Lin programme M.le Ministre de l'industrie et du travail a la société mutualiste Ziekentroost AVIS radicale ï'Anémie d'ailleurs I'alternative dans laquelle or place le Saint-Siége. En même temps qu'on 1'invite frapper lui même deux évêques,on dépose une loi draconniene contre les ministres du culte qui se permettraient de critiquer un acte de l'autorité.Si le Pape refuse le service qu'on attend de lui, on se servira de ce pré- texte devant les Ghambres pour recomman- der plus fortement le vote du projet de loi. On joint ainsi envers lui la menace la prière. On lui donne, au choix, deux motifs de se déterminer. II serail téméraire d'essayer de prévoir sa résolution. Si elle est conforme aux désirs du gouvernement, celui ci y verra sans douie un succès pour sa politique mais le Pape en verra un pour la sienne, et il n'aura pas tort, dans le fait que ce désir lui a éié sou mis. II se trouvera associé l'oeuvre poli tique du gouvernement de la Répbulique, et, s'il a quelque peu excédé ses pouvoirs pour fortifier ceux du ministère, son autorité en restera d'autant plus grande qu'elie aura été reconnue par ceux-lk mêmes qui, jusqu'k ce jour, la contestaient le plus vivement dans riotre pays. G'est une situation si nouvelle, et qui provoque tant de réflexions dans les sens les plus divers, que le plus prudent est d'attendre, avant de conclure, que lo Pape ait pris son parti. Mais quelque parti qu'il prenne, celui auquel le gouvernement s'est arrêté conslitue un précédent dont nous ne dirons pour ie moment qu'une chose,c'est qu'il était imprévu. Et sans examiner s'il valait la peine de recourir k Rome dans une circonstance aussi minuscule, nous espérons que, désormais, les radicaux ne nieront plus l'utilité ou la nécessité de le faire dans cer tains autres. Comment le prestige du gou vernement de la République en serail il diminué, puisque M. Waldeck-Rousseau compte sur une concession de Rome pour rechausser le sien Un parti politique a besoin d'un program me. II doit savoir oü il marche. Toutefois, une distinction s'impose. Non pas que nous soyons partisans du fameux axiome baratiste Gela dépend des cas Non pas que nous soyons d'avis que dans l'opposition on peut préconiser des réformes qu'on est convaincu de ne pouvoir réaliser étant majorité. Politique sans honnêteté celle-lk. Elle n'est pas la nötre. Dès lors, quelle distinction visons nous C'est bien simple. Tout parti doit avoir deux programmes: un programme d'avenir, énonpant l'ensemble des revendications du parti, disant ses su- prêmes aspirations. G'est le credo, k réaliser au fur et k mesure des possibilités contin- gentes. L'autre programme est 1'énonciation de quelques points qui fixent, de fapon plus spé ciale et inamédiate, l'attention du moment. En d'autres termes, c'est la platform d'un parti qui se respecte et qui ue veut pas lais ser protester sa signature. Le moment est venu de dresser cette plat form. II ne faut guère l'étayer de nombreux madriers. Deux points deux supports s'imposeront surtout k la prochaine iégisla- ture, points capitaux s'il en fut la ques tion des pensions ouvrières et le problème militaire. Ces deux questions sont plus intimement liées qu'elles n'en ont l'air. On ne saurait le nier dans certaines sphères, peu ou point en contact avec le peu- ple, ouvrier et bourgeois, les idéés d'aggra- vations de charges militaires, personnelles et pécuniaires, sont bien portées. D'aucuns affirment peutêtres se trompent ils, que crier avec les militaristes outrés est un moyen d'ètre bien en cour. Nous ne jugeoos pas. Nous rapportons. Les exiences en cette matière vont loin. On ne se borne pas k réclaroer ie service personnel, devettu peu de chose dans l'en semble des desiderata militaristes. On veut que la Betgique double son appareil mili taire, en hommes surtout. C'est indéniahle. Nous avons cité les preuves aussi officielles que récentes. M. Brialmont ia nee des pro clamations que la presse libérale accueille et appuye. L'opinion publique réagit, visiblement, en sens diamétralement contraire. Un mouve ment, trés net, et auquel on aura de la peine k résister, veut la réduction du temps de service. Est ce une impossibili Aussi longlemps qu'on n'invoquait qu la seule autorité des pékins on le dis a it M ós, depuis, on a marebé au>our de nous La Hollande n'exige de son infante ri de ligne que 8 mois. Nous la tenons 20 mois de pius. C'est une exagération évidente. On Ie com- prend partout. La presse a mis la question k l'ordre du jour. Elle n'en disparaitiplus. II ne faut pas que nous tenions nos soldats plus longtemps sous les drapeaux que l'Allemagne elle même. Réduction du temps de présence. réduc tion de charges personnelles. Réduction, également, de charges financières, économie non k dédaigner. On sail toujours que faire de son argent. Qu'on l'afïecte k la pension ouvuère Notre système? Nous nous garderons bien de ré- soudre, d'un trait de plume, le plus épineux problème qu'un gouvernement puisse avoir k envisager. Les ressources nécessaires k la pension ouvrière, sorit considérables. forrni- dables dans certains systèoaes. II ne faut pas reculer devant la dépense.L'idée est dans le voeu de tous. Mais ce n'est pas donner une foisTous les ans la dépense reviendra. Si nos dépenses militaires pouvaient subir quelques rognures, l'aflectation serait toute trouvée pour ces économies. Sentez-vous le lien, le joint? Si nous étions candidal, voilé la platform que nous nous choisirions Dyptique bien simple la simplicité en ces matières est précieuse mais populaire, saisissable, dé mocratique, non démagogique. Le parti qui l'adoptera se donnera des atouts dans son jeu, surtout qaand on verra, quand on sen- tira que c'est sérieux Or, pareil pro- gramme serait c'omplètement conforme aux traditions catholiques. Cela, c'est entendu n'exclut pas d'autres points plus généraux, la défense religieuse, l'expansioti de la liberté d'ensei- gnement; ou des questions plus spéciales, tels les intéréts locaux el professionnels. (La Patrie). k Ypres Dimanche dernier avail lieu, dans la salie du e Volkshuis l'assemblée générale des membres de la société mutualiste Katholie ken Ziekentroost Une surprise des plus agréable fut ména- gée k cette belle et utile société. A l'insu des membres présents, M. le Ba ron Surmont de Volsbe'rghe, ministre de l'in- dustrie et du travail, k peine rentré de Bru-* xelles, s'est fait un devoir d'entrer dans la salie et d'assister k la réunion. Naturellement, de vifs applaudissements accueillirent la visite du Ministre, président d'honneur de la société. Aussitót, M. le Président Fraeijs prit la parole pour remercier M. le Baron Surmont de. Volsberahe d'avoir bu n voulu hoaorer la j réunion de sa présence. I! rappela com bien les membres avaient regretté le départ de leur bien aimé prési dent d'honneur; mais cornbien aussi ils •avaient été beureM el fiers de voir k la tête du Ministère de l'industrie et du travail,! hom- me qui avail si bien mérité de la société. Ces sentiments, dit M Fraeijs, sent tou jours i resteront les mêmes. Votre présence parmi nous est un té moietnage éclatant de votre sympathie pour nous. Elle pr< uve aussi combiert sont fon- dées les espérances que nous avons cor; cues en apprpnant votre nomination de Ministre. Plus que tout autre vous êtes notie mi nistre. Vous avez en mains les intéréts de noire société. Nous ne dnutons pas que. Ministro de l'industrie et du travail, vous ferez tous vos efforts pour résoudre toutes les questions qui doivent améHorer le sort de l'ouvrier Quant k nous, membres du Zieken troost nous vous sóuhaitoris, nous espé- rons et nous demandons a Dieu que vous puissiez mener it bonne fin la question si importante des pensions ouvrières. Ce serait un immense honneur pour la viile d'Ypres, et un bonheur sans hornes pour nous, de pouvoir dire que le nom de riotre éminent président d'honneur est atta ché k la réalisation d'un projet, qui doit, plus que tout autre, contribuer i I'apaisemenl so cial. Profondément ému, M le Ministre se leva etdéclara que e'etait son vif désir, et désor mais le rêve de sa vie, de pouvoir se consa- crer tout entier aux intéréts du travail en particulier et spéeialement k la solution de Importante question des pensions ouvrières. Je suis, dit il, et je reste votre président d'honneur. Aussi je ferai tout mon possible pour assister k vosréunions. Qbravos). Pour flnir, dit avec. humour i'bonorable Ministre, permettez moi de vous saluer et d'alier satisfaire les rancunes d'un estomae vide (rires). M. le Ministre quitta la salie au milieu des applaudissements et des acclamations de l'assemblée. La vogue du Thermogene a fait naitre des i citations que certains intermédiaires peu scrupuleux chercbent k lui substituer. Nous engageons done le public k exiger toujours sur letiquette le nom Le Thermogèue et la signature Vandenbroeck et Cie. Demandez cbez vos fournisseurs les sucrcs en paquets de la Raffinerie Tirlcmontoise. IV© toussez plus. Je garantis ia guérison du rhume et de la toux la plus opiniatre en deux jours au moyen du Sirop Depratere au goudron déctoloré et au baume de Tolu. C'est le peetoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais faites bien attention, demandez et exigex toujours le vériiable Sirop Depratere. Prix: 2 fr. ia bouleille. 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(43 Lorsque des guérisons fréquentes sont venues donner a un médicament une notoriété évidente etl'ont placé au premier rang des reconstituants du sang, ia force des choses veut que les per- sonnes faibles de tempérament, suivent les bons exemples de ceux qui les premiers ont eu lafoi. II est oependant une consécration qui doit iixer d'une fagon déflnitive l'avis de tous. c'est l'opi nion arrêtée des médecins, opinion basée sur des preuves irréfutables. Un médicament mer- veilleux a iixé depuis quelque temps l'attention des hommes de l'art. Ils se sont émus des cures extraordinaires opérées par l'emploi des Pilules Pink, dans l'osuvre si difficile de la reconstitu- tion et de l'enrichissement du sang. De cotte oeuvre, en effet, dépend le rétablissement de santés altérées par la faiblesse du sang a la suite de maladies aigües qui entrainent fataiement certaines affections telles que l'anémie, la cblo- rose, la neurastbénie, le rhumatisme et tant d'autres Beaucoup d'entre ces médecins ont^ voulu en faire personnellement ia constatation et ont essayé le traitement par ces Pilules. Nous sommes fiers de citer une attestation loyale au- tant qu'éclairée qui nous estfournie par M. le Dr P. Verdière de Bertincourt (Pas-de-Calais). C'est pour moi, écrit-il, un devoir de con science de vous faire part de mon observation au sujet des Pilules Pink. Une des mes malades avait au coeurun souffle anémique trés prononcé; de fréquents maux de tête consécutifs a son ótat étaientjusqu'ici restés rebelles a tout traitement. Elle respirait trés diflicilement, la moindre marche, un escalier monté un peu vite, un rien, l'essoufflait, son pouls était fréquent, tn'ót petit etfiliforme, tantót large et mou son peu d'ap- pétit ne lui permettait que des aliments trés bi- zarres, on rencontrait enfin chez ma malade tous les symptömes d'une anémie trés prononcée. Grace a un traitement bien suivi pendant un mois a l'aide de vos bienfaisantes Pilules, tous ces désordres ont disparu et ma malade est maintenant complètement guérie. Jevousauto- rise a faire de ma lettre l'usage qu'il vous plaira. Cette déclaration doit être un encouragement puissant pour tous ceux qui soufïrent de mala dies provenant de l'affaiblissement du sang. Elles sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépot principal pour la Belgique, Albert Derne- ville, 66, boulevard de Waterloo, Bruxelles Prix trois francs cinquante la boite et dix-sept francs cinquante par six boites, franco contre mandat-poste. DépótsM. 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PormentéCsthérine, 92 jaar, zonder beroep, ongehuwd, Thouroutstraat. Dupont Louis, 69 jaar, roeper, echtgenoot van Duthoy Sidonie,Janseniusstraat. —Landerwyn Julienne, 76jaar, zonder beroep, echtgenoote van Carlier Joseph, Doorgang. Derudder Louis, 60 jaar, eerepostmeester, weduwaar van Vermeersch Emma, Patteelstraat. Declercq Romanie 96 jaar, leurster, echtgenoote van Melsens Pierre, Almoezenierstraat. Dutoit Colette, 79 jaar, zonder beroep, echtgenoote van Thieuw Edouard, Meenenstraat. Coucke Constantin, 76 jaar, zonder beroep, weduwaar van Hullaert Marie, Meenenstraat. Depoorter Charles, 68 jaar, zonder beroep, echtgenoot van Doubel Barbara, Meenenstraat Liebaert Philema, 41 jaar, zonder beroep, ongehuwd, Lange Thou routstraat. Kinders beneden de 7 jaar Mannelijk 3 Vrouwelijk 2

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2