COURSES VÊLOCIPÉDIQUES La grève des gauches Motus, Messieurs les libéraux I Congrès de Ia liberté d'enseignement a Lyon Nécrologie Chronique religieuse AVIS J Foulards-Soie fr. 1.20 01™- zette et consorts d'un autre eèté Trop ha bile, cette fois, confrère. Non, non cesont les bourgeois, tous les bourgeois, que le citoyen a visés done ceux qui étaient h la réunion et qui se sont laissé dire. Nos Sénateurs et Représentants n'ont pas protesié non plus, dit le Progrès. G'est vrai et pour cause lis out cru ne pas pouvoir assister au meeting. lis ne protestent pas davantage, dit le Progrès,quand il plait h un socialiste de faire ïarticle pour son parti. Cela n'est pas exact, j Nos Sénateurs et Députés protestent, en j temps et lieu, contre les attaques des Shaw et autres socialistes. Et jamais, jamais, ils rie se rendent daris des réunions oil ils seraient exposés h s'eritendre traiter de fainéants, sans avoir le droit ou l'occasion de protester. Nous estimons toujours que leur place n'i st pas chez les socialistes, ni même chez Ccux qui font cause commune avec les socia listes. C'est ainsi qu'autrefois, M. Bossaert, échevin et faisant fonctions de Bourgmestre, n'a jamais pris part une réunion de pro gressistes et que, notamment, loin d'assister au meeting de 1889, il a refusé un local pour ce meeting. Le Progrès, qui croit avoir répondu a nos autres observations, n'a pas encore expliqué l'attitude de M. Bossaert d'aujourd'hui, toute différente de son attitude de 4889. C'est cette explication qui serait intéres sante. Nous empruntons a la Patrie les justes réflexsions que voici Les gauches, socialiste et libérale, de la Chambre, se sont réunies. Pourquoi plus la gauche du Sónat Qu'y a-t-il lè-des- sous ?Est-ce que déjMansla gaucbe de l'as- semblée, on regretterait le faux pas de l'autre jour? Est ce que les réserves, les railleries même qui se sont fait jour dans la presse libérale, notamment dans Vindépen dance et la Revue deBelyique, auraient ouvert les yeux Oui, comme le dit un confrère la grève parlementaire a du plomb dans l'aile. Quelle se réalise ou non, on sait que la droite ne s'y arrêtera pas. Rien de plus naturel. S'il suffisait d'un accès de bouderie de l'opposi- tion pour arrêter toute la machine parlemen taire, le régime représentif serait aboli vir- tuellement. Pas de crainte avoir de ce cöté. Au surplus, le communiqué reproduit ci- dessus est fondé sur une habileté, une du- plicité. II dit que tous les proportionna- iistes ont déelaré de fa<?o,n eatégonque qu ils étaient. lésolus h ne voter qu'un pro- a jet de la loi qui appliquerait la R. P. inté- grale dans tout le pays. Or, la majorité des réprésentants socia listes, en sections, repoussait il y a peu de jours le projet-Lorand, qui applique la R. P. intégrale h tout le pays. Et tous les socia listes de la Chambre, fidèles au mot d'ordre qui leur a été signiflé au Congrès de Louvain, subordonnent la R. P. h l'admission du S. U. puret simple. Voilk qui donne la rae- sure de la sincérité des résolutions des gauches, socialiste et libérale, de la Chambre. Quand aux gauches du Sénat, la fraction libérale est présidée par M. Bara, adver- saire irréductible, il le déclare lui- même de la R. P. intégrale ou non. Et on voudrait qu'une opposition aussi incohérente, qui s'annihile ainsi soit-même, exerce une influence sérieuse sur l'opinion publique L'opinion ne s'émeut que de ce qui est sincère et franc. Or, la coatition des éléments contradictoires qui composent l'op- position actuelle n'est ni sincère ni tranche. Aussi ne faut-il pas s'étonner de la com pléte indifférenco par laquelle le pays répond k tousles efforts fails pour I'agiter. La presse libérale a avoué elle même qu'il en était ainsi. - - - - Un touchant accord réu iii actuellement h Gaud libéraux, radicaux, socialistes et dé- moerates chrétiens. Le Vooruit en jubiie, et prétend que eelte situation doit inlerdire aux libéraux la moiri dre remarque désobligeante pour Ie socia lisme, même en des matières qui n'ont pas un rapport éloigné avec le S. U. et, la R. P. Ainsi, le Vaderland, un journal doctri naire de Gand, s'était permis de souligner le passage du rapport du conseil général du parti socir.liste, concernant le premier Mai. Ou se rappellera que le sanhédrin rouge avail attiré l'attention de tous les amis sur cette circonstance que la tête du 1" Mai ne pouvait pas perdre son caractère révolu- tionnaire. Incontinent, ie Vooruit riposte Le Vaderland a démasqué les intentions révolutionnaires des socialistes en ce qui concerne le 1" Mai. Nous lui avons fait remarquer que mieux vaut ne pas parler de corde dans la maison d'un pendu. Depuis quelques semaines une partie de la presse libérale et beaucoup dforateurs libé raux tiennent un lang age révolutionnaire. Est ce que le Vaderland approuve cela ou non Et ce laogage révolutionnaire est tenu non pour réaliser une réforme internationale, mais pour combuttre un projet de la loi électorale. Nous souhaitons au Vaderland un peu de l'intelligence des fines, qui nese heurtent pas deux fois h la même pierre. II ne fallait pas ètre bien perspicace, dit la Patrie, pour prévoir tout le bénéfice que les socialistes allaienl tirer, au profit de leur cause, des intempérances de langage de messieurs les libéraux. Ceux ci, pas même ceux qui portentungrand sabre de lieutenant des chasseurs éclaireurs, ne monteront aux barricades mais ainsi ils détruisent dans le peuple le respect de la légalité. Un jour les révolutionnaires pour rire qui, aujour- d'hui, jouentau croquemitaine dans la bour geoisie, regretteront de voir leurs menaces, qui excitent l'bilarité, trop bien suivies par des gens plus déterminés qu'eux. Grave resolution Lyon, 24 Mai, 4 h. du soir. La séance de cette après-midi est prési dée par Mgr de Cabrières, entouré de Mgr Péohenard et Mgr Dadolle. M. de Bellomayre, k la suite de sa propo sition d'hier et d'accord avec la Commission de la Jeunesse catholique, demande de con- eentrer nos efforts sur ce seul point Rejet des propositions sur l'enseignement dont le Parlement est saisi centraliser Fac tion autour de 1'Association de la jeunesse, qui fera appel lous les catholiques sans distinction pour cette oeuvre de résistance. Tel est, dit-il, le résultat que doit produi- re le Congrès de Lyon. II propose done la résolution suivante Le Congrès, après avoir remercié les pro- moteurs de la réunion, demande VAssocia tion catholique de la Jeunesse frangaise de poursuivre ses efforts de la défense de la li berté d'enseignement menacée, en organi- sant, avec le concours de tous les catholi ques, un Comité central et des Comités lo- caux, chargés de l'exécution des mesures de défense et en faisant appel aux amis sin- cères de la liberté. Mgr de Cabrières craint que ie Comité c mtral h'usurpe un nom iilustré pai d'autres. De plus, dit Monseigneur, les jeunes ne doivent pas restés isolésil faut que les é'êques s'engageni. (Nombreux bravos, ap p'audissements vifs et prolongés) L'Episcopat franpais marche avec difficul- té cause de graves complications mais j'estime que, devarit un devoir si impérieux, aucun évêque ne refusera de marcher et de faire face aux oppresseurs, d'accord avec les anciens. Done, je conseille aux jeunes de former leur Comité d'accord avec les anciens. Les anciens auront la sagesse, les jeunes entralneront les anciens, et lout ira parfaite ment. Monseigneur rappelle alors qu'éiant élève de l'Assamption h NImes, il a d'l subir d'aller au collége de l'Etat jusqu'au jour oü le P d'Alzon obtint, par ses actives et énergiques démarches, l'autorisation d'ériger un collége libre, indépendant. Ce souvenir émeut vivement l'assistance. Les anciens, reprend Monseigneur, ont vu de mauvais jours. lis ont le droit de se raêler aux jeunes pour le bon combat; l'Epis- copat se lêvera tout entier comme jadis pour lutter héroïquement. Vifs et longs applaudls- sements M. de Mun remercie avec émotion le vail- lant orateur. Mgr de Cabrières, dit il, a le droit de parler d'héroïsme ses paroles trouveront un écho dans le coeur des évêquos de France. Personne ne veut rien entreprendre pour la défense de l'Eglise sans le concours de l'Episcopat, dont de nombreux membres ont déjk approuvé l'Association de la Jeu nesse. Satisfaction sera done donnée aux sages couseiis de Mgr de Cabrières l'union des catholiques se fera sur la question de l'en seignement et rious marcherons tous, les évêques nous couduisant au combat. M. de Bellomayre demande h Mgr de Ca brières d'adhérer k sa proposition, étant donné que la Jeunasse demandera le con cours des évêques et anciens. Mgr de Cabrières déclare que les explica tions données sufftsent, et il adhère h la pro position de M. de Ballomayre que le Congiès vóte it l'unanimité. Mgr de Cabrières demande de plus que les catholiques prenrieat la résolution de ne ja mais faire entre eux de poiemiques person nel les, Applaudissements Vive émotion. Après le vote de la proposition de M. de Bellomayre, M. Reverdy, président hono raire de VAssociation de la Jeunesse,déclare, au nom de l'Association, accepter la lourde charge que le Congrès vient de lui eonfier. Les jeunes ne reculeront devant aucun sacrifice et deraarideront aux évêques de se mettre h leur tête et aux anciens de les sou ienir et de les guider. M. Reverdy donne ensuite le plan d'action du Comité central. Le R. P. Regnauld, président de Allian ce des maisons d'éducation chrétienne com- mente le voeu émis par le Congrès. II félicite la jeunesse de la charge qu'elle vient d'accepter et l'assure que le concours des anciens ne lui fera pas défaut. M. l'abbé Crosnier, professeur k la Faculté catholique d'Angers, lit son rapport sur l'enseignement moderne sa nécessité est toute relative, et il a pour inconvénient d'absorber un temps considérable son ca ractère utilitaire est aussi fort contestable tel qu'il est actuellement compris, el l'orateur est d'avis qu'il serait nécessaire de fondre l'en seignement moderne, soit avec l'enseigne ment primaire, soit avec l'enseignement professioneel. M de Roqueteuil estime que I enseigne- ment moderne, demandant un raoindre effort intellectual et étant pu"ement utilitaire, rie doit pas être trop favorisé sous peine d'ataj. ner Fabaisseraent du niveau moral et du ni- veaux intelleeluel. II transformerait les Francais en Anglo-Saxons. M. l'abbé Ragon est aussi opposé a l'en seignement moderne tel qu'il est pratiqué auj ourd'hui. Cet eriseignement, dit-il, qui devrait nous faire des agriculteurs, des in- dustriels, des commercants ne fait qu'un sur- croit de bacheliers d'un nouveau genre. M Joseph-Lucien Brun rappelle que la Chambre de commerce s'est prononcée pour l'euseignt-menl classique contre l'enseigne ment moderne, et quelle a demandé de rem- piacer celui ci par l'enseignement professi- onnel Le Congrès adopte un voeu dans Ie sens de ces observations. Ce matin, ont été célébrées k l'église St Martin, k Ypres, les funérailles solennelles de Madame van Elewijck, femme de M. le Substiiut du Procureur du Roi, décédée Mardi dernier h l'üge de 26 ans. Dimanche proehain, 28 Mai, Dimanche de la Ste Trinité, grande selennité de la Con frérie de la tiès Sainte Trinité, k l'église de de St-Pierre. Vêpres k 2 4/2 heures, ser vice du salut, du sermon, et de la procession, ordinaires en cette solennité. En reunion Hu 14 Mai 1899, le co mité du sport hippique d'Ypres, a decide que la location du buffet prin cipal a établir, le jour des courses, daus l'enceinte du pesage, aux frais du plus haut soumissionnaire, se fera le 28 du mois de Mai de cette année, a midi précis, au café du Sultan, Grand' place, a Ypres, et ce, pour trois anuées consécutives, avec faculté pour le locataire de pouvoir renoncer tous les ans, moyennant d'en prévenir le Comité par écrit au moins deux mois avant la course suivante. VILLE D'YPRES organisées par le Rapid-Club Yprois LE DIMANCHE 18 JUIN 1899, h 3 heures de relevée a la Plaine d'Amour. 500 Francs dl© pr*ix. chinois, japonais etc. dans les couleurs et dessins les plus nouveaux, ainsi que Hen- ueberff-Soie noire, blanche et couiour, a partir de 95 ets. jusqu'a fr. 28.50 le mètre, en uni, rayé, quadrillé, faqonné, Damas etc. (env. 240 qual. et 2000 nuances et dessins diff.), franco de port et de douane A domi cile. Echantillons par retour. G. Henneberg, Fabrique de Soie (fourn. i.&R.)Zurich, BURGERSTAND VAN YPER Van den 19° tot den 26" Mei 1899 Geboortrn Mannelijk geslacht 7 Vrouwelijk 3 Vanhoutte Henri, fabriekwerker en Room Helene, dienstmeid. Bollengier Georges, schilder en Qrymonprez Christine, kantenwerk ster. Wolters Georges, meubelmaker en Du- prez Louise, dagloonster. Coutelle Emiel, kleermaker en Gekiere Alix, dienstmeid. Vancampo Pierre, schoenmaker en Vercamer Mario, kantenwerkster. Bolleyn Jerome, metser en Sigier Felicie, dienstmeid. Wouts, Arthur, meubelmaker en Demey Celine, zonder beroep. Parein Edmond, fabriekwerker en Lacante Marie, kantenwerkster. HUWELIJKEN

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2