L'impót progressif
et les candidats radicaux
Les meetings
La candidature de
M. Thevelin
M. Colaert met la lumière
sous le boisseau
Fête de Gymnastique
p rogTamme
Fête de Charité
doctrinaires, 993 progressistes, 997 radi-
caux, 996 socialistes, 995 communards.
994 anarchistes, etc.
Le diviseur est 1,000. La droite a les cinq
sièges et la gauche n'a rieri.
Voilk oil pourrait conduire le système
d'Hondt. Que eet exerople absurde nous
fasse songer k des dissensions presque
également dénuées de sens coramun et tk-
chons, dans l'arrondissement de Bruxelles,
de ne donnerraison ni k ceux qui prédisaient
l'émiettement des partis, ni k ceux qui pré-
conisaient, non sans raison, l'adoption d un
quorum du dixiètne. tout au moins com
ae mesure transitoire.
Faisons preuve de renoncement, d'abné-
gation, d'esprit de sacrifice. Les t-xemples
de M. Nyssens et de M. Graux pourraient
étre imités, même en causant moius de re
grets, par quelques victimes des pells élec-
toraux. Ne faisons pas preuve d'ambitions
trop étroitement personnelles et d'égoïstne
féroce. Nations pas jusqu'k la trabison pour
satisfaire une irritation passagère. Montrons
que M. Nyssens et de M. Graux pourraient
étre parmi les élus.
Quant au triomphe des idéés qui nous
sont chères, nous pouvons les défendre et
contribuer k leur succès aussi bien par la
presse et par le livre que par la tribune
parlementaire. Le gouvernement représen-
tatif est un gouvernement d'oponion il y a
mille autres manières d'agir. D'auires élus,
du reste, porteront le drapeau que vous
dósiriez défendre k la Chambre, et vous
pourrez continuer dans les meetings et dans
la presse, si le coeur vous en dit vraiment, k
faire prévaloire et k populariser les idéés qui
vous tiennent k coeur.
Vous n'êtes pas député, mon cher...
moi non plus.
Les candidats radicaux se sont ralliés au
programme de leur parti.
Or, leur parti, par l'organe de M. Ma
gnette, a proposé k la Chambre des Repré
sentants,parrai d autres réformes financières,
l'impót progressif sur le revenu.
lis sont partisans aussi de l'abolition du
droit successoral en ligne collatérale au-
delk du sixième degré.
Enfin ils veulent appliquer le principe des
droits progressifs aux successions.
Mais ils ont bien soin de ne pas parler de
toutcela dans leurs journaux et dans leurs
meetings.
Le moment est venu de s'expliquer, Qu'ert
pensent-ils
Nous apprenons que nos candidats com-
menceront leurs tournées électorales dès
demain, Dimanche.
Ils parcourront successivement toutes les
communes de l'arrondissement.
Demain, meetings k Gheluvelt, Gheluwe
et Becelaere.
La candidature de M. Thevelin est ac-
cueillie avec la plus grande faveur dans tout
l'arrondissement et spécialement dans le
canton de Messines, oü il ne connait que des
amis, k part les libéraux de Messines qui ne
lui font d'autre grief que d'être catholique.
Ce grief n'en est plus un de nos jours.
Les électeurs comptent les services rendus
et ceux qui peuvenl letre par les candidats.
Or, ilest incontestable que le canton de
1 Messines, et notamment les cultivateurs de
ce canton, ont le plus grand intérêt k pouvoir
s'adresser tous les jours k uti mandataire,
qui passe son existence parmi eux et mr
connait d'une fagon spéciale tousliu s ~o-
soins.
Sans compter que, sous un gouvernement
catholique et d'accord avec ses autres collè
gues, M. Thevelin feta valoir avec succès
les droits de ses commettants bien mieux i
que le candidat radical, qui sera isolé darts
la future chambre, les radicaux ne pouvant
former, avecM. Lorand, qu'un groupe aussi
impuissant que peu nombreux.
Sous ce titre, le Progrès consact e un long
article k une motion faite par M. D'Huvettere
dans une des dernières séances du corssei!
communal
L'honorable conseiller s'était rendu da .s
les bureaux de l'Höiei de V:lie pour deman-
der jusqu'k quel point certains crédiis, votés
par le conseil, étaient entamés.Les employés
ne crurent pas pouvoir donner le renseigne-
ment. demandé.
M. D'Huvettere fit la même demande au
collége échevinal et M. le Bourgmestre lui
répondit qu'il ne croyait pas pouvoir lui
donner satisfaction, en ce qui concerne ie
rensenseignement demandé. II promit cepen-
dant d'examiner la question de plus prés et
de répondre k la séance sutvante.
M. Colaert tint sa promesse et fit connai-
tre les droits réciproques du collége et du
conseil en cette matière. S'appuyant sur
l'opinion de tous les auteurs, l'honorable
Bourgmestre répondit k M. D'Huvettere que
le collége n'avait pas le droit de donner con-
naissauce au conseil, pendant l'exercice en
coursde l'usage des crédits votés, sauf k se
justifier lors de la discussion des comptes de
la viile. M. le conseiller D'Huvettere se dé-
clare satisfait, disant que c'était un si iple
renseignement qu'il avait demandé.
Le Progrès, plus exigent que M. D'Huvet
tere, n'est point satisfait et, après avoir
demandé l'avis de l'ancien Bureau des con
sultations gratuites de La Lutte, qui existente
maintenant au Progrès, il prétend qu'tl ne
peut partager la manière de voir de notre
nouveau muïeur a ce sujetaucune disposi
tion de la loi communale, dit-il, ne justifie
une pareille interprétation,
Comme preuve, le Progrès invoque Parti
ele 69 3 de cette loi, qui ditaucun acte,
aucune ptèce concernant l'administration
communale ne peut être soustrait k
l'examen des membres du conseil
Comme s'il s'agissait d'une application de
l'art. 69 3Cet article n'a rien k voir dans
un cas de l'espèce Les conseillers ont le
droit d'examiner les actes et les pieces con
cernant l'administration communale, c'est
évident. Mais il n'est pas question dans cet
article de l'usage des crédits votés Nous le
répétons, le collége ne doit rendre compte
de cet usage qu'k la fin de l'exerc ce.
Tous les auteurs partagent cette manière
devoir. Citons Giron, l'undes plusautorisés
en cette matière. Dans son droit administra-
tif de la Belgique, tome II, édition de 1881,
n'440, M. Giron, conseiller k la Cour de
Cassation et Professeur k l'Université de
Bruxelles, dit
Le soin d'ordonnancer les dépenses
rentre dans les attributions du collége
échevinal. II apprécie d'une fagon discré-
tionnaire k quels moments et dans quelle
mesure il doit être fait emploi des crédits
alloués par le conseil pour chaque exercice
financier.
Est-ce ciair II n'existe ici d'autres actes
ni d'autres pièces que les mandats signés
par le Bourgmestre et par un échevin et con-
tresignés par le secrétaire (loi communale,
art. 146).
Ces mandats, avec les registres co la
c«mptabilité, se trouvent entre les mains du
receveur communal jusqu'au moment oü tl
rend ses comptes qui doivent être approuvés
par le Conseil k la fin de l'exercice. Le col
lége échevinal n'aurait par lui-même le droit l
de se les faire eommuniquer avant.
Voilk la loiLe Progrès ne le connait pas, j
ce n'esi pas notre faute Le Bourgmestre ne
peut que se soumettre k la loi, et sil doit
faire respecter les droi's du Conseil Commu
nal. il ne peut violer ceux du collége.
Et c'est pour cela que le Progrès écrit que
ie nouveau premier sera aussi autoritaire que
son prédecesseur
Sans dóute M, le Baron Surmont eut agi
co mm M Colaert, et tous les deux eussent
appliqué la loi. Mais cela prouve aussi, dit
le Progrès, que M. Surmont doit avoir laissé
les finances de la ville dans un état bien pré
caire pourque son successeur défende a ses
Subordonnés de eommuniquer aux conseillers
communaux la situation réelle des c>édits.
Quelle conclusion, n est ce pas Et quelle
preuve Retournez k lécole, Progrès.
Les employés n'avaient du reste repu
aucun ordre k ce sujet. Ils ont opposé k la
demande de M. D'Huvettere non un refus,
mais un scrupule légal que i'honorable con
seiller a respecté, sauf k s'en référer au col
lége et, nous la répétons, s'est déclaré
satisfait de la réponse de M le Bourgmestre,
estimant sans doute que le Mdieur autori-aire
avait raison. Ce que Ie Progrès a soin de ne
pas dire.
C'est la troisième fois que le Progrès
prend k partie le nouveau Bourgmestre et
toujours, on l'a vu, avec le même succès
au Volkshuis
par la «TURNGILDE ST MICH1EL
k 7 heures.
Les membres honoraires et protecteurs
qui désirent des places rrservées, peuvent
s'adresser dès demain, chez M. Cullewaert-
De Meulenaere, rue au Beurre, 36.
PREMIÈRE PARTIE
OuvertureNotre Dame de Thuyne.
I. ENTREE SOLENNELLE des 100 Gym
nastes, marebe des Trompeües,
Opéra Michel Strogoff
4") Serpentine.
2°) Chant de la Gilde, (nouveau chant)
mus. G Vanïieghem.
3°) Défilé, marc he.
II. MOUVEMENTS D'ËNSEMBLE, exéc p.
60 «ymn. de la 6e sect.
1°) Entrée, serpentine, marche, Gand
en Avant par Victor Stevens.
2") 8 Productions d'snsemble, d'après la
méthode du Gapitaine Dockx.
3°) Défilé, marche.
III. DEUX MÜSICIENS CÉLÉBRES, Duo
comique.
IV. MOUVEMENTS D'ENSEMBLE, exéc. p.
50 gymn. de la 5e sect.
4°) Entrée, serpentine, marche militaire
V. MOUVEMENTS D'ENSEMBLE, exéc. p.
20 gymt', de la 4e section.
4°) Entrée, serpentine, pas-redoublé,
Washington Post, par J P. Sousa,
chef de la musique Présidentielle des
Etats Unis.
2°) 8 Mouvements de Boxe.
3°) Défilé, marche.
Intermezzo par 1'Harmonie St Michel,
DEUX1ÉME PARTIE
I. LA FÊTE DES ÉVENTAILS, scène
chinoise, exéc p 8 gymn.
II. CANNE ROYALE, avec accompagn.
d'harmonie, (3e et 2" sect.)
1°) Entrée, serpentine. Marche Mili
taire Respect au drapeau j>, de Rogis-
ter, chef de rausiq. dull'rég.de ligne.
2°) 8 Mouvements, salui.
3°) Défilé marche.
UI. UN PARAPLUIE FIN DE SIECLE, trio
comique.
IV. CANNE EN FER, (2° et lr sect), accom
pagnement d'harmonie.
4°) Entréeserpentine. Marche Le Ma-
gnanime, de Muldermans. chef de mu
sique du 4" régim. de ligne.
2°) 5 Mouvements d'ensemble.
8°) Défilé.
BRABANQONNE.
La fête de Mardi dernier k la Salie Iweins
a été un vrai succès pour nos amis de La
Louvière. Les acteurs ont prouvé qu'iis ne
sont pas seulement tout k fait k la hauteur de
leur tkche, mais qu'iis soul en même temps
des musiciens de talent. Les deux comédies
A Glichy et le 66 ont étéenlevées de main
de maitre, aussi ie puolic select, qui se pres-
sait dans ia salie, n'a pas ménagé ses ap-
plauaiss iments.
Monsieur l'Abbé Maubert, l'Apótre du
Centre, est un conférencier trés agréable.
Sa causerie était des plus instiuctive et
nous sommes assurés que ses efforts pour le
bien seront couronnés de plein succès
Et le violoniste M. Arthur Moins Confes-
sons tout simplemeut que nous sommes in
capable d'apprécier son talent comme il le
r< érite.
II surpasse de loin tout ce que nous avons
encore entendu dans cette ville.
Artiste dans 1 ame, maigré sa raodestie,
qui lui a immédiatemerit acquis la sympathie
de tous, il est maitre de son instrument, qui
est tout pour lui. Le célèbre virtuose a été
rappelé k plusieurs reprises.
II nous reste k remercier la commission
des jeunes messieurs et en particulier M.
Jules Baus, leur président, de leur généreux
dévoümcntqui a tant contribué k la bonne
réussite de cette belle soirée.La recette a été
fructueuse: Eile a rapporté environ 700 fr.
Merci au nom de nos frères wallons
Merci aux nombreux souscripteurs
Les personnes qui voudraient encore
coopérer k cette bonne oeuvre, peuvent tou
jours adresser leur obole au bureau du
Journal d'Ypres.
Une cure mei-vei Heuse
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