Pêche et pisciculture
Actes Officiels
Nécrologie
La catastrophe de Frelinghien
Nous avons répondu k cet article, el la
Patrie et l'Escaut ont reproduit notre répon-
se, en modifiant leur appréciation précé-
dente.
La Lutte reconnait que nos confrères ca-
tboliques ont fait erreur en affirmant qu'en
1896 un candidat libéral avait obtenu
13,938 suffrages.
Nous avions dit que le catholique dissi
dent avait obtenu le concours des libéraux.
La Lutte ne le nie pas davantage mais elle
«joule
La question n'est pas de savoir si eri
1896 les libéraux ont accordé leurs suflra-
ges au dissident clérical M. Lefèvre il y
a un enseignement plus suggestif k titer
des chiltres des deux dernières élections
de 1894 et de 1896 et c'est celui qui a
frappé et la Patrie et ÏEscaut. La lecon
k tirer de ces deux scrulins est celle ci
en 1894, les voix d'opposition s'élevaient
k 9 800 en 1896. ces mêmes voix at-
teignent le chiffre de 18,000. Voilé la
vérité, claire, litnpide, fondroyante pour
nos matadors cléricaux.
Pas tant que pa, pauvre consaur. Oui, il
y a eu 18,000 voix d'opposition. Mais
ces voix comprennent toutes les voix libé-
rales, radicales,socialisteset dissidentes.
Nous prétendons que de 1894 1896, le
parti radico-libéral n'a rien gagné et que,
au contraire, il a perdu beaucoup de terrain,
non seulement de 1894 1896, mais depuis
cette dernière année. Nous ajoutons que les
4,200 voix socialistes ont été arrachées au
libéralisme et lui seul. Hestent les 3,600
voix libérales. Celles-li sont allées M. Le
fèvre qui a obtenu en outre les 4,200 voix
enlevées nos amis, auxquelles nous ajou
tons la majoration du nombre de votes.
Sansdoute, si les dissidents, les socialis
tes et les libéraux se coalisaient, et présen-
taient une seule et même liste, ils arrive-
raient nous enlever un siège. Mais nous
sommes convaincu d'une part La Lut'e
n'en dit rien que les socialistes ne con-
sentiront pas lutter avec les libéraux,
moins d'obtenir la première candidature, qui
seule sera utile, et que, d'autre part, les li
béraux ne leur abandonneront pas ce siège.
Quant aux dissidents, privés cette fois de
l'appui des libéraux, ils n'obtiendraient pas
7,000 voix, dans l'hypothèse, la seule
possible, qu'ils lutient avec une liste sé-
parée.
Mais nous espérons que, grace la nou
veile organisation de notre association ca
tholique, grAce aussi au danger que pourrait
courir le troisième siége, il ne se trouvera
pasun catholique, digne öece nom, qui ose
prendre sur lui la responsabilité de diviser
son parti.
S'ilenétait autrement, ils aideraient au
succès d'un candidat de la liste libérale-so
cialiste, sans profit pour eux lis y songe-
ront i dix fois avant d'entrer dans une pa-
reille aventure.
Ce qui nous parait établi dès maintenant,
c'est que, en toute bypothèse, nous conser-
verons deux sièges, et qu'il dépendra de nos
amis de maintenir le troisième.
La Lutte flnit en disantavec le scrutin
de Mai procbain, le Journal d'Ypres verra
s'effondrer ses dernières illusions comme
s'effondre déjé aujourd'hui l'entente dans
les rangs cléricaux.
La Lutte n'est pas qualifiée pour parler
ainsi. Depuis sa naissance, elle a toujours
été mauvais prophéte et le Journal d'Ypres
a vu sans cesse, bien avant méme l'existen-
ce de la consceur radicale, ses prédictions
ae réaliser.
Du reste l'entente existera toujours dans
ia parti catholique, beaucoup plus que chez
les amis de La Lutte. Nous avons notre pro
gramme, le libéralisme n'en a point, et déjk
les chefs bi uxellois trouvent qu'il vaut mieux
nepas en avoir. Quand nos candidats, dési-
griés par les délégués du corps électoralse
présenteront devant lui, ils arboreront un
drapeau et présenteront une platform qui
donneront satisfaction A tous les intéréts
respectables et k toutes les aspirations légi
times.
Nous opposerons alors programme a pro
gramme. Nous ferons valoir les services
rendus par tous nos chefs, et nous verrons
si les électeu s leur préfèreront des candi
dats libéraux et socialistes, coalisés ou non.
Quant A nos amis, ils consulteront le pro-
gramme catholique et, devant ce program-
me, l'union sera plus grande, l'entente plus
forte que jamais.
La Flandre et la France
au 14me siècle
Le Transvaal et 1'A.ngleterre
au 19me siècle
ou David et Goliath.
Les succès répétés des héroïques descen
dants de la Hollande et de la Flandre, qui
habitent lesud de l'Afrique, rappellent les
exploits de nos aieux au 14loe siècle, lis rap
pellent aussi la lutte biblique entre David
et le géant Goliath, lis rappellent encore,
pour rester dans la Bible, le souvenir de la
fameuse statue d'or, d'airain et d'argerit.mais
aux pieds dargile, qui fut renversée par un
caillou descendu de la montagne.
En 1300, la pauvre petite Flandre, trahie
et écrasée par les Leliaards et les orgueilleux
franpais, se leva comme un seul homme, A
la voix de Breidel et De Coninck, et, versant
héroïquement son sang généreux a la bataille
des Éperons d'Or qui suivit les Matines
brugeoises, elle sauva nos pères de l'oppres-
sion des chercheurs d'or orgueilleux et van-
tards d'alorsPhilippe le Bel, Chatillon,
Enguerand de Marigny et les chevaliers de
leur suite. Ils croyaient aussi n'avoir k faire
qu'une promenade militaire jusqu'A Bruges.
En signe de mépris et, d'une outrecuidante
foi dans leur force, ils avaient piqué un balai
au bout de leurs lances!
L'écrasante défaite de Groeningue mit un
terme k ces jactances et la Flandre garda
son indépendance.
Aujourd'hui l'Angleterre pensait avoir
raison facilement des pauvres boers du
Transvaal, et devoir faire simplement une
promenade militaire jusqu'A Pretoria. I's y
vont les anglais, mais c'est A l'instar du
voyage des Francais A Berlin en 1870
Les plumpudding et les paquets de choco
lat que l'Angleterre envoie a ses braves
soldats, qui se battent fort bien d'ailleurs
pour la cause injuste, leur imposée par
les chercheurs d'or les Enguerand de
Marigny de la haute finance de Londres, ces
cadeaux de Noël devront être mis en deux
parts l'une pour les milliers d'anglais qui
sont déjèt A Pretoria, l'autre pour ceux qui
y seront bientót, pour peu que les succès
foudroyants des burgers du Sud de l'Afrique
continuent
C'est égal, la sympathie témoignée aux
Boers un peu partout et dans toutes les
classes de la société, prouve que l'égoïsme
de notre époque et l'intérêt personnel dans
l'Apre Struggle for life de nos jours, n'a pas
étouffé tout sentiment généreux dans les
coeurs, et, que le grand pays qui abuse de
sa force pour écraser injustement un pauvre
peuple beaucoup plus faible que lui, inspire
autant de répulsion aux Ames droites, que
n'en inspirait le spaddassin maiamore du
temps passé, qui abusait de son habilité
dans le maniement des armes, pour provo-
quer et tuer en duel un naif débutant.
Dans les deux cas c'est en quelque sorte
une lAcheté et un assassinat
Mais, grace k Dieu, il arrive parfois, en ce
moment, comme en 1302,que c est le combat
du petit David terrassant le géant Goliath,
et, le prestige militaire de l'Angleterre et sa
force morale dans le concert des nations,
cette guerre pourrait fort bien être le caillou
qui renverse la gigantesque statue.
II y a une justice imminente des choses
Avec la nouvel an prochain, commence la
première année compléte, pendant laquelle
les permis de pêche divers seront en vigueur
d'après la loi promulguée en Juillel dernier.
Dans les premiers raois, le manque d'in-
structions suffisanles aux agents chargés
d'observer cette loi et les règlements qui en
découlent avait fait en sorte que bi- n des
erreurs et des fraudes même avaient été
commises inpunément,
Ainsi, pour citer notre canal de l'Yperlée
k l'Yzer, il y est formellement défendu de
pêcher autrement qu'A la ligue A main et
d'après les termes textuels de la loi et des
instructions qui l'accompagnent et l'expli
queot, il y est défendu d'employer plus de
deux lignes A main.
Or, malgré cela, pendant le dernier se-
mestre, avec l'approbation tacite des agents
chargés de faire observer cette loi nouvelle
et ses règlements, on a persisté A pêcher non
seulement avec des engins absolument dé-
fendus dans cette eau, tels que nasses, ver-
veux, filets carrés etc., mais au moment de
la pêche au brochet, on jetait journellement
une quantité de lignes dormantes ou de fund.
Bien plus, certains pêcheurs, même non
munis d'un simple permis de pêche, les
plagaient k l'aide d'une barquette.
Bien plus encore pendant la forte gelée
qui a couvert les eaux d'une épaisse couche
de glacé, de véritables escouadrs de (Kanon
niers d'eau se rendaient de tous cö és au
canal le pic ou la piocbe sur l'épaule pour
briser la glace et y puiser tout simplement
le poisson, qui, privé d'air s'élanpiit vers
l'ouverture ainsi faite. Ges manoeuvres sont
formellement défendues par la loi ancienne
comme par la nouvelle. Elles créeent un
danger fortsérieux pour les patinrursqui
risquent ainsi de se noyerou tout au moins
de se rompre le cou. Elles sont désasm uses
aussi pour la conservation du poisson. Outre
ceux qu'on prend, il y a ceux qui s'élan<?ant
vers ces ouvertures et, par les fortes gelées,
restant collés au parois de la glacé périssent.
La situation est deja infiniment compro
mise, dit on, par suite de la baisse du
niveau d'eau au canal, oil il n'y a plus un
mètre de profondeur. On prétend que les
poissons, blanchaille, brochets, tanches et
auguillesy crèvent par milliers.
Espérons, dans l'intérêt des pêcheurs, que
ces nouvelles sont fausses ou du moins fort
exagérées
Espérons aussi qu'A partir du 1" Janvier
1900, la loi et les règlements sur la pêche
seront strictement observés car, sans cela,
cetix qui pour se conformer A la loi se mu-
niront d'un permis de pêche feraient un
véritable marché de dupes
Nominations de Bourgmestres
M. Mattelin, F. Reninghelst, M. Lame-
rant, G. Wutou, M. Brutsaert, G.
Woesten, M. Vanneste, F. Wytschaete, M.
Leterme, F. Zantvoorde, M. Laumosnier,
J.-B. Zillebeke, M. le baron de Vinck, G.
Zonnebeke, M. Vandenbulcke, A.
Nos plus sincères félicitations A tous ces
magistrats communaux qui exercent leur
mandat depuis nombre d'années k l'entière
satisfaction de leurs administrés.
On nous annonce le décès de M. I'avocat
Soenens, président du Bureau deBienfaisance,
décédé A Bruges, le jour de Noël, A l'Age de
71 ans.
Nous sommes heureux de démentir le bruit
d'une catastrophe qui serait arrivée sur la
glacé ^Frelinghien. village du Nordde France,
et dans laquelle 33 enfants se seraient noyés.
II n'y a pas eu de catastrophe ni en cette
comme ni dans aucune commune voisine.
Toux.Rhumatismes. Le Thermogène.
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J'ai le plaisir de vous annoncer la guérison de
monrhumatisme, qui me faisait souffrir depuis
bien des années. Dernièrement une dame assise
dcötódemoi dans le tram, me voyant souffrir,
me dit
- Vous avez des rhumatismes, je sais ce que
c'est. j'en ai eu ma part et je me suis guérie avec
un flacon d'Elixir Vincent; je vous engage k
essayer ce remède vraiment efflcace. Je suivis
son conseil et trois jours après Je pourais mar
cher tous mes amis peuvent le reconnaitre.
Je vous remercie de tout coeur.
A. -J. Vasanne.
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teyne. Prix 3 fr. le flacon.
On a beau avoir quinze ans, on est malgré tout
exposé a une rnaladie qui semblerait être le pro-
pre des vieiilards. C'est une affection bien dou-
loureuse et qui influe d'une fagon tout a fait par-
ticulière sur la santé génerale. Elle cause des
souffrances si aiguës qu'une fièvre violente s'sm-
pare du malade, lui fait perdre peu a peu s«s
forces et le met dans un état d'affaiblissement qui
l'expose a de graves accidents. En effet, plus la
faiblesse augmente, plus la rnaladie a de priie
sur sa victime. C'est done la force qu'il est né
cessaire de restituer au malade, car si l'on né
gligé ce premier devoir, le rhumatisme peut, a
un moment donné, se porter au coeur et occasion-
ner la mort. Done un tonique puissant, un recon-
stituant énergique seuls pourront enrayer d'a-
bord la rnaladie et ensuite la faire disparaitre.
Le ehoix doit se porter de préférence sur les
Pilules Pink qui donneront au sang une vigueur
nouvelle et rendront rapidement les forces per-
dues.
M. Jules Bontemps, ardoisier, k Herbeumont,
(I.uxembourg), témoigne comme suit de leur ef-
iicacité
Jesouft'rais depuis l'age de 15 ans de rhuma-
tismes daus les jambes et les bras. Mes souffran
ces ótaient intolórables et j'avais essayó tous les
remódes l'un après l'autre,sans róussira trouver
le moindro soulagement. Je me suis dócidé alors
a prendre des Pilules Pink, et me voici aujour
d'hui complètement guéri. J'ai 20 ans, et je suis
heureux après cinq années de souffrances de me
voir si robuste.
Les Pilules Pink dont les vertus toniques et
reconstituantes sont puissantes, lutteront efflca
cement contre toutes les maladies d'ópuisement'-
de faible se générale. On obtiendra des résultats
certains dans les suites de maladies aiguës et
dans les cas de rachitisme et de danse de Saint-
Guy chez l'enfant. Les femrnes si sujettes a des
affections pénibles devrojit employer ces pilules
et seront assurées de ia guérison. En ventedans
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Ypres.
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tousser quami je ga rant is publiquement, que
le Sirop Depratere «u udron décoloré et
au baumc de Tolu, t.»uéi it le rhume le plus
opiniAtre eri 2 jours. C'est le p ctoral le plus
prompt, le plus sur et le plus agréable.