répond aux questions et objec
tions qus lui posent plusieurs membres et,
finalement, la Société k 1'unatnmüé émet le
voeu qu'il y a un inlérêt agricole évident
k ce que le plan d'eau du canal de Brutelies
k Vilvorde soit abaissé.
La soirée-tabagie de Samedi dernier a
term presque toutes ses promesses.
Si nous faisons cette restriction, en disant
presque toutes ses promesses, c'est qu'uoe
déception attendait en entrant dans la Salie
Iweins la foule de connaisseurs, qui, beau
coup plus nombreux pour cette soirée que
pour ses devancières, s'y pressaient.
lis apprenaient en effet avec regret, que
l'indisposition subite d'un des meilleurs
exécutants du trio Le géant Goliath
empêchait l'audition de cede oeuvre d'un
de nos concitoyens.
Mais cette légère conti arié'.é fut vit dis-
sipée, quand on sut que ce n'était que parïie
remise et que la suite d'orcP stre de M. J.
Maurau, ceux qui en ont fait déjk une
lecture, en disent beaucoup de bieh - sera
exécutée dans toutes les régies, en sympho-
nie compléte, k la soirée du 4 Mars prochain.
La générosité proverbiale du dévoué Prési
dent M. Iweins d'Eeckhoutte est pour beau
coup dans cette resolution qui mettra en
lumière une composition d'un des membres
de la Fanfare, comme elle est pour beaucoup
également dans l'audition, aux soirëes de
cette belle sociéié, de plusieurs artistes
Yprois, habitant des localiiés étrangères.
C'est de ce pied que nous partons, pour
parler en premier lieu de M Em. Siroux,
un Yprois, qui s'est créé une magnifique
situation dans ia résidence royale et qui est
gracieusement verm, k la demande de M.
Iweins, charmer nos oreilles, Samedi soir.
M. Em. Siroux fut pendant ses premières
années membre de la fanfare. Au tirage au
sorr, ayant eu un mauvais numéro bon
pour lui comme on verra il dut faire son
service militaire et, grkce k son talent nais-
sant sur le saxophone, il parvint k entrer k
la musique des grenadiers. II fréquanta en-
suite le conservatoire, ou il obtmt successi-
vement tous les prix ei finalement le 4' prix
pour le saxophone. Aetuellement eet artiste
auquel notre cité peut être fiére d'avoir don-
né le jour, diiige outre plusieurs autres
musiques, la grande philharmonic de la
résidence royale. Nous l'en félicitons et ca
n'est que justice, car il a tout pour lui un
talent hors ligne, un extérieur charmant et
les manières d'un vrai gentlemen.
Dire que son talent est hors ligne, ce
n'est nullemen! employer un terme exagéré;
tous ceux qui ont entendu M. Siroux Samedi
en témoigneront. Ge n'était pasuri saxopho-
niste qu'on écoutait religieusement, c'était
un excellent flutiste tous les défauts n hé
rerts au saxophone disparaissent evec M.
Snoux Si l'on fermait les yeux, on crorait
entendre i éedcma 1 une.flute Böhto.
Un chanteur coceiqoe, M. V:v Huffelen,
est éi: 'leincit venu r. n mss r '-a fêle mus -
cale dom nous donnons un pale résumé.
lou'ile de dire ce qu'on a ri, car M. V.in
Huffelen p--ssède également un beau talent
dans sou genre.
M. Ernest Aifeuille, un membre d- la
Fanfare a ehaiili les Stances de Flégter,
puis les deux choeurs que t'exc til mie cho
rale l'Örphëon a aussi bien reudus que
le Dimanctae précédent, le Chor-Gantute
de M. Cyr. Tiebergtiien et les Esclaves
de Saihtis, ont compléié le programme de
cette belle soirée.
öispositil' du Garême
En vortu des facultés spéciales <[ue
Nous avons reQues du Saint Siège,
Nous accordous, duraut te Garême de
ia présente année, les dispenses sui-
vantes
I. 11 est permi de faire usage de
beurre et de laitage tons les jours du
Garême.
II. 11 est permi de manger des oeufs
tous les jours, excepté le Mercredi des
Cendres et le Vendredi-Saint. Les
personnes tenues au jeune ne peuvent
en manger qn une settle fois le jour,
en dehors des Dimariches, et cola au
repas principal, et non a Ia collation
ce qu'elles doivent aussi observer les
autres jours de jeune pendant l'aunée.
II est permis de se servir d'eeufs pour
-preparer d'autres mets, tous les jours
du Garême.
III. Nous permettons Gusage de la
viande les Dimanche, Lundi, Mardi,
Jeudi et Samedi de chaque semaine,
excepté le Samedi des Quatre-Temps
(2o Février) et le Samedi-Saint. Les
personnes tenues au jeune ne peuvent
manger de viande qu une settle fois
lejour, en dehors des Dimanches, et
oeia au repas principal^ et nou a la
collation it en est de même du bouil
lon et du jus de viande.
IV. 11 est défertdu, même a ceux qui
peuvent faire gras, de manger de la
viande et du poisson au même repas,
non settlement tons les jours du Garê
me, y compris les Dimanches, mais
encore tous les autres jours de jeune
pendant l'année.
V. On est oblige de réciter trois
Pater et trois Ave et une fois les actes
de Foi, d'Espérance, de Charité et de
Contrition, chaque jour qu'on profi-
tera des permissions ou dispenses ac-
cordées ci-dessus. Ou pourra cepen-
dant se libérer de cette obligation, en
versant dans Ie tronc du carême une
aumóne, chacuu selon sa devotion.
VI. Nous accordous aux militaires
de tout grade, a leurs femmes, a leurs
enfants et a leurs domestiques, ainsi
qu aux autres personnes attachées de
fait au service militaire, la permission
de faire gras tous les jours de l'année.,
excepté le Vendredi-Saint.
Aux militaires, Nous assimilons les
gendarmes, les douaniers et les agents
de ia police urbaine de service actif,
les employés en service sur les trains
des ehemins de fer ei sur les trams,
les facteurs de la poste et les employés
des accises en activité.
VII. Nous ci'oyons devoir rappeler
a tous nos diocésains que les jours de
jeune oulre le Garême, sont les Mer
credi s, Vendredis et Samedis des Qua-
tre Temps, les Vigiles de la Pentecófe,
de la solennitë des SS. Apótres Pierre
et Paul, de l'Assomption, de la Sle
Vierge, de la Toussaiut et de Noëlet
que tons les Vendredis de l'année il
est defendu de inanger.de la viande, a
l'exception de la Nativité de N.-S.,
orsquo cette fête tombe un Vendredi.
VIM. Vulescircon dances du leiups,
et en verin des pouvoirs spéciaux que
N. S. Père le Pape Nous a accord és.
Nous permettoasa tous nos diocésains
de faire, cette aunée, usage de viande,
même plusieurs fois les jours de Saint
Mrrc et des Rogations.
Pour les mêmes motifs et en vertu
des rnêmes pouvoirs, Nous permet
tons, jusqu'au Garême de l'année pro-
chaine, a tous nos diocésains, de faire
également usage de viande, même
plusieurs fois le jour, tous les Samedis
en dehors du Garême, qui ne sont pas
des jours de jeune.
Gonformément au désir du Souve-
rain Pontife, Nous engageons les fidè-
les, qui feront- usage de ces dispenses,
a multiplier leurs bonnes oeuvres, et
surtout a observer exactement le pré-
cepte du jeune et de l'abstinence.
IX. Nous permettons de faire usage
de graisse fondue, au lieu de beurre,
tous les jours de 1'anuée, excepté le
Mercredi des Cendres et le Vendredi-
Saint.
Et sera la présente lettre pastorale
iue en chaire, a toutes les Messe- éans
les églises et oratoires jiublics de notre
Diocèse, le Dimanche de la Sexagési-
me lecture sera dqnnée du dispositif
du Garême, le Dimaucbe suivant.
Donrié a Bruges, Ie 25 Janvier 1899.
f GUST AVE-JOSEPH,
évèque de Bruges.
Par ordonnance de Mgr. PEvêque,
A. G. De Schrevel, chan.-secret.
Par arrêté royal du 10 Février 1899,1a
démission de M Rossaert (H B de ses
f'<' ctioiis de juge suppléant au tribunal de
première instance séarit k Ypres, est acceptée.
Des subsides son-, accurdés, savoir
Fr. 2. 146 25 k la tabrique de l'église de
Öecelaeie, pour la restaur aion de l'église,
autorisée par Nous ie 17 Avril 1888 (Moni-
teur, n° 125)
Fr. 2,000 k ia commune de Dranoutre,
pour U construction d'un nouveau presbytè-
re en cette localité
Lorsqu'on se propose de faire l'acquisi-
tio d'une valeur de bourse, on s'appuie sur
le revenu du utre pour déterminer son prix
réelon examine et on suppute lés chances
de gain ei les risques de telle et felle entre-
prise. G'est sur des quasi-certiludes que
s'engageru les capitaux et l'on ne peut de-
madder davantage.
S 'ulemeni, des capitaux une grande par-
tie est dévolue k la chance de pa goor beau
coup ou re tout perdre, c'est k dcc au hasard
du jeu.
Heureux qui réussit
En matière d'assurances oil tout est prévu,
coordonné, combiné pour purer aux aléas,
oü le placement peul rapponer un intérêt
fantastique, si le décès est prématuré, et qui
en sait le momenton reste hésilautil
n'y a pas jeu
A la rigueur, s'il fallait donner satisfac
tion au plaisir du hasard, il existe le jeu de
la chance de vivre loiigtemps ou de mourir
tót.
Au jeu, c.aiibieti de sacrifiés pour quel
ques heureux en assurance, l'une des prin-
cipales sources de la richesse publique, rien
qu-; des bienfaits.
La Mutual Life de New York, dont le
siège eu Belgique est 156, rue Neuve, k
Bruxelles a payé par décès plus d'un mil
liard de francs.
Réclkmez-lui le dé ;il de ses combinaisons
essentiellement pratiques et avantageuses.
Gomines. Le Conseil communal
de Gomiresyörns la séance de Jeudi dernier,
a remis solennellement k M. Denys, institu-