Faits graves a l'orphelinat
pour garcons
Un scandale
L'école d'équitalion
La démocratie chrétienne
a Ypres
Au Weekblad
Grande Fanfare
Actes officiels
La Trappe et les Moineaux
En vente
Le Progrès admet notre explication et le
public, dit-il, aura tous ses apaisements.
Allons, voilk que notre confrère est con
tent! Gela lui arrive rarement.
Le Progrès semble satisfaitaussi de ce que
nous lui avons dit que nous ne connaissions
aucun fait a charge de personne.
II circulait des rumeurs, dit le Progrès
et c'est pourquoi nous avons demandé des
e> plications au Moniteur de l'Hótel de ville.
Et c'est tout? Quelles rumeurs, s'il vous
plait? 11 ne peut y avoir eu des rumeurs que
dans voire entourage. Mais cela ne suffit pas
pour que vous chet'cbiez k jeter Ie déshon-
neur sur un établissement qui jouit, k juste
litre, de la considération du public.
Nous vous sommons, pour la seconde fois,
de préciser. Vous n'avez pas le droit de vous
retrancher derrière des on dit ou de vous
abriter sous des réserves. Ce n'est ni coura-
geux ni franc, quoi que vous en disiez, d'é-
bruiter des rumeurs qui n'existent que dans
votre imagination.
Encore une fois, veuillez préciser. Si non,
le public dira que vous manquez k la fois de
courage et de franchise.
Le Progrès y va aussi de son scandale k
propos du cadavre trouvé dans un de nos
bassins de décantation.
Nous lui répondrons en reproduisant son
article. Nous édifierons en même temps nos
lecteurs sur le dégré de gktisme de notre
confière. Nous copions textuellement, sans
oublier I'arracheur de dents et les cervelles.
Beaucoup de parents se demandent
en vain,, a quoi pen vent bien servir
les cours de religion donnés dans les
écoles en presence de ce qu'ils voient
et entendent tous ies jours dans la
haute société du parti clerical d'Ypres
presque tous les Messieurs;qui en sont,
ont été dans un collége episcopal ou
chez les jésuites, oü ils se sont ton-
jours distingiiés par leurs études et oü
ils ont obtenu un prix de religion et
de sagesse et cependant ils savent k
peuprès tous mentir comme unfsfcQ ar-
racheur de dents.
Nous n'avancons rien a Ua legére
a l'appui de ce que nous prétendons,
nous tenons a rappeler ce qui a étéadit
a l'Hotel de Ville lors de la discussion
sur la nouvelle distribution d'eau.
En compensation des centaines de
mille francs dépensés, nous all ions,
nous, contribuables, avoir une eau
abondante et limpide comme du cris-
talnos bassins allaient être spacieux
et d'une grande contenance ils se-
raient visités réguliérement et nettoycs
tous les buit jours l'eau que nous al-
lions boire, par le décantage, aurait
eu un goüt exquis elle allait êlre tel-
lement pure, qu'on allait pouvoir dis-
tinguer au fond des bassins une poire
d'une pomme.
Que reste-t-il de toutes ces belles
promesses, en présence de la lugubre
découverte faite cette semaine.
Nous avons eu, durant cinq semai-
nes, les eaux, livrées a la consomma-
tion, polluées par le cadavre en pleine
putrefaction d'une malheureuse noyée.
tn vrai scandale
Oü est done cette surveillance, qu on
allait exercer aux bassins et en quoi
peuvent bien consister leur entretien
et leur propreté, puisqu'on y laisse
pourrir un cadavre, tout un mois.
Vous vous vardez, Messieurs, tou-
jours an Folhshuis d'etre d'exccllents
administrateurs, inais le public intel
ligent et independent est d'un avis
contraire il vous prend pour ce que
vous êtes, ce n'est par trés flatteur
pour des grands sloeffers avec pen de
cervelles fresic).
La Lutte De Strijd annonce toujours le
départ de notre école d'équitation.
Le Progrès, qui avail écrit qu'il savait de
bonne source que I'Ecole serait maintenue,
nous appreud maintenant que la mise en bon
état des casernes est remise k i'année pro-
chaine etc. etc.
Tranquiliisez-vous, pauvre confrère. L'E-
cole restera et les travaux d'amélioration se-
ront exécutés.
Allez le dire, s'il vous plait, k La Lutle-
De Strijd et saehez vous taire. Le silence est
d'or dans l'occurrence. Nos Sénateurs et Dé-
putés veillent
Le Progrès n'en dort plus, S'il n'y a pas
k Ypres des démocrates chrétiens, genre
Daens, il faut qu'il y en ait, ne fut-ce que
pour faire plaisir au journal doctrinaire.
La preuve du reste qu'il y en a, c'est que
un enfant d'Ypres Een Ypersch kind
a écrit une lettre au Recht, l'organe du parti
Daensiste.
Nous avons trouvé et !u attentivement
cette lettre dans le numéro du Progrès de
Dimanche dernier.
Or, cette lettre se borne k blamer M. le
Baron Surmont de Volsberghe, parce que...
vous ne le devineriez pas en mille... parce
que notre honorable sénaLur sVs: permis
au SénatMercredi dernier, de signaler une
divergence entre les testes frai g is et fl i-
mand d'un projet de loi
Quel crime L'enfant d'Ypres, toujours
grincheux, ignore sans dou'e que c'est Ik
un devoir pour rios législateur Comment
done? Les membres des chami i s doivent
étudier les projets et les proposi ions de
lois, et ils ne devraieot pas signaler 1-s dif-
férences de sens des textes
Mais cela ss tera tous les jours k l'avenir.
Et si c'est Ik un motif pour l'enfant d'Ypres
de cracher sa bile contre M. le Baron Sur
mont de Volsberghe, il en aura souvent l'oc-
casion. Nous ne nous en plaindrons pas,par
ce quele fait qu'i! signale prouve précisément
que notre honorable sénateur étudie k fond
les projets de loi qui sont soumis k la déii-
bération du Sénat.
Merci, citer enfant d'Ypres. Crachez
toujours, cela fera aisparaitre la jaunisse
dont vous souffrez.
Mais le Progrès n'a pas prouvé qu'il y a
des Daensistes k Ypres. 11 le fera sans doute
dans son prochain numéro
Voilk notre réponse, confière. Vous voyez
bien que vous avez tort de demauder si nous
accoucherons d'une réponse et d'en douler,
parceque I'accouchement serait laborieux
Le Weekblad prétend que, dans la
séance du conseil communal de Samedi der
nier, M. le Bourgmestre a parlé, en termes
couverts d'un nouvel emprunt. La feuille
flamaiide donne même les cbiffres 130.000
et 80.000 francs
Onl-ils des oreilles ces gens lk ll n'a été
question ni d'empruut ni ds quoi que ce soit
qui ressemble k uu emprunt
La soirée-tabagie de Samedi prochain qui
cloturera les fêies de la saison d'hiver de
notre excellente phalange musicale, la
Grande Fanfare, promet d'être brillante.
On y entendra un chanteur étranger,
les mandolinistes vprois, les mediators,
ènsuite un chanteur de genre yprois. M. De
lahaye fera son début. Le cerclesymphor ique
jouera deux parties de la suite dorchestre
de M. Maurau La rêverie i,Productive et la
prière d'Ypria. Le manque de répétitions
sufflsantes empêche de faire entendre 1 oeuvre
entière. Ce sera, espérons-le, pour une
autre fois.
On voit que le programme de la soirée
sera alléchant, et de nature k faire en sorte
que la Salie Iweins soit de nouveau trop
petite pour contenir la foula des amateurs
de bonne musique, qui y iront Samedi soir.
Par arrêté royal du 26 Février 1899, M.
Berghman, (J.-A -L avocat-avoué k Ypres,
est nommé Juge suppléant cu tribunal de lre
Instance séant dans celte ville, en remplace
ment de M. Bossaeri, démissionnaire.
Conrard avait placé sa trappel...
II l'avait plantée en terre avec soin
Le sable, uni comme une nappe,
En cachait jusqu'au moindre coin.
Seul, le rnorceau de pain restait visible
Sur l'appareil horrible
Comme un sppat irrésistible
En ce moment, un vieux moineau
S'abattit, sur un arbrisseau
Dans le préau,
Oü fut tendu le piège.
Holadit-il, que le Ciel nous protégé,
Je connais ce manége
C'est une trappe, oü ce morceau de pain
Fut mis par une criminelle main
Alors, dans une terreur folie
Comme un trait, il s'envole
Pour aller faire aux siens l'école
Sur les dangers qui menacent leur soi t,
Et pourraient leur causer la mort.
Et pourtant, point d'avance
De prêcher la prudence
Un instant après, lesjeunes moineaux,
Pour voir de prés ces trucs nouveaux,
Etaient encercle autour de la machine!
Ils criaient de voix fine
Que les dangers" prédits n'existaient pas,
Et que, dans tous les cas,
On pouvait bien fiairer l'aröme
Du pain, qui même est bon pour l'homme
La-dessus, deux des plus hardis,
Dédaignant les meilleurs avis,
Yont droit au cercla do la trappe,
Tandis que l'un d'eux happe
Le morceau de pain. Pam fait le ressort
Tous deux sont pris! La mort
Ou la prison sera leur sort
Voila Conrard qui sort de sa cachette,
Oü déja longtemps il !ss guette
Tout joyeuXjü les prend
Et les porte, en criant,
A la maison dans une cage,
Oü maintenant
lis pourront méditer leur sens volage,
Et eet adage
Que, pour vivre heureux et content,
ll faut être docile et sage,
Etsurtout,trés prudent'.
P.-P. D.
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lène Latour, naaister, te Yper.
Par exploit enregistrédel'Huis-
sier Médard Coussens, a Courtrai,
en date du 14 Février 4899, la
société nationale des chemios de
fer vicinaux, a la requétc de
i'Elat beige, ayant avoué M° René
Colaert, a fait assigner dev&nt le
Tribunal de première instance
pour l'audience du 3 Mars, Ma
dame Marie Delva, veuve de M.
LouisBruneel, propriétaire aCour-
trai, aux fins d'expropriation
d'une parcelle de 22 ares 37 cen-
liares de verger faisant par tie
d'une parcelle d'un hectare 83
ares située a Kemmel, lieu dit,
Jonkershovesection C, n°
775a du cadastre, nécessaire pour
la construction du chemin de for
vicinal d'Ypres a Neuve-Eglise
avec embranchement vers War-
neton.appartenant a la diteDame
Ve Brcneel Delva.
Ypres, le 28 Février 1899.
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