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Hip! Hip! Hourra!
La R. P. au Sénat
Musique religieuse
Chronique religieuse
rad/galt i'Anémle
a
Le comité de l'Assoeiation libérale se fait
done de singulières illusions sur ses chances
de réussite. Nous lui prédisons un échec for
midable, surtout s'il lutte sans le concours
des socialistes. Et s'il obtient ce concours,
salistesera composée de telle facon quelle
nesera pas même agréee par les doctrinai
res de l'arrondissement.
Nous verrons qui aura dit vrai. Ge ne sera
ni l'ancienne Lutte ni le nouveau Pregrès.
Ce cri s'échappe de la poitrine du Progrès
en annonpantle vote de la R. P. par le Sé-
nat. Quel bonheur C'esi le triomphe du
parti libéral Et bravement le Progrès écrit
1'article suivant
Le Sénat a voté la R. P. par 61 voix eontre
J6 et 6 abstentions. Ce vote a été salué avec joie
par tout le libéralisme flamand.
Le même jour,les chefs du parti libéral yprois
se réunissaient en assemblée générale au local
de notre Association libérale. Assemblée des
plus enthousiastes oü s'étaient fait représenter
tous les cantons de notre arrondissement. Les
délégués de la campagne nous ont apporté les
nouvelles les plus rassurantes. Tous sont pleins
d'espoir et décidés k mener la lutte avec enlrain.
Une Association d'arrondissement a été fon-
dée; un comité provisoire nommé. La pro-
chaine réunion se tiendra Samedi, 13 Janvier
prochain.
Nous engageons nos amis k entrer en masse
dans la nouvelle Association.
Les adbésions peuvent ètre adressées
Pour les deux cantons d'Ypres
k MM. Brunfaut, Auguste.
Leleup Charles.
Nolf, Ernest.
Vermeulen, Polydore.
Pour le canton de Poperinghe
k MM. Dhondt, jugede paix.
Roelens, Eugène, négociant.
Pour le conton de Passchendaele
k M. Iweins, Eugène, propriétaire, Zonnebeke.
Pour le canton de Wervicq;
k MM. van Eecke, notaire.
Couttenier, brasseur.
Pour le canton de Messines:
a MM. Victoor, bourgmestre, Messines.
Méauxsone, négociant, Warnêton.
Pourle canton de Rousbrugge:
k M. Decra, huissier.
Voilk done une Association d'arrondisse
ment organisée. Nous croyions que cétait
une réorganisation. Erreur! e'est une orga
nisation nouvelle sortie du cerveau de
Jupiter.
Et déjk il y a un comité provisoire, chargé
de recevoir les adbésions.
Nous sommes curieux de savoir si le Pro
grès publiera le nombre des adbérenis. Nous
prétendons que la nouvelle Association n'au-
ra pas plus de membres que l'ancienne, qui
diminuait chaque année en nombre, au
point que, de fait, l'Assoeiation libérale
n'existait plus que sur le papier.
Nous nous rappelons qu'en 1884 et plus
tard le même enthousiasme règnait dans
chaque assemblée de l'association et que
tout eet enthousiasme s'évanouissait après le
scrutin. MM. Brunfaut et consorts savent
bien que le libéralisme meurt de ce qui
doit le faire vivre, et vit de ce qui doit le
faire mourirk savoir le socialisme. G'est
de l'enthousiasme de commande, rien que
cela.
Discours de
M.le Baron Surmont de Volsberghe
M. le baron Surmont de Volsberghe.
Messieurs, mon tour de parole était arrivé
hier, mais, l'honorable M. Janson ayant
développé la plupart des arguments que je
comptais présenter moi-même en faveur du i
projet de loi, je me suis trouvé dans une
situation excessivement embarrassante.
II m'eüt fallu improviser un nouveau dis- j
cours. J'ai peur des improvisationsM.
Thiers a dit un jour qu'on n'improvisaii que
le bavardage (Sourites.) J'espère que le
Sénat voudra bien m'accorder aujourd'hui
quelques minutes d'attention et me perroettre
de motiver mon vote.
Nous avons entendu déjk un grand nombre
d'avis bien différents. Maïs dans tous les dis
cours, surtout ceux de l'opposition, une
chose m'a frappé: les mêmes arguments
servent souvent pour ou contre la thèse. On
peul se demander oil est la véruéfsi on
n'avait soi même une conviction faite. Pres-
que tous les orateurs ont prophétisé les
choses les plus terribles et les plus malheu-
reuses du monde; arrivés k la fin de leur
discours, tous out convenu que l'avenir leur
était inconr u et qu'ils ne pouvaieiit prévoir
ce qui arriverait II y a Ik quelque chose qui
ne concorde pas Prenons garde aux pro-
phéiies il y a tant de mauvais pro'phèies
Membre de l'association réformiste depuis
1 origine de cette société, je n'ai aucun moiif
de changer d'opinion Jeconsidère toujours
que le principe de la représentation propor-
tionnelle est incontestablement justê, qu'ii
est bien supérieur surtout au principe majo-
ritaire. Mieux vaut donner k toutes les opi
nions la possibilité d être représentées dans
les Chambres.non pas d'une manière absolue,
comma le prétendait hier l'honorable M.
Poncelet, maïs conformément k leurs forces
viaies et d'une manière dont la forme est dé-
terminée par les prescriptionsléjgales mieux
vaut cela que de s'en tenir au système majo
ritaire oü la moitié plus un est tout et la
moitié moins un nest rien. Cela, c'est la
force brutale du nombre En matière gou-
vernementale, cette force brutale ne vaut ab-
solument rien. La minoriié est incontesta
blement annibilé quelque importants
qu'ellesoit, elleest presque tenueen servage.
Maïs, messieurs, dans la situation actüelle,
il y a autre chose encore k considérer il y
a des circonsunces de fait donl il est impos
sible de ne pas tenir compte. II faut avoir la
situation passée et la comparer k la situation
actuelle.
Si on se livre avec tant soit peu d'atten
tion k cette comparaison, il faudra reconnai-
tre que la situation s'est tellement caodifiée
depuis quelques années qu'il y a lieu d'appor-
ter k notre legislation électorale des réformes
indispensables. G'est, k mon avis, une consé-
quence inévitable.
On a fait la revision eonstitutionnelle il y
a quelques années je sais qu'il y a encore
des personnes qui la regretient, qui coient
qu'elle n était pas nécessaire. Cepei.dant on
peut sedemander si réellement cette revision
ne s'imposait pas, surtout après les événe-
ments de 1886 et après la grande enquête
qui les a suivis.
II est certain que la situation nous obli-
geait de modifier notre loi fondameutale
d'augmenter le corps électoral beaucoup trop
restreint et d'accorder enfin la possi bilité k
toutes les opinions et k tous les intéréts so-
ciaux de se faire jour et d'être représentés.
II est dangeureuxde s'attarder auxusages du
passé, de s'y raccrocher comme k une plan-
che de salut. Aujourd'hui, nous sommes en
présence d'un nombre bien plus consider;}bfe
d'électeurs qu'autrofoisces électeurs émet-
tent un nombre de voix énorme. Nous avons,
par conséquent, un nombre plus grand que
nous n'en avons jamais eu de perso ines
intéressées k l'administration des affaires
publiques. De plus, le développement donné
k I'instruction publique, i'extension de la
presseont entrainé un développement nota
ble de la capacité intellectuelle.
Comment, dans ces conditions, s'opposer
k la revision de la Constitution et ne pas re-
connaitre qu'elle était une oeuvre nécessaire?
Elle était grande, cette oeuvre: hohneur k
ceux qui ont osé la réaliser La solution
fut elle bonne, je n'ai pas k l'examiner ici.
Nous marchons, dit-on, vers le suffrage
universe!. Gest possible Je n'en suis guère
partisan, mais, franchement, je ne le redoute
pas beaucoup. II y a de ces principes essen-
tiels qui extsteront dans toutes les circon-
stances et qui entrainerent toujours les opi
nions. Je naimepas le suffrage universel,
paree que je le considére comme erroné,
comme manquant de base rationnelle le
principe un homme, une voix est faux. II
ne peut pas être la couséquence de la Con
stitution, qui dit que tous les Beiges sont
égaux devant la loi, paree que s'il en était
ainsi, depuis 1830jusqu'k 1895, nos légis-
lateurs auraient été en défaut et les consti-
tuants eux mêmes n'auraient pas observé la
Constitution. Le droit électoral ne découle
pas de pareille interprétation du texte con
stitutionnel. L'électorat est une fonction
donnée k certains citoyens dans des condi
tions précises déterminées par la loi.
De Ik, le véritable droit électoral trouve
une base dans l'intérêt que possède le cit >yen
k assurer la bonne admini tration de la chose
publique, de la capacité que possède lc ci-
toyen pour com prendre la chose publique.
Voilk la véritable base de la fonction et, k
ce litre, le vote plural est parfa'dement
justifié.
Que nous marchfons au suffrage'universel,
c'est possible! Je le crois et je suis persuadé
qu'il n'y aura pas raoyen d'empêcher son
avènement, surtout paree que ceux qui au
raient b plus grand iotérêt k le retarder,
ceux qui eomposantle parti libéral, s'allient
au contraire avec le parti socialism dans
le seul but de reeverser le gouvernement. Le
parti libéral, parti qui a toujours été un parti
gouvernemental, fait litièr e de ses principes
pour une chose absolument accessoire reu-
verser le gouvernement(Protestations a
gauche.)
M. Houzeau de Lahaie, Accessoire
M. le baron Surmont de Volsberghe.
Est ce Ik toute votre politique et n'avez vous
pas k prévoir ceque vous aurez k faire après
avoir atteint ce but Je disais taritót qu'il
fallait reconnaltre les droits de la minorité.
Or, cette reconnaissance ne peut être réelle
qu'k condition de donner k la minorité la
certitude d'être répiéseruée dans les Cham-
bres législ lives, dans les corps délibé
rants. Nous avons une circqtistauce de
plus, c'est que, k cóté des existants, k
cóté des couches soeiales qui ont monté
jusqu'ici, il y a une nouvelle có'uche qui
s'élève il y a ce que j'appöllerai le qua-
trième Euit: la démocratie, le travail; elle
monte d'une manière eertairie, fatale. Et,
si nous voulions l'arrêter, elle nous en-
gloutirait. C'est son droit de demander sa
place. Comme le tiers état s'est étevé en
1789, la démocratie s'élève aujourd'hui et
elle doit avoir accès k la chose publique.
(Tres bien gauche.) C'es: mon opinion et
je n'hésite pas k la faire conrialtre, quoique
cela puisse paraltre étonnant d'entendre par-
Ier dans ce sens, de ce cóté de l'assem-
blée. (a continuer)
Le jour de Nóël, les offices religitux out
été rebaussés dans les jubés des diverses
égiisesde la ville'.par des exécutions vraiment
artistiques. Celles faites k St Martin et k la
chapelle des R P Cannes méritent une men
tion toute spéciale. Pendant le salut chez les
R.P.Carmes, on a donné une bonne interpré
tation du Sanctus de la Messe k Ste Cécile de
Gounod et du Noël d'Ad. Adam, dont i s so-
los ont été chantés par M. J. Antony, lc sym-
pathique président de la Chorale 1 'Oiphéon.
Nous avons pp ris qu'un comité s'est for-
mé, eomposé de la plupart des meilleurs ama
teurs de la ville, pour permettre l'exécution,
k une date qui sera fixée uhérieuiement, dé
la messe k Ste Cécile, composée pour Choeur
etOrchestre, par notre concitöyen M J.Mau-
rau, k 1 occasion dun concours de composi
tion, qui devait avoir lieu en Espagne, mais
dont le résultat final a été empêctié, par la
guerre qui eut lieu entre ce pays et les Etats-
Unis.
Nous faisons des vceux pour le succès de
cette exécution, qui comprendra, dit-on,
plus de cent exécutants.
La messe pour l'ouverture de l'année
Sainte sera cbaniée ici k Ypres en l'égüsede
Saint Pierre et de Saint Jacques, k 5 h.
Saint Nicolas k 6 heures.
Saint Martin k 7 id.
Lundi matin, jour de l'an.
Eglise St Pierre
Dimanche prochain, 31 décembrc mon
sieur l'abbé Julien Desaegher, ordonné prê-
trele 23 décembre 1899 chautera la grand,
messe en la dite église k 10 heures.
Le Lundi 1 Janvier 1906 une messe solen-
nelle, avec exposition ou trés Saint Sacre-
ment sera cbaniée k St Pierre k 5 heures,
suivant les intentions de Sa Saintelé le Pane
et de St Grandeur Monseigneur l'Evêque dé
Bruges, pour appeler les béuédictions du
Ciel, sur l'artnée sainte.
A l'occasion de la messe d'honneur que le
Rév. M. Breyne chautera, k St Jacques,
Mei ere di pi och in, 3 Janvier, k 101/2 heu
res, la maitrise de cette église exécutera la
Missa. secunda, k voix mixtes, du cllèbre
Hans Leo von Haster, né k Nurenberg en
1564.
Toux.Rhumatismes. Le Thermogène.
otfregratuitement de faire
Jtïul' Ui-a eonnaitre k tous ceux qui
soot atteints d'une maladie de la peau, dartres
eczémas, boutons, démengeaisons, bronchite's
ohroniques, maladies de la poitriue, de l'esto-
mac et de la vessie, de ^humatismes, un moyen
infaillible de se guérir prorapteraent ainsi qu'il
l'a été radicalement lui-menie aprós a voir souffert
et essayé en vain tous les remèdes |iréconisés.
Cette otï're, dont on appréciera le but humani
taire, est la consóquence d'un voeu.
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