CAISSE-RÉCLAME ^Carter's Ink Company Callewaert-De Meulenaere, Le Candidat au «Volkshuis» Nouvelles diverses Etoffes en Soie écrue fr. 16.50 L'augmentation des contributions n'est jj pas nécessaire, quoiqu'un journal libéral j de la ville en réclame. Cela prouve ce que 1 nos adversairea feraient si, pour le malheur de la ville, ils redevenaient les maitres Nous n'augmenterons jamais les contribu tions. Dans une ville de grande industrie et de commerce, une augmentation d'impóts ne tire pas autant a conséquence. Cela rentre dans les profits et partes. Mais ici il n'en est pas de méme. Une augmentation de contributions est une diminution de revenu pour le rentier. Mais je le répète, il n'est pas nécessaire d'augmenter les impóts et nous continuerons li exécuter les travaux avec nos ressources actuelles. Ainsi, du moment que nous en aurons les moyens, nous ferons des travaux b l'étang de Dickebuscb qui coüteront des centaines de mille francs. Nous améliorerons l'Ecole Industrielle.qui est réput ée déjb une des meilleures du pays institution si nécessaire b l'apprenti pour devenir un bon ouvrier. Nous perfectionnerons et étendrons dans la mesure du nécessaire l'Ecole de Musique, afin de rendre cette institution non seulement une source d'agrément mais d'u- tilité aux Yprois. Nous continuerons b tenir la balance égale entre les catholiques et les libéraux. Ici je suis homme politique. Au sénat éga- lement. A l'bótel de ville je suis l'adminis- trateur de tous, aussi bien des libéraux, que des catholiques. En ce qui concerne i'industrie, nous n'avons pas le pouvoir da créer des fabri- ques, selon le grief ridicule da la platform des journaux libéraux fabriques industriel ies et non d'églist. Ce n'est pas notre röle. Mais ce que nous pouvons faire et faisons c'est de développer et d'augmenter les com munications de la ville avec l'étranger ainsi les tramways. Chaque étrariger qui vient b Ypres y lais- se quelque profit. Nous ne combattrons done pas l'érection de chemins de fer vicinaux comme on l'a fait pour celui de Furnes au contraire. Celui de Neuve-Eglise existe déjii. Celui de Gheluwe viendra. II y en aura d'autres. Pour Neuve-Eglise nous n'avons payé.cette année, que 16 francs au lieu de 5000 fr. prévus.Sous peu nous toucherons même.Fur nes donne déjb une recette de 13 b 4400 frs. II y a beaucoup d'autres travaux comme ceux de la maison de santé, conslruite rue de Thourout, puis l'établissement de l'Hoorn werk, qui non seulement ont procuré ou procureront du travail, mais auront, dès leur achèvement, l'excellent résultat d'augmenter la population et par lb-même les recettes de la ville. 4000 habitants de plus donnent 1000 fr. de recettes en plus pour la caisse communale. Ensuite les dépensesfaites pour l'entretien des centaines d'enfants de l'établissement du gouvernement et des 100 agents divers don- nerontdu profit b la ville également. L'orateur conclut en disant qu'b l'avenir il fera comme dans la passé. II procu rers du travail aux ouvriers en faisant exécuter les travaux nécessaires comme l'em- bellissement des rues de la ville, la construc tion de trottoirs etc.,la canalisation des eaux comme au Kruistraat oü on tftcherade donner satisfaction au voeu des habitants. Puis il y aura les monuments b réparer et tout cela sans augmenter les impóts. La fin du beau discours de M. le Bourg- mestreest aeclamée par i'assemblée et M. Iweins d'Eeckhoutte prend la parole pour remercier les électeurs. II est dit il l'ami du peuple. Toujours prêt rendre service il ne réclame d'autre récom- pense de la part de ceux auxqueis il les a rendus, que celle de voter pour lui et ses co-candidats. Comme M. le Bourgmestre l'a dit la ville augmente en population et 4000 habitants de de plus valent mieux qu'une garnison de deux régiments, car la population des éta- blissements qui ont créé cette augmentation reste, alors que les régimenis peuvent partir. Quant ii l'Ecole de Cavalerie elle restera k Ypres, aussi longtemps qu'il y aura un gou vernement catholique. (Bravos). MM. Begerem et Vandenpeereboom disent également quelques mots de remerciement aux électeurs et I'assemblée se sépare en commentant le magistral discours de M. le Baron Surment.La confiance dansl'issue de la lutte future est compléte. Occasion exceptionnelle offerte par Boston, U. S. A. LA SOCIÉTÉ DES ENCRES CARTER, la plus puissante des Ëtats-Unis d'Amérique, désirant faire connaitre ses produits en France et en Belgique offre pour la somme de »ïx francs l'assortiment suivant S'adresser b Ypres, rue au Beurre 36, chez qui a la vente exclusive de ces encres pour la ville. Nous apprenons que l'association libérale, dans sa reunion de Dimanche dernier a formé une liste de candidats pour l'élection du 45 Octobre. Elle comprend MM. Brunfaut Aug. De Deyster Séraphin. Deweerdt Charles. Nolf Ernest. Onraet Jules. Speybrouck Emile. Vermeulen Poiydore. La Lutte écrit au sujet de notre candidat, M. Rerni Bouquet Monsieur Remi Bouquet a été proclamé candidat du Volkshuis en remplacement de son père M. Pierre Bouquet, décédé. Cette proclamation s'est faite par les soins du Comité, qui a trouvé plus prudent de rem- placer la poll par une tombola. C'est une fapon comme une autre de donner satisfac tion aux ouvriers, ou plutót de se ficher deux. Quoi détonnant, dès lors, de trouver des récalcitrants. lout le monde n'est pas fait pour courber l'échine. Et dire qu a l'Association libérale, il n'y a jamais de poll! L'on propose et... l'on accepte les candidatures, et c'est finiEt on n a pas de quoi don ner une tombola. Epouvantable accident foudroyés par un fil électrique. Un épouvantable accident 1 s'est produit dans la nuit de Dimanche b Lundi au hameau de St-Liévin, b Wattrelos. En face l'estaminet David, un til del'é- clairage électrique s'étant rompu gisait par terre et le mécanicien prévenu aussitót allait parer aux accidents, quand un habitant du quartier, J. B. Delmarquette, 44 ans, père de8enfants, eut l'imprudence, malgré les recommandations, de soulever le fil b peine l'eut-il touché qu'il fut foudroyé par le courant électrique et il tomba b terre en poussant un seul cri. Au mêine instant, une femme qui veuait de voir ce terrifiant spectacle, Sophie Vienne, épouse Dumoulin, 49 ans, mère de cinq enfants, ayant marché sur le fil qui aussitót s'était enroulé sur sa jambe, voulut s'en dégager et. comme le malheureux Del marquette, dès qu'elle l'eüt touché elle tom ba foudroyée. Terrifiés, les assistants s'écartèrent et essayèrent, mais en vain, de rappeler b la vie les deux malheureux pendant que le mé canicien écartait tout danger en enlevant le fil meurtrier. Huishoudsters, koopt niet anders dan de suiker in pakken van deThiensche maalderij. Vol considerable au préjudice de la reine de Hollande. La reine Wilhelmine de Hollande vient d'être victime d'un vol qui rappelle celui commis au palais du comte de Flandre, b Bruxelles Un sieur Leblanc, conservateur de l'ar- .gerrterie du Palais de La Haye, agé de 36 ans, a réussi bs'emparerde l'argenterie, de nom- brevx objets d'or, d'antiquités, de bijoux, de porcelaines anciennes la plupart de ces ob jets étaient des cadeaux de la reine-mère b sa fille. Lecoupable adisparu. C'est la reine Wilhelmine elle méme qui a découvert ce vol. Les corsaires de la charité. Le parquet de Bruxelles instruit en ce moment une af faire d'une gra de gravité ft charge des membres d'une société soi-disant philanthro- pique, qui exploitent depuis longtemps la charité publique d'une manière scaudaleuse. Cette société, composée d'une vingtaine de membres, s'était donné pour mission d'organiser des fêtes au profit des pauvres. Elle émettait b eet effet des cartes d'entrée b 5, 2 et 4 francs. Or, jamais aucune de ces fêtes n'a eu lieu et les nombreux souscrip- teurs en ont été pour leurs frais. II y a quelques jours devait avoir lieu dans un local bien connu du bas de la ville, avec le concours des principaux artistes de la Monnaie une grande fête dramati- que et musicale, suivie de redoute. A l'heure indiquée, de nombreux porteurs de cartes, tous en grande toilette, se présentèrent au local, mais ils De furent pas peu étonnés de trouver les portes closes Une plainte collective a été immédiatement déposée au commissariat de la 3e division. Quelques jours plus tard, une fête-cham- pêtre était organisée dans le jardin d'un établissement de la banlieue, mais, pas plus que la précédente, cette fête n'a eu lieu. Les organisateurs n'avaient pas même re- tenu le local. Au mois de Novembre, une nouvelle fête doit avoir lieu et les... philanthropes en question sont déjb occupés, dès b présent, it émettre des cartes en vue de cette solennité. Non-seulement aucune des fêtes annoncées n'a eu lieu, mais les pauvres n'ont jamais vu un sou de la recette. On évalue a plus d'un millier de francs les sommes ainsi escroquées au public et volées aux malheureux. Grand incendie: 200,000 fr. de rténó's Un incendie qui a pris de formidables pro portions s'est déclaré pendant la nuit de Samedi k Dimanche dans les hangars servant de dépots de marebandises b MM. A.Delhaize et C", rue de Schampheleer, b Molenbeek. Vers trois heures et demie du matin, une dame qui habite une maison en face de ces magasins était subitement réveillée par des lueurs sinistres qui éclairaient sa chambre comme en plein jour. Ne sachant cequise passait, elle se leva en héte et apertjut des flammes gigantesques qui s'écbappaient des fenêtres des dépots Delhaize. Cette dame réveilla son mari qui ie premier donna l'alar- me aux pompiers de la commune. Quelques instants plus tard tous les voisins se trouvaient dans la rue el aidaient les pompiers accourus sous les ordres de M. De Gunst, lieutenant. Le foyer de l'incendie fut vigoureusement attaqué. Mais le feu, alimenté par des quan tnés considérables dematières inflammables, taisait rage et se propageait rapidement. On téléphona b Bruxelles pour faire ouvrir les vannes des eaux de Ia ville. Attirés par les énormes lueurs de l'incendie,les pompiers de Koekelberg accoururent pour aider leurs collègues de Molenbeek. Malgré tout leur dévouement le feu ne put être circonscrit et se communiqua i un deuxième hangar, qui renfermait également de nombreuses marebandises. L'incendie redoubla alors de violence, et des myciades d'étincelles chassées par le vent tombaient b des distances considéra bles de la rue De Schampheleer. Pendant que le feu accomplissait son oeuvre destructrice, une foule de curieux était accourue de lous les points de la ville. Elle devint si compacte qu'il fallut bientót requérir les piquets d'incendie de la caserue du Petit-Chéteau et de la caserne Sainte- Elisabeth ainsi que la gendarmerie de Molenbeek, pour établir des barrages dans les rues voisines et refouler les spectateurs. Toutes les autorités communales se trou vaient sur les lieux. Et l'incendie constinuait b détruire tout ce qui se trouvait b sa portée. Ainsi furent détruits cinq énormes hangars dépóts qui occupaient une surface considórable et qui étaient bondés de marchandises. Lorsqu'b 7 heures du matin les 5 hangars et leur contenu acbevaienl de se consumer, on coustata que les caves qui se trouvent sous ces hangars étaient également en feu. Les pompiers se mirent alors en devoir d'inonder ces sous sols. A 9 heures du matin, l'incendie, circonscrit cette fois, pou- vaitêtre considéré comme éteint. Les dégats sont évalués b plus de 200.000 fr. Jusqu'b présent on ignore les causes de ce siuistre. Huwelijksafkondigingen Emilius Laroy, suikerbakker, te Yper, en Helena David, zonder beroep, te Yper. Henricus Samper, kleermaker, te Rousse- laere, en Alixa Vandaele, zonder beroep, te Yper. Aloysius Decadt, metser, te St Jan, en Zoë Vansevenant, dienstmeid, te Yper. VALEÜR AU BBTAIL. 1 Litre encre it copier ou non copier, au ehoix (toute première qualité)Fr 4. 1 Gruchon encre rouge supérieure (Crimson)2. 1 Flacon colle de bureau et pin- csau (grand modèle)1.50 1 Riche Encrier double de bureau, nicklé (syst. Victor) avec mouil- leur 6.50 1 Flacon encre pour tampon, ca- lendrier, colle photographique, etc. 2. Soit valeur réelle. Fr 16 n f»T MAMQiriIÜ offregratuitement de faire Uil lilUliulLiUn connaitre a tous ceux qui sont atteints d'une maladie de la peau, dartres eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites chroniques, maladies de la poitrine. de l'esto- mac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il l'a été radicalementlui-même après avoir souffert et essayó en vain tous les remèdes préeonisés. Cette óffre, dont on appréciera le but humani taire, est la conséquence d'un voeu. Ecrire par lettre ou carte postale a M. Vincent 8, place Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier et enverra les indications demandées. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2