Au Volkshuis La guerre de demain La bulle du jubilé La procession des SS. Cheveux La ville^ de Courtrai a été, Diraasche, le théètre dune inoubliable manifestation k laquelle on peut dire que toute la population prenait part. Comme nous l'avons annoncé, le général de Charette est descendu k Courtrai avec urie escorte de ses veil la n ts zouaves pontificaux. 11 a été repu aux accents de la Marseillaise et conduit it Thótel de-ville, puis de lk au collége St-Amand. A onze heures et deinie, une messe solen - nelle a été célébrée dans la chapelle du collége. Le général franpais et ses compagnons étaient présents. Un banquet de quatre cents couverts a été ensuite offert aux illustres visiteurs. Citons parmi les convives qui entouraienl le général de Cbarette, le prince de Croy, le prince de Ligne, le marquis de Résimont, le vicomte de Gondec de Traipan, le chanoine Paeps, euréde Lubeck, aumónier des zouaves, Mgr Bouriau, cbapelain du Saeré Cceur, le révérend De Marelli, supérieur du collége de N.-D. des Dunes k Dunkerque MM. Tack, ministre d'Etat, Ernest Reynaert, commis- saire d'arrondissement,Georges Vercruysse, député permanent, Albert Liebaert, lescurés des quatre paroisses de la ville, etc., etc. Une dépêche du cardinal Rampolla annon- pant la bénédiction du Saint-Père a été ac- cueillie par des bravos enthousiastes. Des toasts remarquables ont été portés en l'honneur du Pape, du Roi et de la Reine des Beiges et du général de Charette. Dans l'après-midi, ia procession tradition- nelle des Saints Cheveux de N.-S. s'est déroulée avec un luxe merveilleux dans les rues de la ville. Les édifices communaux et toutes les habitations étaient garnis de dra- peaux franpais et beiges. Dans le cortège avaient pris place, les membres du clergé régulier et séculier de la ville, les zouaves pontificaux, le collége échevinal. Les groupes de la procession ont été fort admirés pour leur richesse et leur fraicheur. La précieuse relique était portée sous un magnifique baldaquin en velours rouge frangée d'or et sur son passage, la foule muitipliait les marques de sa vénération. La bénédiction a été donnée sur la Grand' Place, oü 10,000 personnes se trouvaient massées. Dans la soirée, une réception des notabi- lités de l'armée pontificale a eu lieu chez M. Steyt, ancien zouave. M. lecuré Ryckeboer, aumónier de la garde catholique, a donné Dimanche soir, au Volkshuis» en présence d'un nombreux public, une conférence trés-intéressante ayant pour sujetles grèves. Le sympathique orateur a été trés écouté et applaudi. Le sujet, tout d'actualité, a été traité de main de maitre. M. Jean de Bloch, économiste et conseiller d'Etat russe, dont les recherches sur les con ditions de la guerre moderne ont impressi- onné le tsar et facilité le Congrèsde la Haye,- explique, dans la Revue des Revues, les rai- sons qui l'ont amené plaider la nécessité d'un tribunal d'arbitrage international. Em- pruntons k cette intéressante étude plusieurs faits En exprimant par 100 la valeur du fusil modèlel87i, on trouve que colui adopté actuellement par les Etats Unis a une force destructive de 1000 de sorte que si, en en 1870, on s'était battu avec Ie fusil nou veau, il y aurait eu dix fois plus de victimes. La balie du fusil chassepot ne pouvait traverser le crkne d'un homrae k 1,600 m. la balie du fusU de petit calibre actuel traverse 4 k 5 hommes et brise encore les os les plus durs d'un boeuf k 3,500 mètres Au nombre égal de coups tirés, les canons actuels feraient k l'ennemi quatre fois plus de mal qu'en 1870. Et comme les canons d'aujourd'hui lancent dans le même temps 1 t/s k 3 fois plus de projectiles, il en résulle que la puissance de l'artillerie s'est augmen- tée dans la proportion d'au moins 12 k 15 fois. L'auteur prou-e, entre autre, qu'un corps de dix mille hommes marchant k l'attaque d'une position fortitiée peutêtre délruit lata lement avant de parcourir 2,000 mètres, vu que la défense est capable de tirer pendant ce temps 1,450 coups de canon, qui produi- sent 275,500 balles et éclats. Après avoir exposé les dangers économi- ques et sociaux de la guerre future, k l'aide de comparaisons ingénieuses avec le passé, l'auteur arrive k la conclusion que la guerre, toujours désastreuse par les deux partis, équivaudrait en outre k une ruine compléte de leurs forces respectives. Voici la traduction de la bulle d'indiction du jubilé, publiée k Rome le jour de fAs cension LÉON, ÉVÊQUE Le siècle touche a sa fin. Dieu a permis que Notre vie l'embrassat presque tout entier. Nous voulons maintenant, selon la tradition de ceux qui nous out précédé, décréter une fête qui soit une source de salut pour le peuple chrétien id qui en même temps, ferme pour ainsi dire ia serie des sollicitudes qui ont marqué la gestion de Notre suprème pontificat. Nous voulons par- ler du GRAND JUBILÉ, introduit déjk depuis longtemps dans les coutumes ctirétiennes, et sanctionné par la prévoyance de nos prédéces- seurs. Cette coutume, transmiso k Nous par les générations antérieures, a pour nom l'A n n e s a i n t e soit paree que les saintes cérémonies y sont ordinairemenl plus fréquentes, soit sur- toul paree qu'elle apporte de plus abondants secours pour la correction des moeurs et le re- nouvellement desames qui conduita lasainteté. Nousavons conslaté Nous-mème de quel se cours fut pour le salut le dernier jubilé qui fut décrélé dans une forme solennelle, sous le pon tificat de Léon XII. Rome alors ofï'rait a des actes publics de religion un théatre grandiose et trés sür. Nous nous rappelons et nous croyons presque voir encore, l'affluence des pèlerins, la multitudecirculant processionnellement autour des temples les plus augustes, les prédicateurs discourant en public, les lieux les plus célèbres de la Ville Eternelle résonnant des divines lou- anges.le Souverain Pontife, avec son nombreux cortège de cardinaux, donnant aux yeux de tous l'exemple de la piété et de la charité. L evocation par la mémoire de ces temps pas sés rend plus amer encore le relour de l'esprit vers les temps présents. En effet, toutes ces demonstrations dont Nous avons parlé, el qui, iorsqu'elles se déroulent sans aucun obstacle au plein jour de la cité, ont coutume d'alimen- teret d'exciter merveilleusetm nt la piété popu laire, sont Revenues, maintenant que l'étal de Rome est changé, impossibles k réaliser, ou leur réalisation dépend d'une volonté étrangère. Malgré tout, Nous avons confiance que Dieu, protecteur des salutaires desseins, aceordera une realisation prospère et exempte d'entiaves a celui que Nous concevons aujourd'hui, en vue de son honneur et de sa gloire. Que cber- chons-Nous en effet, et que voulons-Nous? Une seule choseélever, par Nos efforts, ie plus grand nombre d'hommes possible k la jouissance du salut éïernel, et, pour cela, met- tre a la portée des maladies de l'ame les remè- des que Jésus-Christ a voulu placer en Notre puissance. Et cela ne nous semble pas seule- ment réclamé par Notre charge apostolique, maïs encore, sans conteste, par les circonstan- ces particulières que nous traversons. Non que le siecle soit stérile en bonnes actions et en gloires chrétiennes. Les excellents exemples abondent au contraire, grkce k Dieu, et il n'y a pas de genre de vertu si élevé et si ardu dius lequel nous ne puissions voirexceller un grand nombre d aines. Car la religion chrétien ne pos sede, de source divine, une force intérieure qui, perpetuellement, sans qu'elles'épuise.engendre et noumt des vertus. Maïs si, détournant Nos regards, Nous les portons d un autre cólé, quelles ténèbres que d erreurslquelle vaste multitude d'kmes courant vers le trépas éternelUne angoisseparticulière Nous etreint douloureusement, toutes les fois que Nous songeons au grand nombre de chré- tiens qui, seduits par la licence de penser et de juger, et s abreuvant avidement du venin des mauvaises doctrines, corrompent chaque jour en eux-mêmes le précieux bienfait de la foi i vJaJ?' 'Ve de Ia vie chrétienne et ia diffusion des mauvaises moeurs de la cette convoitise ardente et insatiable de lout ce qui frappe les sens; de la cette chute de toutes les preoccupations et de toutes les pensées qui, s etoignant de Dieu, s'attachent a la terre. On peut a peine dire combien de iléaux ont découlé de cette source si malsaine, pour compromettre ®.s Pftocipes même qui sont les fondements des Ltats. Car 1 esprit de révolte répandu dans les esprits, le souièvement confus des appétits po- pulaires, les périls imprévus, les crimes tra- giques, ne sont pas autre chose, pour qui veut bien en examiner la cause, que le résultat de a concurrence sans lois et sans freins pour la conquête et la jouissance des choses mortelles. 11 est done d'un intérêt a la fois privé et pu blic d'averlir leshommesde leur devoir,etde re- veiller les coeurs assoupis dans leur léthargie, de rappeler au souci de leur salut tous ceux qui, presque a chaque heure, s'exposent aveti- glémentk un péril mortel, et risquent, par leur nonchalance ou par leur orgueil, de perdre les biens célestes et irnmuables, pour lesquels seuls nous sommes nés. Or, c'est entièrement a ce résultat que tend l'Année sacrée. Durant (out ce temps en effet, la maternelle Eglise ne se sou.- vient que de sa douceur et de sa miséricorde, s'efforce de tout son zèle et de tout sou pouvoir d'améliorer les dispositions humaines et. d'in- viter quiconque a péché a expier ses fautes par la pénitence de sa vie. Dans ce but, l'Eglise, mullipiiant ses supplications et augmentant ses instances, s'efforce d'apaiser la divinitéde Dieu outragée et d'obte.iir du Giei une grande abon dance de présents divins. Ouvrant largemenl le trésor de la grace, dont elle a la dispensation, el le appelle k l'espoir du pardon l'ensemble des chrétiens.et s'attache particulièrementa vaincre les volontés résistantes elles-mêmes par un redoublement d'indulgence et d'amour. Com ment, de tout cela, n'attendrions-nous pas des fruits abondants, s'il plait a Dieu, et adaptés aux nécessités actuelles? Ge qui accroit l'opportunité de la chose, ce sont des cérémonies extraordinaires, dont l'an- nonce, croyons-nous, s'est suffisammentrépan- due, solennités qui doivent consacrer, en quel- que sorte, la fin du dix-neuvième siècle et le commencement du vingtième. Nous voulons parler des honneurs qui, sur cette frontière de deux siècles, doivent être rendus, par toute Ia terre, k Jésus-Christconservateur. Nousavons, a ce sujet, loué et approuvé volontiers ce qui a été imaginé par Ia piété particulière. Que peut-il y avoir en effet, de plus saint et de plus salutaire Tout ce que le genre humain peut désirer, tout ce qu'il peut aimer, tout ce qu'il peut espérer, tout ce qu'il peut rechercher, se trou ve dans le Fils unique de Dieu 11 est en effet notre salut, notre vie, notre résurrection. Vouioir s'écarter de lui, c'est périr complète- menl. Cest pourquoi, bien que l'adoration,l'honneur, Taction de graces dus k Notre-Seigneur Jésus- Christ ne se taisent jamais, et se perpétuent au contraire en tout lieu, cependarit aucun hon neur, aucune action de grkces ne peu vent être si grands qu'on ne lui en doive bien davantage etde bien plus grands encore. En outre, sont- ils peu nombreux, les hommes dece siècle au coeur oublieux et ingrat, qui ont coutume de rendrek Celui qui les conserve, du mépris pour son affection, des injures pour ses bienfaits La vie d'un grand nombre, toutau moins, con traire k ses lois et a ses préceptes, atteste de condamnables el de trés ingrates inclinations. Que dire si Tonsonge que notre époque a vu se renouveler, et plus d'une fois, le criminel blasphème d'Arius touchant Ia divinité même de Jésus-Christ? Courage done, vous tous qui avez offert un stimulant a la piété du peuple par ce projet nouveau et trés louable. II faut cependant le réaliser de telle sorte que rien ne vienne entraver le cours du jubilé et les solen nités établies. Cette prochaine manifestation de la foi etde la piété des catholiques aura, en outre, pour objet d'exprimer leur honneur envers toutes les impiétés qui ont été proférées ou commises de nos jours, et aussi de satisfaire publique- ment pour les injures qui ont été adressées a la divine majesté de Jésus-Christ, et surtout par les outrages publics. Maintenant, si Nous y réfléchissons, Nous verrons que le mode de satisfaction le plus désirable, le plus sür, le plus clair, celui qui porte les signes de la vérité, consiste k se repen- iir de ses fautes, et après avoir imploré de Dieu la paix et le pardon, a remplir avec plus de zèle les devoirs qu'impose la vertu, oua revenir k la pratique de ces devoirs si on les a com plement négligés. Puisque, pour cette fin, l'année sainte offre les grandes facilités dont Nous avons parlé au début, il en résulte évidemment qu'il est con- venable et nécessaire pour le peuple chrétien de se inettre k l'oeuvre, plein de courage et d'es- pérance. A ces causes, les yeux levés au ciel, et après avoir prié de tout Notre coeur le Dieu riche en miséricorde, afin qu'il daigne, dans sa bienveil- lance, se montrer favorable k Nos vceux et k Nos entreprises, éclairer par sa vertu les esprits des hommes et aussi émouvoir leurs cceurs grace k sa bonté; marchant sur les traces des Pontifes romains Nos prédécesseurs et avec assentiment de Nos vénérables frères les cardi naux de la sainte Eglise romaine, en verin de cette lettre, Nous ordonnons, par Tautorité de Dieu tout-puissant, des bienheureux Pierre et Paul, et par la Notre, Nous promulguons et Nous voumns que Ton regarde dès maintenant comme ordonné et promulgué le jubilé solenel et universel. II commencera dans cette ville sacrée, aux premières vêpres de la fête de la Nativité du Christ, l'année dix huil cent quatre- I vingt-dix-neuf, et il flnira aux première vêpres de la Nativité de Notre-Seigneur, l'année dix- neuf-cent. Paisse-t-il avoir d'heureux résultats pour la gloire de Dieu, le salut des kmes et la prosperité de l'Eglise. Durant cette année du Jubilé,Nous accordons misencordieusement dans le Seigneur, Tindul- gence plénière, la réuiission et Ie pardon de leurs péchés, k tous les lidèles de Tunoude l'autre sexe qui vraiment péniteuts, confessés et communiés, visiteroul pieusement les basi- liqucs romai nes des bienheureux Pierre et Paul et aussi de S .iut-Jean de Lattran el de Sainte- Marie Majeure, au moins une fois par jour pendant vingt jours successifs ou inlerrompus' soit naturels, soit ecclésiastiques a compter des premières vêpres de chaque jourjusqu'au crépuscule vespéral complet du jour suivant si ces fidèles ont un domicile fixe k Rome qu'ils en soient originaires ou non. S'ils vien- nent du dehors, ils auront a visiter les inêmes basi'liques pendant au moins dix jours coinptés comme ci-dessus. Les uns et les autres devront adresser k Dieu de ferventes prières pour l'Exal- tation de l'Eglise, l'extirpation des hérésies, la concorde des princes catholiques et le salut du peuple chrétien. II peut arriver que beaucoup de fidèles, malgré leur grande bonne volonté, ne puissent pas du tout accomplir, ou ne puissent remplir qu'en partie les prescriptions susdites, paree qu'ils seront empèchés k Rome ou durant le voyage même par Ia maladie ou par une autre raisonlégitime.Nous donnons,vu leur bonne vo lonté, autant que nous le pouvons dans le Sei gneur, Nous leur accordons que vraiment re- pentants, puriflés par une bonne confession et fortifiés par la communion, ils participent a Tindulgence et k la rémission susdites, comme s'ils avaient réellement visité les basiliques que Nous avons indiquées, au jours fixés par Nous. Rome done vous invite amoureusement k elle, tous tant que vous êtes et oü que vous soyez, chers Fils auxquels il est possible dela visiter. Mais il convient que durant cette saint# période un catholique, s'il veut être conséquent avec lui-mème, ne séjourne k Rome qu'avcola foi chrétienne pour compagne. II faut done qu'il renonce notamment au spectacle intem- pestif de tous les objets futiles au profanes, di- rigeant plut<5t son esprit vers ce qui peut inspi- rer la piété. Et ce qui pourra en première ligne taire naitre en son kme ces sentiments, se sera de méditersur le caractèrepropre de cette ville, la marque divine qui y a été imprimée, et qui ne peut êtrealtérée ni par les combinaisons hu maines, ni par aucune violence. Jésus-Christ, Sauveur du monde, a choisi, seule entre toutes, la ville de Rome pour une mission élevée et plus qu'humaine, et II se 1'est consacrée. II y a établi, non sans une longue et inystérieuse préparation, le siége de Son empire. II a décidé que Ie trónede son vicaire s'y dresserait dans la perpétuité des temps. II a voulu que la lumière de la céleste doctrine y fut gardée religieusement, sans subir la moin- dre atteinte, etque de lk, comme de son prin cipe etde sa source trés auguste, cette lumière se répandit au loin sur toute la terre, de sorte que quiconque se sépare de la foi romaine s'é- loigne du Christ lui-même. D'autres éléments contribuentk accroitre la sainteté de Rome ce sont les antiques monu ments rehgieux qu'elle renferme, ['extraordi naire majesté de ses temples, les tombeaux des princes des Apólres, les catacombes oü repo sent d'héroïques martyrs. Le fidéle qui saura ecouter comme il convient la voix de tous ces ü?°iniU1?en's sen''ra ffu'il n'est pas k Rome sem- blable a un voyageur dans une ville étrangère, maïs au contraire qu'il séjourne dansson propre pays et avec l'aide de Dieu, il s'éloignera meil- leur qu il n'était venu. Pour que les présentes Lettres parviennent plus facilement k la connaisance de tous les ndeles, Nous voulons qu'k leurs copies même ïmpnmees, signées cependant par un notaire public et munies du sceau de quelque personne constituée en dignité ecclésiastique, la même creance soit absoluraent accordée, qui le serait aux présentes elles-mêmes, si elles étaient ex- hibées ou montrées. Qu il ne soit done permisa personne d'altérer es termes decetteindiction.de cette promulga tion, de concessionde faveurs et decette expres- smn de Notre volonté qu'il ne soit non plus Rcffe a aucun homme de s'y opposer avec une tementé coupable. Et si quelqu'un avait l'auda- ce de commetlre un tel attentat, il saurait qu'il encourrait ainsi la colère du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux apótres Pierre et Paul. Donné k Rome, prés de Saint-Pierre, l'an mil !il vC(en 3"-!1 e vingt"<lix neufde 1'Incarnation de Notre-Seigneur, le cinquième jour des ides Mai, de Notre Pontifical la vingt-deuxième annee. G. Card. Aloisi MASELLA, A la Curie; P^-dat aire. Yu Pt APP aG' DELL'aQUILA visconti. i lace f du sceau. Enregistré au secretariat des Brefs. Huwelijksafkondiging Petrus Vanherreweghe, statiebediende, te Lichtervdde ne Vergole> kleermaakster, te SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU A tous les fiièles du Christ qui ces présentes lettres, verrvnt, salul et bénédiction nposio lique. J. GUGNONI. do !a Nativité de Notre-Seigneur mil o •Aa"lquatrTv,^t-dix-neuf-lfionzemai, fête la vin»t ant"0ni Notre-Seigneur Jésus-C irist, tJ «i DA je annee du Pontificat de Notre tfnonei an vur'dans'e Christ et de Notre Sei- f'flf mii'I J apa uai'la (livine Providence, JtiVlo ?n.' ment Promulgué les présentes nnitmL PH0S ques' devant le peuple. dans le Vatican sainte basilique patriarcale du Moi, Joseph DELL'AQUILA VISCONTI, abréviateur de la curie.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2