Ie Sénateur Baron Surmont de Volsberghe FÊTE DE CHARITÉ AVIS 5NCHE 22 fiVRIL Samedi 7 Avril 1900 10 centimes le !V& Anneb. IV0. 5536. ^■/QUEgPi- J L' A?£> RECEPTION OFFICIELLE Prix des places Au Volkshuis LE PRINCE DE GALLES A la Chambre et au Sénat La politique doctrinaire On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et Le JOURNAL DTPRKS parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnement» sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doirent être adressés franc de port a i'adresse ci-dessus. k tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. -? Les róclames dans le corps da journal co&tentlg 30 centimes la ligne.— Les insertions judiciaires1 franc la ligne. Les numóros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les 2 Flandres) s'adresser k YAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. YILLB D'YPRES DE Ministro de l'lndustrie du Travail All 1/2 h. l'autorité communale, précédée de l'Harmonie commu nale et escortée du corps des pompiers, se rendra k la station pour re- cevoir M. le Ministre k sa descente du train et le conduire a l'Jfótel de Ville. A 1 h. k l'Hótel de Ville,reception des autorités civiles et militaires. A 12 1/2 h. pose solennelle, par \i. le Ministre, de la première pierre de l'habitation ouvrière A ériger par souscription publique, en souve nir des services qu'il a rendus la ville. A 2 h, au Boulevard Malou et k l'Fsplanade, formation d'un grand cortège allégorique, auquel sont invitees les difïerentes sociétés de la ville et les sociétés de musique de l'arrondissement et qui parcourra les principales rues de la ville. Le Géant Goliath fera partie du cortège, qui sera passé en revue par M. le Ministre, k la Grand'place. A 4 h. aux Halles, Salle Pauwels, Banquet. A 5 1/2 h., Concert, dans les grandes salles du rez de chaussée des halles. A 8 h. illumation générale des Halles. Fait d Ypresle 26 Mars 1900. Les Bourgmestre Echevins, Le Secrétaire, te. COLAERT. M. Gnrriisen. SALLE IWEINS I.t» ASardï S4 Avril k 5 beures GRANDE Le profit sera affrcté la construction de deux églises k La Louvière (Hainaut). Programme 1° A Clichy opéra-comique en uri acte, musique d'Adolpbe Adam. 2° Conférence par M. l'abb, Maubert. Sujet Situation reliyieuse des populations du centre du Hai naut. 3° Le 66! opéra comique en un acte, musique de Jacques Offenbach. INTERMÈDES La charité de Faure. Le grand air de Joseph (Méhul) David chaijtant devant Saül, M. Moins, violonisle,prix de «Virtuosité» du Conservatoire de Bruxelles, prêtera son concours k cette fête Réservées, 3 tr premières, 2 fr secon des, 1 fr. On peut se procurer des cartps chez M. CALLEWAERT, rue au Beurre, 36, Ypres. A ['occasion de la visite otficielle de 1 M.le Sénateur Baron Surmont de Vois- berg lie, Mini st re de l'Industrie et du 1 Travail, un Banquet lui sera offert, le Di nanche 22 Avril 1900, aux Mal les, sdle Pauwels, a 4 1/2 beures de relevóe. Le prix de la souscription est fixé a 5 francs.(vin nou compris). Des listes de souscription sont dé- posée i a l'Hótel-de- Ville (secretariat), at. local de la société La Concorde et au Cercle Catholique, Elles seront clóturées le Jeudi 12 Avril. La eet ion dramatique de la Garde Cathoüque dounera Dimanche 8 et Lundi 9 Avril, a 7 heures dusoir, une representation de I ]ene oude firma drame en quatre actes. Les membres proteeteurs et hono- raires qui désirent des places réser vées, peuvent s'adresser a partir du Jendi, 5 Avril, chez le secrétaire de la Garde, rue au Beurre, 36. A t t e ii t u t contre II y a trois semaines, des membres de la Jeune Garde socialisle de Bruxelles sacca- geaient, k Haykruis, les chapelles, statues et crucifix qu'ils rencontraient dans une excur sion de propaganda, entreprise en vue de la distribution d'une teuille électorale De Ploeg. Hier, le prince de Galles traversait la Bel gique se rendani k Gopenhague. Dans la gare du Noid, k Bruxelles, un tnembre de la mêrne jeune garde socialiste atleptait k la vie du fits de la Reine d'Augleterre. 11 a tiré deux coups de revolver, heureusement saris atteindre le prince. L'auteur est un tnéebant gamin de 15 ans. Journeilement les organes de publicité out k enregistrer des fails divers de cette nature. Seulement, la qua lit de la victime heureusement manquée donnent k l'atteritat d'hier soir une portée politique et rnême internationale. Nous n'en avoris pas k craindre le con- tre-coup. Quand un fils de familie se méconduit, quand il perpètre un méfait, il n'arrive k l'idée de personne d'en rendre toute la fa milie responsable Le peuple anglais consti- tue une nation trop maitresse d'elle mêrne pour n'en pas faire de même dans l'occur- rence et ne pas confondre Sipido c'est le nom de l'assassin manqué avec la Bel gique. En Belgique les sympathies vont généra lenient, nous pourrions dire universellement en exceptant M. le sénateur Moniefiore- Levi, vers les Boers dans ia lutte pour leur indépendance. Gar c'est bien le souvenir de cette guerre, injuste selon nous, qui a armé le bras du jeune garde socialiste. Mais cette divergence momentanée avec l'Angleterre, ne nous fait oublier ce que nous lui devons. 1830 et surtout '1870 sont des dates que nous ne perdous pas de vue. Si l'Aog.eterre en veut k l'autonomie des Répubiiques sud africaines, elle a été l'égide de notra indépendance dans les moments les plus critiques. Ge sont Ik des titres k notre reconnaissance. De plus, ni le peuple anglais, ni sa fa milie Souveraine n'ont ménagé les marques de sympathie k notre pays. Nous lui avons payé de retour. En Angleterre, on aime trop la liberté pour ne pas tolérer que dans un litige international, on soit d'un autre avis que le sien. Toutefois si l'attentat d'hier, qui excitera dans toute la Belgique une vive et sincère indi gnation, ne peut en rien entralner notre responsibilité comme nation il engage gravement le parti socialiste beige. Sipido avait assisté au meeting tenu mardi soir par les socialistes bruxellois, et consa- cré k la guerre anglo-boer. Tous les ora- teurs avaient été d'une grande violence. L'un deux avait dii (nous citons le compte rendu du Petit Bleu) C'est done aux peuples k protester, s'est écrié le citoyen Vol&aert. LE PRINCE DE GALLES TRAVERSERA DE MAIN LA BEL- GIQUE il faut qu'il sache que le peuple bei ge est partisan de la paix Nous ne vouions pas dire, même insinuer, qu'en pronongant ces paroles le citoyen Volkaert a voulu exeiter au meurtre. Le rapprochement de ces propos avec les actes d'un des auditeurs, qui allait obtenir des fonctions rémunérées k la Maison du Peuple, n'en est pas moins frappant. Le parti socialiste, comme tel, venait k peine de célébrer l'aneiversaire de la Com mune de Paris, k la glorification de laquelle le citoyen Vandervelde a consacré une bro chure. Tout cela doit créeraux adeptesde ce parti, têtes chaudes et caractères entrepre- nants, un état d'kme qui conduit aux actes comme celui d'hier soir. Dieu soit loué L'effet n'a pas répondu k l'intention. La Belgique sen félicitera plus qu'aucune autre nation. Cet incident n'en- travera pas nos bonnes relations avec l'An gleterre. L'Autriche n'en a pas voulu k la Suisse paree qu'un misérable y tua son impératrice. L'Anglettere s'épargriera l'injustice de vouloir rendre la Belgique responsable des coups de revolver d'une assidu de la Mai son du Peuple. La Patrie. La Chambre et le Sénat ont protesté avec indignation contre l'odieux attentat donl le Prince de Galles a failli être victime. Seul M. Vandervelde a prononcé certaines paroles qui ont soulevé l'indignation de la droite de la Chambre. On sait la grande tetidresse que les socia listes portent au doctrinarisme et le soin qu'ils mettem k la lui prouver. On n'ignore pas moins la sollicitude avec laquelle ce der nier veut satisfaire les plus petits désirs des amis de la Commune. Ainsi dans ces derniers temps, on a pu constater l'empressementavec lequel les doc trinaires se sont ralliés au principe du S. U., foulant aux pieds, comme 1 'Association libé rale de Bruges, les déclarations les plus frari- chement contraires. Néanmoins la servilité doctrinaire persiste. Ainsi le Peuple nous signale aujourd'hui le cas d'un M. Beaudin, candidal libéral k Louvain, qui mérite d'être connu. La leuille socialiste écrit Comme le diable se fait ermite en ses vieux jours, les doctrinaires se métamorphosent en de parfaits démocrates, k la veille de cha- que consultation électorale. La crainte du scrutin est le commence ment de leur sagesse. N'empêche que le bout de l'oreille passé toujouys. C'est ainsi que, dans un inlervieuw fort décoratif, M. Beaudin, candidat libéral k Louvain, adhère au suffrage universel pur et simple, mais ajoute iramédiatement «qu'il ne croit pas pourtant qu'il faille imraédiate- ment agiter le pays pour faire la revision Comme toute la politique doctrinaire se retrouve lk, hérissée de réticenoes, de res trictions, de.contradictions, toute de super- cherie et de dupüeité t-OM(H

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1