Garde Catholique Ordre du Jour Samedi 16 Septembre 1899 10 centimes le N°. 34e Ann Be. N°. 3480 <3 1° Nouveau* membres. 2° Discours. 3° Désignation d'un candidat pour l'élection communale, en remplacement de Monsieur Pierre Bouquet, décédé. 4° Tombola extraordinaire. Grande Fanfare A la Chambre Autour de la R. P. Le coup Smeets Le canal de la Lys a l'Yperlée et le canal d'Ypres a l'Yser v,vv A Ml MOTE ï'PRES On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces content 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps da journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligna. Les numéros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les i Flandres) s'adresser VAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place da la Bourse. Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fln Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés franc de port a l'adresse ci-dessus. Demain soir, Dimanche 17 Septembre, 84/2 heures, reunion générale au Volkshuis. La grande Fanfare participe demain au Festival de Dixmude. Elle part par le train de midi trois quarts et rentre vers 8 heures. Les deux oeuvres que notre excel lente société exécutera sont La Marche Héroïquc de Deneufbourg et une fantaisie sur l'opéra Le premier jour de bonheur d'Auber. La discussion des projets de réforme electorale a commence Mardi. Jusqu'ici six orateurs ont parlé; il en reste 34, la plupart hostiles a la R. P. On se demande si le projet du gouvernement sera vote. 11 nous sem- ble difficile de prédire le résultat de la discussion. D'après un pointage sérieux, il y aurait 67 voix pour, 63 contre, les autres membres s'abstiendraient. Mais il parait probable que si le gou vernement n'admet aucun quorum et maintient son système de non pana- chaqe, plusieurs des 67 membres favo- rables au projet s'abstiendront égale- menf.D'autre part on assure que deux deputes de gauche qui ont suivi jus qu'ici M.Lorand s'abstiendront au vote. II est done impossible de prédire exactement le sort du projet de loi. La question de la R. P. aura eu eel effet regrettable d'avoir, depuis 1893, divisé pro- tondément nos amis. On nous tendra cette justice que si nous combatlons le système, nous ne recourons, vis h vis des proportionnalistes, aucune personnalité injurieuse. II n'<?n est pas de même de certains jour- naux catboliques. lis semblent s'être donné le mot pour incriminer l'attitude des anlipro- poiz, pour leur prêter des intrigues, des manigances, des coups fourrés, des crocs- en jambe etc, etc. lis vont même jusqu'k dénoncer au pays catholique ceuxqui ne partagent pas leur manière de voir Tout cela est profondément regrettable. Toutcela est de nature k diviser davantage encore nos amis, décourager les partisans les plus dévoués de la cause catholique, jeter le trouble dans l'esprit des électeurs. On nous fait un crime de préférer le statu quo k la R. P. intégrale. Gomme s'il ne s'était pas trouvé des journ tux catholiques, pour dire, il y a trois mois, qu'ils préfé- raient le statu quo k 1'uninominal Non pas que nous soyons partisans de ce dernier système. A nos yeux, il est aussi mauvais que la R. P. intégrale. Nous avons dit pourquoi. G'est dire que si le gouverne ment avail proposé 1'uninominal, nous i'eus- sions combattu comme nous combattons aujourd'hui la proportionnelle. G'est le droit, e'est le devoir de la presse, de faire connaitre sa manière de voir. Si, après cela, son opinion ne triomphe pas, elle n'a qu'k s'incliner. C'est ce que nous ferons si la R. P., même intégrale, devient la loi du pays. Nous avons toujours combattu le suffrage universel, même pluralisé, jusqu'au jour t il nos constituants l'ont voté. Mais depuis lors nous nous sommes résignés, nous efforpant It tirer de la situation tout le profit possible. G'est ce que nous ferons aprè3 le vote de la R. P., si celle ci trouve une majorité k la Chambre. A ceux qui nous diront, comme ils ont dit depuis la révision l'on est allé trop loin la révision a créé le gkchis nous répondrons ce n'est point notre faute et nous irons en avant. pour Dieu et la Patrie. Nous allons plus loin si nous devions nous dire que le rejet de la R, P. serait la chute du gouvernement et du parti catho lique, nous souhaiterions de tout notre coeur que nous ayons tort et que les proportion nalistes aient raison. Nous prions Dieu de détourner du pays et du parti catholique tous les malheurs que nous prévoyons et préiisons. S'il faut pour cela que nous soyons confondus.que le Ciel nous confonde Mais nous ne serons jamais de ceux qui jettent h pierre aux antiproportionnalistes et, comme certain personnage, disant k leurs représentants Nous ne voterons plus pour vous. Nous ne nous raillierons pas non plus k ceux qui disent k l'avenir, tout mon village votera contre ceux qui auront fait passer la R. P. Nous souhaitons que, placés devant leur conscience, nos mandataires fassent ce qu'ils croient être leur devoir, dans leur pleine liberté et avec une indépendance compléte. Le Bien Public a inséré, dans ses colonnes, la lettre de M. Colaert, qui donne un dementi a tout ce qu'avait écrit le correspondant du journal gantois au sujet du complot Smeets- Colaert. G'est Le Soir qui avait mis en cours l'accusation dont notre honorable représentant avait été l'objet. A son tour Le Soir a recu un démenti de M.Colaert. Nous reprodui- sons l'article du Soir et la réponse qui l a suivi. Ypres le 13 Septembre 1899. A Monsieur le Rédacteur en chef du jour nal Le Soir Monsieur Dans voire numéro paru hier, édition A, B., sous la rubrique Petite Gazette vous écrivez Ah bah II parait que M. Colaert va adresser aux journaux une lettre affir- mant qu'il n'a passé avec M. Napoléon Smeets sucune convention au sujet de la proposition relative k la durée des séan- ces. C'est chose entendue. Nous actons par avance le démenti: II est évident que si M. Colaert a eu, Ven- dredi dernier, avant que M. Smeets déposht sa proposition,une longue conférence avec celui-ci, M. De Fuisseaux et d'autres dé- putés socialistes, dans la salle de la vice- présidence nous précisons c'était pour enfiler des perles. Et il est entendu que si, après le vote M. Colaert, quittant sa place, est allé, au vu de tout le monde, serrer avec chaleur et k trois reprises différentes, la main au citoyen Smeets.c'était pourle féliciter sur le merveilleux culottage de sa pipe, désor- mais célèbre. Vous savez par ma lettre d'hier que ce que vous écrivez lk est faux. Pour préciser davantage, je vous dirai 1° Qu'il y a deux mois au moins que je n'ai mis le pied dans la salle de la présidence oude la vice-présidenee 2' Que je n'ai serré la main k M. Smeets ce qui ne serait d'ailleurs pas un crime ni trois fois, ni deux fois, ni même une fois. Tout ce qu'il y a, c'est que Vendredi vers trois heures, j'ai pris un rafraichissement k la conciergerie de la Chambre, oü je me suis trouvé on présence de plusieurs députés de droite et de gauche, proportionnalistes et antiproportionnalistes. Je vous défie de prouver que j'ai passé une convention avec M. Smeets ou avec qui que ce soit au sujet de la proposition relative a la durée des séances, et je répète qu'au moment oü la motion Smeets a été faite, j'ignorais absolument, comme tous les mem bres de 1% droite, que pareille motion ou une autre quelconque serait produite. Je vous requiers d'insérer, dans votre plus prochain numéro, ma lettre, qui apprendra k vos Ipcteurs et k tous mes collègues que Le Soir possède dans les couloirs de la Chambro ui espion doublé d'un... mais je veux être poli et j'ai l'honneur de vous saluer. R. Colaert. Nos lecteurs se rappelleront que nos journaux libéraux out écrit réeemment que M. le Baron Surmont de Volsber- ghe est hostile a l'achèvement du canal de la Lys a l'Yperlée. Nous avons répondu a cette asser tion en rappelant les discours pronon- cés par notre honorable sénateur en faveur des deux travaux en question. M. le Baron Surmont a de nouveau réclamé, dans la séance de Mercredi dernier, l'exécution de ces travaux disant. Yoici ses paroles Le premier de ces travaux est commencé depuis 1864 il taudrait l'achever. Le canal d'Ypres k l'Yser existe depuis un "temps immémorial, mais il a depuis long-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 1