pi us ëe
Terrible accident de
chemin de fer a Zillebeke
Nouvelles diverses
Charbonnel
Chronique judiciaire
Damas-Soie fr. 1.40 Cmètre22-
YIIULËZ-VODS UNE SONNE MONTRE?
mais il croit devoir faire observer que qua id
les libéraux donnent des fêtes, ils en font j
connaltre le résuliatdans leurs journaux
C'est le Weekblad qui parle ainsi. II a j
done l'air de vouloir faire passer le concert
du 12 Mars pour une fête politique. Or la
féte de charité a été organisée par des per-
sonnes appartenant aux deux opinions politi-
ques etexécutée par des membres de toutes
les sociétés de musiques de la ville
Quant au résultatdu concert, nous le fe-
rons connaltre dèsque la commission organi
satrice aura arrété tous les comptes.
La Lutte, elle, nous demande si le règle
ment sur les jeux d'orgues a été appliqué au
concert de charité.
C'est que, dit elle, le denier des Ecoleo,
qui ett une oeuvre philantropique par excel
lence, ett toujours soumise (sic) pour L orga
nisation de ses fêtes et concerts d la taxe ré
glementaire de dix francs.
La Lutte oublie ou feint d'oublier que le
concert du 12 Mars a été organisé par la
commission de l'école de musique, un corps
officiel dépendant de l'administration commu
nale, au profit de tous les pauvres de la ville.
Bientót nous verrons La Lutte demander
l'application du règlement aux concerts que
la ville donne l'étékla Grand'Place. Mais
alors, nous prierons La Lutte de nous dire si
la société des Anciens Pompiers est soumise
k la taxe, lorsqu'elle se fait entendre en pu
blic.
Car.s'il fallait appliquer le règlement dans
le sens de La Lutte, il serait défendu de
jouer dans les rues et autres endroits publics.
On comprend la taxe, quand il s'agit de
concerts payants donnés au public dans un
cabaret ou un lieu qui lui est assimilable,
surtout quand le concert est suivi d'uri bal
public. Elle ne se conpoit pas quand il s'agit
d'un concert privé ou d'une féte officieile.
Lu Lutte est-elle satisfaite?
Un accident qui a eu des conséquences
graves, mais qui aurait pu avoir des suites
plus terribles encore, est arrivé Mercredi au
dernier train arrivant de Courtrai.
Au passage k niveau vis-k-vis de l'étang
de Zillebeke, le train de voyageurs n' 33
roulaith toute vitesse. Tout k coup un choc
d'une extréme violence se fit sentir. Les gla
cés de la première voiture volèrent en éclats
et les voyageurs furent jetés les uns sur les
autres. Oneut dit une explosion.
Voici ce qui était arrivé le voiturier de
M. Froidure-Dumortier, négociant k Ypres,
rentrait de Comities sur un chariot chargé
de futailles k pétrole et d'autres objets. II
traversa le passage k niveau dont les barriè
res étaient ouvertes. Les cheveaux avaient k
peine traversé la voie ferrée que le train ar-
riva, tamponna le chariot et le lanpa contre
la guérite.
Un des trois cheveaux est mort sur le coup,
un second a dü être abattu. Le voiturier,
grièvement blessé, a repu les premiers soins
de de M. leDocteur Bossaert qui se trouvait
dans le train. Transporté k l'hópital d'Ypres,
il y est mort dans la nuit. Le malheureux
ouvrier devaitse marier le Lundi de Pkques.
Les voyageurs en ont été quittes au prix
d'une vive émotion. Aucun n'a été blessé
pas même par les éclats des carreaux de
vitres des voitures. Le machiniste a repu
une contusion qui heureusement u'aura au-
cune suite. Mais les dégats matériels sont
assez considérables.
L'accident est dü k ce fait que le garde
n'avait pas fermé les barrières au passage k
niveau.
Ce préposé, qui repoit 50 centimes par
jour, est ouvtier dans une ferme voisine. Le
malheureux dormait quand le train passait.
La société de la Flaridre Occidentale, qui
paie de gros dividendes k ses actionnaires,
est responsable de l'accident qui ne serait
peut être pas arrivé si elle avait k son ser
vice des gardes barrières occupés exclusive-
ment h ce service.
Le parquet a fait une descente sur les iieux.
M. le Gouverneur Ruzette, convalescent,
est entré en congé pour un mois.
Une nouvelle qui indique que la santé de
S. M. la Reine s'améliore chaque jourS.
Exc. Mgr Ridaldini, nonce aposioiiq .e de
S. S. Léon XIII, a été repu mercredi en au
dience par le Roi et a présenté k notre
Souverain les félicitations du corps diplama-
tique k i occasion de 1'entrée en convalescence
de S. M. la Reine.
Un© belle cure
Mademoiselle Léonie Monchaux rue Du-
guesclin 23, k Litle, malade depuis 10 mois,
avait perdu la vue. Soignée de tous cötés sans
résultat, elle vient de guérir grace aux re
mèdes végétaux du savant oculiste améri-
cain, 73, rue Jacquemars Giélée k Lille.
Nous apprenons qu'un arrété dYxpulsion
vient de mettre un terme k la tournée de
propagande électorale et philosophique
entreprise par l'ex-abbé Charbonnel, dans
l'arrondissement de Liége.
Le «vénérable ecclésiastique devant le-
quel s'extasiait naguère la Flandre libérale,
a trop longtemps déjk, abusé de l'hospitalité
beige.Malgré les avertissements de la Süreté,
il s'est acharné, en ces derniers mois, k
provoquer le désordre dans les régions
ouvrières du pays wallon. En aucun pays,
on ne tolèrerait, de la part d'un étranger,
cette rage d'agitation sys'émaijque. M. Char
bonnel a l'occasion d'en faire lVxpórience
qu'il se rende en Alsace pour continuer sa
eampagne il n'aüeridra pas huit jours les
policiers allemands, chargés de le prendre
avec des pincettes, pour le déposer k la
frontière.
A Grivegnée,la conférence de Charbonnel,
k cause du tumulte, n'a pu avoir lieu, et le
meeting a tourné au iragique Paitout.ce-
pendant, oü l'apostat se montre, des forces
de police considérables sont mises sur pied
pour maintenir l'ordre. Ainsi encore, lundi
soir, k Liége, trente agents étaient rangés
sur les trottoirs de la gare des Guillemins,
oü Charbonnel devait arriver.C'est 1 'Express,
feuille radicale de Liége, qui nous fournit ce
détail.
II est vrai que 1 'Express, comme les autres
feuilles libérales et socialistes, impute Ia
responsabilité de tous les désordres aux
catholiques. Le défroqué, k les en croiie, ue
traite que des sujets pbilosophiques loin
d'exciter des troubles, il est victime de l'in-
tolérance cléricale.
A d'autres Les catholiques n'ont pas
l'hibitude, on le sait de reste d'aga-
cer les gens qui les laissent en paix. Les
feuilles anticaiholiques, d'autre part, ne
prendraient pas feu pour leur Charbonnel,
si celui-ci n'était k leurs yeux un utile in
strument politique. Pour se rendre compte
du but que poursuivent et les am;s de Char
bonnel et Charbonnel lui-même, il suffii, au
surplus, de voir comment les meetings
philosophiques sont organisés.
C'est encore 1'Express qui va nous l'ap-
prendre
II est 7 h. 1/2 lorsque le groupe des femmes
du parti ouvrier, précédé de la musique de la
Populaire, arrive aux Guillemins. Aucune ma
nifestation ne se produit, si ce n'est a la sortie
de Charbonnel de l'Hótel du Midi. On erie
Vive Charbonnel! et A bas les Flami-
diens
Le cortège se met en marehe, entouré d'un
trés fort contingent d'agents de police, vers La
Populaire, par les boulevards et le centre de la
ville. Aucune manifestation n'a lieu k signaler
seulement, place St-Lambert, deux ou trois
timides coups de silllets.
M. Charbonnel n'est pas, que nous sa-
chions, une illustration francais? on ignore
même s'il est socialiste. It est défroqué, voilk
ce qu'on sail; et c'est Ik aussi l'unique motif
pour lequel les socialistes liégeois rnobilis-
sent en sou honneur leurs bataillons fémi
uins. Lorsque M. Anseele va k Liége, il est
repu plus modestemenf, et lorsque M Dem-
blon revient de la Chambre, nous n'avons
jamais ouï dire que la musique de la Popu
laire ai lie l'attendre k la gare, pour le pré-
server des tognoles de M. d'Andrimont.
M. Charbonnel, qui se prête a cette bruy-
ant; mise en scène des politiciens, n'a qu'k
sen prendre k lui-méme, des suites que pa-
reille manifestation peut entraluer. Mais il
est inadmissible qu'un gouvernement, sou-
cieuxde sa dignité et de la tranquiliité pu
blique, reste indifférent k de pareil défis.
M. Charbonnel, en outre, vient tout exprès
en notre pays pour y semer la haine contre
une catégorie nombreuse et respectable de
citoyens. Sa conférence avait ponr objet
La femme affranchie du prêtre. Pendant
une heureet demie, dit 1'Expressil a déve-
loppé cette parole Le prêtre est notre
eniiemi Pourquoi est il la plaie de la société
moderne, le ferment de discorde enlre le mari
et la femme, enlre le pè"e et la flüe Paree
que le sacerdoce catholique est fendé sur une
double immnralité: lecélïbatet la confession
Le phrase esi de Michelet, que Mgr Freppel,
qui avail suivi son cours et qui savait juger
les hommes, appelait le cuistre le plus béte
et le plus plat de l'Université.
Pas plus qu'on ne permettrait k un éiran
ger de venir en noire pays dénonccr n s
industriels k la haine et au mépris, on ne
peut permettrequ'un étranger, füt-i! apostat,
vienne provoquer k Ia haine et au mépris
de nos prêtres. La Constitution confère
cette faculié aux citoyens beiges mais les
étrangers ne jouissent pas, en notre pays,
des mêmes immunités.
Enfln. et ceci suffirait pour jus'ifier l'ex-
pulsion, M Charbonnel sert de réclame aux
organisi.teurs des meetings éiectoraux. C'est
ainsi qu'k Angleur, hier soir, il a traité de
questions philosophiques tandis que M.
Paulsen a battu la grosse-caisse en vue de
1'électiori de dimanche prochain.
Le gouvernement de M. Bara n'eüt pas
montré autant de iongaoimité, bien sür,
pour les catholiques francais qui seraient i
venus en riotre pays donner k grand fracas
une série de conférences sur la franc-mapoti-
nerie, et qui se seraieut fait acciamer k Ia
gare par des sociétés catholiques.
Bien plus. Que de fois n'a-t-on pas sus-
pendu, au préjudice de citoyens catholiques
le droit constilulionnel de manifester, d'or-
ganiser des processions religieuses, et cela
sous prétexte qu'ou redoutait des contre ma
nifestations
Et l'on tolèrerait aujourd'hui qu'un étran
ger provoque bruyamment k la haine et au
désordre, avec le concours des socialistes j
Poussée jusqu'k ce point, ia patience du
gouvernement encouragerait tous les pertur-
bateurs exotiques k venir, sous prétexte de
philosophie, exercer leur coupable industrie
ches nons.
Ils ne perdraient pas cette belle occasion.
(Le Bien Public.)
Sous cette lubrique, La Lutte nous rap-
pelle qu d propos des procés intentés au col
lége moderne par deux ex professeurs de eet
établissement, le Journal d' Ypr es s'est livriit
une polém que d'un goüt douleux.
Elle nous demande si nous avons perdu
de vue le procés qu'intente actuellemenl M.
Angillis, entrepreneur en notre ville k M. le
Baron Surmont de Volsberghe, en sa qualité
de président du Comité des Ecoles libresclé-
ricales.
II s'agit ici de la construction d'une école,
et k ce sujet des contestations se sont éle-
vées entre M le Baron Surmont de Vols
berghe et M Angillis et non de refus ou de
retard de paiement des traitements des pro
fesseurs.
Quelle analogie, n'est ce pas Nous pro-
mettons k La Lutte que, quand le Collége
moderne construira un bktiment d'école et
que des difficultés surgiront en're lui et l'en-
trepreneur au sujet des travaux exécutés,
nous u'en parierons k personne, ces choses
lk ne regardant uullement le public.
Est-ce bien
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 17» tot den 24» Maart 1899
Gbboorten
Mannelijk, geslacht 3 Vrouwelijk 3
■uwbmjms
Morel Edouard, timmerman, en Boutens
Catherine, kantwerkster. Dumortier Hilaire,
schoenmaker en Six Christine, dienstmeid.
Payé Karet, dO jaar, boodschapper, we-
duwaar van Staes Eveline, Meenenstraat. De-
smedt Florence, 58 jaar, zonder beroep, onge
huwd, Hondstraat. Dekerte Gustaaf, 18 jaar,
klakken maker, ongehuwd, Meenenstraat.
Couteile Marie> 53 jaar, kantwerkster, onge
huwd, Meenenstraat. Debal Julie, 67 jaar,
kantwerkster, weduwe van Devers Joseph,
Mondstraat. Bertier Leonie, 61 jaar, drank
verkoopster, echtgenoote van Claeys Polidoor,
Aalstraat. Goeminne Pieter, 77 jaar, zonder
beroep, echtgenoot van Cleenewerck Pelagie,
St-Pietersbuiten.
Kinders beneden de 7 jaar
Mannelijk t Vrouwelijk 1
ainsi que Henneberg-Soie noire, blan
che et couleur, a partir de 95 ets. jusqu'a rr. ï8.50
le mètre en uni, rayé, quadriilé, faqonné, Da-
mas etc, (env. 210 qual. et 20u0 nuances et dessins
diff.), franco de port et de douane k domicile.
Echantillons par retour.
G. Henneberg,FabriquedeSoie (fourn.i.&B.)Zurich.
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