Ija m - - LE FLAMAND La chasse au lapin Baldomero Marti. la vie de la Sainte Vierge, mère célesie du carmel. Plusieurs inscriptions ornaient les murs, les entrées, l'autel etc., entr'autres celles ci que nous citoris au basarcl Melior est dies una in a'riis tuis super millia Bien heureuse ï&me doni la volonté est dans la loi du Seigneur et qui la médite jour et nuit. Tel qu'un palmier... ainsi fleurira le juste dans les parvis de lamaison du Seigneur. La messe d'actions de grèces, suivie (Us cérémonies symboliques d'usage et du Te Deum. fut célébréeeri présence de la familie, qui, par une faveur exeeptionnelle, put visiter, l'intérieur du cloitre, leur cbère parente, depuis si Iongtemps séparée d>-s siens. Une foule nombreuse et recueillie avait tenu ii joindre ses prières celles de la familie. Un chceur nourri et. uu charmant petit orchestre rehaussaient l'éclat des offices religieux. Après l'Évangile, le R. P. Léon du cou- vent des Carmes de Gand, monta en chaire et prononga un discours. Sermon de félicita- tions, rappelant que la célébration des jubilés a été instiiuée par Dieu et par l'Église, pour réunir les membres épars des families et ressouder les liens de parenté et d'affection. Lorateur sacré parle aussi des nobles combats qu'un jubilaire a eu U soutenir pen dant une carrière assez longue. L'Esprit saint maudit 1'bomme qui dans le cours d'un siècle n'aurait pu faire le bien, maislour l'enfaat qui, en peu de temps, aurait su acquérir des titres la félicité éler- nelle. Que doit-il en être alors d'une vie aussi longue, passée dans la pratique de toules les vertus! Parlant des trois vceux fails dans la vie religieuse, la pauvreté, la chasteté et fobéis sance, il dit que ces Ireis voeux trouvent aussi leur application dans la société civile et que, bien compris et pratiqués, ils la sauveraient de la haine des classes: La pauvreté par le respect de la pauvreté La chasteté parle respect de l'union- conjugaleL'obéissance par le respect de l'autorité. Cinquante ans d'une vie de carmélite. c'est le type de tous les devoirs et la pratique de toutes les vertus. C'est l'exemple donné tous, c'est la renon- ciation tous les biens terrestres.qui.comme le dit Sainte Tnérèse, tie sont que du fumier. Comrne le ifeuve coule naturellement ses eaux h la mer, une vie pareiile coule ses ver- ius tout droit au ciel. Aux justes, l'idée de la mort n'inspire aucune frayeur. Leur vieillesse est féconde i'égal de ia plus vive jeunesse. L'heure dernière, ils la saluent comme le fit Sainte Thérèse, qui, au moment de rendre l'&me, dit: Voilé done cetie heure après laquelle j'ai soupiré avec tant d'ardeur Le R. P. Léon termine en appelant les bé- nédictions du ciel sur la vénérable jubilaire. Une correspondance berlinoise des plus intéressante Berlin, 14 Novembre. Tout arrive Ne voyons-nous pas subite- ment, cause du Boerenkrieg, les Ailemands s'intéresser, et trés vivement h la langue qu'on parle en Hollande, dans le nord de la Belgique et dans l'Afrique australe On avail vaguement en Allemagnele senti ment que les Boers on dit maintenant, comme ce doit être, les Boeren étaient des Germains; que leur dialecte avait de remarquables analogies avec l'allemand, et c'est pour celte raison que les braves gens du Transvaal et d'Orange rencontraient, sur toute l'étendue de l'empire, de si vives sym pathies. Comment! écrivit d'abord le profes- seur et doeteur H. Erdmann, si le langage des Boeren a des analogies avec l'allemand Mais je le crois bienNon seulement les deux langues se ressembient; mais, au fond, elles sontlamême. i Et pour mettre cetie vérité, de fagon évi- i dente, sous les yeux du lecteur allemand, que fit le professeur Erdmann II publia le jSationalliedle chant national des Buren (prononcez, comme en flamand Boeren). Ce chant national débute ainsi: Kent gij dat volk vol heldenmoed, En toch zoo lang geknecht? Het heeft geofferd goed en bloed, Voor vrijheid en voor recht. Connaissez-vous ce peuple héroïque, Qui fut si iongtemps asservi II a sacrifié son bien et son sang, Pour la liberté et le droit. Et maintenant, disait M. Erdraan, voici ce texte boer mis en allemand Kennt Irh das Volk voll Heldenmuth, Und doch so lang' geknecht 't Es hat geopferd Gut und Blut, För Freiheit und für Recht. Ce fut, de Berlin Munich, un cri d'éion- nementOn s'aperptn qu'en effet, l'allemand et la langue des Buren» était bien la même langue que les differences ne consistaient que dans deux manières d'orthograpbier, deux manières de prononcerpuis en un certain nombre de mots, qui avaient proba- blement été en usage, anciennement, dans les deux langues, mais qui, la longue, avaient disparu dans l'une en se maintenant dans l'autre. C'est alors que d'autres philologues que le professeur E dmaijii firent remarquer aux Ailemands que malheureusement, les Hollandais, ies Flamands et les Boeren n'avaieut pas la même orthographie que l'Allemagne. Ainsi, disent-ils les néerlandais écrivent broeder pour frères et les Ailemands Bruder. Voilé done pour la même prononcia- tion, deux orthographes différentes. En un rieri de temps, le peuple allemand regut ainsi, de tous cótés, dans les journaux, dans les revu 'S et sur les cartes, des legons de flamand, qui l'intéressèrent au plus haut degré. Le Deutsch Lexhalle public, en paroles et musique, le Nationollied des Boeren. Dans le Berliner Tagcblatt a paru le Overwinningslied du Transvaal et, deriiièrement, lo texte d'un troisième chant des Boeren. II paralt que les Flamands du Cap ont tout un recueil d'hyranes patriotiques. Leur Overwinningslied, chant de triomphe. débute ainsi Hebt gij den vreugdekreet gehoord Der Boeren van Transvaal? Avez vous entendu la clameur de joie des paysans du Transvaal De temps eu temps, se présente dans ces textes un mot que les Hauts-Allemands ne comprennent pas. Les rédactions les expli quent alors mais, pour les Bas Ailemands, ces explications ne sont, le plus souvent, pas nécessaires. Et voilé comment le peuple allemand a ■ppris sa grande surprise, que le néerlan dais et l'allemand (le bas-allemand surtoui) ne sont, au fond, qu'urie langue. Le fait est que, jadis, celte vérité était frappante. J'ai lu des documents rbénans du XV® ou du XVIs siècle qui ressemblaienl tel point au vieux néerlandais qu'il mVüt été absolument impossible de dire si ces docu ments étaient ailemands ou flamands. Depuis lors, la culture s'eu est mêiée. On a cultivé l'allemand et le né- iland ds en deux direcions différentes et si bien les a-ton cuitivés qu'on a misérablement réussi en faire deux langues d'aspeets étrangers. De part et d'autre, on a fait disparaitre tort des mms communs: l'allemand a pris urie autre déclinaison que le néerlandais, uu autre alphabet, un autre dictionnaire. Le bas-allemand, qui dominait au moyen ège et qui était presque du pur néerlandais, a été remplacé peu peu dans l'écriture par le baut-allemand. Enfin, les philologues ont si bien fait, pendant trois ou quatre siècles, qu'ils ont crée deux langues différentes. On devrait maintenant, en grande parlie du moins, défaire leur oeuvre. Est ce possible Comment done! Voyez ce qui se passe en Afrique Les Boers avaient leur dialecte écrit. Ils l'ont abandonné p< u peu pour adopter peu peu le pur néerlandais. J'ai sous les yeux la Vrede in Zuid-Afrika, brochure de Ratane, Afri- cain-Hollandais On n'y trouve plus que quelques exp essions boers. Tout le reste est du Hollaridais et du bon hollandais. Les philologies (qu'on nomme ici germa- nistes) ont été jusqu'é présent des êtres assez inutiles sur la terre lis pourraient se rendre trés intéresse its et éminemment utiles: En travaillant patiemment dans les gram- maires, les dictionnaires, dans les écoles enfin, faire disparaitre le plus possible les différentes apparences orthographiques et autres) que leu i s prédécesseurs sont p irve nus établir dans lesdialectes germains. Qui suit, la guerre des Boers servira peU être quelque chose sous ce rapport. M. le vicomte d'Hendecourt, conseiller supérieur des foi êts, a donné lecture la Société centrale forestière de Belgique d'un rapport concluant la modification de la loi sur la chasse, spéeialement en ce qui con- cerne le lapin. Les propriélaires et locataires de chasses seraient divisés en deux catégories, l'une comprenant ceux qui na veulent pas conser- ver de lapins, l'autre ceux qui tiennent les ménagerdans une certaine mesure. Les chasseurs se classeraient dans la pre mière catégorie par le seul fait d'une décla- ration au secrétariat communal, le 1 Novem bre de chaque arinée, par exemple, laquelle emporterait contre eux et en faveur des pro- priétaires des cultures riveraines un droit de délégation pour la destruction des lapins accorder a une ou plusieurs personnes. Les titulaires réels du droit de chasse se raient, en revanche, déchargés de la res- ponsabilité des dommages occasionnés aux récoltes voisines, tandis que celle-ci reste- rait entière et s'étendrait aux déprédations des lapins dans un rayon de 2 S kilomètres des lisières pour les propriélaires ou loca taires de chasses qui n'auraient pas fait cette déclsration. Agréable surprise Lorsqua le médecin est appelé prés d'un malade et qu'après l'avoir scrupuleusement examiné, il peut porter un diagnostic certain, il lui est plus facile d'indiquer untraitement propre k eombat- tre le mal. Mais lorsque la maladie est indéter- minée el que rien de bien précis n'apparait, quel remède cboisira-t-il, quels soins pourra t-il don nar? II arrive en effet trés fréquemment, qu'un sujet est atteint même gravement, sans qu'il soit possible de pronostiquer telle ou telle mala die. Le malade languit, souffre de douleurs dans tout le corps, de maux de tête, de points de cöté, de violents maux d'estomac et d'une quantité d'autres indispositions. Que faire dans un cas pareil? Quels moyens employer pour obtenir la guérison. N'hésit'ez pas un seul instant? Votre sang a coup sür devient oauvre et laisse l'entrée facile a nombre de maladies C'est lui qu'il faut soigner, reconstituer, enrichir. II est certain que si ce résultat est ootenu, tous les malaises dispa- raitront rapidement. Pour arriver a ce but, un reconstituant puissant est nécessaire. Ce recon- stifuant existe et est connu sous le nom de Pilules Pink. 11 a opéré des merveilles, paree qu'il rend au sang une vigueur comnlète et lui permet de lutter victorieusement contre toutes les indispositions. Tel fut le cas de M Joseph Sellier, au bois du Corbeau a Lambussart, province du Hainaut. Depuis buit ans, écrit-il, j'étais dans un état de maladie indescriptible. Jesouffrais par tout le corps de douleurs affreuses, maux de tête, points de cöté, maux d'estomac et mau vaises digestions. Un médecin me traitait pour les rhumatismes, l'autre pour une mauvaise circulation du sang, un troisième pour unegastrite. Je ne pouvais ob tenir de soulagement. C'est seulement après avoir fait Temp oi d'une boite de Pilules Pink que j'ai éprouvé une amólioration. J'avais lü dans un journal combieir elles étaient efficaces dans un certain nombre de maladies et j'en avais usé Depuis, je suis parfaitement guóri et ma santé est devenue brillanto. Je travaille aujour- d hui sans fatigue et me sens plus vigoureux qu'a l'age de vingt ans, je ne saurais trop vous remercier de m'avoir procuréla guérison après huitannées de souffrances. Chez M. Sellier aussi, le sang était affaibli et impur et il lui a suffi d'employer eet excellent ré- générateur qui sont les Pilules Pink, pour le rendre riche et vigoureux. On obtiendra les mê- mes résultats dans toutes les maladies provenant de Tépuisement du sang, telle que l'anémie la chlorose, la neurasthenie, les maladies d'esto mac et Tépuisement prématuré chez l'homme et chez la femme. En vente dans toutes les pharma cies et au dópót principal pour la Belgique M A. Derneville, 66, boulevard de Waterloo, è'Bru- xelles, a 3 fr. 5" la boite ou 17 fr. 50 les 6 boites franco contre mandat-poste. Demandez chez vos fournisseurs les sucres en paquets de la Raffiuerie Tirlemontoise. M. Marquinier, place de la Justice, 15 A Bruxelles, écrit: Jedevaisgarder la chambre par suite d'un accès de rhumatisme goutteux, j'éprouvais de fortes douleurs. J'essayai l'élixir antigoutteux et antirhumatismal Vincent. L'effet fut vraiment surprenant; au bout de deux jours je pouvais ^eprendre mes occupations.» Marquinier. Dépot k Ypres Pharmacie Libotte. Prix 3 fr le flacon. Contre la toux, bronchites S1ROP DEPRATERE Contre thumes et refroidissements SIROP DEPRATERE Contre les extinctions de la voix SIROP DEPRATERE Le Sirop Depralere est le seul remède poitrinal agréable perdre et dont les pfteis sont toujours süres et promptes Prix1 fr. ia bouteille. En vente: Ypres, pharmacie SocquetRoulers, pharmacie Veys Dixma- de, pharmacie GhyssaertCoui'trai, pharma ie De Boey et Hulpiau. GUÉRISON oe radicale rAnémle Dépot Ypres cbez Libotte, Marché au beurre Ij fff MniQïrflR offregratuitement de faire Lil ltSUYakH usJ fl connaitre a tous ceux qui sont atteints d'une maladie de la peau, dartres eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites chroniques, maladies de la poitrine. de Testo- mac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il 1 a été radicalementlui-même après avoir souffert et essayé en vain tous les remèdes préconisós. Cette offre, dont on appréciera le but humani taire, est la conséquence d'un voeu. Ecrire oar lettre ou carte postale k M. Vincent S, place Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier et enverra les indications demandées. (43 M. Baldomero Marti, fabriq-e de bouchons, place Fontainas, n» 9, a Bruxelles, écrit Je soussigné déclare avoir été atteint pendant Iongtemps d'un rhumatisme goutteux. Après avoir employé tous les remèdes. je pris TElixir antigoutteux et antirhumatismal de M. A. Vincent, pbarmacien, rue de la Llmite, 33, Bru xelles, qui me débarassa en peu de temps de temps de cette terrible affection. Je l'ai recom- mandé k beaucoup de mes connaissances qui en ont toujours été trés satisfaites. DépótaYpres: Libotte; aPoperinghe: Mon- teyne. Prix 3 fr. le flacon. BURGERSTAND VAN YPER van den 10 tot den 17 November 1899. Geboorten Mannelijk geslacht 4 Vrouwelijk 5 Naudts Marie, 80 jaar, zonder beroep, wedu- n6i ^n,J)emo' Edouard, St Niklaas, buiten. n®, QMarie, 77 jaar,zonder beroep, ongehuwd, Kijke Klarenstraat Stichebout Mathilde, 66 jaar, zonder beroep, ongehuwd, Weninckstraat. Seys Romain, 65 jaar, winkelier, echtgenoot van Herreman Virginie. Bukkerstraat. w enes Julie. 84 jaar, zonder beroep, ongehuwd, Lange-Tiiouroutstraat. Smagghe Rosalie, 44 jaar, huishoudster, eebtgenoote van Vallaeys Emile, St Niklaas, buiten. Carnier Philippe. 70 jaar, daglooner, echtgenoot van Schoonaert Reine, Meenenstraat. binders beneden de 7 jaar Mannelijk 1 Vrouwelijk 0 Vous tous qui dé- s irez avoir l'heure exacte, n'achetez que la montre Sü- reté, marque déposée Reglage ga- ranli par le fabricant.prix modique voila ses qualités Jsxiger la marque deposée s, pour éviter le contrefagonso UHE TL yQ> Seul dépositaire Mr Adeitrsel. tltC E NT T>L Le 8eui autorisé spéeialement. ri"ns<.i2Ui nionts. t'a<ir««ier obM BCEUHS de laCIIARITÉ,105,R. S ï-Dominl qua, Parted GUINET, Pharmacien-Ctiimtgtc, I, Passace Saulnler, Part». Dépót Cenérjl p' la Belgique: CH. DEL ACRE BruxelUm. DANS TOUTES PHARMACIES. Brochoric Frakco. OgWWWWiWWWWWWWWVW STERFGKVALLEN

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2