La situation de Pagriculture
en Belgique
Chemins de fer et canaux
Scandales parlementaires
Eglise de St Pierre
Actes offïciels
AVIS
ront que votre style est admirable et t icane-
ront avec dédain au nez du brave hotnme qui
avouera ne la goüter ni la compreudre.
L'impulsion donnée depuis seize ans par le
gouvernement catholique aux sociétés appelées
a venir en aide k l'agriculture en détresse, pro
duit les plusheureux résultats. A différentes
reprises nous avons eul'occasion de louer le zèle
des différents titulaires de ce département et
de proclamer les services qu'ils avaient rendu k
l'agriculture nous sommes heureux de pou-
voir constater par les derniers rapports men-
suels des agronomes de l'Etat que les associa
tions créées en vue de porter un remède efficace
k lacrise agricole se développent chaque jour
da vantage.
Dans la province d'Anvers on signale la créa-
tion d'une laiterie k Meerlaere; plusieursautres
sociétés sont en voie de formation dans cel te
province et les laiteries existantes continuenta
progresser. C'est ainsi que la laiterie de Cas-
lerlè, quiavait débuté, endécembre 1898, avec
77 coopérateurs fournissant le lait de 350
vaches, compte actuellement 119 membres avec
environ 500 vaches; on y travaille en moyenne
4,000 litres de lait par jour. La laiterie de
Rélhy, qui a commencé ses opérations le 16
mai dernier avec vingt-huit coopérateurs de 76
vaches, compte aujourd'hui 62 membres et
160 vaches.
Les laiteries du Brabant perfectionnent leur
outillage et améliorent leurs produits la laite
rie de Walhain-St-Paul travaille 4,500 litres de
lait d'une richesse moyenne de 33 p. c. ;une
caisse Raiffeisen a été récemment créée k Folx-
lez-Caves.
Les Boerenbonden de la Flandre occi
dentale font l'acquisition d'importantes quan-
tités d'engrais chimiques d'autres organisent
des champs d'expériences deux syndicats
d'élevage ont été constituésdans cette province
etk Thourout une section d'achat d'instruments
agricoles a été constituée.
La Flandre Oriëntale a vu se fonder, le tri-
mestre écoulé, deux syndicats d'achats de
matières premières, une société d'assurance
mutuelle pour le bétail, une pour les chevaux
de labour, une union professionnelle, deux lai
teries coopératives et un cornice agricole.
Dans le Hainaut, trois syndicats d'élevage se
sont constitués on a établi dans cette province
une caisse Raiffeisen, un syndicat agricole et
deux sociétés d'assurance centre la mortalité
du bétail; les laiteries agricoles sont prospères.
II en est de même dans la province de Liége,
oü des sociétés d'assurance contre la mortalité
du bétail ont été instituées.
La situation des laiteries est également pros-
père dans le Limbourg les cultivateurs lim-
bourgeois s'occupent beaucoup de l'assurance
des étalons et s'associent de plus en plus en vue
de l'achat d'engrais et de matières alimentaires
pour le bétail.
Le Luxembourg n'est pas resté en arrière
dans ce mouvement coopératiftrojs laiteries
ont été fondées ainsi qu'une Société provinciale
des syndicats d'élevage. L'ernploi des arracheu-
ses des pommes de terre et les batteuses a
manége et a vapeur se généralise.
Dans la province de Namur, il s'est formé un
syndicat d'élevage les cornices agricoles s'oc
cupent de la formation de sociétés d'assurance
pour les étalons admis a la monte publique et
des cultivateurs s'associent pour acquérir des
locomobiles et des machines k battre, voire
même pour l'achat d'un pont-bascule.
i peuvent passer les plus grands navires on
achève le canal de Dortmund a Emden, qui per-
mettra au commerce maritime d'arriver de
l'Océan jusqu'au coeur du pays rhénan et west-
phalien, sans devoir passé par la Hollande ou
la Belgique. On approfondit le cours des fleu-
veson va faire un canal maritime de Berlin k
Stettin, c'est k-dire que Berlin vadevenirun
port de mer Ondemande 562 millions de
francs pour construire un immense canal qui
ira du Rhin k la frontière russe enfin, l'Alle-
magne est enfrée dans la période des canaux»,
comme naguère dans celle des chemins de fcr.
Evidemment ce phënomène ne tardera pas
a produire sur le développement économique
de l'empire et tout particulièrement sur
celui de la Prusse des efïets remarquables.
L'industrie allemande produil surtout des
articles de gros des objets de peu de valour
des charbons, des ciments, des briques, des
minerais ou des inétaux bruts, en un mot, des
masses qui ne supportent guère le transport
coüteux. II en est de même de son agriculture,
dont les produits, tels que le seigle, les pommes
de terre, etc., se vendent a quelques centimes
le kilo.
Toutes ces merchandises grossières, ces
produits bon marché ne sont pas faits pour
être confiésau chsmin de fer. Le transport par
eau leurconvient mieux. Dans quelques années,
une tonne de blé arrivera d'Amérique en Saxe,
sur les bords de l'EIbe, c'est-a-dire au centre de
l'Allemagne, pour une bagatelle.
II en sera de même des matières premières
dont abesoinl'industrie saxonne, si développée.
Que de fois n'avons-nous pas dit a cette
place que le chemin de fer était un moyen de
transport trop cher...»
Si nous ne voulons perdre le transit de l'Eu-
rope centrale, nous devons, nousaussi, déchar-
ger le railway de tout ce qui encombre actuel
lement la circulation.
Les chemins de fer vicinaux d'une part, les
canaux et rivières d'autre part, n ous en four-
nissent le moyen.
II a été question, dans le temps, de la con
struction d'un canal maritime d'Anvers au
Rhin, et qui aurait été relié par des canaux, a
grandes sections également, aux ports de Bru-
xelles, de Gand el de Brugesmais on ne songe
plus, parait-il, a la réalisation de ce projet. La
Hollaude, plus adroite que nous en cette ma-
tière, accaparera, sans nul doute, k son profit
exclusif le bénéfice de la situation nouvelle.
En attendant mieux, le gouvernement pour-
raitachever, dans la mesure oü les finances le
permettent, l'affranchissement des canaux.
Nonobstant la suppression d'un grand nom-
bre de péages, réalisée par le ministère catho
lique, les droits pèsent fort lourdement encore
sur la batellerie, et en empêchent le développe
ment.
L'Etat considère volontiers le transport par
eau co.mme un concurrent pour le railway.
Cette conception, si préjudiciable a l'intérêt
public, est erronée ou du moins surannée. La
situation actuelle du railway démontre que la
batellerie pourrait être, non un dangereux
rival, mais un bienfaisant auxiliaire du chemin
de fer.
Espérons qu'on flnira par compreudre ce
qu'ily a d'absurde, en un pays industrialise que
le nótre, a négliger le transport par eau.
Le correspondant berlinois de la Gazette
appelle l'attention, des Beiges sur la résolution
qu'k prise d'Allemagne, ou plutöt le royaume
de Prusse, de se pourvoir d'un réseau de canaux
qui ressemblera bientöt, sur la carte, au réseau
des chemins de fer.
Les réflexions qu'il émet k ce propos méri-
tent, en effet d'attirer notre attention
Comme on a, peu k peu, dit-il, dépensé des
milliards pour faire les railways, on commence
maintenant a dépenser des centaines de mil
lions pour faire des canaux, sur lesquels pour-
ront naviguerdes bateaux de charge, d'environ
500 tonnes.
On a déjk construit le superbe canal qui
relie la Baltique a la mer du Nord et par lequel
II y a quelques jours k l'académie fraocaise,
M. Sully Prudhomme, répondant au discours
de réception de M. Deschanel, disait, en parlant
de la Chambre des députés: c'est uneassemblée
qui tient k être plutöt élue que choisie. El ie
siège, ajoutait-il, dans le plus vaste, mais aussi
dans le moins courtois des salons de France.
Quel serait done le laugage de Péminent aca-
démicien s'il avaitkjugernotre Chambre beige?
Celle-ci n'est-elle pas en train de devenir, grace
aux socialistes, la taverne la plus mal tenue du
royaume de Belgique
Et encore la masse du public n'a-t-elle qu'une
trés imparfaite et tres incomplète idéé des
scènes ignobles qui viennent de se produire
derechef au Parlement. Les comptes-rendus des
journaux, même celui de l'Analytique, n'en
donnent qu'une reproduction trés aft'aibie. Tout
cela est atténué,abrégé, souvent même corrigé.
II faut avoir été témoin occulaire de ces dem-
blonnades pour apprécier jusqu'k qu'el point
l'avènement publique du socialisme a abaissé et
dégradé dans notre pays les moeurs parlemen
taires.
La Chronique, pas bégueulepependanl, a
pris, du haut des galeries, Tinstanlané suivant
Hémicycle transformé en piste pour iut-
teurs, engueulemenls des grands jours Yo-
leurs, laches, chameaux, crapules, crocodiles,»
il y a même eu unVous puez du goulot
(rui n'était pas dans une musette, pugilai
avec les huissiers, Demblon empoigne par e
fond desa culotte, censure, suspension de la
séance bref, lout le tremblement a cte servi k
.'ceil aux amateurs de beaux et nobles débats
parlementaires.
Eh bien 1 it est magniflque n'est-ce pas, ie
spectacle qui se doune au Palais de la nation
Certains journaux libéraux essaient d'cn rire;
mais leur rire est affecté et, dans tous les cas,
il ne répond pas aux sentiments réels du pays
honnête. Celui-ci se sent tout k la fois indigné,
humilié et inquietde cette lamentabledéchéance
de la législature nationale.
Notez bien qu'il nes'agit pas ici d'un incident
isolé, d'une explosion soudaine de passion,
d'une incartade échappée a quelque malotru.
Nonl'avilissement systématique du pouvoir
législatif fait essentiellement partie de la tac-
tique révólulionnaire. Lessocjalistes s'attaquent
a la Chambre et ils essaient de la déconsidérer
comme ils s'attaquent a la ltoyauté, au Sénat, k
la magistrature, a l'armée, au clergé, k toute
autorité quelconque. C'est la société elle-même
qu'ils visent, qu'ils outragent, qu'ils conspuent
dans la personne de ceux qui, a des titres di
vers, sont appelés a la représenter, a la gou-
verner, a la défendre.
Demblon, abstraction faite de son mandat
parlementaire, n'est qu'un trés vulgaire et trés
trivial personnage mais Demblon est l'éludu
peuple souverain qui l'a envoyé a la Cham
bre pour remplacer M. Frère-Orban, et dont il
reflète fidèlement la pensée et les aspirations.
Ne croyez pas, en effet, que les socialistes
déplorent ou settlement regrettent les scanda-
leuses violences dont leur porte-voix s'est rendu
coupable au parlement. Ils l'en félicitent, au
contraire, comme d'un succès bien autrement
retentissant qu'un beau discours, et ils ne de-
mandent pas mieux que de le voir aller plus
loin encore. Le jour oü Demblon mettrait cu-
lotte bas en plein hémicycle parlementaire et
déposerait au pied de la tribune le résidu tout
fumant de sa digestion, sesélecteurs liégeois le
porteraient en triomphe et lui décerneraient
une médaille commémorative.
Voila pourquoi nous trouvons le scandale
qui a marqué la séance de mardi beaucoup plus
grave que semblent le croire certains organes
du libéralisme 1
Et, a ce propos, faisons remarquer k nos ad-
versaires libéraux que les mêmes scènes, les
mèmes violences auxquelles nous assistons, se
reproduiraient, k la Chambre, sous un mini
stère liberal, comme elles se produisent sous
un ministère catholique.
La raison en est bien simple c'est, ainsi que
nous venons de le dire, que le Hot socialiste
déborde bien au delk des purs dissentiments
religieux ou politiques il menace et cherche k
envahir la société elle-même. Comme, lors de
la Commune de 1871, il n'a pas distingué entre
un archevêque et un président de la Cour de
cassation, il ne ménagerait pas plus un mini
stère et la Chambre d'aujourd'hui.
Tous les hommes d'ordre, tous les bons
citoyens, tous ceux qui s'intéressent k l'avenir
paisibleet prospère de la patrie, déplorent cette
situation et cherchentles remèdesk y apporter.
Des remèdesNous ne demandons pas
mieux que d'en voir proposer et surtout em
ployer qui soient vraiment efïïcaces. Mais, com
me l'évènement ie prouve, tout ce qui, jusqu'k
présent, a étéessayé dans eet ordre d'idées, s'est
trouvé fragile et insuffisant. Après cela, il res
tera toujours vrai de dire que, si les peuples
out les gouvernemenls qu'ils méritent, les
électeurs n'ont pas a se plaindre des réprésen-
tants qu'ils ont choisis a leur image et a leur
ressemblance. Si l'on veut qu'ils nous donnent
une Chambre plus propre et de meilleure te
nue, il faut qu'ils commencent par rougir et
par se dégoüler de leur élus. Et, vraiment.
il y a de quoi
Prières de quarante heures
Dimanche 48 Février,Grand Messe k 10 heu
res, salut, sermon, procession k
4 1/2 heures.
Lundi, Grand'Messe k 9 heures, salut solen
nel k 5 1/2 heures.
Mardi, les offices comme le Lundi.
Interes santé nouvelle
de Breda (Hollande)
Un de nos reporters, envoyé a Breda, nous fait
parvenir le récit suivant
«Je me suis rendu directement chez M.A. Jan
sen habitant, 7, Nieuwe Diesstraat, a qui je dé-
clarai le but de ma visite.Je venais lui demander
quelques renseigriements sur une maladie dont
sa femme avait longtemps souffert et sur la gué-
rison qu'il avait pu obtenir après l'ernploi des
Pilules Pink du Dr Williams.
«En dehors d'une maladie de coeur qui était
trés douloure se, me dit-il, ma femme était at-
teinte d'une maladie nerveuse qui la laissait dans
un état tel qu'elle ne pouvait même mettre une
tasse en place. Je ne saurais vous dire le nombre
M 4 &jêi It I f
Pararrèté royil du 13 Fevrier 1900, M. Fa-
gnart (J.-J.) receveur de l'enregistrement et
des domaines a Dixmude, est noinmé conser-
teur des hypotèques a Fumes.
L'arrêté royal du 16 Novembre 1899, portanl
nomination de ce fonctionnaire en qualité de
receveur «le l'enregistrement et des domaines k
Ypres, est rapporté.
Mm« Jansen, d'après une photographie.
de médicaments auxqu.-ls nous eümes recours,
et c'est a la dernière extrémité que nous résolü-
mes d'employer les Pilules Pink.» Ace moment,
survint Mm' Jansen et jo remarquai qu'elle avait
dü être trés éprouvée. Pendant de nombreuses
années, me disait-elle, j'ai affreusement souffert
de palpitations de coeur et d'une maladie ner
veuse. II m'était impossible de m'occuper un
instant des soins du ménage. Ce n'est qu'après
avoir employé les Pilules Pink, qu'un change
ment extraordinaire s'est opéré en moi et je suis
deveuue une femme toute différente. Je ne souf-
fre plus et je puis, sans inconvénient, me livrer
k mes occupations, a la grande joie de mon mari
et de mes enfants.
Nous l'avons souvent dit,les Pilules Pink cons
tituent un remède souverain contre l'anémie, la
chlorose, les maladie de la moëlle épinière, les
rhumatismes, la sciatique et les névralgies. Les
maux de tête et la scrofula disparaitront par leur
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et de danse de Saint-Guy, elles seront trés efff-
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