JOURS 9, 15 Echos de l'élection La R. P. a la Chambre toL'ÊU) i'Anémie üe r-ïfira'H* '\OQWlDO 72 S7 23 12 9 9 9 7 7 6 6 5 5 5 4 4 transient du doctrinarisme omni Ella fut livrée par des hommes de divers partis des calholiques. des indépendants et dos libéraux avancés. Plusieurs d'emre ces vaillants vivent encore, les r uires dormeat dans ia pi,ix du Seigneur. En 1866 La liste de l'liötet de ville, M. Ie Bourg- mestre Beke en tête et M Auguste Beaucourt en queue, obtint de 283 k 478 voix. Puis suivirent MM. Th, Cornette 172 voix H. Bossaert 142 Ant. Poupart 143 Aug.Vandevyver 92 Jules Capron Barbier-Muiier Aug Soenen Amédée van der Stichelen Louis Lapiere J.-B" Lambin Nyssens (père du ministre) Santy Vandendriessche Emile Dusillon Louis Bouckenaere Leleup-Giet Rabau Ignon Coppieters Henri Dalmote Xavier Bernard Fagel-Vallaeys Les chiffres obtenus par les catholiques, faisant partie de l'opposition, se passent de commentaires. C'était vraiment l'erabryon des luttes futures. En 1869, les catholiques luttent seuls contre l'administration libérale. Les libér. obtiennent Les cathol. obtiennent le moins favorisé 296 v. Ie moins favorisé 87 v. Ie plus favorisé 349 v. le plus favorisé 106 v. En 1872 une loi augmentant le corps électoral ayant été votée, les chiffres des deux partis sont les suivants Libéraux Catholiques le moins favorisé495 v. le moins favorisé 298 v. le plus 550 v. le plus 322 v. C'était lk un progrès réel et encourageant. A partir de cette année, la lutte s'oiganise et devient acharnée. Pourtant, encore trop sürs de la défaite, les catholiques s'abstien- nent en 1875 et l'élection donne le résultat suivant Libéraux Catholiques de 582 5 622 voix abstention mais 102 blancs En 1878 de 633 k 649 voix de 344 k 357 voix En 1881 de 561 k 566 voix de 428 k 442 voix C'était un énorme progrès cooirae on voit. En 1884 de 658 k 672 voix de 586 a 603 voix Les parus commenced h se serrer de prés; on approehe visiblenoent du résultat de i'ardente lutte. Les libéraux obtiennent: bulletins blancs, di 2146 it 2185 voix bulletins roses de 2165 k 2186 voix; les catholiques: bulletins blancs de 2383 k 2402 v. bulletins roses de 2347 it 2367. Et ces éledeurs viennent do répondre cette année pour la seconde fois en dormant 625 voix de raajorité moyenne ii nos candi- dats. chiffre que nos adversaires n'ont jamais atteint, mérne k l'époque, oh ils étaient it l'apogée de leur pdoire et de leur domi nation. Nous avons done raison de répéter que pour eux n...i nic'est fini En 1887 Le libéraux ont de 704 (M, Parsy) it 730 voix. Les catholiques de 652 k 680 voix (M. Colaert). Ballotage entre MM. Colaert et Parsy, et enfin au ballotage la première brêche est faite, par M. Colaert qui obtient 749 voix contre M. Parsy 696, dans la citadelle du libéralisme en Westfhndre. Et finalementle libéralisme est renversé le ir Février 1891 oü, après l'annulation des élections viciées paria fraude de 1890, les libéraux n'obunrent que 832 voix et les catholiques 875. Les cinq années qui suivirent, les libéraux crièrent k fendre les tympans les mieux con- stitués, que les catholiques étaient arrivés par la corruption, que la majorité du corps électoral n'était pas avec eux et patati et patata. Les électeurs Yprois répondirent une pre mière fois it ces rodomontades en 1895, en élisant les catholiques avec 200 k 250 voix de majorité Le Progrès raconte que le lendemain de l'élection, dans une réunion d'un cabarêt de la rue de Lille, un clérical marquant repoit des félicitations pour le beau succès de son parti, et, qu'au lieu d'en être flatté, répond d'un air un peu grincheux il n'y a pas de quoi, ces élections nous ont coüté 42,000 fr. et c'est un peu cher pour le résultat Oü le gktisme du Progrès s'arrêtera t il done Discours de M. Colaert M. Colaert. Mes honorables collègues qni siégeaieni ici en 1887 se rappellent, sans doute, le discours prononcé par M. Jacobs contre la prise en considération de la proposition de MM. Houzeiu de Lehaie et consorts, relative k la revision constitu- tionnelle Permettez-moi, messieurs, d'en citer un court passage. L'existence de la Belgique indépendan te, disait-il dans la séance du 29 Juillet, se divisera eu deux oériodes trés différentes l'une allant de 1830 jusqu'it la première revi sion constitutiönnelle l'autre partant de lit pour sa poursuivre dans la suite des ans. Que sera la seconde des périodes Je l'igno- re, c'est le secret de l'avenir ce que je sais, c'est qua les deux périodes seront radi calement dtfférenles k la période de stabili lé succédera celle d'instabilné. Avant de passer de l'une dans l'autre, de la période de stabilité k cello de boulever- sement, regardons-y it deux fois.» Si je rappelle ces paroles, ce nest point pour me livrer k des récrimin lions sténles; c'est moins encore pour adresser des repro- cb.es k ceux de mes cofiègues qui se sont laissé entrainer k voter uue r «visions dans les conditions oü elle l'k été et qui en éprou- vent aujourd'hui d'atners regrets. Cornme les auteurs de la revision, ils ont cru k un mouvement irrésistible, k utte nécessité impérieuse c'est leur excuse, sinon leur justification Mais il me parait opportuo, k ce moment grave de uotre histoire, plus grave, k mes yeux, que celui de la revision constitutiön nelle même, il me parait opportun, dis-je,de rappeler le souvenir d'un bomrne dont le nom seul était une autorité et l'opinion une puissance. Victor Jacobs n'avait ni inspiration ni se conde vue mais, grace k la perspicacilë d'une intelligence supérieure, grace a la süreté d'un jugement qui voit les événements dans leurs causes, notre éminent collègue d'Anvers, que la mort nous a enlevé au mo ment oü nous avions le plus besoin de ses lumières, a pu prédire ce qui se passe sous nos yeux. Ce qu il n'a pas pu prévoir cepen- dant, paree que c'était ou-dessus des prévi- sions hunaaines. c'est que la période d'iustabilité serait arrivé si vite, et que, si peu de temps après la revision, la période de boulevet 8emenl serail k nos portes. Après soixaute cinq années de stabilité, Vuict la seconde période il y a six ans que notre pacte fundamental a été rajeuni, ou, commeon l'a dit, que notre édifice constitu tionnel a été élevé encore. Qui oserait dire qu'il a été consolidé Six ans, et deux fois déjk la Chambre1 a été saisie d'une demande de revision constitutionnelle et ceux-lk mê- mesquiaviientjuréque leur v.e polUiqu r e devrait plus connaltre de campagne revision niste, réclament aujourd'hui de nouv Hes modifications; et ils les exigent la menac' a a bouohe Six ans, et ie régime parlemen tair le seal possible aujourd'bai, co mme e disait avec tant d'autorité, il y a quelques jours,notre honorable président M Beerman, le régime parlementaire est menacé dans son existence. S'il tombe, il entrainera dans sa chute touies nos institutions, pour faire place a démagogie d'après nous, et, d après Ho norable M Lorand, k la dictature. Ah! je comprends les préoccupations, les inquiétudes, les angoisses de ceux sur qui pèse la responsabilité d'une revision prut-" être bien conpue,. mais mal exécutée. Je comprends qu'tls cherchent des remèdes k une situation pleine de dangers. Cost sans doute pour eela quils y mettent tant de ténacité et tant d'empressemei t. A leurs yeux, le suffrage ètendu devait être tempére pat' le referendum royal et la repré- sentation proportiounelle. C'étaient leurs remèdes. Constituants, nous avons rejeté le referen dum royal, paree que nous étions convauicus que, tout aussi bien que le referendum po pulaire, il aurait eu pour conséquencc la modification même de la forme du gouver nement. Restait la représentation proportionnelle que, dans les congrès, nous entendons pro ciamer aujourd'bui le couronnement de la revision». Pendant six ans la Chambre n'en a pas voulu, paree que le temède lui parais- sait pire que le mal Aujourd'hui elle setnbla en vouloit' paree que, dit-on, il n'y a plus autre choseil faut aboutir Nous voiik done dans une période que l'honorable M.Jacobs n'a pas connue: la période de l'acculeraent C'est k mes yeux la plus ruauvaise des situations. L'accule- ment, c'est la position de celui qui, ne pou- vantreculer, se jette dans l'incertain, dans 1'iriconnu, dans le casse-cou. C'est la seconde fois que nous connaissons cetto situation. Nous l'avons vécue pendant la revision constitutionnelle; mais alors tout au moins nous ne faisions pas l'aveu que nous étions acculés, ou mieux encore affolës. Voilk quelle se représente aujourd'bui, avec la circonstance aggravante de l'aveu et ainsi se justitie une fois de plus la parole de Cromwell: On ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas oü Pon va. L'honorable ministre de la Justice nous a dit qu'il est peu convenable de préteudre que le gouvernement ne sait pas oü il va. II me stuible plus convenabie de dire qu'il ne le sait pas que de devoir constater qu'il le sait trop. Oü Pon va, je ne le sais pas moi-même, mais oü nous devrioas aller, je le sais, et nous deviions tous le savoir. Ou est d'accord pour dire que le régime actue.l est maüvais.Il n'est pas mauvais paree qu'il consacre le régicne majoritaire qui exists dans tous les pays fibres, mais paree qu'il favorisé, en Belgique, la prépondérance politiqur des grauds arrondissement» et no- tamment de celui de Bruxelles, au préjudice de la politique générale et des intéréts des autres arrondissements. A ce mal, qui est incontestable, il y a un remède qui a éié indiqué plusieurs tois dans cette Chambre et au dehors. L'autre jour, dans un discours que j'ai écouté avec attention, l'honorable M. Hoyois signalait le mal et le remède et l'assemblée me paraissait approuver son langage. Voici comment s'exprimait l'honorable membre: A mon humble avis, après avoir découpé l'arrondissemont de Bruxelles, paree que le déeoupage répond aux exigences du bon se? s et k un .vceu formulé depuis longtemps par une fraction notable de l'opinion publique, gardant provisoirement et transactionri? lie ment tels qu ils sont les arrondissements de Liége, de (land et d'Anvers approbationi coDviendrait de ne pas toucher autrement k nos circorscriptions éleetorales actuelles et surtout de s'abstenir de toute agglutination de circonscriptions voisines. Trés bien L'honorable ministre de l'Indusirie et du Travail ne demandaii pas autre chose avant qu'il füt raillié k la représentation propor tionnelle. Dans son discou-s de 1894, M. Liebaert d'sait, en effet «Ce qui est nécessaire, ce n'est pjs ]a epréseniation proportionnelle, c'est la divi sion des grands arrondissements. Cette division s'impose tellement. que c'est dans l'ëtendue trop grande de ces arrondissements même que la représentation proportionnelle a trouvé et je dédie ces mots k M. le ministre de la Justice le seul argument qui donne quelque vitalité k ce projet de réforme. (A conlinuer H u weli j ksafkondigingen Maurice Elleboudt, Avokaat, te Schaerbeek, en Marguerita Bossaert, zonder beroep, te Yper. Elorimondus Barbieur, gendarme, te Verre broek, en Stephanie Timmerman, te Ghislel. Fredericus Maertens, herbergier, te Yper, en Maria Gillot, dienstmeid, le Yper. Julius Koekenpoo, bediende bij de tram, te Rijssel, en Elisa Roose, zonder beroep, te Oostvleteren, voorgaandelijk te Yper, M. Marquinier, place de la Justice, 15, a Bruxelles, écrit: Je devais garder la chambre par suite d'un accès de rhumatisme goutteux, j'éprou.als de fortes douleurs. J'essayai l'élixir antigoutteux et antirhumatismal Vincent. L'effet fut vraiment surprenant; au bout de deux jours je pouvais veprendre mes occupations.Marquinier. Dépot a Tpres Pbarmacie LibottePrix 3 fr le flacon. i 6 UÉR IS OH RADICALE K Dépot a Ypres cbez-Libotte, Marché au beurre EÏÜJ BUAfffCïCIICJ otfre gratuitement de fair# li MUltOlfcLln connaitre k tous ceux qui so ut atteints d'une maladie de la peau, dartres eczémas, boutons, dómengeaisons, bronchites I clironiques, maladies de la poitrine. de l'esto- mac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même après avoir souffert et essayé en vain tous les remèdes préconisés. Cette offre, dont on appréciera le but humani taire, est la conséquence d'un vceu. Ecrire par lettre ou carte postale a M. Vincent 8. place Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra giatis et franco par courrier et enverra les indications demandées. (43 Voulez vous des sucres de toute première qualité? 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2