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S3
Samedi
N0. 3S46.
10 centimes
i
Manière de voter
Correspondence au sujet
du meeting de Zillebeke
Année.
eaoass.
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ARRONDISSEMENT de GOURTRAI YPRES
Election pour 3 Sénaleurg
le 27 Mai 1900
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1
ARRONDISSEMENT D'YPRES
Election pour 3 Représentants
le 27 Mai 1900
Si on vote dans la case de têle, on
ratifie l'ordre des candidats effectifs et 1 ordm
des candidats suppléants. On ne peut rien
ajouter un tel vote sans le rendre contra
dictoire et par conséquent nul.
On peut voter b cóié d un candidal effectif
ou it cöté d'un candidal suppléanton donne
airisi un vote b la liste et un vote de préfé-
rence ce candidat.
On prut voter có d'un candidat effectif
et it cöté d'un candidat suppléant ce vote
donne un suffrage b la liste et un suffrage de
préférence aux deux candidats en question.
Sont nuls 1" le vote en case de tête ac-
compatfné d'un vote pour un candidat effectif
ou pour un suppléant 2° le vote marqué b
cöté de plusieurs candidats effectifs ou de
plusieurs candidats suppléants.
Lettre de M le Baron Surmont de
Volsberghe, Ministre de l'ln-
dustrie et du Travail, k l'admi-
nistration communale d'Ypres.
Nous pabiions la lettre que M. le
Ministre de [Industrie et du Travail a
adresséeaTadministraiiou communale
d'Ypres, pour la remercier de tout ce
quelle a fait lors de sa visite officielle.
Les remerciements de ['honorable Mi
nistre s'adressent aussi aux autres ad
ministrations communales de l'arron-
dusement et a tous ceux qui ont par-
ticipé ou concouru a la fête. Voici
cetle lettre
Bruxelles, 24 Avril 1900.
A Messieurs les Buurgmestre, Echevins
et Membres du Goosed communal de la villc
d'Ypres.
Messieurs et chers Amis,
Je ne sais comment exprimer, avrc assez
de puissance, les sentiments de profonde
reconnaissance que j'éprouve b voire égard
et a l'égard de toute la population yproise.
Queliesque soient les expressions que j'em
ploie, elles n'égaleront jamais la grandeur
et 1 intensité des térnoignages de sympatiiie
qui m'ont été doqnés pendant cette jourpée
du 22 Avril.
Merci, mes chers Amis, du fond du coeur,
merci.
Mais si j'ai été particulièrement touché de
la manifestation grandiose qui m'a éié offerte
dans cette ville d'Ypres, b laquelle j'ai tou-
jours été et resterai toujours profondément
attaché, je ne puis oublier l'unanimilé avec
laquelle les communes de l'arrondissement,
représentées par leurs administrations, ont
lenu b s'associer b cette belle fête.
A tous leurs habitants, aussi, j'envoie mes
remerciements.
Jamais je n'oublierai cette méraorable
journée. Elle restera pour moi la grande
consolation dans les déboires, les ennuis et
les sacrifices inhérents b la vie de l'homme
politique qui cherche par dessus tout b ac-
complir son devoir.
Ma plus grande ambition a toujours été
de défendre les intéréts religieux et matériels
de mes concitoyens Je vous promets qu'avec
la gr&ee de Dieu et votre appui, je porsévè
rerai dans cette voie et donnerai ainsi b mes
enfants un exempie b imiter
Je tieus b remercier spécialement tous
ceux qui ont coopéré b l'organisation des
fêtes du 22.
Puis-je vousprier, mon cher Bóurgmesire,
de vouloir bien cornmuniquer au Gonseil
communal, b sa première séance publique,
la présente lettre, et d'en faire part aux di-
verses administrations communales de l'ar-
rondissement.
Veuillez agréer, Messieurs et bien chers
Amis, l'assurance de mes sentiments les plus
affectueusement dévoués
B°° Surmont de Volsberghe,
Ministre de l'lndustrie et du Travail.
Nous recevons une seconde lettre de M.
Lefevre. Geile ci est relative au meeting de
Zillebeke. Nous pourrions refuser de l'insérer
dans notre journal; mais l'épitre est lelie-
ment intéressante, teliement suggestive, que
nous ne voulons pas priver nos lecteurs du
plaisir d'en prendre connaissance.
Zillebeke le 10 Mai 1900
Monsieur Calleicaert-Demeulenaere
Editeur du Journal d'Ypres,
J'ai vu dans le numéro de mercredi,
le compte rendu du meeting de Zille
beke. Vraiment, je suisédifié, et tons
les témoins de ce beau succès de
iundi dernier le seront tont aussi
bien, s'ils out la bonne fortune de
voir votre journal. Je n'en doute nul-
lement, l'auteur de i'article, lui-même,
doit être en admiration devant la
futilité {sic) de son imagination....
Exelsior.... tout est pour le mieux
dans le meilleur des mondes, l'ordre
règne a Varsovie
J'avais done parfaitement raison,
Monsieur TEditeur, en vous priant
de ne pas intervertir {sic) mes pa
roles, nice qui serait dit. Malheureu-
sernent, vous avez fait la sourde oreille,
je prêchais dans le désert d'ailleurs
chassezle naturel, il revieut au galop.
C'est bien le cas de le dire pour notre
sténographe ou correspondant.
Eh que diront vos lecteurs de ce
passage coucernant M. Van Brussel,
eux qui étaient présent {sic) aux mee
tings d'Elverdinghe, Gheluwe, etc....
ou {sic) MColaert a voulu ridiculiser si
magistralemeal son collègue, et qui
{sic) depuis qaèlques jours, est d après
le Journal d'V'pres, devenu l'idole de
M. Colaert, Teuvoyé duciel, lesauveur
de St Nicolas, l'enfant chéri de son
curé II ne rue pas dans les rangs
lui, non, mais il a administré une
formidable ruade aux quatre deputes
de son arrondissement. O ironie des
ironies Quelle comédie
Agréez Monsieur 1,'Editeur, mes
civilités empressées. P. Lefevre.
N B. Je vous prie d'insérer ma let
tre dans votre prochain numéro.
Eb bien, chers lecteurs, comment appré-
ciez vous la lettre de M. Lefevre?
Futilité de notre imagination!... Excelsior!.,
Hordre règne b Varsovie
Est ce que M. Lefevre veut dire que l'ordre
n'a pas régné dans le meeting de Zillebeke?
Cela a dépendu da S"S partisans at da lui-
même, qui out cberebé b ie trouble;' par
d'incessantes et sottes interruptions, que
nous avons, en partie, reproduces et que
nous certifions exactes comma tout notre
compte-rendu.
Nous n'avons pas interverli les paroles de
M. Lefevre; et si nous l'avions fait, le mal
ne serait pas grand, puisque une interversion
n'est pas une altération ni un travestissement
des paroles de notre correspondant.
Voilb done que M. Lefevre se ch.arge lui-
même de certifier exactes les paroles que
nous lui avons atlribués, sauf en ce qui eon-
cerne l'ordie dans lequei il a fait see inter
ruptions.
M. Lefevre ne pretend pas et, ne saurait
prétendre, par exempie, qu'il ait demandé b
obtenir la parole pour répondre b nos can
didats. II ne dit pas en quoi nous avons in
terverli ses paroles. Mais il prend b partie
M. Golaertb propos de ce qu'ii a ditconcer-
nant M. Van Brussel, député agricole de
Saint-Nicolas.
Or, M. Colaert a dit b Elverdioghe,
Gheluwe, etc. b peu prés ce qu'il a dit b
Zillebeke, au sujet de son collègue, M. Van
Brussel.
On dirait que cela ne va pas b M. Leievre.
Serait-ce jalousie peut-être
Quoi qu'il en soit, M. Lefevre n'a pas le
droit d'intervertir pardon, de travestir
les paroles de M. Colaert.
Notre représentant, partem de son collè
gue de Saint Nicolas, a dit exactement que
M. Van Brussel a,toujours eu i'appui do son
curé dont il est l'ami, que c'est un homme
de paix et d'union, un excellent père de
familie et un bon époux, un i torn me de foi et
de bonnes moeurs, un homme sobrc (een
matige man).
Bethune
.—•ui-rnoiit de Vol k her «pie
Oaiitillioii
SUPPLÉANTS
Oantillion
de Viiiolf
- - -8
Colaert
Van Morris
Tlie veltii
SUPPLÉANTS
Thevelin
Fraeijs
Brutsaert