CAISSE-RÉCLAME ^Carter's Ink Compact JOURS 1-20, GUIDO GEZELLE Callewaerl-De Meulenaere, L'assassinat de Boesinghe tuemst» l Anémie hf ELIXIR be Bibliographie LOUIS VANHOUTTE rerture La Croix rouge de Turme, chef des carabiniers. L'autre.de plus puissante allure, etdans laquelle les cors ont un role impor tant, est 1'Ouverture juhilaire de W. Van Perck. Cette dernière, avec ses complications de mouvenents, ses changements deton, ses contrastes aussi poéuquement qu'étrange- ment dressés, en (ont une oeuvre qui n'est pas k !a portée du vulgaire.,. Un homme encore peu versé dans la science musicale ne s'y retrouverait pas aisémenten un mol, iLn'y verrait que du feu.II faut être foncière- njeht musicien, sincèrement et dans toute la force du terme, pour comprendre une fac- ture musicale de cette trernpe. Inutile de dire par conséquent que cette oeuvreétait dune grande difficulté d'exécu- tion. La Grande Fanfare s'en est tirée avec le plus grand honneur. Les deux morceaux ont été enlevés avec un brio parfait et une interpi étation exacte du caractère spécial de chacun d'eux La première avec la légéreté vaporeuse, sous laquelle se cachaient les petits contrepoints et les imitations en fugetta qui en font un vrai bijou harmonique, la seconde avec la pesanteur.on pourait dire avec la lourdeur voulue par l'auteur, dans cette composition, majestueuse et de grand» allure, de Van Perck. Honneur k la Fanfare, qui, nous le répé tons, de l'avis général, n'a pas fait jusqu'ici une exécution meilleure Honneur son dévoué Président, qui l'a poussée dans la voie de lavirtuosité,en enga- geantM. Painparé, un des meilleurs artistes du pays, it lui donner les doctes legons dont elle a tant profité Honneur k son dévoué chef M. Gust. Wenes et k ses vaillants musiciens Le soir un magnifique souper réunissait sous la présidence de M. Iweins d'Eeck- boutte dans la belle Salie Iweins, les mem bres du Consetl Communal, M. le baron Surmontdtt Volsberghe en tête, les membres de la Commission de la Fanfare, ses mem bres honoraires et les musiciens. Charmante fête de familie, on peut le dire, oil tout s'est passé le plus joyeusemerit et le plus cordialement possible. Plusieurs morceaux de chant et de piano furent exécutés par les musiciens, entr'autres 1'air national du Transvaal, chanté par M. Prosper Vincent, qui possède une charmante voix de ténor léger. Cet air fut bissé par l'as- sistance. A l'heure des toasts M. Iweins d'Eeck- houtte but au Roi et au Prince Albert. M. Lagrange, auquel les musiciens firent une ovation prolongée, avant même qu'il ne put dire une parole on voit comme le di- gne vice président est svmpathique but k M. Iweins, président de la Grande Fanfare, lui souhaitant encore de longues années pour le bonheur et la prospérité de la société. M. Iweins d'Eeckhoutte répondit en pro posal de boire k la santé de M. le Bourg- mestre et des Echevins.En répétant le vceu que M. Lagrange venait d'exprimer it son sujet, tl souhaita pour le bonheur et la pros périté de la ville d'Ypres, que M. le Baron Surmont fut encore de longues années la tête de l'Administration Communale. M. Iweins but aussi it 1'entente et it la fra- ternité entre les deux musiques, l'Harmonie Communale et la Grande Fanfare, Tout le monde se leva, it ces mots, pour faire une ovation k MM. Wittebroodt et Wenes. M. le Bourgmestre répondit par un speech humoristique, remerciant M. Iweins de ses paroles et l'assemblée des applaudissements qui les avaient accueillis. Faisant allusion it 1'air du Transvaal il dit que bientót un con cert serail organisé ici, k l'instar des autres villes du pays, en faveur de l'oeuvre du Transvaal. Lundi dernier, un banquet réunissait aussi l'Harmonie Communale Les autorités communales y assistaient également. Une animation du meilleur alloi y a regné pendant tout le temps. Les chants et l'exéeution des morceaux y alternaient avec les joyeux propos et les t ires. A l'heure des toasts, M. Wittebroodt, en des termes fort heureux,but kla commission de l'Harmonie et k l'Administration Comrnu- nals qui fait tant pour la propogation de l'art musical dans notre ville. M. Colaert prit la parole au milieu des acclamations de tous, et but k la Grande Fanfare en la personne de MM. Iweins et Lagrange ses Président et Vice-président et k l'union fraternelleet cordiale des musiciens de nos deux excellentes phalanges musi- cah-s 11 proposa aussi de boire k la santé du corps des Pompiers, du Directeur de l'Har monie communale et de M. le Bourgmestre. M. le Bourgmestre a prononcé k son tour un charmant discours qui a èté applaudi k tout ïompre. Corame on voit, nous n'avons pas eu tort de dire en coramenpant que les musiciens Yprois ont dignement fêté leur Ste patronne. Le célèbre poéte flamand vient de mourir. La Patric annonce cet événement en faisant longuement l'éloge du dé- funt. Nous extrayons de son article le passage suivant La nouvelle du décès du trés révérend Dr Guido Gezelle, qui a rendu hier sa belle ame k Dieu, aura dans toute la Belgique mais surtout parmi nos populations flamandes.uu douloureux retentissement. Rien ne faisait prévoir, il y a quelques jours, ce pénibte événement, et le deuil qui en résulte aiteint k la fois une familie fort- cièrement chrétienne, le clergé du diocèse de Bruges dont Gezelle était une gloire justo ment enviée, la langue et la lieérature fla- mandes, l'Académie flamande dont il était un des membres le plus distingués, et enfin le Gouvent anglais de notre ville, cette célèbre maison d'éducation k laqueüe ce prêtre éim nent a consacré les derniers mois de sa vie, et oil il s'est doucement éteinl, bier lundi, vers une heure de relevée, k quelques pas de la maison oü la Providence avail placé son berceau. En effet, Gezelle apparteriait k une familie brugeoise des plus honorables, et il aimait sa ville natale avec cette passion qui avait son origine dans la connaissartce du passé glorieux de Bruges, dans les mille souve nirs religieux et patriotiques que cette antique capitale de la Flandre lui rappelait, daus le culte des traditions anciennes qu'il se figurait toujours vivantes en songeant aux vieux noms de nos paroisses, de nos hospices charitables, de nos sanctuaires, de nos rues et de nos quartiers. Toutefois c'étaient les moeurs populaires qui frappaient surtout sa brillante imagination et qu'il a fait revivre bien des fots dans les ravissants poèmes qui jaillisaient comme des sources vives de cett» ame essentiellement flamande. Nomination du Directeur de l'orphelinat de garens i Ypres Nous apprenons que c'est M. l'abbé Dilger qui est nommé directeur de l'orphelinat, en remplacement du regretté M. Pauwels. M. Dilger a consacré vingt années de sa vie k l'éducation de la jeunesae, notamment en qualité de professeur au Collége de Dixmude, oü il laissera les meilleurs sou venirs, et son départ d'unanimes regrets. Par son affabilité, sort caractère enjoué, sa générosité et sa franchise, il avait gagné i'estimo et les sympathies de ses collègues, de ses élèves et de tous ceux qui Ie connais- saierit. II es', de ceux qui, selon l'expression d'un grand éducateur, savent rendre la vertu agréable et la religion aimable. M. Dilger a de plus des sentiments artis- tiques. II est bon musicien et, k ses heures, il sail faire, k lui seul, tous les frais d'une fête d'amis. Nous lui souhaitons la bienvenue k Ypres. Dans les fonclions importantes et honorables qui lui sont corifiées, il continuera l'oeuvre d'éducation k laquelle il a consacré de lon gues années. Par les qualilés qui le distin- guent, il saura gagner la confiance des orpbelins.il sera leur père bien plus que leur directeur, el tous ceux qui auront passé par ses mains lui voueront uue éternelle recon naissance. Nos félicitations done aussi aux orphelins de la ville d'Ypres. Occasion exceptionneile offerte par Boston, U. S. J. LA SOCIËTË DES ENGRES GARTER, la plus puissante des États-Unis d'Amérique, désirant faire connaftre ses produits en France et en Belgique ofïre pour la sorome de six francs ('assortiment suivant 1 Cruchon encre rouge supérieure S'adresser k Ypres, rue au Beurre 36, chez qui a la vente exclusive de ces encres pour la ville. Onserappelle qu'il fut trouvé le long du canal k Roulers, une casquette, reconnue comme appartenant k Gustave Vandeputte, kgé de 22 ans, originaire de Staden, qui a participé au drame de braconnage d'Elver- dinghe, et qui avait disparu depuis. Vande putte est allé se con&lituer prisonnier k Ypi es et adéclaré êtrc le seul coupable. Les deux autres bracouniers ont fait les mêmes décla rations. Les sucres en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise sont les meilleurs. En vente chez tous les épiciers. Une cure merveilleuse Le filsde M. Vanlerberghe, rue de Paris 234 k Lillequi, depuis3 ans, presque aveugle et souffrant beaucoup,avait essayé de tout sans résultat, vient de guérir grace aux remèdes végétaux du savani oculiste améri- cain, rue Jacquemars Giélée 78 k Lille. UïVE MERVEILLG, PoUrquoi vouloir tous3er quand je garantis publique- ment, que le SIROP DEPRATERE au gou- dron décoloré et au rhume de Tolu, guérit le rhume le plus opiniktre en 2 jours C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable Le SIROP DEPRATERE émer- veille tous ceux qui en font usage. Prix: 2fr. la bouteille. Le traitement revient k 0.10 cent, par jour. En vente k Ypres, pharmacie SocquetRoulers, pharmacie Veys Courirai, Hulpiau et De Boey Dix mude, Ghyssaert. 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Le pauvre ouvrier qu'on venait d'arrêter avoua que sa femme était, depuis plusieurs se- maines, clouée au lit par un rhumatisme aigu qui ne laissait aucune chance de guérison. Dési rant, malgré tout, le salut de sa compagne et trop pauvre pour lui procurer le medicament capable de la soulager, il avait pénótré subrepticement dans la pharmacie Vincent, rue de la Limite, et y avait dérobó un flacon A'Elixir antigoutteux et antirhumatismal. M. Vincent, ému jusqu'aux larmes, refusa non seulement de porter plainte, mais fit remettre au malheurenx père de familie un nouveau fla con, afin qu'il püt assurer la cure compléte et durable de son intéressante mónagère. BE L» fut uutorisi tpialtltmmt. Ponr Ronsc-igacraents, I'adretMr «hM 8GEUAS deïst CRARITÉ.105, R, St-DomlDlqat^ul^ GUINET, Pkiraadea-Clilaülte. 1Patnge Sluimer, Park. GRiéral f li Belgique: CH. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1899 | | pagina 2