Varia Les trois espèces de Barreau Actes Öfficiels Chronique judiciaire Chronique religieuse Chronique religieuse IN. D de LOURDES Lana Sanitaris 0Uft9d,e LaineParsa AVIS A. La mode et les langues La mode, cette véritable lèpre de notre époque, n'exerce de nos jours, nulle part plus ses ravages, peut-être, que dans le lan- gage parlé el surtout dans le langage écrit Tout devient mode aujourd'hui. Autrefois les expressions étaient familières ou choisies, mais toujours naturelles. On parlait une vraie langue maternelle. A présent on parle le langage k la mode. Une expression baro que et généralement idiote, arrivée on ne sait d'oü, et dont les origines sont fort sou vent trés peu honorables, se trouve immé diatement dans la boucbe ou sous la plume de tous. C'est la mode 1 Une chanson des plus bétes, et plus ou moirrs ordurière, vient-elle k percer, c'est la mode en un rien de temps elle vous poursuivra partout, dans la rue comme au théatre, dans le concert comme au salon. Une littérature spéciale est ainsi devenue la mode depuis quelques années, la littéra ture fin de siècle ou décadente. Jidis le langage écrit s'inspirait des plus nobles idéés, des plus magnifiques périodes, de la plus touchante poésie. Les grands tragiques, les grands littérateurs et les grands poètes du XVII" siècle Boileau, Corneille, Racine, Molière, Fénélon, Bos- suet, Lafontaine écrivaïent une langue com préhensible. Ceux des siècles suivants, Voltaire, de Musset, Chateaubriand Lamor- tine, Victor Hugo etc. eet pour rester dans la nation fraDgsise, produisaient tons des chefs-d'oeuvre de bon sens en mêrae temps que de poétiques inspirations. Toutes ces ceuvres artistiques ne seraient plus de mode aujourd'hui il faut de la lit térature décadente. Sous le litre de «Déformations de la langue franpaiie», M.Emile Deschanel inscrit l'axi- ome suivant au début d'un livre curieux qu'ilvientde publier: La langue franpaise, si belle va se corrompant. Lammenais écrivait déjk il y a quelque cinquante ans on ne sait presque plus le franpai8 on ne l'écrit plus. Si la décadence continue, cette belle langue deviendra une espèce de jargon a peine intelligible. Le fait est que dans ces dernières années, il s'est formé k Paris une quantité de céna- clesoü l'on s'est étudié k écrire un franpais qui ne fut compris de personne. Moins on comprenait, plus les initiés feignaient de s'extasier, les snobs et les badauds peur suivre la mode venaient ensuite. Unprochuin article dévoilera le truc néo- logique qui sert k fabriquer ou pélrir qu'on cboisisse cette littérature déca dente. Rien de plus aisé comme on verra que la manière de composer ce charabia, qu'on admire de nos jours pour la mode (il continucr.) ?Le Journal des Tribunaux, rédigé par des avocats, n'est pas tendre pour certains disciples de Cujas. Ecoutez son langage 11 y a, hélas! le Barreau d'affaires Autant les Anciens s'appliquaient k garder, en toutes choses, une reserve bienveillante et prudente, une scrupuleuse honnêteté, au tant ce groupe d'hommes, kgés générale- ment de trente cinq k cinquante ans, et par bonheur peu nombreux, aftecte une liberté d'allures qui voisine parfois au cynisme. Ce sont des esprits qui n'ont aucune délicatesse de procédés, pour qui les régies profession- nelles n'offrenl qu'une tutelle gênante, qui ont transporté au Palais les mceurs expédi- tives et brulales des agenls d'affairt s, et tont du commerce sous la robe. Entre ces deux conceptions de Barreau, la première représentée par un groupe im posant d'Aticiens enfermés dans leurs tradi tions, la seconde par une poignée de confrè res marrons, il n'y a heureusement p3S k choisir. Entre elles, indéperidarrt et de l'é- troitesse des uns, et du cynisme des aut es, il y tout le Jeune Barreau. Voici plusieurs années que c'est lui qui mène campagne pour le maintien de notre discipline et de nos usages, non par respect d'uri vain formalisme, mais par souci d'hon- neur réciproque et de simple honnêteté et c'est lui qui lutte contre !e Barreau d'affai res. Par arrêlé royal du 7 Février, sont nom- més, pour la levée de 1900, membres mili- taires des conseils de milice de la Flandre Occidentale et suppléants de ces membres, les officiers suivants: Bruges Ostende membre effectif, M. Biesemortei,capitaine en second au 4" de ligne k Bruges Supple uns, M. Noël capitaine en second au 3' lanciers, k Bruges et M. Roroain, capitaine en second au 3® de ligne, k Ostende. Courtrai membre effecttf, M. Therasse, capitaine commandant au 2® de ligne k Cour trai. Suppléant M. Predhom, capitaine commandant au 4' de ligne, k Menin. Fu rnes Dixmude membre effectif M. Jacques, capitaine commandant au 3® de lig ne, k Ostende. Suppléants M Portenart, capitaine en second au 3® de lignek Ostende. Thiell Roulersmembre effectif. M. Lamproye, capitaine en second au 1®' de ligne, k Gattd. Suppléants M. Beaudot, capitaine en second au 2® de ligne k Gand.et M. Martens, capitaine commandant au 3® de ligne k Ypres. Ypres membre effectif, M. Fauconnier, capitaine commandant au 3e de ligne, k Ypres. - suppléantM, Mahieu, capioine en second au 3® de ligne, k Ypres. Cour d'assises de la Flandre Occidentale Voici la liste de Messieurs les jurés do la Cour d'assises de la Flandre Occidentale, dont l'ouverture, pour la 2' série, est fixée au lundi 5 Mars prochaio, sous la présidertce de M. le conseiller de Bie. A. Doutreligue, brasseur, Gouitrai. A. Anseeuw, négociant, id. J. Coevoet, id. Poperingbe. V. Casier, id. Menin. Ch. Baus, id. Ypres. A. Van Mullem, médecin, Blankenber- ghe. A-.Danneel, boulanger, Ostende. Tb. De Brabander, brasseur, Aersti le. St. Kervyn, propriétaire, Bruges. V. Lefèvre, bourgmestre, Harlebeke. V Debbaudt, fabricant, Courtrai. L. Vermeersch, briquetier, Dixmude. J. Matthys, négociant, Bruges. J.-B. DeKeuwer, brasseur, Westoutre. G. Carpentier, négociant, Courtrai. G. Nys, fabricant, id. L. Grossé, négoeiant, Bruges. M. Desforges, armateur, Ostende. L. Delva, négociant, Wervicq. R. Carpentier. id. Hoogblede. J. Deraedt, receveur communal, Ise- ghem. F. D'heydt, curnmis, Ostende. E. Hanssens.conseillercommnal, Harle beke. G. Quatannens, cultivaleur, li ssen. J, De Cannière, marchand de viris, Courtrai. L. A tri pen. négociant, Poperingbe. Gti D'Hondt, propriétaire, Bruges. Van den Broucke-Faldoine, confcction- rieur, Courtrai. P. Merlin, négociant. Bruges. MM. D. Mi-yers, négociant en vtns, B-uges. L. de Scbieiero de Lophem, proprié taire, Bruges. Ed Thevelin, avocat, Bruges. A. Degrave, brasseur, id. Eglise de St Martin Confrérie de N D. de Lourdes et Aposto- lat de la prière pour ia conversion des pé- chears. Dimanche 11 Février, anniversaire de !a lre apparition de la Ste-Vierge k Lourdes. Indulgence piénière pour tous les mem bres de la confrérie qui sétant communié, visiteront l'Eglise de St-Martin et y prieront aux intentions de notre Mère la Ste-Eglise. Messe solennelle k 8 beures. S3"® Bèlerinage national du mois de Mai, apptouvé ptr le Cardinal Archevêque de Malines, sous ia préstdence d'bonneur de Mgr Metroier et la présidence de Mr A. Rosman. Date: du 24 avril au 2 mai 1900. ï*rix Suivant le point de dépa' t en lr® classe, de 140 k '154 fr. en 2,n« classe, de 90 k 100 fr.en 3ra® classe, de 60 k 66 fr. Majoration de 5 fr. pour ceux qui s'icsct is ont après le 30 mars kaïtdt. Cloture défiriitive des listes le 8 avtii. OEuvre des malades pau vre» Adresser les aumónes, ainsi que les demandes d'admission de raalades, avant le 12 mars, k M. l'abbê Thiér-y, I, rue des Flamands k Louvain. Inscriptions. L^s inscriptions au pèlerinage seront repues jusqu'au8 avr il, k midi Les pèlerins partant de Courtrai sont priés de s'inscriré directement chez M. Oscar Vermeerscb, notairek Terinonde. Pour renseignements, prospectus détaillés etc. s'adresser aux correspondants de la pro vince FLANDRE OCCIDENTALE. Bru ges A. Ruzetie, conseiller provincial, Pl iOfe St-Martin, 4; Baronne van Caloen de Gouicy, au Dtjver M"® de Cltrck, rue Saint Jean 12 le rév. M. Van Ryckegbcm, vicaire k Saint Gilles. Courtrai M. l'abbé Dassonville, rue de Groeninghe M. Aug. Delbaere, rue de la Lys Verrue, pharmacien Grand'Piace. Dixmude: M. l'abbé Dewitte, vicaire. - Iseghem: M. l'abbé O. Desmedt, vicaire. Fur- nes M. l'abbé BerUmont, vicaire de Saint- Nicolas. Menin M. l'abbé Versii '.eie, curé de Saint Franpois. Mouscron: Cyrille Delaero, droeuiste M. l'abbé Goe- maere, principal du collége St Joseph. Ostende le rév. Père Debussobere, dominicain, rue Christine. Pope- ringheM. l'abbé Proot, vicaire de Saint-Bertm. Roulers M. l'abbé Devaere, vicaire de St-Michei. Tiiïelt: M. Minnaert, éditeur de la Gazet van Thielt. Waereghem M. l'abbé Riet- haege, curé. Wervicq Mm® Mullté- Osteyn, rue Verte. lfpres M. l'abbé Delameilleure, vicaire de Saint-Pierre, rue de Lille, 118. XJne belle cure La fille de M Oesbicns Camille, k Atti- ches, Nord, qui avail perdu la vue et souf- frait des yeux vieat de guérir, grace aux remèdes végétaux du savant oculiste améri- cain, rue Jacquemars Giélée, 73, k Lille. Un événement dans le Hainaut C'est k Flobecq que nous nous rendons pour y entendre le rócit plein d'intérêt de ce qu'on va lire. Mile Zélie Boutry, de Flobecq (Hainaut), aujourd'hui agée de 23 ans, est le héros de l'his- toire et nous en donne elle-même tous les détails. «Depuis l'age de seize ans, nous dit-elle. je suis tombée dans un état de faiblesse extréme. Mes ■j forces avaient peu a peu disparu, aucune nourri- ture ne me plaisaitet, par suite, je ne mangeais plus. Le sommeil n'existait pas pour moi, ou alors c'était une série de cauchemars d'oü je sor- taisépuisée. De travail, il n'en fallait plus par- ler, car en dehors de mes souffrances, maux de Mile Boutry, d'après une photographie tête, points de cöté et lereste, j'étaistrop faible pour faire le moindre effort. Pendant sept ans, je suivis beaucoup de traitements, absorbant to- niques sur toniques, médicaments sur médica- ments, essayant de combattre l'anémie qui me- naqait ma vie. Ce fut du temps perdu. Je ne voyais aucune amélioration et avais perdu tout espoirlorsqu'unjouron me conseilla d'employer les Pilules Pink. Je me laissai convaincre et j'en pris. C'est alors qu'un changement rapide s'opé ra en moi, a mesure que s'avancait le traitement, les forces revenaient. l'appétit reparaissait et toutes mes souffrances n'étaient plus qu'un sou venir. Grace a ces seules Pilules Pink, je suis aujourd'hui complètement rétablie, je travaille facilement, je suis forte et me porte a merveille.» Si Mile Boutry eüt connu plus tót les Pilules Pink, cela lui eut épargné sept années de souf frances, car l'anémie est facilement combattue et guérie par leur emploi. L'anémie, en effet, est causée par l'épuisement complet du sang et en- gendre tous les malaises dont a souffertMlle Bou try. Or, les Pilules Pink en reconstituant le sang détruiseni la cause de l'anémie et ses effets, qui sont toutes les affections eonséquentes de cette maladie. Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépot principal,pour la Belgique, Albert Derneville, 66, boulevard de Waterloo, Bruxelles trois francs cinquante la boite et dix-sept francs cinquante par six boites. Me toussez plus. Je garantis la guéiison du rhume et de la toux la plus opitiiatre ert deux jours au moyen du Sirop Depratere au goudroti décoioréet au baume de Tolu. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2