L'élection de Waremme Garde civique L'opinion de M. de Cassagnae AU TRANSVAAL Nécrologie A une question demandant si celui qui vote exclusivement pour un suppléant vote nécessairement pour la liste principale le minislre de la justice a répondu En volant pour un suppléant seul, l'é- lecteur vote pour la liste principale, tandis qu'il n'admet pas l'ordre de présentation de la liste suppléante-voilk tout. Et, en sens inverse, le ministre a déclaré En votant pour un titulaire exclusive- ment, l'électeur adhère k l'ordre de présen tation de la liste des suppléants. Le sjstème de votation est, on le voit, ex- trêmement simple. En résumé, l'électeur peut valablemem voter de quatre fagions l* En tête de liste 2° Pour un effectif 3" Pour un suppléant 4° Pour UN effectif et UN suppléant de la même liste. Ces quatre bulletins sont comptés au même titre comme bulletins de parti. L'observation la plus importante est que, dans une liste, il ne pourrait, par exemple, voter pour un effectif d'une liste et un sup pléant d'une autre liste. Dans une même liste, il ne peut émettre que deux votes un pour un effectif et un pour un suppléant. Les opérations du dépouillement, les bul letins de comptage des votes, de répaFtition et d'attribution des sièges sont, en appa- rence, plus compliquées. Mais elles ne con cernent que les présidents et membres des bureaux sectionnaires et principaux, et les électeurs n'ont pas k s'en préoccuper. La II. P. sera-t-elle appliquée Le collége des électeurs généraux de l'ar- rondissement de Waremme est convoqué pour le Dimanche 28 Janvier 1900 l'effet d'élire un membre de la Chambre dea repré- sentants, en remplacement de M. Streel, dé- cédé. Cefte élection ne se fera pas sous le nou veau régime, par suite de la disposition tran- sitoïre de Partiele 8 de la nouvelle loi qui porte les dispositions de la présente loi «nesont pas applicables aux élections ex traordinaires nécessitées par décès, dé- mission ou autrement, qui auront lieu avant le procbain renouvellement des Chambres législatives. La réforme de l'instruction M. le minislre de l'intérieur vient de pren dre une trés importante résolution concer- nant les bases d'après lesquellrs devra être conduite k l'avenir l'instruction de la garde- civique et il a arrété spécialement les régies générales qui devront présider, en 1900, k l'exécution des exercices de la miliceci- toyenne. La réforme est compléte et des plus inté- ressantes, s'il faut en juger d'après les détails que publie une feuille bruxelloise. Les quatres dernières levées de toute la garde serot t appelées k prendre part, obli gatoirement pendant une journéeau grand concours de tir national qui a lieu annuelle- ment k Bruxelles. Des instructions seront données ultérieurement pour indiquer le jour auquel chaque garde devra être rendue a Bruxelles ainsi que les conditions dans les quelles le tir devra s'effecluer. Les unités alterneront entre elles pour occuper le stand et le champ d'exercices voisin. Celles qui seront au tir utiliseront toutes les cibles raises k leur disposition. Une théorie sur le démontage, le remontage et l'entretien des armes et des équipements sera faite aux tireurs inoccupés qui, sur la plaine d'exercices s'attacheront surtout k l'exécution correcte des mouvements k rangs serrés de l'école du soldat et de l'éeole de compagnie, des charges et des feux, sans aborder encore les exercices en ordre dispersé. Au tir le nombre de cartouches k balie k brüler dans chaque séance sera de dix. Les gardes qui n'ont pas de stand dans leur commune ou k proximité, exéeuteronl deux séances de tir au stand de la ville la plus voisine. Les généraux commandants supérieurs s'entendront k eet effet avec les administrations communales intéressées. Les détachements rentreront chaque jour k leur résidence. Les batteries et compagnies d'artillerie seront excrcées au service des boucbes k feu de fotteresse ou de l'artillerie mobile de place. Les batteries de Bruxelles, Charleroi, Tournai, Mons, Gand, Ostende, utiliseront le matériel d'artillerie qui a été mis d'une manière permanente k leur disposition. Les batteries de Liège, Namur et d'Anvers seront avancées au service des pièces sous coupole, sous la direction d'officiers d'artil lerie de l'armée. Celles de Liège iront au fort de Dave et celles d'Anvers dans un ou plusieurs forts du camp retrancbé k désigner ultérieurement. Les compagnies d'artillerie s'exerceront cedes de Room au fort 8 cellede Burgerhout au fort 1 celles de Berchem au fort 11 12; celles de Deurne au fort 1 celles de Merxom au fort de Merxem celles de Lierre au fort de Lisrre celles de Termonde k l'encei ite de la place celles de Huy au fort de Huy Un instructeur de l'armée sera mis k leur disposition. Quant aux corps de cavalerie ils feront J'application du guide pour l'enseignement du service de campagne aux grades infé rieurs et k la troupe et surtout des parties relatives k la lecture des cartes et au service des renseignements. Les exercices d'enserable de la garde- civique qui doivent durer cinq jours cefor- mement k l'article 98 de la loi ne commen- ceront pas avant le mois d'octobre. Dans sa circulaire le ministre de l'intérieur signale que les manoeuvres prévues par l'art. 98 ne sont pas obligatoirement consécutifs et qu'il faut utiliser les dimanches de préférence. Les exercices comm raceront générale- ment k 8 heures du matin et ils devront être terminés k midi. Les frai8 nécessités pour le transport par chemin de fer des gardes qui ne dispesent pas chez elles des installations de tir néces saire, ainsi que ceux résultant du transport k Bruxelles des fractions de l'infanterie et des compagnies d'artillerie qui participeront k une journée du grand concours national de tir, seront supportés par le ministère de l'intérieur. Le transport se fera avec réduction de 25 p. c. sur le prix des billets simples. Des allocations seront attribuées aux grades et gardes qui feront partie des déta chements transportés par Ie chemin de fer. Les lieutenants généraux, commandants supérieurs devront transmetlre au ministre un état détaillé supputant la dépense, frais de transport compris. Les officiers voyogeronten seconde classe, les sous-officiers et gardes en troisième. Les gardes qui auront manqué aux exer cices seront poursuivis devant les conseils de discipline et convoqués k nouveau, aussi souvent que de besoin. sur l'arrêt de la Haute Cour M. Paul de Cassagnae écrit dans Autorité Ces valets de bourreau déguisés en ju- ges ont accordé aux accusés, aux coupables, les cireonstances atténuantes J'avoue franchement que je ne m'attendais pas k cette idiote contradiction. Comment vous les proclamez coupables, d'avoir ourdi un complot de nature k renver- ser la République et d'avoir donné k ce com plot un commencement d'exécution, et vous concédez bêtement qu'il y a, k eet attentat, de? cireonstances atténuantes Mais qu'est-ce que cela veut done dire, sinon qu'ils méritent votre estime, ces braves gens, pour avoir essayé de jeter bas votre gouvernement immonde, de vous chasser tous comme des scélérats gloutons quo vous êtes et qu'ils n'ont eu que le tort de n'en pas faire assez, puisqu'ils n'ont pas réussi L'atlénuation de leur crime, k vos propres yeux, juges doublés de coquins, c'est votre indignité, c'est l'indignité du régime. Voilk pourquoi, malgré vous, vous leur avez accordé les cireonstances atténuan'es. En pareille circonstance et devant de tels chefs d'dccusation, l'admission des cireon stances atténuantes, c'est le cri victorieux du rémords inconscient. c'est ia condainna- tion de la condamnation. Qu'ajouter de plus Dans les scrulins, nous avons remarqué l'obstination k condamner, l'obstination fé- roce, haineuse, de qui? De M Ranc d'abord. Le condamr k mort de la Commune, le prisonnier de Lambessa, n'admet pas les complots chez les autres. De Fulliè^e ensuite, de ce président d'as- sassins, comme disait Robespierre aux abois de l'homme qui assurait naguère l'impunité desvoleursdu Panama. La plus simple pudeur devait le retenir dans l'abstention que commandait sa tonc- tion de président. Mais il touche 70,000 francs par an, est logé, chauffé, éclairé, et, en condamnant tout le monde, k tort et k travers, le gras pourceau opportuniste conservait l'auge in- certaine de la présidence sénatoriale. La conclusion est dans toutes les bouches: Le complot était un mensonge. Le procés devant la Haute Cour est une farce naonstrueuse. Lesconöamnations de ces loyauxcitoyens, quand Dreyfus, deux fois flétri par la justice, erre en liberlé, sont une bonte. Le complot el le procés s'eff mdrent sur la tète des misérablesqui ont ourdi cette trame, ministres, sénateurs et députés Et au gibe-t dressé pour d'nonnêies gens, l'opinion publique accroche les Waldeck, les Monis, les Manis, les Cazot et les Bérenger, tous ces bourreaux, barbouilleurs des lois,» que visait le poète, en flétrissant le? aneêtres sinistres dont les sénateurs d'aujourd'hui sont les filsgoitreux et sans grandeur, même dans le crime. Les nou velles du theatre, de la guerre se résumeitt ainsi Quatre compagnies anglaises décimées uu assaDl désastreux. Le commandant des compagnies blessé. Les trois quarts de la troupe s'enfuient affolés. Le reste doit se reodre. Une garnison unglai- se forcée tie oapitulor 120 prisonniers, fusils, munitions, chevaux, boeufs, comestibles. Quelles piles C'est le cas de dire il n'y a plus de terrue aux piles. On dit que Ladysmitb va capituler. On annonce la mort de M. l'abbé Henri Monsttul, curé k Eesseri, et chevalier de l'ordre de Léopold. Né k Roulers, en 1838, le regretté M. Monsttul fit de briilantes études au Petit Séminaire de sa ville natale et plus tard au grand séminaire de Bruges. Ses aptitudes bien remarquables engagèreut ses supérieurs k lui confier la chaire de rhétorique au col lége patronné de Poperinghe. Dans la suite il fut chargé d'enseigner le cours de religion k 1 Alhénée royal de Bruges. La santé de M Monstrul était déjk plus ou moins atteinte quand on lui confia la curé d'Eessen, prés Dixmude, oil son apostolat fut des plus fructueux. Les dernières années de sa vie ont été marquées par des épreuves et des maladies qui lui ont donné beaucoup k souffrir. 11 s'est doucement éteint, Ven- drèdi, 5 Janvier, k lage de 62 ans. Ort peut vraiment dire de lui que sa mémoire restera en béné Jiction. Nous apprenons la mort du lieutenant général Oscar Rocquet, ancien commandant de la circonscription militaire et ancien chef de cabinet du ministère de la guerre Pontus décédé k Ixelles, le 5 Janvier dernier. Les funérailles auront lieu en l'église Sainte Croix, Mardi 9 Janvier, k H heures. Huwelijksafkondigingen Renatus Vanwynsberghe, landwerker, te Brasschaet, voorgaandelijk te Yper, en Joanna Roelands, zonder beroep, te Brasschaet (Ant werpen). Arthur Cremer, voerman, te Yper, en Ste- phania Notebaert, kleermaakster, te Yper. Toux, Rhumatismes. Le Thermogène. M. A. Dewattine-Baland, boucher, rue Tour- Saint-Pierre, k Leuze, écrit Monsieur Vincent, pharmacien, rue de la Limite, 33, Bruxelles. L'aunée dernièreje souffrais de lagouttede- puis cinq mois et ne savais plus bougernibras ni jambes. J'ai employé votre élixiret au bout de quelques jours je savais marcher et faire mouvoir toutes les articulations. J'ai attendu cette année pour vous remercier, car tous les ans, a la même époque, j'enavais pour deux ou trois mois a garder la chambre. Cette fois j'ai pris trois verres d'élixir comme préservatif et jeneressens plus aucune douleur. Je vous romercie, Monsieur, d'avoir trouvéce reméde et je le rccommande a tous les goutteux. A. Dewattine-Baland. nie toussez plus. Je garantis la tjuéiison du rhume et de la toux la plus opiniktre eu deux jours au moyen du Sirop Depratere au goudron déculoré et au haume de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sü!' et le p'us agréable qui existe. C'est un reméde ificomp trable, mais fait >s bien attention, demaudez et exigex toujours le véritable Sirop Depratere Prix: 2 ft*, b bouleitle. Le tractement revient k 0.10 centimes par jour. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 3