Extrait Les Iravaux publics dans la Westflandre De la Métropole Les socialistes beiges et Sébastien Faure A LA CHAMBRE begerem. une indisposition k Timproviste et que par ee qu'on est malade, on nest pas, pour cela, un gemeene vent Nous avons repu le budget des recettes et dépenses exlraordinaires pour 1899. Nous y remarquons les crédits suivants qui intéres- sent notre province et spécialement notre ar rondissement. Canal de la Lys it l'Yperlée. Expro priation et travaux: 250,000 francs. Les études relatives aux travaux de parachêvement du canal sont fort avancées. On pourra met- tre prochainement la main it l'oeuvre. Port d'Ostende. Expropriations et tra vaux: 2,000,000 de francs. Ce crédit est destiné aux travaux d'exlension des instal lations du port d'Ostende, ainsijqu'au creuse- ment des deux passes travers le Stroom- bank, l'une it droite de l'entré? du port, l'au- tre k l'extrémilé est du banc. Port d'escale de Heyst: 6,500,000 francs. Les travaux de construction des ports de Zeebrugge et de Bruges, ainsi que du canal reliant ces deux ports, sont continués avec une grande activité. Le gouvernement a fait apporter aux di mensions de certains éléments du port d'es cale de Zeebrugge les modifications suivan- tes A. La jetée couvrant le port extérieur se ra déplacée vers le large, de manière que sou extrémité oriëntale sera rapportée a 950 mètres de distance de la laisse de basse mer; B. La longueur de la claire voie sera por- tée k 400 mètres, suivant la courbe extérieu re de la jetée, et la largeur en crète du terre- plein, limitée k la fois par la jetée pleine et par le mur de quai d'accostage du port ex térieur, sera portée de 54 k 74 mètres. Ces modifications donneront lieu k une aug mentation de dépenses de 2,179,220 francs. Elles permettront de prolonger d'un an le délai d'exécutions des travaux et, par suite, la date du commencement de la concession accordée k la Compagnie des installations maritimes de Bruges, flxée au H Septembre 1902 au plustard, devra être reportéeau 11 Septembre 1903. En vue de ne pas devoir payer ultérieure- rnent une plus-value considérable, le gouver nement acquerra immédiatement les terrain» nécessaires k l'exploitation du port intérieur de Zeebrugge. Ces terrains seront mis k la disposition de la Compagnie des installati ons maritimes de Bruges, qui paiera k l'Etat une location annuelle de 3 sur 'e Pr'x d'acquisition desdits terrains. Enfin, le gouvernement construira k l'est du chenal d'accès du canal un bassin destiné k servir d'abri aux bateaux pêcheurs de la flottille de Heyst, qui a été si durement éprouvée lors des dernières tempêtes. Cótes. Expropriations et travaux: 500,000 francs. Ce crédit est demandé en vue de la construction d'ouvrages de dé- fense de la cöte contre Taction envahissante de la mer, travaux qui mettront en outre les dunes domaniales en valeur. II sera établi notamraent un perré de dé- fense entre Zeebrugge et les écluses d'éva- cuation de Heyst, partie de la cöte oü le re- cul du pied des dunes est constaté après cha- que tempéte. A Tart. 21chemins de fer, voies et tra vaux, il est demandé un crédit de 17,352,000 fr., pour la continuation des travaux et exé- culion de travaux nouveaux, notamment k Bruges, Courtrai, Mouscron et Ostende. De plus il est inscrit un crédit de 600,000 fr. entr'autres pour le doublement de la ligBe de Denderleeuw k Courtrai. L'art, 23 comprendun crédit de 2,500.000 fr. destiné k la contruction, k l'agratidisse ment, k Impropriation et k l'ameublement de bureaux de poste, notamment k Courtrai, Ostende, Roulers, Iseghem, Nieuport et Ypres. Marine 30,000 francs. Ce eré lit est destiné k relier par téléphone les diveises stations de sauvetage du littoral 1° entre elles et 2" aux postes douaniers, afin d'accé- lérer l'envoi de secours aux navires en dé- tresse. Middelkerke. Construction d'un perré avec promenoir k l'est de la rue de TEglise. Placement d'une grille de clóture le long del'hospice Roger de Grimterghe 25.000fr, Un dernier crédit de 25,000 francs est nécessaire pour les travaux qui incombeet k l'Etat. Les évènements de ces derniers jours suggèrent k la Métropole d'Anvers les in flexions qu'on va lire Les choses qui se passent en ce mo ment, ne sont pas sans comporter de salu- taires enseignements Et ces enseignements ne sont pas perdus. D'aucuns se vantaient de leur habile poli tique vis-k-vis du parti socialiste. Voyez le k la Chambre, disaient-ils, n'est- ce pas un trés bon parti d'opposition Demain, il deviendra parti gouvernemen- talEt lk-dessus, des lihéraux naïfs oublient la violence brutale qui est au fond du socia lisme, avec tout ce qu'il soulève d'appétits et de passionsils vont se mettre de mèche avec lui pour renverser la majorité législa- tive. De plus naïfs encore escomptaient que ce serait tout profit, s'imaginant être eux seuls les ministrables de demain. On peut juger maintenant de ce qu'il en adviendrait, et nous savons le respect des minorités qu'aurait au pouvoir le parti qui traite ainsi les droits de la majorité Or, notez que le régime parlementaire repose uniquement sur la soumission volon taire de la minorité k la majorité. Du mo ment oil le contrat est rompu, il faut de toute nécessité un pouvoir autocratique, prenant sa source dans la force et dans l'ab- dication des libertés. On ne sort pas de lk, paree que le règne de la Terreur, le régime des barricades ne peut durer que ce que durant un orage ou une mauvaise fièvre. Nous avions besoin de nou3 rappeler la vérité de ces expériences anciennes, et le parti socialiste sert ainsi, sans le vouloir, lesdestinées de la patrie. On eut fini par le prendre pour moins mauvais qu'il n'avait l'air d'abord. C'est uae le<?on qui, pour les classes pen- santes, ne sera pas donné en vain. Un des amis du parti socialiste beige, que celui-ci avait appelé k haranguer ses troupes k la Populaire de Liége, lors de la dernière grève, Sébastien Faure, écrit k propos des désordres de Bruxelles Le feu y est, et flambe. Qui peut prévoir jusqu'oü ira Tincendie Flamme, flamme ardente, monte, monte encore Puisses-lu, flamme de révolte, devenir ven- geresse et purificatrice Puisses-tu anéantir la monarchie, brüler les codes dedespotisme et d'exploitation, faire crouler les prétoires, les églises, les casernes et les prisons de Belgique, et donner ainsi au monde un ma- gnitique et décisif ex rnple, de ce que peut un n°nplc on travail d'émancipation, dès qu'il se résout k passer virilement de la thé orie aux actes. Sé an co du M ar d i 4 J ui liet Interpellation de M. öefnet M. le Président. L'ordre du jour appelle la continuation de ['interpellation de M. Defnet. La parole est k M. le chef du cabinet. (Mou vement d'attention.) M. Vandenpeereboom, ministre des chemins de fer, postes et télégraphes. En réponse aux paroles de MM. Furnémont, Theodor et Denis, j'ai déclaré, a la séance du Vendredi dernier, que le gouvernement désirait tres vivement arri ver k une conciliation et amener l'apaisemen t. Plusieurs membres ont annoncé l'intention de communiquerk la Chambre des propositions nouvelles. Nous croyons qu'il est légilime de leur permettre de les produire, soit sous forme de modification au projet, soit sous forme de propositions nouvelles. Le gouvernement estime que ces différentes propositions doivent être examinées par une commission spéciale oü tous les partis seront représentés. Nous prions les membres de la Chambre de déposer leurs propositions dans un trés bref délai et avant la fin de cette semaine, si c'est possible. Le gouvernement avait pro posé, dans un but de conciliation et croyant lenir compte des différentes opinions, un pro jet de transaction. En présence des apprécia- tions, que jecrois d'ailleurs erronées, qui l'ont accueilli de divers cötés, le gouvernement a décidé de se prêter k un nouvel examen, et il exprime l'espoir qu'on arrivera k un résultat favorable aux intéréts du pays. (Trés bi en! Applaudissements k droite.) Motion d'ordre M. Théodor. A la séance de Vendredi dernier, j'ai annoncé des amendements au pro jet de réforme électorale déposé par le gouver nement. Ces amendements sont nombreux et importants. Ils modifient profondément l'éco- nornie du projet du gouvernement. J'ai estimé qu'il valait mieux les formuler en une propo sition deloi, de faqon a leur assurer un examen approfondi en sections et en section centrale avant de les soumettre a la discussion publique. D'accord avec mes amis du banc de Bru xelles et avec d'au tres amis de la droite, j'ai l'honneur de déposer sur le bureau de la Cham bre une proposition de loi appliquant aux élec- tions pour la Chambre et le Sénat la représen- tation proportionnelle intégrale, étendue k tout le pays. (Trés bien! sur divers bancs.) M. Vandervelde. Au nom des deux gauches ou plus exactement au nom de la gauche, j'ai l'honneur de me rallier k la proposition du gouvernement. Nous aurions mauvaise grace k ne pas le faire, car c'est le retrait virtuel du projet que nous avons combattu c'est l'annu- lation des travaux de la section centrale qui avait examiné ce projet. On peut dire qu'il est mort-né. (Trés bien sur les bancs de la gauche.) Nous acceptons de faire partie de la commis sion spéciale, paree que nous ne sommes op- posés a aucune tentative loyale d'apaisement mais la gauche est unanime pour déclarer qu'elle y sera l'organe non d'un parti, mais de l'opinion publique, qui a remporté une grande victoire. (Nouvelle approbation.) Elle est convaincue que cette opinion se prononcera plus énergique que jamais en faveur d'une consultation directe ou indirecte du corps électoral. Cette consultation pourrait se faire soit par ajournement du projet jusqu'après les élections de 1900, soit par une dissolution des Chambres, soit enfin, par le referendum que M. Lorand et nous, proposerons. Nous demandons done le renvoi k la commis sion spéciale, de ces diverses propositions. Ort ne s'y opposera sans doute pas, car toutes les solutions possibles doivent pouvoir être défen- dues dans cette commission. Un dernier mot. Tous les membres de la gau che prennent ici l'engagement solennel de rester unis jusqu'au bout, quoi qu'il arrive, pours'op- poser aux retours offensifs du pouvoir et empè- cher éventuellement de nouveaux coups de parti! (Applaudissements sur les bancs de Vopposition) M. Woeste. La Chambre et ie pays savent assez que quelques-uns de mes amis et moi sommes ad versaires du projet de loi du gouver nement et nous lerestons; mais quand des initiatives ont été annoncé ?s, pour arriver k l'a- paisement, nous n'avons pu qu'y applaudir. La Chambre et le pays savent aussi que nous ne sommes pas partisanJe la representation pro portionnelle. C'est pourquoi, répondant a l'ap- pel fait ici Vendredi dernier et renouvelé par M. le chef du cabinet, queiques amis et moi nousdéposons un projet de loi consacrant le système uninominal et donnant k toutes les fractions du pays les garanties qu'eiles peuvent légitimemen! réclamer. Je demande le renvoi de cette proposition de loi k la commission k nommer et qui pourrait être composéede 15 membres, dont 10 appar- tenant a la majorité et 5 k l'opposition. La Chambre nommerait ces 15 membres. Je fais des voeux pour que Ton aboutissek des résultats qui satisfassent l'opinion publique sur la base de la justice. M. Vandervelde vient de dire en terminant que la gauche demeure- rait unie pour empêcher des coups de parti éventuels Dans le cas actuel, il ne s'est pas agi d'un coup de parti. (Protestations a gau che.) On a pu dift'érersur les moyens de réali- ser une réforme électorale, mais c'est lk un débat rétrospectif. Et je demande a mon tour a la droite de demevirer unie afin de maintenir la marche régulière des pouvoirs publics et l'ordre dans le pays (Trés bien! trés bie a 1) M. Vandervelde. Serait-il entendu que chaque parti désignera ses délégués a cc tie commission? (Oui 1 oui!) M. le président. II est done entendu que la gauche élira ses cinq membres, comme la droite élira les dix autres. M. Vandervelde. Parfaitement M. Vandenpeereboom, ministre des chemins de fer, postes et télégraphes. Nous sommes également d'accord pour dire que la commission examinera les différents projets déposés et a déposer. Le gouvernement ne s'oppose pas non pluskceque le projet de referendum soit examiné par la même commission, bien enten du sous toutes réserves. (Nouvelle adhé- sion.) L'incident est clos. Victorlen Becquet, chemin Notre-Dame, n° 21, a Obourg, écrit Monsieur Vincent, pharmacien, rue de la Limite, 33, Bruxelles, J'ai le plaisir de vous annoncer que votre élixir antirhumatismal et antigoutteux a trés bien agi sur moi, je ne ressens plus aucune douleur demon rhumatisme et j'ai repris mes occupations comme auparavant. Je vous remer- cie beaucoup. Victorien Becquet-Soïbz. Dépöt a Ypres pharmacie Libotte. Prix:3fr. le flacon. Huwelijksafkondigingen Valère Leclercq, bakker, te Yper, met Pha- railde Desiere, zonder beroep, te Alveringhem. Jules Platteau, koetsier, mot Ilélène Deco- ninck, zonder beroep, beide te Yper. CharlesFiers, loodgieter, te Yper, met Leonie Heughebaert, zonder beroep, te Alveringhem. Les sucres en paquets de la Raffinerie Iirlemontoise sont les meilleurs. En vente chez tous les épiciers. D'un exploit du ministère de l'huissier HOF a Ypres, en date du treute Juin 1890 neuf, enre- gistré, il appert que la dame Flavie Dewitte, saus profession, k Moorslede, a formé contre son mari Télix Hemeryck, négociant et cultivateur, a Moorslede, une demandé en separation de biens etMaitre BEGEREM,avoué prés le tribunal civil de première instan ce d pres, y demeuraut, 24, rue Carton, a été coustitué pour la demanderesse sur la dite assigna tion. Ypres, le 3 Juillet 1899. Pour extrait conforme: 11 95

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2