L'ECOLEde BIENFAISANCE JOURS EN 20 WELDADIG^EIDSSCHOOL *AD'GALE ï'Anémie nKiBMcaiAtfift CHRON1QUE YPROISE Nos jardins publics Le canal de la Lys a l'Yperlée L'Hotel des Postes Nécrologie AANBESTEDING Hel bestek bedraagt fr. 150.000 ADJUDICATION Le devis estimatif s'élève a 150.000 fr. TH. STEINWEG, suce. d'obtenir une remise de l'impót foncier du chef des pertes essuyées par suite de l'orage du 8 juillet dernier, est actuellement sou- mise une instruction. Mais, comme mes honorables prédéces- seurs l'ont déclaré h différentes reprises aux Chambres législatives, suivant l'interpréta lion constante dotinée l'article 37 de la loi du 15Septembre 1807 le remboursement de la contribution foncière nest accordé que s'il y a perte compléte de la récolte sur une partie au moins de l'étendue de l'exploitation agricole. Quand un cultivateur -retire de sa culture une demi-récolte, il s'agit lé dune diminu tion et non d'une perte de revenu et, dans ce cas, il ny a pas lieu restitution. Légalemenl parlant, M. le Ministre peut avoir raison. C'estdans tous les cas, comme il le dit, de cette faporj que ses prédécesseurs ont interprêté la loi. Mais il nous semble injuste que le cultivateur doive subir le paie- mentdes contributions directes lorsqu'il y a un dommage considérable sur l'erisemble de la récolte. Ne serait-il pas juste, par exem- pie, de restituer l'impót en cas de dévasta- tion de la moitié de la récolte mm La Lutte De Strijd trouve mauvaise l'idée du collége échevinal, de confier la garde du public, nos jardins et squares. Que l'on fasse cela Bruges, dit elle, cela se comprend.Mais Ypres oil tout le monde n'est pas feu cela no se corpoit pas. Comme La Lutte aime de critiquerCe n'est pas étonnant, l'idée élé émise par M. Colaeit. Mais l'honorable Echevin ne s'en attribue aucun mérite. Quand il a proposé la mesure, il a déclaré qu'il l'a vu appliquer Bruxelles et dans des villes de Hollande. II y a en effet au Pare de Bruxelles des écriteaux portant la garde de ce pare est con/iée au public. Est-ce que par hasard tout le monde est fou Bruxelles? Nous savons qu'il y a dans la capitale, cceur et cerveau, beaucoup de gens qui n'ont ni cceur ni cerveau; mais nous ne pouvons considérer comme des fous ceux qui ont cru devoir intéresser le public la conservation et la propreté des jardins pu blics. Un des meilleurs moyens nous semble consister précisément rappeleré la popula tion que ces jardins ont été créés pour son agrément et quee'est son intérét, autant et plus que celui des administrations publiques, que les jardins soient respectés. La Lutte-De Strijd n'est pas de eet avis. Nous l'irons dire M. Buis qui répondra la consceur qu'elle a raanqué une occasion de se taire. C'est, je crois, la cent et unième occa sion depuis que La Lutte est au monde.II est vrai qu'elle n'a que quatre ans et demi La Lutte el De Strijd se sont occupés, en francais et en flamand, de la question du canal de la Lys l'Yperlée. Si le canal n'est pas encore achevé, c'est dit La Lutte, la faute de M. Surmont de Vulsbcrgbe, qui trouve que le canal ne pré sentera pas une ulilité bien grande pour le commeice et l'industrie. Ce point peut étre discuté, nous devons le reconnaitre, tout en croyant, comme La Lutte, que cette voie de communication par eau contribuerait beaucoup au développement de notre com- merce et de noire industrie. II ne nous en ccüte même pas de repro duce les arguments de la Lutte en faveur de l'acbèvement du canalmais nous devons faire observer que ces arguments ont été souvent et longuement développés la chambre par nos Députés et par ceux de Courtrai. Voici un «xlrait de l'article de la Lutte «Cette voie de communication faciliterait l'exploitation des sapinières et bois de Zille- beke et Hollebeke qu'elle traverse et pour laquelle le chcmin de ferestde peu ou point d'utililé aujourd'hui. Elle transporlerait les matières pondéreus ts, élendrait considéra- blement nos relations avec le département du Nord, et nous rapproc erait deschar- bonnages et des carrières du Hainaut et des houillères Frarpaises. Ainsi qu'on peut s'en convaincre en jetant les yeux sur la carte de la Flandre Occidentale, ce bout de canal, de 3 lieuesé peine, estle complément indispen sable de la navigation inléricure et directe entre la Lys, l'Yzer et Nieuport. Nous nous rallions ces considérations. Mais oü La Lutte se trompe, c'est quand elle affirme que aucun résultat n'a été obtenu jusqu'é présent et que la raison en est que M. Surmont a déclaré, en maintes circon- stances, être hostile ce projet et qu'il l'a toujouis combattu. Soyons vrai et juste, consoeur M. le Baron Surmont de Volsberghe a maintes fois demandé au Sénat l'achèvement du canal et il a contribué autrefois, avec ses collègues de la Chambre, faire reprendie par l'Etat, cette voie de communication. Ace sujet, nous rappellerons La Lutte, qui très-jeune encore, peut les ignorer les rétroactes de l'affaire. II est vrai que le travail a été décrété d'uti- lité publique, il y a 35 ans mais la conces sion en avail été accordée une société par- ticulière qui est tombée en déconfiture. Faire reprendre le travail par l'Etat n'éuit pas chose facile et ni M. Malou (de 1870 1878), ni M. Rolin Jacquemyns (de 1878 1884) n'ont fait faire un pas la question, malgré les réclamations de nos sénateur et députés et les sénateuis et députés de Cour trai. Dés son entrée it la Chambre, en Février ou Mars, 1884, M. Colaert a léclamé la re prise du canal en termes énergiques. M Ro lin a fait une promesse dont l'exéeution n'a pu se faire pendant sou ministère tombé en Juin de la même annéo. La question était posée et bien posée et, peu de temps après, M. do Moreau, ministre des travaux publics,a fait reprendre le canal par le Gouvernement Citholique, grèce une convention avec l'ancienne société. Beaucoup de travaux étaierit faire et it refaire. Cela a coüté des millions, tout le monde le sait. Leplus important des travaux, le tunnel, s'esten partieeffondré sous Faction du terrain et de l'eau. C'est un mécompte, une «ésaventure dont nous ne voulons disculer ni les causes ni les responsabilités. Mais force nous est de reconnaitre quecetaccident devait fatalement arrêter l'acbèvement du canal. Que faire Reconstruire la partie effon- drée du tunnel Déplacer en partie le canal et le construire Ié bas, ciel ouvert? C'élait une question des plus ardue. Au jourd'hui les études sont achevées et, gréee aux multiples démarches de nos sénateurs et députés, un crédit de 250,000 francs est proposé et sera voté, dans quelques jours, pour l'achèvement du canal. Voilé la vérité On dirait que le Progrèt et La Lutte sont loin d'être satisfaits, car iis continuent critiquer et blémer nos séna teurs et députés et spécialemsnt M. le Baron Surmont, paree que celui ci s'est permis un jour, au conseil communal, d'exprimer des doutes sur l'efficacité de l'achèvement du ca nal au point de vue de la prospérité de la Ville. M. le Bourgmestre a dit avec franchise ce que d'autres disent et pensent tout bas mais il n'eu résulte pas que M. le Baron Surmont de Volsberghe soil hostile l'achèvement du canal.La Lutte doit savoir en effet que noire honorable sénateur se joint chaque année nos députés pour réclamer que le travail soit continué sans retard. Tout ce que la Lutte dit ce sujet est faux. Que M. Surmont ne lienne pas beaucoup compte de l'avis du cercle commercial, c'est possible, mais qu'il dédaigne l'avis d'hommes 1 compétents, cela n'est pas vrai. 'i Ce qui n'est pas vrai non plus, c'est que depuis Ï5 ans, l'autorité supérieure '<i s'est simplement bornée a ordonner des études qui n'aboutissent pas. La vérité est que plusieurs expropriations ont été fai- les depuis la reprise, que plus d'un million a été employé approfondir le canal en cer tains endroits, creuserdes parties non en core entamées, faire ou renouveler les ponts et les écluses, construire le tunnel et les maisons éclusières, etc. etc. La Lu'te appJIe tout cela des études qui n'aboutissent pas. Et il n'y a pas 15 mais dix ans que tout cela -a été fait. Reste re- faire cn partie le tunnel et tout sera dit. Nous concluons C'est nos sénateurs et députés que nous devrons l'achèvement du canal de Ia Lys l'Yperlée. Nous ajoutons que si par impossible le gouvernement catho- lique était renversé, nous ne verrions jamais achever cette voie de communication. Avec nos Députés et Sénateurs, nous ré- clamons le prompt achèvement du travail. Mais plus nous marcherons vers la solution et plus la Lutte De Strijd et le Progrès seront furieux Pourquot? Paree que, pauvresaban- donnés, ils n'ont que ce malheureux grief Ié, Nous savons aussi que quand le canal de la Lys l'Yperlée sera achevé, le gouverne ment est décidé exécu'er des travaux im portants au canal d'Ypresé l'Yser. Ils seront entrepris et exécutés. Alors la Lutte et le Progrès raourront de dépit. Des crédits sont proposés aussi pour la restauraiion de la Maisori des Templiers, qui deviendra l'Hótel des Postes et qui promet d'être remarquable. La Lutte et le Progrès n'en parient jamais et pour cause ils devraient avouer que le Cercle commercial n'y est pour rien et que l'honneur du travail revient notre députa- tion calholique qui l'a obtenu de M. Van den Peereboom. Et remarquez que le départ de l'honorable ministre n'aura aucune influence sur l'exi- stence de l'flötel des Postes. II y a engage ment de la part de l'Etat,qui ne peut plus se soustraire aux conséquences de son acquisi tion. Ce matin est décédé en notre ville i M. Pauwels, Directeur de l'Orpheliuat j pour gartjons. MINISTERIE VAN JUSTITIE Algemeen Bestuur der Weldadigheid Op 26 Oogst 1899, zullen wor den aanbesteed de fundeerings- werken van de te Yper. Die aanbesteding zal plaats hebben om 41 ure 's morgens, in eene der zalen van het Minis terie van Justitie, Hertogstraat, 2, te Brussel. Afdrukken van plans, lastko. hier en bestekken die aanbeste ding betreffende, zijn verkrijg baar in het Handelsmuseum, Au- gustijnens raat, Nr 17, te Brussel. Het plan kost 5 frank 25 cent. Lastenkohier en bestek 4 frank. Die bescheiden kunnen ook geraadpleegd worden in bet Mi nisterie van Justitie (bureel der werken Nr 50) en in het stadhuis van leperen. MINISTÈRE DE LA JUSTICE Direction générale de la Bienfaisance Le 26 Aoüt 1899, ii sera procé dé a l'adjudication de l'entreprise des travaux de construction des fondations de d'Ypres. Cette adjudication aura lieu a 14 heuresdu matin, dans une des salles du Ministère de la Justice, rue ducale, 2, a Bruxelles. On peut se procurer des exem- plaires des plans et du cahier des charges et devis relatifs a cette adjudication, au Musée commer cial, rue des Augustins, N° 47, a Bruxelles. Le coüt des plans est de 5,25fr. Celui du cahier des charges et devis l fr. C s documents peuvent étre égaiement consultés au Ministère de la Justice (bureau des tra vaux N° 50) et a l'hótel de ville d'Ypres. j Les sucres en paquets de ia Raiïinerie j Tirlemontoise sont les meilleurs. En vente cbez tous les épiciers. i I'IVAOS La meilleure marque du monde, i 8, rue Amérieaine, Bruxelles. (is Kxwwitwi BUÉRISON Dópót Ypres chez Libotte, Marché au beurrö ar V I A i DE Le teut autorisi sptelalement. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2