GRAINS de VALS
Dieu protégé la France
L'élevage du cheval
Autour de l'accident
de Zillebeke
VILLE D'YPRES
CONSEIL COMMUNAL
Chronique religieuse
En vente
Etoffesen Soie écruefr. 16.80
CONSTIPATION
Quand le criminel reprit le cadavre dans
la caisse pour le jeter sur le tapis, le bouton
tomba sans doute a ce moment.
La Croix répond
Mais ce bouton peut avoir été déposé des-
sein prés du cadavre.
s 11 peut aussi être tombé de la caisse ou du
sac contenant le cadavre, que le cadavre ait été
apporté de l'intérieur ou de l'extérieurEt
nous nous étonnons que l'Echo n'ait pas trou-
vé une explication aussi simple et aussi natu
relle.
A la Cbambre franchise, il y a eu hier deux
discussions intéressantes: la première rela
tive b la devise qu'on lit sur les monnaies
franchises Dieu protégé la France
C'est b propos du budget des monnaies
et médailles que cette question a été soulevée
par M. Breton, du Cher. Et Ton a eu ce spec
tacle curieux de M. Peytral, ministre des
finances, se déclarant libre-penseur et de
mandant le maintien de la devise. La Cham
bre lui a donné raison par 315 voix contre
166.
D'un rapport qui vient de paraitre dans
dans des journaux spéciaux, il résulte que
l'élevage Beige est en pleine prospérité.
En Allemagne, les chevaux beiges ent
détröné les cydes daler et les shyres anglais,
b tel point que, dans les dépots d'étalons de
l'Etat, quatre bêtes sur cinq sont beiges.
La Belgique enverra, b Paris, en 1900, le
stock entier de ses reproducteurs d'élite.
Samedi, b huit heures du soir, un acci
dent a failli se produire sur la voie ferrée
d'Ypres b Roulers, au passage b niveau de
la porte de Lille. Un cavalier, M. Donck fils,
allait traverser la voie, confiant dans les
barrières qui étaient... ouvertes, au moment
oh le train allait passer. On s'imagine ce qui
serait arrivé si le train s'était jeté sur le ca
valier et sa monture
A ce propos, nous nous demandons si la
société de la Flandre Occidentale n'a pas
autre chose b faire que d'exploiter sa ligne
au grand profit des actionnaires et de ses
administrateurs
Nous ne la blèmons pas de surveiller ré-
gulièrement les voyageurs et les gardes et
d'exiger que les coupons et les abonnements
soient en règle. Mais songe-t elle assez b la
sécurité du public et spécialement b celle
des voyageurs
Nous ne le croyons pas. Pourquoi n'a-t-elle
pas jusqu'ici adopté le frein Westinghouse,
qui permet d'arrêter le train devant un ob
stacle placé b 30 ou 40 mètres sur la voie
Pourquoi ne fait-elle pas surveiller ses
gardes-barrières par des employés ou fonc-
tionnaires spéciaux II suffirait de savoir
qu'ils soct surveillés pour que les gardes
n'oublient plus de fermer les barrières au
passage des trains. Serait-ce 1b une bien
grande dépense, et, en tout cas, cette dé-
pense ne serait-elle pas compensée par une
diminution dans le nombre des accidents
Ou dira peut-étre que l'Etat n'a pas non
plus de surveillants le long de ses voies.
C'est possible mais l'Etat paie cunvenable
ment ses gardes-barrières et autres, et les
accidents comme ceux de Zillebeke et de
Wevelghem sont relativement beaucoup plus
rares sur les lignes de l'Etat que sur celles
de la Flandre.
Nous avons dit que le garde barrière de
Zillebeke est un ouvrier de ferme, qui regoit
cinquanie centimes pour les trois b quatre
heures qu'il passé le soir b fermer et b ouvrir
les barrières. On répondra que c'est conve-
nablement payé pour si peu d'heures de tra
vail. La question n'est pas lb. Après un rude
labeurde douze b quatorze heures, l'homme
le plus fort et le plus eourageux est fatigué,
épuisé et il n'est pas élonnant que, placé
dans sa gü'érite, prés de son feu on ne
peut non plus le forcer b rester dehors par
tous les temps il n'est pas étonnant, di
sons nous, qu'il se laisse surprendre pat' le
sommeil et qu'il cause ainsi, invoiontaire-
ment, de graves accidents.
Nous signalons ces observations dans l'es-
poir qu'il y sera fait droit le plus vite et le
plus complètement possible. Palper de gros
traitements, c'est fort bien pour Messieurs les
administrateurs toucher de beaux divi-
dendes, c'est excellent pour les actionnaires.
Mais la vie des voyageurs et la sécurité des
passants, c'est quelque chose aussi, et il faut
bien en tenir plus ou moins compte, ne füt-
ce que dans l'intérêt des administrateurs et
des actionnaires eux-mêmes.
Séance publique du I Avril 1899
b 5 heures du soir
Ordre du jour
1. Communications.
2. Procés-verbal dijudication des travaux
de construction d'un mur clöturant les in
stallations de la distribution d'eau.
3. Demande de subside du Sport hippi-
que.
4. Règlements communaux. Dispositions
concernant les déménagements.
Propriétés communales. Demandes
d'achat de terrain.
Empierrement du chemin vicinal N° 15.
Egout et distribution d'eau rue Edouard
Fiers.
8. Hospices location de biens ruraux.
Nous voici arrivés b la semaine sainte,
appelée ainsi, paree que les affaires tempo-
relles cèdent le pas aux intéréts spirituels,
pour tous ceux qui sont restés fidèles b l'an-
tique foi de nos pères.
Cette semaine, qui commence par la joy-
euse entrée du Sauveur b Jérusalem, com-
mémorée par le Dimanche des rameaux, se
poursuit par les cérémonies religieuses, rap-
pehnt le souvenir de la douloureuse passion
qui devait régénérer le monde, et abouiil b
la triomphante résurrection de Paques.
Pendant ces jours voués en grande partie
b la pratique de la religion, oü beaucoup da
personnes pieuses suivent les offices si lou-
chants et si impressionnants, les églises sont
tous les ans fort fréquentées.
Cette année cependant ne peut être com-
parée aux années précédentes sous ce rap
port, par suite de la Mission prêchée dans
les quatre églises paroissiales. Le matin et
le soir b i'heure des sermons, elles regorgent
littéralement.
La paroisse habitée en grande partie par
le peuple ouvrier, celle de St-Pierre, tient
le r. cord, si l'on peut employer ici cette tx
pressiou mond,one.
Le soir, il n'y a plus moyen d'y obtenir
une chaise, quand on y vient après buit beu
res heure b laquelle commence le sermon
et le clergé de la paroisse, qui s'y dévt ue
avec uu zèle admirable, a fort b faire.
Aussi, faut-il dire que les trois orateurs
sacrés qui y prêchent k tour de róle, sont de
premier choix et font des sermons tout b
fait adoptés k la population spéciale de cette
paroisse. Una chose qui s'y fait et n'est peui-
être pas sans influence non plus, sur la fré-
quentation extraordinaire et l'assistance aux
sermons, ce sont les chants flamandsde cir-
constance, que le predicateur et le jubé en-
tonnent et qui sont répétésen ebeeur par l'énor-
me assistance. Outre l'effet produit par ces
cantiqurs, qui font une profonde impression,
il y a des gens qui viennent par curiosité
d'abord et entendent ensuiie les belles ins
tructions religieuses, ce qui fait un fort salu
taire effet.
Puisque nous parions de la mission, nous
constaterons une fois en passant, quelle
semble porter iucroyablement sur les nerfs
du Progrès et autres journaux libéraux.
Sous des dehors railleurs, ou pergoit une
véritable rage dans les plaisanteries saugre-
nues et fort déplacées qu'ils lui décochent.
Le Progrès a coramencé par écrire que la
mission susdite était une manoeuvre en vue
des élections prochaines
C'est tellement malin que nous passerons,
en faiswnt remarquer seulement que, si le
confrère a voulu engager par lb ses amis b
ne pas suivre les sermons, il peut se vanter
d'avoir obtenu un succès tout b fait extraor
dinaire. En effet, le nombre des personnes,
connues pom' appartenir aux opinions libéra
le et socialiste,dont on remaique la présence
aux sermons de la mission, frappe d'étonne-
ment.
Dans son dernier numéro le Progrès pré-
tend que les rédacteurs du Journal d'Ypres,
étant grands pécheurs, ont besoin de la
mission.
Ces rédacteurs du Journal d'Ypres, cher
confrère, en ce qui regarde ce dernier point,
ne disent pas le contraire, n'ayant garde
d'imiter le pharisien de l'Evangile, orgueil-
leux comme un doctrinaire de nos jours,
qui se prétendait sans tache et plein de
bonnes qualités, alors qu'il affiehait un
profond mépris pour le publicain qui, lui,
s'hurailiait devant ie Seigneur.
On sait ce que les saintes Ecritures
disent de ces pharisiens, qu'elles appellant
des sepulchres blanchis
Huwelijksafkondigingen
Prosper Vlaemynck, schoenmaker,te Antwer
pen, te voren te Yper, met Aurore Balcaen,
zonderberoep, te Antwerpen, voorgaandelijk
te Borgerhout.
Cyrille Vandecandelaere, daglooner, met
Sylvie Pauwels, dagloonster, beide te Yper.
Emile Cooren, meubelmaker, met Alphonsine
Duprez, kanlenwerkster, beide te Yper.
Oscar Gadeyne, timmerman, met Jeanny
Leupe, kleermaakster, beide te Yper.
FrariQois Verleure, vischverkooper, met Ma
rie Hubert, dagloonster, beide te Yper.
Alphonse Pattyn, langzager, te Zonnebeke,
met Florence Deraedt, dienstmeid, te Yper.
Alphonse Ilaelemeersch, daglooner, met
Marie Lin, bloemenmaakster, beide te Yper.
Julien Delaplace, slachter, te Yper, met Marie
Descamps, landbouwster, te Langemarck.
Fernand Galère, onder-luitenant bij het derde
regiment lanciers, te Yper, met Eva Girai'd,
zonder beroep, te Sint-Gillis (Brabant).
Demandez chez vos fournisseurs les sucres
en paquels de la Raffinerie Tirlemontoise.
M. Gérard-Guyot, industrial, rue de Fer, 30,
k Namur, écrit
Monsieur Vincent,
ruo de la Limite, 33, Bruxelles,
»Je viens vous remercier et vous leliciter
pour 1 'Elixir antirhumatismal et antigoutteux
Vincent, que j'ai employé pour mon rhumatisme
articulaire. Je suis on ne peut plus satisfait de
son emploi et je le recommande b toutes mes
connaissances.
GÉRARD-GUYOT.
P. S. - J'écris cette lettre moi même pour
vousmontrer que j'ai retrouvé Tusage complet
de la main.
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en vente chez Callewaert-De Meulenaere,
rue au Beurre, 36. Seul dépositaire pour
la ville. Prix 2.75 fr. la boite.
Voir aux annonces les Grands Magasins
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j chez Callewaert-De Meulenaere, 36, rue au
Beurre b Ypres
Le Itigorlsme, la doctrine du
salutet le nombre des élus, prix 2 fr.in 32
de 316 pages.
I^ensées et Cousells par
le R. M. Schoofs curé de Tilleur. Nouvelle
édition, 688 pages. Prix 4 fr.
De iifechelsche Catecliïs-
mus, in verband met de gewijde geschie
denis, uitgelegd aan kinderen, die zich tot
de eerste communie bereiden, door D.
Sieuw, pastor, gedipl. onderwijzer.
PRIJS l,KO Fr.
Instruction concernant
l'achaf d'Ëngrais (lliinii-
ques, traduction du flamand par Edmond
Holvoet, insiituteur b Coraines. Prix Ofr.25.
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Mongolië* door eervv. beer J. SINTO-
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met talrijke platen en een portret van den
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Karei de Blauwer, eene schets
uit het blauwersleven, door E. H. Julius
LEROY, onderpastor te Staden. Een boek
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gegeluwd papier.
prijs 1,50 FR.
LM M AMCIiHID otïrogratuitement de faire
M ulöfiioluUu connaitreatous ceux qui
j sont atteints d'une maladie de la peau, dartres
j eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites
j chroniques, maladies de la poitrine de l'esto-
J mac et de la vessie, de rtmmatismes, un moyen
j mfaillible de se guérir promptement ainsi qu'il
5 l'a été radicalement lui-même après avoir souffert
et essayé en vain tous les remèdes préconisés.
I Cette olfre, dont on appréciera le but humani-
j taire, est la conséquence d'un vceu.
Ecrire par lettre ou carte postale b M. Vincent
I 8. place Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra
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Soio noire, bianclie et couleur, a partir de
95 cts. jusqu'a fr. 28.50 le mótre en uni, rayé,
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et 200.1 nuances ot dessins diff.), franco deport
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b Popermghe chez Tbeeten-Lefever.
ÏRUPE'I ÏPJf1 wel ter tale, hebbende
uL'lilïIjLlisu j tamelijk goede geleerd
heid, kan zich aanbieden in een welbekend
handelshuis, om te reizen.
Schrijven naar 't bureel van 't Nieuios-
blad onder letters T-E. 65
PURGAT1FS t DÉPURATIFS
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Le flacon, 25 grains, fr.
Dépöt général pour la Belgique
KALCKER - WIELEMANS, BruteH*»-
«aaa&QSSShS**»
(A baso végótale) fait dispa-
raitre les cheveux gris en
peu dc jours l'ortifle la cheve-
lure, en arrêto la chute. II ne
tSch'1 pas la peau.
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Tcinture an^laise Kpccialu pour barbes 2 fr. le flacon.