Etrennes Pontificases ?*hn$r RDEHA®xm 21 iFJ qQQ. a IV amedi 20 Janvier 1900 10 centimes le S" N°. 3515 L'élection législative prochaine dans Tarrondissement d'Ypres VILLE D YPRES CONSEIL COMMUNAL ySy DAJMOTE On s'abonne rue au Be irre, 36, a Ypres, et tous Jes bureaux de poste du royaume, Les annonces content 15 centimesla ligne. Les réclames dans le corps da journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires1 franc la ligne. Les numéros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les 2 Flandres) s'adresser k l'Agence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n8 32 et k Paris, 8, Place de la Bourse. Le JOURNAL D YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'ótranger, le port an sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés franc de port a I'adresse ci-dessus. Listes précédentes 536 50 Voor den Paus 2.00 Uit Yper onbekend 3.00 Ëerw. Heer R. pastor te D. 20.00 M<n« m. Provost Ypres 10.00 Nous avions écrii, dans un précédeni nu méro de notre journal, que M. Vandervelde s'était prononcé centre les alliances anticlé- ricales, c'est-k-dire centre le cartel libéralo- socialiste. Le Progrès nous contredit et prétend que le leader du parti socialiste ne s'est prononcé que contre les alliances dans les grands ar- rondissements. D'oü le confrère conclui que M. Vandervelde admet pour les petites cir- conscriptions oü toules les opinions réu- nies peuvent tout juste obtenir un siège une exception en faveur de ce qu'il appelle l'édulcorante politique des alliances. Nous prétendons que M. Vandervdde, partisan au fond de la R. P., l'était en gran de psrtie paree que ce régime devait m ttre fin aux alliances. 11 a fait cette déclaraticn, k plusieurs reprises, k la Ghambre et aill'eurs. Le Peuple ne parlait pas autrement, t le Progrès ne nous contredit pas en ce qui concerne notre affirmation au sujet de 1 opi nion de l'orgape socialiste. Peu nous importe du reste l'opiniu; de M. Vandervelde Depuis que le Progrès nous a répondu, It congrès socialiste a parlé et il a déciaé pai 123 voix contre 70 de ne recou rir aux alliances qu'en cas d'absolue néces- silé. Les 70 voix étaient bostiles k tout, al liance. Voici du reste l'ordre du jour'voté le 14 Janvier dernier Le congrès, mainteriant les décisions du congrès de Quaregnon quant k l'auii.no- mie de la fédóration, déclare, sans con- dsmner définitivement les coalitions qui auraient pour but de renforcer la repré- sanation démocialique et d'amenti le triompbe du S. U., qu'il est de l'intérêt du socialisme d'affirroer le principe de la lutle des classes en ne recourant, aux a!- fiances qu'en cas d'absolue nécessité. Cela veut-il <)ire que le cas d'absolue nécessité pourra exister k Ypres Nous l'admeltons et nous disons mêon qu'on le fera exister, car le Progrès giille de- s'allier aux socialistes, convaincu que, sans leur concours, ses efforts, pour obtenir un siège, seraient inutiles. Mais k quelles conditions, juste ciel I'al- liance aura t elle lieu f II faudra tout d'abord renforcer par l'alli- ance la representation démocratiqueCela veut dire qu'un candidal socialiste devra avoir la première candidature, ou cela n'a aucune signification, tout au moins Ypres. 11 faudra ensuite affirmer par I'alliance le principe de la lutte des classes. Eh bien confrère du Progrès, allez y avec vos deux conditions et faites votre alli ance libéralo socialiste. Nous vous attendons de pied ferme Comment la ferez-vous? Le Progrès répond II suffit que les a candidats des partis d'opposition s'en- tendent pour la confection du bulletin électoral. Et le confrère croit que l'épineuse question se trouve ainsi esquivée. Esquivée le mot est admirable. Mais on n'esquive pas si faciiement une question avec les socialistes. Vous leur donnerez la première candidature ou vous n'auroz pas dalliance. Quoi qu'il en soit, nous attendons le com bat avecl'espoir et la conviction de battre nos adversaires dans le cas d alliance aussi bien que dans la cas oil ils lutteront k part. Quoi queri disc le Progrès, le parti catholique est plus utii que jamais el décidé k affronter la lutte avec un courage qui sera k la hauteur des difficultés et des dangers de la situation. Conapte-rendu de la séance du 13 Janvier 1900. La séance s'ouvre 5 h. et demi, sous la présidence de M. le Baron Surmontde Vols bergbe, bourgmestre et en présence de tous les conseillers. Les procés verbaux des séances du 30 Décembre et du 1' Janvier sont déposés sur le bureau k l'inspection des membres. M. le Président donne communication d'une letlre de M. Is. Fagel par laquelle ce dernier remercie MM. les conseillers pour 1'appui qu'ils lui ont prété pour continuer ses études dans l'art sculptural. M. Dezuttere donne sa démission comtne employé de l'Etat civil. II est autorisé k faire valoir ses droits k la pension. Une communication a été faite par i'Ad- ministration des ponts et chaussées au sujet de ia plantation d'arbres sur les voies pu bliques. Vente de terrain Une demande d'achat de terrain rue d'El- verdinghe est accueillie. Hospices civils Des ventes d'arbres k Zuydschote sont approuvées. Bureau de Bienfaisance Les comptes de 1898 sont approuvés. M. Iweins d'Eeckhoutte demande que les administrateurs du Bureau de Bienfaisan ce fassent faire leurs ventes k tour de róle par les différents notaires de la ville, ainsi que cela se pratique pour les Hospices. M. Vandenpeereboom. Jusqu'ici nous n'avions pas eu de ventes importantes mais jecrois pouvoir affirmer que les administra teurs du Bureau de Bienfaisance ont l'inten- tion de s'adresser tour de róle aux divers notaires ainsi que cela se fait aux Hospices. M. Iweins d'Eeckhoutte demande encore que le Collége Ecbevinal nomme une commission composée de membres du Bu reau de Bienfaisance et des Hospices pour examiner quelles families doivent être sou tenues par le Bureau de Bienfaisance et par les Hospices. Autrefois le Bureau de Bienfaisance n'a vait pas les moyens d'intervenir beaucoup, mais présent, depuis la succession de M. Capron, les Administrateurs du Bureau de Bienfaisance devraient prendre sur eux une partie de l'assistance publique. M. Colaert. II y a des dispositions légales qui règlent la question de savoir quels subsides sont k la charge du Bureau de Bienfaisance et quels autres k la charge des Hospices. La commission naturellement devra rester dans les limites imposées par la loi. M. le Président. Evidemment. Une commission composée de deux mem bres des Hospices et du Bureau de Bienfai sance et présidée par un membre du collége Echevinal, sera nommée. Bureau de bienfaisance Le budget de 1900 est approuvé. II ressort des chiffres donnés que 598 families, comprenant 2502 personnes, sont soutenues par le Bureau de Bienfaisance. Les recettes et dépense's sont évaluées k la somme de 107015,38 fr. M. le Président demandera aux Admi nistrateurs du Bureau de Bienfaisance qu'ils portent k 500 francs le crédit accordant Ie parcours gratuit aux ouvriers qui vontcher- cher du travail ailleurs. De cette fapon on combattra plus régnlièrement le paupérisme qu'en donnant simplement des aumónes. Budget communal pour 1900 M. le Président donne lecture des divers articles du budget, qui est rédigé en fla- mand, comme les années précédentes. A Particle des recettes des tramways, il constate que cette année probableraent on aura des bénéfices de la part de la ligne Ypres- Neuve-Eglise. II est question également de continuer cet te ligne jusqu'au hameau de seule situé sur la frontière. Alors la garantie de la ville d'Ypres sera augmentée. M. D'Huvettere demande oil l'on en est pour la ligne Ypres-Gheluwe. M. le Président. Les études continuent mais il est impossible de faire la moindre chose avant que la Province ait modifié sa décision. M. Bouquet demande une meilleure surveillance au sujet de la taiHe des arbres sur les promenades publiques. Certains ar- bustes périssent paree qu'on n'en fait pas la taille en temps et lieu. Si l'on faisait régulièrement ce travail, tous les ans une partie, de sorte qu'on ait fait le tour en 7 ans, les promenades reste- raient en bon état et aucun arbuste ne périrait. M. le Président. Nous examinerons cela et nous prendrons les mesures nécessaires. M. Iweins d'Eeckhoutte. Aux boule vards ainsi que le long des voies publiques, on fait des dégats aux arbres qui périssent de cette fapon. La police devrait surveiller cela. En certains endroits les remparts sont dans un état pitoyable. M. Colaert. Au Zaalhof ainsi qu'k l'Esplanade de jeunes arbres ont été brisés. Un membre propose d'entourer ces en droits d'un fil de ter, un autre d'y batir un mur pour empêcher que les gamins grimpent sur les accotpments des remparts. M. le Président, promet de lenir compte des di verses observations qui ont été faites. M. Colaert Président de l'Ecole In- dustrielle.se plaint de ce que si peu d'orphe- lins fréquentent les cours. C'est pourtant le moyen de créer de bons ouvriers pour plus tard. M. Iweins d'Eeckhoutte demande que le Collége Echevinal fasse un appel aux ad ministrateurs des Hospices pour pousser les orphelins k fréquenter l'école industrielle. M. le Président. II conviendrait mieux que cela se fasse au sein de la commission administrative des Hospices. Pourtant je ne m'y oppose pas, au contraire. M. Begerem se plaint de l'éclairage de la ville. Le matin, de bonne heure, aucune lumière n'éclaire plus la ville. M. le Président. Cette année, la con vention avec M. Valcke sera revue et on fera des améliorations donnant satisfaction k tout le monde. M. Boone. Oüen est le règleraent sur les guets de la tour Est-il revu déjk M. le Président. Non, pas encore. Toutes ces choses ne peuvent être faites k la fois.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1