Vers l'Union
France
Chronique religieuse
L'asthme enfin guéri
SE^Lprblierma^i-p-iAe
(1. Boone. Voila trois ans que je l'ai
iandé.
M. Ie Président. C'est bien possible,
ais beaucoup d'autres choses sent encore
ire.
M. D'Huvettere. Si Ton ne prend au
us tót des mesures pour l'entretien du che-
in menant au Paddegat il n'y aura plus de
Tavier.
M. Ie Président. Au budget se
ouve une somme de 10,000 fr. pour
s améliorations it la voirie.
M. Bouquet. On devrait soigner égale-
aent le chemin qui va k la Potyze.
M. D'Huvettere. N'y aurait-il moyen de
éparer le trottoir du Kalfvaart. Peut être
ourrait-on faire ce travail k peu de frais
Vee de vieux pavés. On se plaint beaucoup
l'état de ce trottoir qui est en effet pitoy-
ble.
M. le Président. Nous verrons s'il y a
aoyen de le réparer convenablement.
M. Iweins d'Eeckhoutte demande si le
lollège Echevinal étudie encore le projet
t'agrandissement du cimetière.
M. le Président. Gertaineraent.
M. Bouquet. Je propose d'inscrire au
budget de la ville une somme de 600 fr. en
aveur de la Grande Fanfare,afin de l'indem-
niser pour les nombreux concerts et autres
ervices quelle rend.
M. Colaert appuie la proposition de
M. Bouquet et engage ses amis k la voter.
Le crédit est voté par 13 voix contre une
(M. le Bourgmestre) et une abstention (M.
Iweins d'Eeckhoutte, Président de la Grande
Fanfare).
M. D'Huvettere demande de nouveau
qu'on asperge la Grand'Place en été.
M. le Président. Cela se fera, bien en
tendu si l'eau ne manque pas.
M. Begerem demande qu'on place un
réverbère k la rue k eöté de la maison de
M. Meersseman.
M. le Président affirme qu'il y en a un
déjk.
M. Begerem soutient le contraire.
Le conseil examiners la chose.
M. Boone demande pourquoi il y a une
augmentation de dépenses de3000 fr. en fa
veur de la Garde Civique.
M. le Président.Pour 1'installation d'une
salie d'armes dans une des dépendances de
l'Ecole moyenne.
M Fraeijs. Travail!era-t-on encore
cette année ci au Moortelkot
M. le Président. Les études ne sont pas
encore achevées.
Le budget est voté k l'urianimité. II se
clóture par un boni de plus de 10000 fr.
La séance publique est levée k 6 h. 55 m.
Le Volk, qui est l'organe officiel de la
Ligue démocratique, déclare que inscrip
tion du triangle démocratique de Bruxelles
au programme de la Ligue démocratique,
suffirait peut-être k amenerla disposition de
la Ligue.
Reproduisant les résolutions adoptées so-
iennellemenl dans les congrès de 1892 et
1893 de la Ligue démocratique, le Volk
déclare
1° En ce qui concerne la question mili
taire
Ces voeux nul ne le contestera ne
comportent nullement, (geenzins) le service
personnel de la Justice sociale. Au contraire,
avec le temps, l'opinion se raffermit qu'il
est possible, en Belgique, au moyen d'un
sysième rationnel de rémunération, d'orga-
niser sur des bases solides (ernstig) une ar-
mée de volontaires. Chacun doit tenircompte
de eet état de l'opinion publique.
2* En ce qui concerne les impóts
Encore uu coup, nous voilk loin de
l'impót progressif sur le revenu
Sans doute, on pourrait défendre ce
système au point de vue de la justice spécu
lative, comme l'a fait le P. jésuite Labora-
tori dans ses Principes d'économie politique.
Mais l'application de ce système est iiréali-
sable, puisque cette application dépendrai1
de la sincérité des intéressés eux mêmes.
3" En ce qui concerne l'enseignement
Jamais la Ligue démocratique ne s'esi
déclarée favorable k l'enseignement obliga
toire.
Elle a toujours pris la défense de la
liberté des écoles libres elle a toujours de
mandé que la législation scolaire soit modi
fiée dans ce sens que les écoles libres soier-l
mises sur un pied de parfaite égalité avec
les écoles officielles.
Le Volk conclut ainsi
Le triangle démocratique constitue
peut-être le programme d'un petit nombre
de catholiques. Ni la Lighe démocratique ni
aucune autre ligue ne peuvent être renducs
responsable de cela...
Dieu merci La Belgique n'est pas
müre pour le système de la coritrainte
Notre pays aspire toujours après la liberté
pour tous; il demande le moins d'obliga
toire possible.
La liberté d'enseignement
M. Francis Charmes, rédacteur politique
de la Revue (les Deux Monies et du Journal
des Débats est candidat sénateur dans le
Cantal.
Du manifeste qu'il vient d'adresser k ses
électeurs, nous reproduisons le passage sui
vant relatif au projet du ministère francais
contre la liberté d'enseignement
On nous promet la liberté d'association;
on supprime ce qui en existe.
Nous avons la liberté de l'enseignement
on la tronque et on la fausse.
C'est la tronquer et la fausser qued'établir
des catégories de citoyens, suivant qu'ils ont
été élevés dans les établissements de l'Etat
ou dansles établissements libres et d'atti-
buer aux uns des droits qu'on refuse aux au
tres. Elevé moi-même par l'Université, je
lui suis profondément dévoué et reconnais
sant; mais c'est k mes yeux la mal servir
que de supprimer k cóté d'elle la concurren
ce qui la stimule et la pousse dans la voie du
progrès.
J'estime aussi que les enfants appartien
nent k leurs families et que, si l'Etat a le
droit de déterminer ce qu'tl faut leur appren-
dre, il n'a pas celui d'imposer le mattre qui
l'enseignera II est d'ailleurs inditne de faire
peser sur l'enfant devenu citoyen la respon
sabilité de l'enseignement que la volonté de
ses parents lui a fait donner.
On propose aujourd'hui d'exclure de c r-
taines écoles ceux qui n'ont pas terminé leur
é,udes secondairtsdans les lycéeset colléges
de l'Etat on leur interdit l'accès des fonc
tions publiques on interdira bientót les plus
humbles de ces fonctions k ceux qui n'auront
pas fait leurs classes primaires dans les éco
les de l'Etat.
C'est lk un abus d'autorité d'autant plus
intolérable que le contre-coup s'en fait sen- j
tir jusque dans l'intimité du foyer domesti-
que et dans le secret des consciences, k l'en-
contre des mceurs nées d'un demi siècle de
liberté. Je me refuse, quant k moi, k cette j
oeuvre de réaction, ne voulant de réaction,
pas plus que de révolution, sous aucune i
forme. I
A ses propres établissements scolaires j
l'Etat doit ses encouragements, son appui,
ses subsides; aux établissements libres il
ne doit que la liberté, mais il leur doit la
liberté.
Le proces des Assomptionnistes en
France
On saitque le procés des Assomptionnistes
viendra Lundi devant la 9e chambre correo-
tionnelle de Paris. D'après certains bruits
qui circuleut au palais de justice, le procés
réserverait, dit la Liberté, quelques sur
prises.
Le journal croit en eftet savoir quele pro
cureur de la Répuhlique, M Bulot, tout on
réclamant ane condemnation sévère en veitu
de la loi visant les associations de plus de
vingt personnes, essaierait d'établir que les
Assomptionnistes peuvent en outre être
poursuivis pour avoir partieipé aux divers
complots ou manifestations anlirépubli-
caines, telles que l'affaire d'Auteuil, celle de
la caserne de Reuilly, les agissements des
groupes royalistes, etc.
Le ministère, poursuit la Liberté, aurait
l'intention de s'appuyer sur ce réquisitoire
pour traduire devant la Haute-Cour, en com
pagnie de M. Marcel Habei t, les principsux
chefs des Assomptionnistes
Ce serait lk la cause de l'indécision du
gouvernement au sujet de la date du procés
de M. Marcel Huberton sait, en effet, que
la date du 10 Février, d'abord aononcée, a
été officieusement démentie.
On fait observer en outre que la prrsse
socialiste a commencé une campagne peur
amener le gouvernement k des mesures de
répression. Ce serait cette hypothèse d'un
second procés politique qui aurait am ené en
partie le désaccord que nous avons annr ncé
entre MM. Sarrien et Brisson, et qui s'est
traduit pendant la réunion du groupe
radical.
Les avocats des Pères se réservent de
combattre énergiquement le réquisitoire de
M Bulot, qui essaierait d'établir que les
Assomptionnistes out participé k tous les
complots, même k celui de 1852 puis
que le fondateur de l'ordre, le P. Balzan,
était venu k Paris en 1850 pour s'entendre
avec les impériaiistes
Ajoutons que les témoins k charge ont
repu leur citation. Parmi eux figurent les
commissaires Hamard et Peschard qui pri-
rent part aux perquisitions faites aux bu
reaux de la Groix, et le Père Hilaire, de
Sevran Livry, qui a bénéflcié d'une ordon-
nance de non-lieu. L'avocat choisi par le
Père Bailly estM. Delepouve. Les au rus
défenseurs ne seront désignés que vers la fin
de la semaine.
Eglise de St Martin
M 'di 23 Janvier, fête des épousailles de
la S! Vierge.
Messe solennelle k 8 heures en Fbonneur
de St Joseph.
Le Docteur Schiffmann prouve
sa confiance en son remède
en le donnant gratuitement
Le Dr Rudolph Schiffmann est une autoii-
té reconnue en ce qui concerne les maladies
de la gorge et des poumons, et il a, pendant
une pratique de plus de treize ans, certai-
nement guéri plus de cas d'Asthme et de
maladies s'y rattachant que tout autre méde-
cin du monde. 11 annonce qu'il a enfin per-
fectionné un remède qui non-seulement a
soulagé instantanémenl les pi res attaques,
mais a guéri dune fapon permanente des
milliers de cas soi-disant incurables Le
Dr Schiffmari a pleine etentière confiance en
son remède, et pour convaincre les autres
de ses mérites de la manière la plus promp
te et la plus süre, il nous a demandé d'an-
noncer qu'il offre d'envoyer graluitement un
échantillon suffisant du Remède du Dr
Schiffmann contre l'Asthme k toute per-
sonne qui lui enverra ses nom et adresse
écrits lisiblement sur une carte postale, d'ici
trois jours I! croit qu'un essai personnel se
ra le plus convaincant et le seul moyen de
détruire le préjugé tout naturel de milliers
d'asthmatiques qui jusqu'ici ont cherché un
remède en vain. Quoique la plupart des
pharmaciens aient vendu au public son re
mède contre l'Asthme depuis son introduc
tion en Belgique, le docteur craint cependant
qu'il ail encore des persorims qui ri'er, aient
jamais entendu parler, et c'est dans le but de
les atteindre qu'il fait cette offre généreuse.
Urie bonne occasion d'essayer, sans frais,
un remède aussi eélèbre et d'une aussi gran
de efficacité devrait être saisie avec empres-
sement pour tout malade. Adresse: Dr R.
Schiffmann. Dépot pour la Belgique, 160,
Boulevard Anspach, Bruxelles.
BURGERSTAND VAN YPER
Cure mei'veilleuse
Le fils de M. Vilhin, rue du Marais, 5;
k Lomme, canton d'H ujhou'din (Nord)Êué
de 7 ans, av ugle d puis 3 nns, soigné de
tout có'é saus l ésultat, vicut de guérir grkce
aux remèdes végétaux du savant oculiste
américain, 73, rueJaequemars Giélié, k Lille.
Danger d'une frayeur
riflCM rl6S °nt simPlement renouvelé le sang
de M. Thomasset et, en lui rendant sa vigueur
ui ont permis de reprendra une circulation ré-
gulière. Le même fait se représentera dans tou-
van den 12 tot den 19 Januari 1900.
Geboorten
Mannelijk geslacht 7 Vrouwelijk 3
HUWELIJK
Swyngedouw Raymond,bakker en Segers Fele-
cie, zonder beroep.
STEMOEV ALLEN
Volckaert, Julie, 67 jaar, zonder beroep, onge
huwd, Meenenstraat. •- Auspie Marie, herberg
ierster, echtgenoote van Gryson Petrus, O. L.
Vrouwstraat, Vermeersch Basile, 70 jaar,
zonder beroep, echtgenoot van Decroix Marie-
Mondstraat. Dewitte Philomene,56 jaar, strijk,
ster, echtgenoote van Florentyn F.dmond, Van-
denpeereboomplaats. -- Beun Julie, 71 jaar,
zonder beroep, ongehuwd, Lange Tourhout
straat.
Binders beneden de 7 jaar
Mannelijk 0 Vrouwelijk 1
La frayeur peut avoir sur l'organisme une in
fluence désastreuse. Une expression trés répan
due se rencontre dans la bouche de beaucoup de
personnes. J'ai eu une telle frayeur quej'en ai
eu le sang tourné. La chose n'est peut être pas
trés exacte dans le sens absolu du mot et cepen
dant, ce terme indique d'une faqon naïve la per
turbation qui peut se produire dans le sang a la
suite d'une frayeur. La circulation du sang subi-
tement interrompue peut donner lieu k des trou
bles généraux qui modiflent sa composition,
détruisent les globules rouges qui constituent sa
puissance et dont la disparition engendre des
maladies telles qu'anémie, chlorose, rhumatis-
mes, troubles nerveux. affaiblissement génóral
chez l'homme et chez la femme et avec le rachi-
tisme. la danse de Saint-Guy chez l'enfant. Voila
aquoi peut donner lieu lemauvais état du sang.
M. Henri I homasset, cultivateur a Valansart Ja-
moigne, Luxembourg, nous en fournit unexem-
ple frappant
«Depuis deux ans, écrit-il, a la suite d'une
grande frayeur,ma santé avail été complètement
óbranjée. J avais des douleurs violentes, tantót
dans 1 estomae et même dans les intestins; i'avais
un derangement général. Malgré tout ce que ie
pouvais faire,je ne trouvais aucun soulagement
Gestseulementlorsquej'eus employé les Pilu
les Pink qui m'avaient été spécialement recom-
mandées, que je pus me rendre compte du bien
qu pouvaient faire. Je vis, petit a petit, re-
yemr ma santé et mes forces et mon état,a l'heure
actuelle, est tellement satisfaisant que je puis
artide^o adlSS ,d°"t P"°US aV°DS parlé dans cet
article lorsque les Pilules Pink seront em-
ployees.El'es sont en voute dans toutes les phar
macies etau dépot principal pour la B g que
B uexellee8r pViüe' 66' Ö°UleVard dö wS
et to sent 'r°1S franCS °inC'Uailte !a ^ite
cont^ mandTuposte qUaQte PaF 8ixboitós-f™nco