m 4 mm Au Volkshuis Nous apprenons que la ré- uuion mensuelle de demain, Dimanche,a 8 heures du soir, sera honorée de la présence de M. le Bahon SURMONT de VOLS- BERGHE, Ministreet du Travail. Au Cornell Communal Etrennes Pontificates £S-^£7y> Samedi 10 Février 1900 10 centimes le IN1 35 Année. N°. 3551 y M Au moment de mettre sous presse, nous reeevons une information disant que le conseil communal se rendra, Lundi prochain a 4 heures en la demeure de M. le Ministre de rindustrie et du Travail, pour le féliciter au sujet de sa nomination. Une sérénade sera donnée par l'llarmonie Communale et par la rnusique des Orpheüns au nouveau Ministre. II n'y a aura pas d'autre réception ce jour la. CHKON1QUE YPROISE M. Surmont de Volsberghe 'Si On s'abonne rue au Seurre, 36, Ypres, et a Le JOURNAL D YPRES parait le Mercredi et le Samech. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an poor tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnement» sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doivent être adrossós franc da port k l'adresse ci-dessus. tous les bureaux de poste du royaume. 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Certain petit discours qu'il pronon- $a, la fin d'une des séances de l'année der nière, et dans lequel il critiqua vertement les restaurations maladroitement faites aux vieux momuments d'Ypres, a trouvé cbez lui une incontestable compétence archéologique et uil goüt artistique singulièrement éclairé. M. Surmont est un de ces hommes comme il en faut k la lête d'un pays comme le rötre. 11 a bien le caractère de noire race, plus solide que brilfante, t chez laquelle le bon sens voisine si facilement av- c le sens du juste et du beau. II est tout k fait dans la tradition des hauts magistrals communaux, de souche noble ou populaire, qui furetit rus communes des administrateurs hors ligne, pendant toute l'époque communale et les dominations subséquentes. Scrupules respectables qu'on a eu quelque cruauté k violer. II faut savoir gré k celles et k ceux qui les ont sacrifiés tout de même, puisque ce sacrifice nous vaut un ministre sur lequel on fonde, pour le bien du pays, les meilieures espérances. Le Progrès annonce qu'un nouveau sub side de 600 francs a été ailoué par aotre conseil communal k la Grande Fanfare. Le confrère nous demande quelle suite a éié réservée k une réclamadon analogue des Anciens Pompiers. Nous croyons savoir que le collége éche- vinal n'a pas cru devoir soumettre cette demande au conseil communal, qui ne l'eut sans doute pas accueillie favorablement. L'année dernière, le conseil a rejeté, k l'unanimité, une réchmation analogue, en se basant sur ce que la musiqup des Anciens Pompiers n'avait point jusqu'alors rendu le moindre service k la ville. Le refus de subside se justifiait d'autant mieux cette année ei que, lors du Festival, l'Harmonie des Anciens Pompiers avail refu sé de prêter son concours k la ville On se rappelle en eftet que cette société ne voulait pas se conformer au règlement du Festival. Listrs précédentes Eenige congreganisten van 't pen- sionnaat der Rousbruggfr- dameri t'Yper Juf. M. C. Yper P. J. Delameilleure, onderpastoor van St Pieters Eerw Heer Van Ruymbeke,pastor, Vlamertinghe 923.80 22 00 0.40 10.00 20.00 Le Messagei de Bruxelles trace en ces iet mes le portrait du nouveau ministre du tia vail Si M. Surmont de Volsberghe est au jour d'hui ministre du travail, person ne ne s'avisera de dire que c'est paree qu il a ja mais chershé k l'êire, Tout au plus pout- ra-t on l'accuser d'avoir fait pour cela torn ce qu'il fallait, et encore, inconsciem cent Au Sénal, oil il siégeait presque toujours dernière ie banc ministériel, quoique sa place marquée ne fut point Ié, on avail pris 1 babi tude de le considérer comme le vrai leader de la droite, tant il apportait d'autorité tran- quille et de sécurité convaincante k tésumer lvs débats qui venaient d'avoir lieu sui' n im ports quelle question. C'était sa spécialité d'intervenir tout k la fin d une discussion et d'en condenser la matière intéressante en quelques phraces précises et tranchantes qui dounaient de suite une haute idéé de ce! homme de Parlement, qui pourlant n est pas du tout un orateur. On ne se souvient pas qu'il ait pris la pa role pour ne rien dire ou pour dire une bê- tise. Quoique tout k fait sénatorial par le Ion psi-sibJe do son débit, la modératiou do son argumentation et l'évideute amabililé de I son attitude, il n'avait pas, comme beaucoup do ces collègues de quelque vaieur, cette préoccupatiou constante de donner auxcon- troverses de la haute assemblée cette alluie de séréuité classique, de supérieure courtoi sie el de ponufiante intellectualité qui est nette ment iudiquée dans certains discours de MM Picard ou d'ürsel, par exemple, et qui d'ailleurs a sa noble raison d être dans un moment oil ies Parlements dégénèreni petit k petit en arênes d'invectives et de votes de fait. M. Surmont de Volsberghe parlait au Sé- M Surmont de Volsberghe, nous IVus dit précédemmeni, est un travailleur con- j vaincu, dont la collaboration sénatoriale est I des plus considérable. Mais nous ne revjen- drons point sur le détail de sa carrière poli tique, déjk esquissée ici. Au physique, le nouveau ministre est un petit homme sans corpulence, aux cheveux grisonnants, trés abondants, mais coupés courts. La barbe, rase aussi, est en forte pointe. Le regard est extrêmement vivant derrière le masque transparent des lunettes, que l'orateur rajuste fréquemment d'un mouvement brusque de la main. La voix. discrète, est remarquablement claire. L'abord est tout k fait syrapatbique et saus l'ombre de morgue ou de suffisance. M. Surmont occupait k Ypres une situa tion extrêmement importante, qu'il devait bien plus k son aménitéel k sa vaieur per sonnel^ qu'au prestige de ses fonctions de premier magistrat communal. II parait que c'est au sein de sa familie que sa nomination a rencontréles oppositions les plus violentes. On n'y voulait pas se résoudre k quitter la bonne ville d'Ypres, le bel hótel ancestral, toutes les solides amitiés nouées lk depuis la tendre enfance, et Ie respect nffectueux de toute une population en l'ame de laquelle un peu de fame moyerikgeuse est demeuré. Et tout cela pour la froideur des palais ministériels et le contact pincé du monde officiel qui évolue autour de la rue de la Loi. Ecole Industrielle A propos de la fréquentation de cette ex cellente école, par les Orpheüns de la ville, le Progrès nous demande si les admi- nistrateurs des Hospices ne s'entenaenl pas au sujet de l'envoi k l'Ecole industrielle d'un plus grand nombre de leurs pupilies? Ou bien auraient-ils abdiqué tout pouvoir et autorité sur eux entre les mains du directeur ecclésiastique que l'Evêque de Bruges a récemraent placé k l'orphelinat Nous ne répondrons pas k la seconde question, qui ne mérite aucune répouse. Quant k la premiè"e hypothèse, rious croy ons savoir qua le nombre des pupilies qui fréquentent l'école, et qui est actueltement de cinq ou six, sera augmenté. 11 y a on effiet une utiliié incontestable k ce que pareille mesure soit prise, Le Progrès se plaint aussi du défaut d'é- clairage ou du peu d'éclairage au Café des Boulevards, qu'il appeile un casse cou. Nous apprenons k ce sujet qua les plans du nouvel alignement sont enfin approuvés et que les mesures nécessaires eu vue de l'expropriation du Café des Boulevards seront prises sans retard. Quant k l'éclairage il y a été pourvu dans la mesure du possible. ft 4 V

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1