VAGHERIB
S DtRDEYN
Ss.sf&r1,ou,le
Salle Iweins
Chronique religieuse
Effrayantsinistre a Charleroi
LUU 3 \J AN HOUT TE
Le prétre quitte sei père et mère, ses frères
et saeurt, etc. etc II aurait mieux valu choisir
un homme marié, qui aurait été le père des
orphelins, et ta femme leur mère, dit Le
Progrèt.
Est-ce que, par exemple, ceux qui se
mari«nt ne quittent pas leurs père et mère,
leurs frères et soeurs?
Oui, dira sans doute Le Progrès, mais ils
fondfint une nouvelle familie. C'est vrai, et
Le Progrèt n'ignore pas que devenus père
et mère, les époux, dotés ainsi d'une familie,
verront dans la position qu'ils occupent un
moyen d'élever convenablement cette familie.
C'est trés juste; c'est trés naturel.
Le prétre, lui, ri'a pas k s'occuper d'une
familie nouvelle. Tout entier k son ministère,
il ne doitsonger qu'aux autres; et, spéciale-
ment le directeur d'un orphelinat, quand il
est prétre, ne doit s'occuper que des pauvres
enfants qui lui sont confiés.
II ne voit point dans ces fonctions un
moyen de nourrir, d'élever, d'éduquer ses
enfants. 11 a pour principale besogne de don-
ner l'édueation aux enfants.. des aulres,
comme les dévouées Soeurs, qui ont été noin
méés récemment, ont pour occupation les
soins matériels k donner k ces mêraesenfarits.
Le prétre, comme la sceur.n'agit point par
intérét. II ne connait que son devoir, et ce
devoir n'est accompli, que lorsqu'il a mené
au bien,bien moral,intellectuel,bier» maté-
riel aussi les enfants dont il est devenu le
père selon Dieu.
Le Progrèt ne comprend-il pas que ia
mission du prétre est ainsi de loin supérieure
k celle d'une père de familie qui aura tou-
jours, avant tout, cure de sa femme et de ses
enfants, ce qui est d'ailleurs tout naturel
Nous ne dirons pas qu'un père de familie
ne puisse être un ben directeur d'un orpheli
nat. La preuve qu'il peut s'en trouver et qu'il
a'en trouve, c'est que M. Pauwels était un
directeur modèlek tous égards.
Mais, en règle générale, celui qui s'est
sacrifié entièrement peur les autres, celui qui
a fait de l'édueation del'enfant pour ainsi dire
la raison de son existence, sera supérieur k
ceux pour qui l'édueation des autres n'est
qu'un but secondaire, un moyen d'existence.
Les Hospices ont compris cela, et nous les
en félicitons. Ils sont entrés, non dans une
voie nouvelle,mais dans l'ancienne voie dont
on n'aurait jamais dü sortir. Et quoi qu'en
dise Le Progrès, ils réalisent ainsi, bien
mieux que d'autres, les intentions des fonda-
teurs des établissements de cbarité.
Nous savons que si Le Progrès était le
maltre, il n'y aurait plus ni prêtres ni reli
gieuses dans uos établissements charitables.
On a fait de la propagande en ce sens, il n'y
a paslongtemps. L'opinion publique yproise
s'est soulevée, k tel point que si Le Progrès
savait comprendre, il verrait Ik le principal
motif de la défaite des libéraux k Ypres.
Morceaux a jou er
par
L'HARNIONIE COMMUNALE
a l'église St Martin
Diroanche 10 Décembre k 11 1/2 heures.
1. Samton et Dalila S. Saëns.
1. Patrie, ouverture Bizet.
aussi majestueuse et rester aussi tongtemps
visible, ce qui prouvait qu'il n'y avait pas un
souffle de vent, jusque dans les regions éle-
vées de l'almospbère.
Ensuite les fêtes populairs et vélocipé
diques ont man-hé avec Ie p|us g,aa(j or(jre
et furentempreintes de la p|us vjïe anjma.
tion comme de la plus franje coMfcalité. Ce
n'est guère étonnant du reste avecune com
mission k la têie de laquelle se troivent des
gens sympmhiques comme MM N. Angloo,
G. Houssin, L Breyne etc. etc.
La retraite aux flambeaux k laquelle la
musique du quartier St Pierre, sous la di
rection de M. J. Derudder, prêtau son gra
cieux concours, léussit k merveille égale
ment et fut suivie d'un feu d'artiice, tiié k
l'esplanade, dont cbacun fu avec raison, le
plus grand éloge.
Proficiat, habitants du quartier St Nicolas
Fête du quartier St Nicolas
Les fêtes du quartier St Nico! s, favorisées
par un temps magnifique pour la saison, ont
attiré une foule considérable, Dimanche der
nier.
Dès le matin, des détonations répétées
annongaient la fête.
Les feslivités commencèrent par l'ascen-
sioD d'un ballon, qui s'est perdu dans les
nues, c'est le mot, car rarement nousavons
vu un ballon en papier faire une ascension
La Grande Fanfare ouvre, ce Satnedi soir,
la série de ses fêf-s d'hiver, p8r une Soirée-
tabagie, qui commengera k 8 1/2 beuns.
Malgré que ce soit la première, cette soi-
rée aura plus d'une attraction p0ur je pu;>iic.
M. Em. Trans, le nouveau professeur de
clarinette de noire Ecole de nasiquo, fera
ses débuis k Ypres comme virtuose de con
cert.
La sociélé chorale l'Orphéon prêtera
son concours k la fête. De pius peur sytis-
faire ceux, qui, afin de se reposer de l'audi-
tion des morceaux de ouusique ^éneuse
aimentk rire un brio, il y au,.a UD excellent
chanteur de genre de Malineg.
Le programme sera alléchant, comme on
voit
A la Federation des associations
et Gercles Gatho|iques
Le feu £a«ne le silo
Les causes
Les dégats
Les personnes qui désirent assister k la
Messe de Minuit, k Noël, dans la chapelle
des Dames Bénédictines, sant priées de se
munir d'une Carte d'entrée.au parloir de l'Ab-
baye.
Ces cartes se paient 2 francs, au profil de
la Mission Bénédictine du Brésil.
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Prière d'adresser les offres par écrit k
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i
C'est aujourd'hui, Samedi, que fes délé ués
se réunissent pour reprendre la discus's ion
sur la démission offerte par M. Woeste comme
président de la Fédération
Plusieurs associations oru chargé leuis
délégués d'exprimer le sentiment que 1'émi
nent président devrait retirer son offr et
continuer k présider la Fédération qui lui
doit tant de reconnaissance.
Nous partageons entièrement
ment.
ce seiiii-
chasseurs a piecl et un peloton de gendarmerie
pour assurer le service d'ordre aux abords
Mais toute tentative d'extinclion était inutile, j
Le feu continuait a se propager avec une rapidité
incroyable et bientót, tout l'ensemble des bati-
ments ne formait plus qu'un immense brasier
qu'il fallait se borner a eireonscrire.
A dix heures du matin il ne restait plus deja
que les murs et a onze heures tout était consume.
C'est alors que la feu que rien ne pouvait ar-
rêter dans sa marche gagria le silo oü se trou-
vaient a ce moment dix mille saos de grains. Les
portes du silo furent aussitöt ouvertes pour per-
mettre au grain de s'échapper sur la chaussée.
Pendant co temps les corniches des batiments
intérieurs continuaient de s'abattre une a une
avec un fracas terrible, provoquant chaque fois
parmi la population véritablement affolée une
nouvelle panique.
Le spectacle, a ce moment était véritablement
terrifiant. Les pauvres ménages ouvriers de la
rue fuyaient en proie k une véritable panique,
emportant leurs meubles et leurs litteries, tan
dis que le feu menacait leurs misérables habita
tions.
Elles sont jusqu'a présent trés difficiles a óta-
blir On sait en efi'et qu'il n'existe pas de foyers
dans les moulins. Celui de la firme Dubois ados-
sé a la Sambre était actionné par elle et l'on sup
pose jusqu'a présent que l'embrasement est du a
l'échauffement d'un coussinet ou au frottement
d'un pulvérisateur.
Toutes les précautions prises eussent d'ailleurs
été inefficaces en pareil cas; les murailles d'eau,
les portes étanges ne peuvent empêcher l'em
brasement des matières aussi inflammables que
celles que contient un moulin.
Outre ceux que nous avons signalés, il faut
encore compter la perte d'une grande quantité
de farine prête a être expédiée.
L'expédition journalière du moulin Dubois
était de 700 a 800 sacs par jour.
En somme, les dégats peuvent être évaluós
jusqu'a présent k environ un million de francs.
Ils sont couverts par l'assurance.
A l'heure oü nous téléphonons (lib. 1/2), le
feu fait rage encore et menace les maisons du
quartier. géo.
Par téléphone de (Qharlewij
Un sinistre a éclaté vendrectj matlna charle-
fond c dans toute la COr'trée un émoi pro-
Vers neuf heures du matin le feu sVst Hérlarö
dans les batiments occupés par le raoulin Düboi
un des plus importants du pavs rt.f
Moulins, en pleine ville. yN Mtue rue des
Voici les faits
Vers neuf heures du matin. anr.a, u-ai, ,,i
ouvriers, qui venaïent de prea/j,P,/e'j®j.
repas, ceux-ci apergurent des flammea -écl,
SST liettoyage, situées
pour réteindre. Mais a pe,[le'avai-öna nsl
asperge ce foyer naissant qua )Q feu rit br™
quement de telles proportions qu'enun rien de
étages et s'etendirent embrasa i ,t
batiments vers la maison du directeur,M.Wender
Ge fut alors un afïolement
personnel de l'usine et parmi
quartier.
Le moulin Dubois qui couvre une SUnHrfleie
d environ 20 ares, est situé a f®»ont d® ia rue dès
Moulins, rue trés ótroite et G0Dt leè ma?sons
faisaut face aux bktiments em-brasés étaient sé
rieusement menacées. ses etaieDt se
Pendant ce temps, le personnel d moulin
s occupait en hate de sauver le matérie^de la
maison du directeur ainsi que bvres de
comptabilite se trouvant dans lPS bureanx sftués
flammèseCÓtéetqUe raena5ai«nt élement les
Aussitöt toutes los machines Lirent arrêtées et
les chaudières purgees dansles hatimeèo* ifn ?e
feu n'avait pas encore atteints e,tla condnHe dl
gaz reliant les bureaux aux au ti.es com de baB
ment fut connAe - es coips ae Dau
générai parmi le
'a population du
ment fut coupée.
van den 1 tot den 8 December 1899.
Geboorten
Mannelijk geslacht 2 Vrouwelijk 3
HUWELIJKEN
Debey Jean, bediende, en Swekels Florence,
zonder beroep.
Fasse de Heer Alphonse, bediende, en Vla-
minck Géline, zonder beroep.
Lacante Polydore, langzager, en Ommeslag
Victorine. kantenwerksters.
Rosseel Polydore,smid, en Liebaert Stéphanie,
strijkster.
STERFGEVALLEN
Gnockaert Charles, 69 jaar, daglooner, echtgo-
noot van Legon Lucie, Meenenstraat. Vereecke
Hortense, 66 jaar, zonder beroep, ongehuwd,
Weninckstraat. -- Capoen Emilienne, 68 jaar,
herbergierster, eebtgenoote van Haelewyn Au-
guste, St Pieters buiten.
Einders beneden de 7 jaar
Mannelijk 3 Vrouwelijk 1
gloire et l'éelat de la 'jêunessé Les PilulesPink
ont fait tout cela, elles out tonifió et rendu forts
ceux qui étaient faibles et languissants, elles
ont fait revenir la joie daas des families qui dé-
sespóraient de la vie des êtres qui leur étaient
chers.
M. Désiré Ghem, a Quenast, province du
Brabant a connu ces tristesseset pendant quatre
années a passé par les trances de la plus mor-
telle inquietude. Sa fllle Odile, était atteinte d'a-
némie et souffrait cruellement. Elle était d'une
grande faiblesse et il craignait de la perdre.
Ma fllle, agée de 15 ans, était atteinte d'une
anémie profonde. II m'était impossible de trou
ver un remède même pour la soulager. Elle a
employé les Pilules Pink et rapidement elle a
été parfaitement guérie.
J^outes les maladies telles que l'anémie, la
chlorose, !a neurastbénie, les névralgies, les
rhumatismesseront victorieusement combattues
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soot atteints d'une maladie de la peau, dartres
eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites
chroniques, maladies de la poitrine. de l'esto-
mac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen
infailhble de se guérir promptement ainsi ou'il
l'a été radicalementlui-mêmeaprès avoir souffert
et essayé en vain tous les remèdes préconisés.
Cette ótïre, dont on appréciera le but humani
taire, est la conséquenee d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale k M. Vincent
8, place Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra
gi atis et franco par courrier et enverra les
indications demandées. (43
41
Honue nouvelle
Depuisplus d'un demi-siècle, l'état sanitaire
s'est sensiblement modiflé.Des maladies,presque
inconnues jusqu'alors, se sont manifestées et ont
pris un développement inquiétant. Lamédecine
s'est alors émue et la science a pénétré plus avant
dans les seci ets de la nature. Elle y a trouvé des
trésors qui lui ont permis d'opposer une rési-
stance énergique aux progrès du mal. Gloire aux
lutteurs énergiqueset courageux qui ont bien
mérité de l'humanité. L'anémie est une des ma
ladies qui a sévi avec le plus de rigueur. Elle a
surtout frappé les jeunes leur enlevant leurs
forces et les exposant ainsi a succomber süre
ment k la première maladie venue L'épuisement
rapide est surtout Ia conséquenee de l'anémie.
Sur ces entrefaites arrivère^t le, nnmnjPI.s
ainsi que quatre compagnies ctu 3« régLent de
r.cy.
Mile Ghem, d'après uuepliotographie.
Le malade devient triste, perd ses eouleurs et
l'óclatdesesyeux. Les névralgies, les rnaux de
téte et de reins, les points de cóté se succèdent
sansrelaehe. On cherehe le moyen d'envoyer le
mal, on tatonne et, cependani, on a sous la main
le remède qui rendra au pauvre patient une vi-
gueur nouvelle, qui fera renaitre sur son visage
et ses lèvres, les belles eouleurs qui font la
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35 vaches, 2 cuevaux et tout le ma'tériel, la
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