CONCERT
AVIS
CONCORDAT "PRÊVENTIF
II. GHYSEL-GALLES
Le «triomphe» socialiste
Actes officiels
Nécrologie
La corrida de Roubaix
Damas-Soie fr. .40 CmèL22-
A LOÜER
CAFÉS-HOTELS-
RESTA ÜRANTS
ses orgies. La République franchise en a
faitd'office unefête nationale et obligatoire.
Glorieux contraste Ge que nous célé-
brons nous, le 11 Juillet, ce n'esi pas une
émeute populacière aveugle dans son prin
cipe, funeste dans ses eonséquences; c'est le
soulèvement héroïque de nos pères contre
un usurpateur redoutable, pour leur sou-
verain odieusement trabi et jeté dans les
fers, pour la conquête de leur indépendan-
ce, pour la revendication des droits les plus
légitimes et les plus sacrés du pays..
Nos pères nous ont conservé, avec ce que
nous avons de plus cber, cette autonomie
qui, k travers lessiècles, est restée la sauve-
garde de nos mceurs, de notre langue natio
nale, de notre foi religieuse.
Ce fut pour nous un bienfait signalé de la
divine Providence que ce triomphe de la
cause flamande k la journée de Groeningbe;
triomphe qui pour longtemps enleva aux
rois de France l'espoir et l'envie de soumet-
tre k leur domination la Flandre réduite alots
k ses propres forces. Ce seraient done des
actions de grkce, plus que toute autre dé
monstration de joie et de victoire, qu'il
faudrait répandre en ce mémorable anniver-
saire.
Telle est la portée réelle, tel est le sens
véritable de la manifestation patriotique k
laquelle le Davidsfonds convie lepaysfb
mand.
I >1 manche 9 Juillet
A MIDI
au kiosque de la Grand'Place
par
L'HARMONIE COMMUNALE
PROGRAMME
1. Allegro militaire,
2. Les gar diens du drapeau,
ouverture, Desaiixt
3. New-life, valse, Komzai
4. Danse aux flambeaux, deFlotow
5. Marche guerrière et hymne
de combat, de l'opéra
Rienzi, Wagner
6 l e Rossignol et les gre-
nouilles, D. Eilenberg
Depuis Vendredi, les feuilles socialistes et
libérales triomphent bruyamment. Le mi
nistère, disenf-elles, a capitulé devant
l'émeute Nous avons repris conscience de
notre force. On ne fera plus rien sans nous.»
Et pourquoi cette liesse fanfaronne? Paree
que M. Vanden Pcereboom a rópondu par
une parole de paix k la demande de trêve
formulée par M. Furnémont:
J'espère, s'écriait le dëputé carolorégien,
j'espère que des lèvres de M. Vandenpeereboom
vont tomber des paroles de paix. Je comprends
et j'admire les soldata qui se sont lait les servi-
teurs passionnés d'une cause. Mais il y a une
cause plus grande k soutenir que celle de son
parti: c'est celle des idéés qui sont Ie patri-
moine commun de l'humanité, et, plutöt que
d'être applaudi auec enthousiasme par mon
parti, j'aimerais mieux l'être par l'humanité
tout entière.
Après le boucan et le pugilat des deux
séances précédentes, ce langage était de
nature k surprendre. Le citoyen Furnémont
eüt parlé d'autre raanière, semble-t-il, si
l'émeute l'avait emporté. Jusque lk, loia de
vouloir la conciliation, il refusait même la
discussion. Lui et ses amis n'avaient-ils pas
déclaré qu'ils ne prendraient aucune part au
débat sur la loi électorale? N'avaient-ils pas!
annoncé qu'ils ne permettraient plus k la
Droite de délibérer
En réponse aux phrases sentimentales et
creuses du député de Charleroi, M. Vanden
Peereboom a pu se borner k rappeler qu'il j
était prêt, comrae il l'avait dit la veille, k j
chercher un terrain de conciliation.
II faut de la bonne volonté pour découvrir
dans cette promesse du chef du cabinet, la
preuved'une capitulation devant l'émeute....
Mais, objectera-t-on, il n'y a pas que cette
promesse. Le ministère, en proposant la
création d'une Commission des XV,a renoncé
k maintenir son projet ne vartetur Virtuelle-
ment, il l'abandonne.
En effet, le ministère consent kce que la
question soit, tout entière, examinée k nou
veau. Nous est avis, même. qu'tl a perdu
l'espoir de faire veter sa formule.Seulemcnt,
si elle meurt, ce n'est point k la suite des
coups que lui a portés le discours pleurni-
cheur de M. Furnémont. Le gouvernement
comptait, pour l'adoption de son système.sur
l'appui de la députation calholique indépen-
dante de Bruxelles. Un membre de cette dé
putation avait même défendu le projet en
section centrale. Cet appui faisant tout d'un
coup défaut.ainsi que l'a signifié M. Théodor
au nom de ses collègues de la eapitale, le
succès de la formule ministérielle devenait
douteux. Voilk pourquoi Ie gouvernement a
modifié son attitude.
Le gouvernement avait voulu conciiier
tout k la fois les uninominalistes et les pro-
portionnalistes. On crut, k un certain mo
ment, qu'il y avait réussi. Mais, les uninomi
nalistes intransigeants d'abord, les propor-
tionnalistes intransigeants ensuiie, se sont
mis k combattre la formule. Par suite, la
tentative de transaction avonait.et M. Vanden
Peereboom, dont cette transaction ne repré-
sentait pas les préférences, a jugé qu'il n'y
avait pas lieu de s'obstiner.
Prétendre que M. Vanden Peereboom ait
cédék l'émeute, c'est oublier, tout k la fois,
et le discours de M. Théodor et celui du
citoyen Furnémont, II n'est même pas exact
de dire que M. Vanden Peereboora ait faibli
devant l'obstruction parlementairecar, au
moment oil l'honorable chef du cabinet ré-
pondait au citoyen Furnémont, la Chambre
était saisie d'une proposition modifiant son
règlement, et si la gauche pouvait empêcher
le débat sur cette modification, il lui était
impossible d'en empêcher le vote. Dès lors,
le président se trouvait armé contre les per-
turbateurs. C'est done k d'autres causes et,
notamment, k la défection de ceux qui
avaient d'abord accepté le projet, qu'il faut
attribuer le coup de Lhéatre de Vendredi.
Les socialistes peuv. nt s'en réjouir,même
en triompher, mais il n'onl pas le droit de
taxer de capitulation l'attiiude du chef du
cabinet.
Quant aux libéraux, ils n'ont sujet ni de
triompher, ni de se réjouir.
Ceux d'entre eux qui ont apparu au cours
de l émeute, se sont montrés k la Maison du
Peuple, sous les plis du drapeau rouge. Ils
ont opéré pour compte des socialistes mais
ils se font grande illusion s'ils s'imaginent
que le socialisme, pour les récompenser de
leur concours, leur fera désormais une place
dans les députations de Liège, de Charleroi
el d'ailleurs. lis ont perdu une chance d'in-
troduire au Parlement, grkce k la loi que
M. Vandenpeereboom proposait, quelques-
uns de leurs candidats. Retrouveront-ils
cette «ccasion jamais A coup sür, ce n'est
pas le parti socialiste qui la leur fournira. Le
manifeste des gauches nous en donne la
preuve.
Et c'est lk le véritable triomphe du parti
socialiste, d'avoir amené les libéraux k
signer ce manifeste, qui repousse toute ré-
forme, et k n'être pius qu'un appoint du parti
révolutionnaire.
C'est la réalisation compléte de cette pré-
diction qu'Anseele fit aux radicaux, dans le
banquet démocratique de Bruxelles, le 7
février 1892, quand il s'écriait
Si vous n'êtes pas prêts k faire en Belgique
ce que Marx et Lasalle ont fait en Allemagne,
vou3n'avczpas d'avenir politique; alorsl'avenir
est k nous seuls. Nous sommes tellement cer
tains du triomphe du prolélariat, qui a mon-
tré déjk ce qu'il peut, que nous osons vous dire
Voilk ce que nous voulons, voila ce que nous
demandons.
Je parle avec une franchise, brutale peut-
être,mais je ne connais pas les précautions par-
lementaires.
Notre opinion k nous, socialistes, est que,
l'évolution économique ne peut se faire sans
une attaque a la rente. Pas de solution possible,
sans prendre au superflu pour ceux qui n'ont
rien. Peu nous importe la raison pour laquelle
vous voulez le suffrage universel, nousle vou
lons, nous, pour l'émaneipation de notre classe.
Alors, seulement nous commencerons la lutte
purement économique, et comme la classe
ouvrière est la force (interruption), celui-lk
seul qui sera avec elle, aura le gouvernement
du pays. Si dans l'avenir, vous voulez êtrequel-
que chose dans Ie gouvernement de la Belgi-
que, c'est sous le drapeau rouge que vous devez
vous ranger. (Interruptions et rumeurs.)
Ce sont lk des vérités dures: je vous les de-
vais. Entre amis, on doit parler sans détours.
Les radicaux protesièrent k ce moment
aujourd'hui, les doctrinaires eux mémes tra-
vaillentk réaliser la prédiction. Et ils triom
phent de la victoire que le socialisme vient
de remporter sur eux, en lesabsorbant
Par arrêté royal du 4 Juillet 1899, M.
Vanwerveke (J. Aconseiller k la cour
d'appel séant k Gand, est nommé conseiller
k la cour de cassation, en remplacement de
M. De Paepe, démissionnaire.
Mercredi ont été célébrées les funéraiiles
duR. P. Englebert, sous-prieur du couvent
des Pères Carmes k Ypres.
Le Père Englebert a passé les longues
années de sa vie religieuse k Ypres, oü il
jouissait, k juste litre, de l'estime et da la
confiance du public.
Tous les journaux catboliques lui rendent
cet hommage. Ceux qui l'ont connu de plus
prés l'appellent un saint.
Nous nous joignons k eux pour dire que
jamais nous n'avon» rencontré plus de dé-
vouement aux acnes, plus de simpliciié, plus
de générosité. plus de perfection.
Que son kme repose en paix
Par decision du 7 Juillet 1899, le
Tribunal de première instance d" Ypres,
siégeant consulairement, a fixé la reu
nion des créanciers du sieur Fan
Eecke Paul, brasseur, domicilie
Wervicq, au Mardi 18 Juillet 1899, a
2 1/2 heures de relevée, en chambre
du Gonseil dudit Tribunal, a l'effet
de statuer sur les propositions concor
da (aires.
Ypres, le 7 Juillet 1899.
Le Juge délégué
L. MONTENS. o;
La session du jury chargé de déli-
vrer en >899 les diplómes de capacité
pour I'enseignement de la gymnastique
dans les établissements denseigne-
ment moyen s'ouvrira a Bruxelles le
Lundi 18 Septembre prochain pour
les institutrices et le Jeudi 21 du
même mois pour les instituteurs.
Les inscriptions peu vent être prises,
sans frais du 17 Juillet au 5 Aoüt
inclusivemeut (pour plus amples ren-
seignements, Tarrêté ministeriel du
1 Juin 1899 inséré au Moniteur du 29
Juin suivant n° 180).
M. Anloine Van Nieuwerburgh,
chet de bureau a l'administration
provinciale, est délégué par M. le
Minislre do ITntérieur et de lTnstruc-
tion publique pour recevoir les dites
inscriptions. Eu ce qui concerne la
Flandre Occidentale sadresser a cette
fin au bureau n° 8 du Gouvernement
provincial, de neuf heures du matin
a midi, les Dimanches et jours de fête
exceptés.
Pourquoi aller voir des courses de taureaux
en Espagne, quand on en peut voir aux arènes
de Roubaix exactement desemblables.aQuandie
Nord bouge, comme on dit en France, le midi
n'aqu'abiensetenir.Voic.i qu'onannonce pour
ie U Juillet, k Roubaix, avec une corrida de 3
taureaux, un spectacle sensationnel entre unlion
et un taureau. Ce match inédit se passera dans
une vaste cage et le vainqueur sera proclamé le
roi des animaux. Voilk qui ne sera pas banal.
Une belle cure
M™* Beljone, Boulevard des Ecoles 48 k
Lille, qui avait perdu la vue depuis 2 ans,
vient de guérir, grkce aux remèdes végétaux
du savant oculiste américain, 73, ruo Jac-
quemars Giélée k Lille.
BURGERSTAND VAN YPER
van den 30° Juni tot den 7° Juli 1899.
Geboorte»
Mannelijk geslacht 2 Vrouwelijk 3
Schaeterin Felieie, 37 jaar, dagloonster, echt-
genoote van Vandenbilcke Theoflel, Meenen-
straat. Derulle Amelie65 jaar,zonder beroep,
weduwe van Mote Henri en Dedier Louis, St Jang
Hospitaalstraat. Gernay Jean, 73 jaar, kloo
sterling, Mondstraat. Dedier Therese, 83 jaar,
zonder beroep, weduwe van Vanhee Antoniug',
Rjjsel8traat. Bonneel Rosalie, 64 jaar, zonder
beroep, echtgenoote van Verhelst Charles, St
Jacobstraat.
Kinders beneden de 7 jaar
Mannelijk 0 Vrouwelijk 1
ainsi que Henneberg Soie noire, blan
che et couleur, k partir de 95 ets. jusqu'a fr. Z8 50
le mètre en um, rayé, quadrill'é, fanonné. Da-
mas etc. (en v. 240 qual. et 2000 nuances et dessins
aiff.), franco de port et de douane A domicile.
Echantillons par retour.
G. Henneberg,Fabrique de Soie (fourn.i.&a.)Zurioh.
Peinture Artistique et Décora-
tive.
Travaux de Décors en tors
styles pour Eglises, Salons,
Theatres, Vérandas, etc.
Entreprises de peintures.
Imitation de bois et marbres,
trés soignée.
Dorure et brunissage.
Grand choix de modèles pour
décors a la disposition des
clients.
Emaillure hygiénique pour s ti
les de bains, nópitaux, écoles,
dortoirs, magasins, ateliers, cui
sinesoio.k Iréa hnn mnrc.hp. p,t
d'une soliöité a toute épreuve.
Nouveau marché au bois, 23,
- YPRES.
pour le 1 Janvier prochain,
2 BEAUX GRANDS
niea ÉCUKIES et REMISES
situés au centrede la ville df Ypres.
S adresser aux initiales L.H.T.
poste Ypres.
Ajf we' ten tale, hebbende
-- tlu tamelgk goede geleerd-
beid, kan zich aanbieden in een welbekend
handelshuis, om te reizen.
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blad onder letters T-Ë. at
v
STERFGEVALLEN
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