CHRONIQUE YPROISE Concert-promenade Nécrologie Nominations ecclésiastiques Nouvelles diverses ter le taux des avances faites pour ia construction d'habitations ouvrières de 2 1/2 p. c. a, 3 25 p. c., un rédac teur du Petit Beige est allé aux ren- sei^nements a la direction de la Caisse d'épargne. 11 a été reQu par MM. Léon Meerens et Léon Dubois- denghien, l'un et l'autre égalemerit versés dans la question des habita tions ouvrières et dans l'administra- tion générale de la Caisse. Voici, d'après notre confrère, l'en- tretien qui a cu lieu Est il exact, demandons nous, que la Caisse a étevé son taux d'intérêt 3 1/4 p. c. en ce qui cancerne les habitatioi s ouvrières? C'est inexact. En veitu d'un arrêtépiis par Ie conseil général de la Caisse d'épargne Is 27 mars 1891 ct approuvé par le ministre des finances, le taux d'intérêt que la Caisse pouvait compter aux sociétés d'habitations ouvrières était fixé 2 1/2 p c Cependant, les sociétés qui preterit it leuis associés au taux moyen de 4 p. c. étaient tenuesii verser, en dehors de ces 2 1/2 p. c., 1/2 p. c. h la réserve dite conditionnelle. Cette réserve est destiné, ii faire retour a la Caisse d'épar gne dans le cas oü la société de crédit vien- drait liquider. En présetice de l'augim nta- tiort incessante des demandes d'avances de la part des sociétés de crédit, le conseil géué- ral s'est vu forcé d'élever le taux de 2 1/2 p. c ce taux met la Caisse d'épargne virtuelie- ment en perte, puisqu'elle paie elle tnême ses dépositaires 3 p. c. Par contre, la Caisse dispense dorénavant les sociétés de crédit de former une réserve conditionnelle. En fait, il n'y a done rien de changé. Au lieu du taux de faveur de 2 1/2 pc d'intérêt, plus 1/2 p- c. pour la réserve conditionnelle, les sociétés payeront dorénavant directement 3 p. c. ft la Caisse d'épargne. D'autre part, el les pourront contiounr it avancer leurs emprunteurs au taux de 4 p. c., ce qui leur laissera toujours un bénéfice suffisant Vous dites que la nouvelle mesure a été prise en présence des demandes toujours croissantes d'avances. A quel chiflfre s'élè vent done les sommes avancées jusqu'ici A 27 millions de francs, qui ontservi it la construction de 13,000 maisons. Sur Us 13,000 propriétaires-ouvriersde ces maisons, 11,000 ont contracté des assurances mixtes sur la vie. Ces 27 millions de francs payeront, partir de ce moment, 3 p. c. Non, la mesure n'a pas d'effet rétroac- tif les conditions ne sont pas modifiées pour les avances anciennes. Quelle est la limite it laquelle la Caisse arrêtera ses avances Le premier arrêlé fixa la limite au quart de la réserve de la Caisse, qui était ce moment, de 10,000,000 de francs Ce quart, soit 2,500,000 francs, a été enlevé par les sociétés presque immédiatement. Plusieurs nouveaux arrêtés ont dans la suite successivement porté la limite la moitié, puis k la totalité de la résr-rve, et, enfin, 5 p. c. des placements. Actuellement la Caisse a recours aux placements pourser- vir les sociétés de crédit. Le cas de la liquidation d'une société d'habitations ouvrière s'est-il déjê» présenté Non. Toutes sont flforissarites, et la ré serve conditionnelle qu'elles ont pu former it l'aide du demi pour cent dont nous par- lions tantöt s'élève actuellement k plus dn 50 p. c. du capital total versé par les action- naires notamment les sociétés qui n'ont pas prêté en dessous de 4 p. c., conformément aux conseils que leur a toujours donnés la Caisse d'épargne, se trouvent dans une situa tion financière des plus avantageuses. Dans es derniers temps on a fondé dans différentes parties du pays, particulière- Ce sera une attraction de plus pour cette magnifique exposition et sis heureux visi- ment k Anvers et dans le Hainaut, des socié- teurs auront ainsi la chance de donner satis Dimanche prochain, de midi k l heure, la musique des Orphelins, sous la direction de M. Ern. Wencs, se fera entendre aux halles, oü a lieu en ce moment l'exposition horticole. tés d'habitations d'employés. Ces sociétés sont el les traité^s par la Caisse d'épargne sur le même pied que les sociétés d'habita tions ouvnèves Absolument, et tout fait prévoir que ces sociétés feront des progrès non moins consi- dérables que les sociétés ouvrières. Ne constatez-vous pas actuellement, en présence des prix élevés des matériaux de construction et de la main d'oeuvre, une diminution dans la construction d'habita tions ouvrières Au contraire Nous prévoyons même le moment oü la Caisse d'épargne ne pouu a plus suffire aux demandes d'avai ces. Car la Caisse doit agir avec la plus grande cir- conspection pour ne pas immobiliser des capitaux trop considérables et pour ne pas être piise au dépourvu un moment de crise éc-momique toujours possible et qui nous forcerait it faire rentrer le plus de capi- taux possibles. Dans quelles parties du püys les socié tés d'habitations ouvrières déploient ellc-s le plus d'activité C'est la province de Liége qui vient en lêie puisairive la province de Namur. lei, la palme revient k la société de Morialmé, qui a le bonheur d'avoir i sa tête un homme d'un zèle el d'un dévouement sans relèctie, M. le notaire Jeannart. La socié'é de Morialmé en est k sa 835me maison! Or, le capital souscrit par les action- naires s'élève seulement k fr. 10,300. Avec cette modeste somme on a construit dt-s maisons représentant une valeur, au prix coulant, de 1 190.000 fr. la Caisse d'épar gne a, en effet, avancé k la société onze cent mille francs Le rayon de la Société de Mo rialmé s'étend sur les localités de Philippe- ville, Morialmé et YValcourt. Comment maicbent les autres provin- ces Cela dépend en grande partie des hommes qui s'occupent de cette importante question. Les deux Flandres donnent de pauvres résultats. Le Luxembourg, par contre, marche admirablement les sociétés de Virion, de Marche, de Neufch&trau sont arrivées ft des résultats magnifiques. II en est de même du Hainaut. La province de Limbourg se distingue encore par i'activité de ses comités d'üabiiations ouvrières. Dans les petites communes de Lanaeken, Bilsen, Looz, tout prés de la fiontiére hollandaise, des maisons ouvrières ont construites, drpuis cinq ans, en nombre relativement énorme: dans les; ul village de Lanaeken il n'y en a pas moins de 57. Et le Brabant? particulièrement Btu- xt lies En règle générale, le Brabant est en dessous de la moyenne. Toutefois, k Wavre, k Perwez, Court Si-Etienne, bs résultats obtenus sont liès satisfaisarts. En ce qui concerne Bruxelles et l'agglomération, c'est la société d'Elterbeekr prisidée par M. le sénateur Ptissart, qui donne le bon exemple. C'est ici que s'arrête notre entretien avec MM. Meerens el Duboisdengbien. Nous en emportons lo seniiment que la direction de la Caisse dépargne s'attache de plus en plus ia solution du grave problême des habita tions ouvrières, un des plus importants que présente l'inépuisable question sociale. faction compléte it trois de leurs sens: la vue de toutes ces cbatoyanles couleurs des fleurs dont bientót le trisie biver nous sè- vrera pour quelques mois; l'ocloral du par fum dont el les embaument notre vieux monument et I'ouïe des douces mélodies que notre jeune pépinière musicale, qui fait des progiès si réels sous la direction de son vaillant nouveau directeur, mêlera aux douces effluves de Flore. Voici le programme du concert 1. L'Eclaireurmatche militaire, Snoeck 2. Fleurs de Campinefantaisie, Van Pekck 3. La JolieCampinoise, scbottiscb de concert, 4. Bella Rosa, cuverluie, 5 Rosette, polka, Le Révérendissime Ëvêque de Namur, Mgr De Crolière est décédé Mardi dernier. L'Ëvêque de Namur est né it Marcbienne- au Pont, le 3 avtil 1839 II n'était done agé que de 60 sns. Après avoir fait ses études au P. lit Séminaire de Bonne Espérartce et msuite au Grand Séminaire de Tournai, pour les fmit l'Université Citholiqüe de' Louvein, Mgr De Crolière devint professeur de Rhéto- rique au Collége d'Engbien. Plus tard il fut appelé k la Présidebce du Grand Séminaire. Enfin, après avoir rempii les fonctions de Vicaire Général de son Étêque, Mgr Belin, il fut appelé succéder celui ci en 1892 Mgr De Crol ère fut Ëvêque, pendant sept ans, sept années c'e maiadic! G'éiait un prélat distingue par son dévouement la Religion, par sa piété, par sa science. Dieu lui donne le repos éternel A uii moment donné l'enfhtit se mit pleurer. Le fils ne trouvant pas cela 5 son geüt prit le cou du bét entre s»s mains, et serra si fort que la petite victime expira bientót. La mère dériaturée, revenant saoule dans l'après midi, trouva le cadavre du pauvre bébé, le prit da: s ses bras et alia le montrer aux voisins. Ceux ci allèrent avertir la police, qui pro céda it l'arrestalion du jeune homme. Ce drame a émolionné fortement le quartier Saint Jacques. Mgr. l'Evêque nommé Chapelain de la cethédrale et de la cha pelle du Saint Sar g it Bruges M. Vuylstèke, professeur ou collége k AVelghem. A BRUGES. Artestation d'un assassin de 15 ans. Dans la nuit de Sr; edi it Di manche, des maraudeurs s'étaient intreduils dans ie verger du cultivateur Vandesande, tt Ardoye. lis furent lout it coup intérrompus dans leur besogne par l'arrivée du proprié taire qui avait entendu du bruit. Vite l'un des deux voleurs s'esquiva, Mais l'autre tomba entre les mains de Vandesande et une lutte s'engagea. Se sentant pris, V»:n Tomme, est l'assassin, agé de quinze ans s'empara de son couteau et en frappa Vandesande k la gorge. II donna ce coup si violemment que la tête fut presque entière ment tranchée. Puis, Van Tomme prit la fuite. Le Paiquet de Bruges se transports sur les lieux et les premières démarches n'avcient pas amené de résultat sérii ux quand hier dans la journée, le commissaire de police d'Ardoye amena k Bruges le jeune Charles Van Tornme, qui s'était constitué prison nier. UN BÉBÉ DE 10 MOIS TUÉ PAR SON tRÉRE DE 16 ANS. La longue rue Ste- Anne Anvers a été mise hier en émoi par un drame. Dans une atlée de la dite rue habile une Vruve avec un tils de seize ans. Cette femme, qui s'adonne i la boisson, a également un bébé de 10 mois. Hier, la rrère était sortie pour faire sa tourrée habituelle dans les cabarets et avait laissé le bébé dans son berceau. BURGERSTAND VAN YPER Exposition provinciale de Gand Grand succès pour les planos exposés par la Maison (Stoppelaere, rue du Pont Madou 3, Gand. Bauwens Kessels Bauwens i DIGESTIONS DIFFICILES. - ~Telïë est la définition d'une maladie bien fréquente: la dys pepsie. Dans les conditions normales, lorsque la santé n'est troublée par aucun accident, on ne doit pas avoir conscience de facte digestif lorsqu'au contraise la sensation digestive est per que, it y a dyspepsie. Ces sensations souvent douloureuses proviennent dune alimentation trop abondante, trop épicée on qui n'est pas en rapport avec Page ou la force de la personne. L'état du sang joue aussi un grand róle et son appauvrissement est une cause de l'état maladif général qui atteint toujours la portie la plus faible de l'organisme. L'anémie existe fréquemment chezles sujets atteints de dyspep sie. Les symptómes sont une douleur quelquefois aiguë survenant après ('introduction des ali ments, accompagnés de pesanteurs d'estomac, de nausées, de vomissements et de vertiges. Le moyen pour remédier a ce mal, est de combattre les causes qui lui donnent daissance, telles que l'anémie, la névropathie, etc. Les Pilules Pink qui, comme ie meilteur régénérateur du sang et le plus parfait tonique des nerfs,sont souveraines et ont donné de si merveilieux résultats, ont guéri nombre de maladies provenant de I'affai- blissement du saDg parmi lesquelles nous pou- vons citer l'anémie,la neurasthémie, la chlorose la débilité générale chrz les femmes et chez les enfants. M. LaimeLié, de Bohan-sur-Somois, province de Namur, Belgique, s'est umpressé de les em ployer pour sa mère, agée de 61 ans. - Je vous adresse, écrit-il, l'expression de ma reconnaissance. Depuis plusieurs années ma mère souffrait d'une dyspepsie impossible sou lager. elle ne pouvait digórer ses aliments - le sommeil lui manquait, elle avait des maux' de tête, des palpitations et était devenue d'une grande faiblesse. A son age, il était k craindre que eet état ne devint incurable, car rien n'avait pu la soulager. Par bonheur, je lui fis prendre i des Pilules Pink. Ses douleurs d'estom-c ont disparu elle a retrouvé l'appétit et le som- meil et des forces nouvelles. Elle est actuelle- i ment en pleine santé. Je suis heureux de pouvoir I participer a la vulgarisation dece medicament dont j ai reconnu les efifets surprenants et 1'efH- cacité constante. En vonte chez tous les Phar- maciens et au Dépót principal pour ia Belgique M. A. Derneville, 66, boulevard de Waterloo k Bruxelles. 3fr. 50 la boite ou 17fr. 50 par 6 boités franco contre mandat-poste. van den 1° tot den 8' September 1899. j Gbboorten Mannelijk geslacht 5 Vrouwelijk 2 huwelijken Gornillie Gamille, beeldhouwer en Verhack I Emma, modewerkster. verfiacK STERFGEVALLEN Rijselstraat.d- Maffiiu Henri^Tg ja^0''Ionder „3®„d"waar„van Dehaeze Juli'e, Onze Vrouw straat. - Soequet Raymond *39 i zonder beroep, echtgenoot van Terrière Fr Brielen buiten Denoyelle Ambroise 68 iaar schoenmaker, echtgenoot van Vandeuitte Philo- mène, St Jan straat. - 1 üll°- strijkster, ongehuwd, SNNlcWaafbuitên17 ^aV' Einders beneden de 7 jaar Mannelijk t Vrouwelijk 6

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2