SURETÊ
SS
Davidsfonds
Cour d'assises de la
Flandre occidentale
Nouvelles diverses
YOULEZ-VODS UNE BONNE MONTRE?
les Jamescon, ils cherchèrent noise au peu-
ple placide qui habitait l'Afrique Australe.
Ils croyaient ce brave petit pays d'agrieul-
teurs tranquilles etpacifiques, qui maniaient
bien plus souvent l'outil que l'arme feu,
tragaient les sillons de leurs champs, sans
beaucoup s'inquiéter des exercices militaires,
une proie fort facile gober.
Mais ici, ils comptèrent sans leur hóte.
Ces moutonsdevinrent soudainement enragés
du moment qu'on s'avisa de toucher leurs
droits, leur liberté, ft leur indépendance.
Sous l'oeil sympathique et stupéfait de tous
les peuples civilisés ilsécrasent iittéralement
les forces militaires de celle qui s'appelle
orgueilleusement la Reine du monde, celle
sur le territoire de laquelle le soleil ne se
couche jamais.
Les milliers de morts anglais pauvres
gens innocents du reste de la politique
nauséabonde et perfide des financiers cosmo
polites qui ont poussé la guerre qui
jonchent les 20 théatres des défaites anglai-
ses, sont lèi pour le prouver. Les milliers de
blessés qui encombrent les hópitaux, les
milliers de prisonniers anglais le prouvent
eDcore plus.
Et quelles seront les conséquences de cette
longue guerre, qui brise comme verre le
prestige moral de la Grande Bretagne?Ne
serait ce pas le cas de répéter le mot de Jo
seph II ses courtisans, qui se moquaient
de la Révolution Brabangonne lui disant
bah bah la Belgique n'est qu'une petite
béte c'est vrai répondit l'Empereur, la
Belgique n'est qu'une petite béte, mais elle
a une l*ngue queue
De notre correspondant
Transvallien.
dus au défuoten plusiears de nos principalis
cités flaraandesjde ses obsèques princières
Bruges, sa ville natale, qui lui prépare au
champs du repos, une sépulture digne de
perpétuer sa grande mémoire. Courtrai, oü
il exerga durant vingt-sept aris un saint et
fécond ministère, lui érigera urie statue,
comme li l'un des hommes, dont la gloire
pure de toute souillure et chère au peuple
flamand, rejaillit sur le pays tout enlier.
La section yproise du Davidsfonds a tenu
b rendre h son tour hommage b la mémoire
du grand poëte flamand, Guido Gezelle.
Hier, Mardi, en la salie des fêtes du Col
lége St-Vincent, un conférencier, dont les
membres de notre section ont gardé de lon
gue date d'excellents souvenirs, le Révér.
M. Flamen, curéü Meetkerke, a raconté en
une causerie familière, la carrière, les tra-
vaux, les vertus de l'homme éminent, que
les lettres flamandes viennent de perdre. II
a dit ses qualités aimables, la simplicité de
ses mceurs, sa charité sans bornes envers
les pauvres et souvent héroïque envers les
malades il a mis en relief sa piété el ses
vertus sacerdotales.
Mais c'est spécialement au point de vue
littéraire que M. Flamen avait b mettre en
lumière et b faire revivre la personnalité
hors ligne de Guido Gezelle.
Au cours d'une incursion charmante dans
le domaine des productions littéraires du
regretté défunt, le conférencier a fait ressor-
tir les qualités maitresses et distinctives, qui
caractérisent son style, sa msnière, ses con
ceptions poëtiques. Naturel et vrai fut notre
poëte en toutes ses oeuvres,comme en toutes
choses,naturel et vrai dans l'expressionde ses j
sentiments,dans ses descriptions, dans son
amour de la nature et du pays natal en par
ticulier. Sa langue élégante et facile dédaigne
toute recherche, toute enflure, tout faux
brillant. Elle est l'organe juste et adéquate
d'une penséetoujours bien congue. D'ailleurs
la poësie chez Gezelle, ainsi qu'une feuille
frangaise en a fait la remarque, est essen-
tiellement objective elle embrasse la na
ture enlière mais pour notre poëte, comme
pour le chantre séraphique d'Assise, la na
ture, telle qu'il la comprend, telle qu'il la
cbante et qu'il l'aime, c'est l'échelle mystique
qui toujours le ramène et l'élève vers Dieu
comme sa dernière fin et son but suprème.
En terminant, le Conférencier a fait le
récit émouvaat des honneurs funèbres ren-
Un double crime d'inl'anticide
De notre correspondant de Bruges, le 29
Ce matin a comparu la nommée Mathilde
Bulckaert, épouse Isidore Van Merris, êgéde
44 ans, accusée d'avoir tué ses deux enfants
nouveaux-nés, h Locre (arrondissement
d'Ypres).
Voici les circonstances de cette affaire
Au mois de Septembre dernier, on s'était
apergu que la femme Van Merris se trouvait
dans un étatde grossesse avancé. Au moment
oil l'on croyait proche l'accouchement, tout
indice avait disparu et l'on n'entendit pas
parler d'enfant.
Questionnée par ses voisins, Mathilde
Bulckaert prétendit ne s'être jamais trouvée
en position intéressante. Des voisins soup-
sonneux s'adiessèrent la justice qui fit
une enquête. Celle ci amena des aveux de la
part de l'épouse Van Merris elle déclara
avoir tué son enfant et jeté dans un fossé
longeant la ferme. Elle avait commis ce
crime paree que, dit-elle, son mari ignorant
sa situation, l'aurait battue.
Sur ces aveux la coupable fut amenée en
prison et pendant six semaines on n'en
tendit plus parler de cette affaire, lorsque
un jour le juge destruction d'Ypres fut
appelé Locre oü l'attendaient de nouveaux
renseignements. Le 5 Décembre en effet,
dans la nuit, le cultivateur de Kervel fut
reveillé par les hurlements de son grand
chien. L'homme se leva et croyant b une
visite de cnaraudeurs, s'arma et descendit.
On juge de sa stupeur en apercevant son
chien portant dans la gueule, retenu une
bandelette, le cadavre presque déchiqueté
d'un nouveau-né dont une partie de la tête
était. enlevée. Le cultivateur avait prévenu le
garde-champêtre et les deux hommes avaient
suivi le chien qui était revenu sur ses pas et
se dirigeail vers la ferme Van Merris, tout
droit vers le fossé, h l'endroit même oü le
premier cadavre avait été trouvé.
Nul doute done: ce crime devait être at-
tribué encore h la femme Van Merris, qui
avoua encore être accouchée de deux enfants
et de les avoir tués, l'insu de son mari.
Un cootriI)ual>Ie tl"1
venge. - On écrit de Wistpbalie a
Koelnische Volkszeitung H existe
petite ville de B... un vieux médecin, posses-
seur d'une grande fortune.
Ces jours derniers ce vieillard consta a
qu'on l'avait trop fortement imposé pour la
distribution d'eau. II s'adressa b la munici-
palité, qui, sans avoir exaroiné sérieusement
sa pétition, augmenta, au lieu de le rédutre,
le montant de la contribution. Alors le vieux
médecin invita les membres de la mumcip»
liié b venir le trouver dans son logement
1& il leur présenta un document avec prièie
d'en prendre connaissance. C était son testa
ment par lequel il léguait b la ville une
somme de562.500 francs: Tenez, dit il,
ces messsieurs, voire prévenance mon
égard mérite que je vous rende la pa
reille. Li» dessus, il prit le testament, le
déchira et en jeta les morceaux au feu. On
peut se figurer l'émotion que causa eet inci
dent dans la petite ville de B...
KJn bureau tl© post© (léva-
lis© a F»aris. Depuisquelque temps,
des vols assez nombreux étaient commis
dans le bureau de poste installé au numéro
7 de la rue Sainte Cécile. Les employés, en
arrivant le matin b leur bureau, constataient
que de petites sommes d'argent, laissées la
veille dans leur tiroir caisse, avaient été en-
levées.
Une rapide enquête permit d'établir que
ces soustractions ne pouvaient pas être faites
par le personnel, et que les vols étaient
commis la nuit par un individu qui trouvait
le moyen de s'introduire dans le bureau.
M. Pozzo di Borgo, receveur du bureau et
dont le logement particulier se trouve situé
au-dessus des locaux de la poste, se tint i)
l'affüt, et, hier soir, b onze heures, son at
tention était attirée par un léger bruit de pas
qui se faisait entendre dans la salie réservée
au public.
M. Pozzo di Borgo descendit aussitót
pas de loup et, ouvrant la porie avec pré-
caution, il apergul un individu qui, s'éclai-
rant au moyen d'une bougie, se tenait devant
un guichet, s'apprêtanth fracturer un tiroir-
caisse.
Le receveur du bureau se précipita sur le
voleur et l'arrêta Remis entre les mains des
gardiens de la paix, on le conduisit au poste
de police, oü il fut interr ogé par lesecrélai
re de permanence.
Après bien des rélicerices. le malfaiteur a
fini par reconnaftre qu'il était employé au
Comptoir d'escompte oü il logeait, et qu'il
se nommait Georges L êgé de vingt trois
ans.
II a déclaré que pour commetlre ses vols,
il passait par une issue pratiquée entre le
Comptoir d'escompte et le'bureau de poste.
Georges L... a été envoyé au Dépot.
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m
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d© banque a Vnvers. Un in
dividu bien mis et qui avait acheté, dans
deux magasins de Ia Place de Meir,différents
objets, a donné en paiement des faux billets
de banque américains de dix dollars chacun.
Lorsque l'individu était déjèt loin, les com-
mergants remarquèrent que les billets
étaient faux.
Quelque temps après, le même personna-
ge entra dans un magasin du canal au Sucre
et y fit Tacquisilion d'une valise. Malheureu
sement pour lui, il paya également avec un
billet faux, et le commergsnt qui s'y connait
en billets de banque américains, remarqua
le truc el fit arrêter l'individu.
Au bureau de police, on trouva encore
sur lui deux billets identiques. C'est un amé-
ricain qui était arrivé en notre ville Dimari-
che par le paquebot de New York.
Dans son interrogatoire, l'Américain a
prétendu ne passavoir que les billets étaient
faux.
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modique voila ses qualités
Exiger la marque deposée
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Le Vendredi on peut se procurer des moules
parquées. Des anguilles et des tanches vivantes
pendant la saison.
Espérant conserve)' la confiance que je me
suis acquise, je vous prie M d'agréer
mes salutationsempressées.
ÉPse MERA1NY PAUWELS.
A la demande des clientsje me rends a do
micile pour ouvrir les huitres.
vHIETEZ LA VÉRITABLE MONTRE
CHEMIN QE FER INTERNATIONAL
Tant va Ia cruebe k l'eau qu'A la fin elle se
casse. C'est ainsi que les personnes qui au
debut de l'hiver ressentent de petites douleurs
aux articulations, une certaine pesanteur dans
les muscles, n'arrivent rarement pas en janvier j
ou février sans être atteintes d'une violente pous-
sëerhumatismale. Un flacon i'Elixir Vincent,
pris en temps oppertun viendrait couper court
a l'envahissement de leur rhumatisme annuel
Dépötè YpresLi botte; aPoperinghe: Mon-
teyne. Prix 3 fr. le flacon.
Toux, Rhuinatismes. Le Thermogène.
r,l MA'MQïPiïR otfregratuitement de faire
UIs ISlUliuïiuUU connaitre a tons ceux qui
so.it atteints d'une maladie de la peau, dartre,3
eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites
chroniques, maladies de la poitrine. de l'esto-
mac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen
infaillible de se guérir promptement ainsi qu'il
l'a été radicalement lui-mème après avoir souffert
et essayé en vain tous les remèdes préconisés
Cette offre, dont on appréciera le but humani
taire, est la conséquence d'un voeu.
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