PIANOS DERDEYN
s
YAGHERIE
SURETÉ
Notre prochaine électio i
législative
La température actuelle
Chronique religieuse
l'Anémie
L iUiS VANHOUTTE
A VEscaut d'Anyers
et k la Patrie de Bruges
L'Escaut et, k sa suite, la Patrie, veulent
bien s'occuper de la situation de notre arron
dissement, au point de vue de 1'élection lé
gislative qui, au mois de Mai prochain, doit
avoir lieu sous le régime proportionnaliste.
Nous copions les lignes suivantes que nos
deux excellents confrères catholiques adres
sent k nos Députés et Sénateurs
II n'est pas d'arrondissement élecloral qui
aille plus a la dérive, et inspire de plus sérieu-
ses inquietudes aux catholiques que celui
d'Ypres.
En 1894, les trois députés catholiques y eu-
renten moyenne 24,420 suffrages, les libéraux
9,800; ensemble 34,220 sur 38,300 inscrits.
Deux ans après, la moyenne calholique des
cend k 20,173, soit une perte de plus de 4,200
voix, tandis que le candidat libéral en obtient
13,938, les socialistes, 4,128. II ne reste plus
qu'une petite majorité de 2,000 voix, déjk aussi
peut-être disparue k l'heure actuelle.
Nous appelons sur cette déplorable situation
toute l'attention des honorables députés
d'Ypres, et particulièrement de sou bourgmes-
tre M. lesénateur Surmont de Volsberghe. II
importea tout prix que nos amis sortent de
leur injustiliable inaction et empêchent, par un
travail incessant, la perte compléte de eet ar
rondissement.
La situation serait en effet déplorable, si
elle était telle que VEscaut la déerit. Mais
nous nous hktonsde dire que notre confrère
se trompe en bien des points. Nous allons
le lui prouver
II est exact que notre moyenne de 24,420
suffrages, obtenus en 1894, est descendue,
en 1896, k 20,173, soit une perte de plus
de 4,200 voix.
Mais ce déplacemeut de 4,200 voix n'a
pas eu lieu au profit d'un candidat libéral,
pour l'exceilent motif que les libéraux n'ont
pas lutté en 1896.
La vérité est qu'un candidat, cuholique
dissident, s'est présenté seul et que les so
cialistes ont lutté de leur cöté avec une liste
compléte que le dissident a obtenu 13 938
voix et les socialistes 4,128; et que nos
députés ont eu, malgré la présetice de deux
listes, 20,173 suffrages.
Oü sont allées les 9,800 voix libérales de
1894?
En partie aux socialistes, mais pour la
plus grande part au dissident, qui, se disant
le candidat de l'agriculture, est parvenu en
outre k obtenir les 4,128 voix enlevées k nos
candidats.
II y avait aussi plus d'électeurs et moins de
déchets en 1896 qu'en 1894. La difïérence
est de plus de 3000 voix.
Qu'en sera t-il k l'avenir
Les 20,000 voix catholiques sont un mi
nimum. Si le parti calholique reste uui, nos
candidats obtiendrom le chiffre de 1894, et
davantage. Si, de leur cöté, tous les antica-
tholiques se coalisent, iIs pourront peut-être
nous enlever un siège.
Mais il est plus que probable que les so
cialistes et les libéraux présenteront des lis
tes séparées. Dans ce cas, et mêrne s i 1 y
avait une lisle catholique dissidente, nos
amis auraient beaucoup de chance d'obtenir
les trois sièges.
Notre situation est du reste trés-bonne
dans tout l'arrondissement. L'éiection com
munale a prouvé qu'k Ypres nous avons
gagné plus de 400 voix depuis 1895. A
Wervicq, l'éiection a été plus brillante que
jamais. A Warnêton, une ancienne citadelle
libérale, nos adversaires ne luttent plus pour
la commune. De partout ailleurs nous rece-
vonsdes nouvelles encourageantes.
Sans doute la lutte sera chaude, mais si
le parti catholique reste uni ce que nous
espérons nous l'e-mporterons haul la
main. Nous lutterons pour les trois sièges.
Si nous les maintenons, notre victoiro sera
brillantesi nous en perdons un, nous
conserverons l'espoir, la conviction mêrne,
de le reconquérir.
Nous remercions VEscaut et la Patrie
d'avoir attiré l'attention de nos chefs sur la
situation de notre arrondissement. Mais nous
engageons nos amis d'Anvers et de Bruges
de s'organiser et de travailler conn me nous,
afin de pouvoir enregistrer des victoires
comme, celle que nous avons obtenue, no-
tamment k Ypres, 1 13 Octohre dernier.
Nous avons 1'hiver et ce n'est pas un inver
pour rire, c'est l'hiver du bon vieux temps
jadis een oudenwetsclie winter
Et pourtant pas rnal de gens, voire de
sérieux journaux prédisaierit que l'hiver se
rait doux,qu'il yauraitpeu ou point de gelée
et de ri iige. Unequantité de pronostics soi
disant iufaillibles étaien! cités k l'appui tie ce
bon présage.
Ainsi, il y avait eu peu de noix l'automne
dernierles oiguons n'avaient eu en gé éral
qu'unepelure,.. etc. etc.
C'est le cas de répéter, avec l'illustre Ar-
rago, que nul ne saurait prédire avec certi
tude, vingt quatre heures k l'avance, le
temps qu'il fera
Arrago a raison. En eftet, on peut faire
des conjectures d'après l'expérience, acquise
sur les observations du ciel pendant une
suite d'années, sur le cours de la iune, la di-
1 rection des vents et autres données, et sou
vent, disons-mêrne généralement, ces pro-
nostics se réalisentmais il suffil d'une lé-
gère perturbation des hautes couches de
l'atraosphère, dues k des causes inconnues,
pour renverser lotalement les courants ordi-
naires et par suite le cours naturel des choses
de la température.
Ainsi, ia lune avait commencé sa péiiode
actuelle par un vent d'Oues' Sud Om st On
aurait pu en conclure que pendant un mois
environ, le vent serait resté généralemènt
dans cette direction, ce qui eut amené de
fortes pluies,et un temps reiativement doux.
Eh bien une tempête a faitdévier brusquè-
ment le vent pendant la nuit, après un jour
d averses continuellesil s'est fixé k l'est et
la gelée est venue brusque et intense.
II est probable qu'elle ne durera pas long-
temps et que dans deux ou trois jours le
dégel viendra, car il est rare que le vent
ne revienne dans la direction qu'il a prise
au commencement de la période lunaire,
mais nous lerépétons, «nul ne peut prédiie
avec certitude le temps qu'il fera.
Nous avons donné k plusieurs repris's
dans le temps, des pronostics sur la tempé
rature. Nos lecteurs, qui les ont controlés,
ont pu remarquer que presque toujours ils se
sont réalisésmais nous le disons encore,
et une fois pour toutes, un tien, et un rien
nécessairement inconnu, renversera les pré-
sages les mieux fondés.
Puisque nous parions de la gelée, qu'on
nous permette une légère observation, faito
avec bonne intention.
II n'y a pas de glacé sur les prairies ap-
pelées abusivement en ce moment in-
nondéesil sen snit, qu'on patine ferme
sur les fossés des boulevards Jusqu'lci, il
n'y a pas de mal, car la couche de glacé
est aussi épaisse qu'un mur et la police fait
bien peut étre de fermer l'oeil pour le quart-
dheure. Pourtant, rious ferons remarquer
que si le dégel venait, on devrait faire ob
server sévèremeni les règlements qui défen-
dent de circuler sur la glacé des Majoor et
Kasteelgracht, deux fossés qui ont k certains
endroits 3, 4 et jusque 5 mètres de profon-
deur.
Un malheur est vite arrivé et il vaut mieux
le prévenir que d'avoir k le déplorer.
Un des bons cótés de la forte gelée que
nous avons aetuellement c'est que la viile
a pu faire sa provision de glacé dans les
meilleures conditions. Les deux glacières
sont jusqu'au sommet remplies d'une glacé
magnifique, épaisse et claire comme le cri
sta I.
Nous sommes heureux de pouvoir annon- IV© toussez plus. Je garantis
eer qu'k la demande de la section yproise du la guérison du rbume el de la toux la plus
Davidsfonds le R. P. Edm. Delplace, S. J., opiniktre en deux jours au moyen du Sirop
ancien missionnaire au pays des Zouious, a Depratere au goudron décoloré et au baume
bien voulu s'engager k donner une conférence
sur les Boers et le Transvaal.
Cette conférence sera donnéa en la salie
Iweins, le Mercredi 20 Décembre 1899, k
6 heures précises du soir.
Les personnes qui désirent assister k la
Messede Minuit, k Noël, dans la chapelle
des Dames Bénédictines, sont priées de se
munir d'une Carte d'entrée, au parloir de
l'Abbaye.
Ces cartes se paient 2 francs, au profit de
la Mission Bénédictine du Brésil,
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van den 8 tot den 15 December 1899.
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sont atteints d'une maladie de la peau, dartres
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cbroniques, maladies do la poitrine, de l'esto-
mac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen
infaillible de so guérir promptement ainsi qu'il
t'a été radicalement lui-mémo après a voir soulïert
et essayé en vain toujs les remèdes préconisés.
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taire, est la coriséquence d'un voeu.
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kinders beneden de 7 jaar
Mannelijk 0 Vrouwelijk 0
-ii i rrra 1H19 «ff*
Un© mei*© dl© trelze ©nliuits
Peu de femmes, après avoir donné lo jour a
treize enfantSj'peuvent se flatter d'avoir accom
pli une pareilie oeuvre sans.avoir obtenu comme
résuitatunaffaiblissementgénéral et des troubles
plus ou moinsgraves dans tout leur organisme.
It est indubitable que c'est pour une mére une
lourde taohe que de mettre au monde treize en-
fants, mais combien plus pénible encoro est la
charge de les élever. Mme Célina Schoy, femme
de M. Pierre Dutertre, a Leers-Fosteau, province
du Hainaut, a subi les conséquences d'unjiombre
aussi considérable de couches, sa santé s'est alté-
rée, elle a même düinterrompre tout travail.
-J'étais toujours, écrit elle, dans un état de
fatigue trés grande etde faiblesso profonde,je
ne pouvais plus travailler. La respiration mo
manquait a chaque instant. J'avais des maux de
tête violents, des étourdissoments et des dou-
leurs dans tout le corps. Je ne dormais plus et
ne mangeais plus. Le jour oü j'ai commencé a
employer des Pilules Pink, j'ai repris courage
paree que, presqu'aussitót, roes forces ont som-
blé revenir, mes douleurs de tête et toutes mes
indispositions se faisaient de moins en moins
sentir et, en continuant le traitement, j'ai obtenu
comme résultat final, une guérison compléte.
Moi qui pensais ne plus travailler, je me suis
remise a l'ouvrage que je fais seulo sanslese-
cours de personne.
En effet, Paction réelle des Pilules Pink pur
tout l'organisme est certaine pour le réiablisse-
ment des forces. L'anómie, l'épuisemeut général
par suite d'excès de travail, les rhumatismes,
les névralgies trouveront en elles l'ennemi le
plus terrible qui non seulement pourra h s com-
battre, mais les faire disparaitre entièrement.
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