M. Lefevre candidat
La liste socialiste
Chronique judiciaire
CONSEIL COMMUNAL
Chronique Religieuse
Fin chrétienne de Falguière
Nouvelles diverses
Années.
Déficits.
1878
5,645.203
4879
8,415,354
1880
88,525
4881
6,060.353
1882
45,241,844
1883
18,253,868
1884
16,237,235
Total six années de gestion, si l'on écarté
1878 qui appartient en partie au cabinet
Malou de ces anné-s, pas une qui ne cló-
ture en déficit, déficit qui s'accroit pour
chaque exercice avec une effrayante progres
sion. Au résumé, lu déficit global pour la
période 1878 1884 s'élève it 58,867,179
francs
La cause principale de ces déplorables ré
suliats fut. la politique scolaire du gouverne
ment libéral et les gaspiilages effrénés aux-
quels il se livra, sous prétexte d'enseigne-
ment.
L'esprit de gaspillage était, du. reste, gé-
néraletse retrouvait dans toutes les dépen-
ses de l'Etat.
llésultat final des déficits énormes.
Ge syslème, s'il avait persisté, devait in-
failliblement conduire la Belgique k la ban-
queroute. Heureusement pour le pays, le
soulagemerit universal nous débarrassa du
cabinet libéral el le premier soin du gouver
nement catholique fut de procéder k une re-
fonte compléte de notre régime financier.
Le résultat ne se fit pas attendre. Dés la
deuxième artnée le déficit chronique a dispa-
ru et le budget se clóture en boni. Jusqu'en
1900 tl n'a cessé d en être de mème. Le ta
bleau suivant a son éloquence
Aunées 1885 déficit 745,549
1886 boni 2,184,831
1887 14,300,102
1888 18,767.454
1889 15,705 032
1890 5,295.021
1891 7,623 572
1892 6,259,533
1893 7,584,104
1894 9,260,197
1895 7,316,834
1896 6,103,287
1897 5,771,015
1898 12.098,704
1899 12,770,879
La situation des finances publiques, com
promise jadis par le cabinet libéral, se trouve
aujourd'hui k ce point restaurée et afïermie,
qu'en présentant tout récemment aux Cbam-
bres le projet de loi sur la constitution des
pensions de vieillesse autrement dit des
pensions ouvrières le cabinet catholique a
pu écrire les lignes suivantes
Le gouvernement évalue a 12 millions de
francs la somme a inscrire annuellement au
budget du chef de l'intervention de l'Etat dans
la constitution des pensions de vieillesse.
Le gouvernement a la satisfaction de con-
stater - et les Chambres s'en féliciteront avec
lui que la situation prospère de nos flnan-
ces, correspondant k la prospérité générale
du pays, permet d'imposer cette charge nou-
veile au budget ordinaire sans recourir k la
création de nouvelles ressources.
Les électeurs, qui de 1878 k 1884 ont dö
payer les pots cassés par Ie cabinet libéral,
se souviendront de ces constatations.
M. Lefevre est done candidat. Candidat de
qui et de quoi
Candidal des dissidents qui, k Zillebeke,
ont soutenu sa candidature au conseil com
munal, en Octobre 1899. On sait que M.
Lefevre n a pas été élu dans sa propre com
mune II croyait avant, et méme aprèsle
scrutin, avoir la majorité Pauvre calcula-
teur 1
Candidat de quoi
II se dira sans doute, comme en 1896,
candidat de ['agriculture. Mais il ne mécou-
nait pas que nos Sénateurs et Députés ont
fait et obtenu pour l'agriculture tout ce qu'ils
pouvaient obtenir.
11 n'ignore pas que M. Thevelin, qui est
fils de cultivateur, dont presque tous les pa
rents sont cuitivateurs, qui a étudié d'une
fapon spéciale les questions agricoles, re-
présentera mieux que lui même l'élément
cultivateur.
Mais M. Lefevre veut être député. Pour
arriver k son but, il ne craint pas de com-
promettre la candidature agricoie de M. The
velin. en prêtant au candidat radical un
appui indirect.
M. Lefevre doit savdr qu'avec le système
nouveau il ne peut être élu. Qu'importe II
veut être candidat, düt som parti subir l'écbec
de son troisième siége
Dans ces conditions, il nous est permis
de dire que M. Lefevre nest qu'uri scission-
naire. II en veut au parti catholique, parce-
que ('Association ne lui a pas offert une can
didature. Mais le moyen, s'il vous plait, de
le porter sur notre liste, quand aucun mem-
bre du comité, composé pour les cinq
sixièmes de cultivateurs, ne l'a proposé?
11 y a done une liste socialiste Deux il-
lustres inconnus de Ploegsteert briguent un
mandat parlementaire.
Encore deux ennemis k combattre
Et nous qui croyions que les socialistes de
l'arrondissement s'étaient entendus avec les
lihéraux et les radicaux pour ne présenter
que M. Nolf, qui représente aussi bien que
possible le rouge vif et le bleu d'azur
La cour d appel de Gand s'est réunie sa-
medi pour procéder k la désignation des
candidats aux fonctions de président du tri
bunal de Courtrai, en remplacement de M.
Molitor, déraissionnaire. Une réunion offi-
cieuse des conseillers cathoiiques avait eu
lieu au préalable.
ire candidature. Au premier tour de
scrutin, M. du Welz, juge destruction k
Gand, obtient 8 voix, M. De Clercq, procu
reur du Roi k Audenarde, 7 voix M. de
Negri, juge au tribunal d'Ypres, 2 voix
M. Jorickheere, vice-président au tribunal de
Courtrai, 1 voix il y a 2 bulletins blancs.
Au ballottage M. du Welz obtient 10 voix,
M. De Clercq 7 voix il y a 3 bulletins
blancs.
M. du Welz est proclamé premier candidat.
2" candidature. Au premier tour de
scrutin M. de Negri obtient 9 voix, M.
Iweins, juge k Courtrai, 3 voix M. Jonck-
heere, 2 voix M. Dujardin, juge d'instruc-
tion k Courtrai, 2 voix il y a 2 bulletins
blancs.
Au ballottage, M. de Negri obtient 41
voix, M. Iweins 7 voix il y a deux bulle
tins blancs.
M. de Negri est proclamé secqnd candi
dat.
Séance publique
du
du Sarnedi 19 Mai 1900, aSheures.
ORDRE DU JOUR
1° Communications.
2 Coips des pompiers et harmonie commu
nale demande de subside pour partici-
per k la fédération des pompiers kNamur.
3 Propriétés com m una les concession d'un
bail enpbytéotique a Boesinghe.
4° Propriétés communaies demande de
i trsrcf-Tt du Viil, d'une propriété sise k
i Diofcebusch.
5° Ecole industrielle demande d'un crédit
pour acquisition d'ouvrages pour la bi-
bliothèque.
6° Ecole moyenne demande d'un crédit
pour acquisition d'objets pour l'enseigne-
ment du dessin et des projections lumi
neuses.
7° FêtcS publiques demande de subside
pour l'organisation de courses vélocipé
diques.
8° Hygiène Egoül rue de Dixmude.
9U id. Egoüt rue St Jacques.
10* Hospices vente de taillis et d'arbres.
14* id. établissement d'une distillat ie
agricoie k Si Jean.
42° Fabrique d'église St Jacques coropte
1898
13. Fabrique déglise St Martin budget
1900.
Sainte-Enfancw
Eglisc Saint-Jacques
Dimanche 20 Mai 1900, 5" Dimanche
après Pkques, k 3 h. de l'après-midi, Vêpres;
k 3 1/2 h., Sermon spécial sur l'QEuvre, par
le Révétend Père Pierre d'Alcantara de Tre
herieFi ére Mineur du Couvent de Ttiielt
k 4 h., Salut solennel chanté par la Suciété
chorale l'Orphéon
Bénédiction des enfants qui assistent k la
cérémonie.
Procession.
La quête se fera au profit de l'oeuvre.
SALUT
Osalutarit, Padre Martin (4706 1784).
Panis Angelicus, Giuseppe Baïui (-(- 1848).
Regina Coeli, Fr. Witt.
Cantate Domino,H.L.von Haeler(1564 1612)
PROCESSION
Tantum ergo, G. P. de la Palestrina
(1515 1594).
MORCEAUX DORGUE
a jouer par Mr Ernest Wenes
1. Introduction en ut (Kittel).
2 Toccato en re mol (Alph. Mailly).
3. Fuga (J. Buttstedt).
4. In dulci jubilo (J S. Bach).
5. Symphouie(Callaehts).
Lesjournaux de Paris ont annoncé la se-
maine dernière la mort du sculpteur FaU
guière, kgé de 69 ans. Toutes les composi
tions de cet artiste ne sont inalheureusement
pas k louer, mais on peut citer parmi ses
oeuvres les plus remarquables, et oelles-lk
dignes de tout éloge: la statue de Saint
Vincent de Paul, qui se voit dans l'église de
Sainte-Geneviève laïcisée celle du cardinal
de Bonnecnose k Rouuti la statue du P.
d'Alzon k Nimes, celle du cardinal Lavigerie
k Biskra, etc.
Les sentiments religieux de M. Falguière
se sont réveillés k son lit de mort.
Nous lisons k ce propos dans la Semaine
de Toulouse
II nest que trop vraisamblable que l'il-
lustre sculpteur, au milieu des agitations de
Paris, et dans les éblouissements de la gloi-
re, ait négligé longiemps les pratiques chré-
tiennes de ses premières années mais il est
certain qu'il ne perdit jamais la foi de son
enfance.
Dès qu'il comprit le danger que lui fai-
sait courir l'opération qu'il venait de subir,
Falguière appela lui-même le vicaire qui
était de garde k i église Notre Dame des
Champs, la paroisse de son domicile (le la
rue d'Assas.
En pleiue et parfaite connaissance, il
fit sa confession, se reposant par instants, k
cause de sa faiblesse, pour reprendre en-
suite avec une nouvelle ferveuril a repu,
au83itói après, le saorement de i'Extréme-
Unction en regrettant qu: son état, --il
i avait alors des vomissemenis fréquents,
ne lui permit pas de communier.
Ceux qui l'cntouraient ont recueilli cette
parole tombée de ses lèvres inourantes et
qui vaut d'être rapportée
Je suis prêt, disail-il, et si je ne l'é-
tais pas entièrement, mon Dieu...»
II ne pouvait pas actiever mais il est
aisé de retrouver dans cette phrase inter-
rompue une touchante réminiscence d'un
p-ssage de l'acte de désir avant la sainte
communion, te! qu'il est formulé dans les
livres d'heures
Mon coeur est prêt, mon Dieu, el s'il
ne l'est pas encore assez, un seul de vos
regards peut le purifier encore et i'euflam
mer de voire amour.
Sur lei ail. Un terrible accident s'est
produit dimanche après midi a la station de
Viivorde. Ua voyageur, arrivé au dernier
moment pour prendre le train de 4 h. 45
pour Bruxelles, voulut traverser les voies,
lorsqu'il fut tamponué par un train qui en-
trait en gare et précipité sous les roues.
La victime fut tuée net. Son cadavre, af-
freusement mutilé, a été déposé au dépot
mortuaire en attendant que son ideniité soit
éiablie.
Une adjudication de charbons pour compte
de l'Etat aura lieu dans les premiers jours
du inois procnain. Les principaux charbon
niers beiges ont eu une réunion oil ïls se sont
entretenus, dès k présent, des prix auxquels
ils se proposem de soumissionner. II parait
qu'ily aura une hausse d'un Iranc k ia tonne.
Ëxigezconfii.eiconservesduSoleil k Malines.
Depuis Dimanche,un violent vent de Nord-
Ëst sévu sur nos cötes. II a occasionné hier
des retards aux malles venant de Douvres.
A Blankenberghe et k Heyst, les bateaux
de la flotulle som tous rerurés et se trouvent
ancrés sur triples amorces.
La filature Dekien, situés quai du Reep, k
Courtrai, viem d'être entièrement détruiie
par uu incendie. Le feu a pris k la cnambre
des machines, oü l'on avail travaillé k certai-
nes réparations. Les ouvriers venaient de se
reurer lorsqu'un apprenti vint leur dire que
le feu avait pris k cöté des machines. De
suite iis eoururent k l'endroit qu'ils venaient
de quitter, maïs déjk il était trop tard les
flammes jatlhssaient de toutes paris avec une
intensité terrible.
Ils appelèreut k l'aide. La familie de M.
Dekien fut sur pied de suite. On mit en bat-
terie les pompes de ia fabrique. Pendant ce
temps les pompiers éiaient avertis par télé-
ptione. lis ne tardèrent pas k arriver, mais
ie teu avait déjk attemt les séctioirs et des
ateliers de lissage. Avec une ardeur qu'on
ne peut assez louer, les pompiers aiuquèrem
le foyer de l'iuceudie par la rue de la Fabrique
et par la cour ïnlérieure de rétablissement.
Le foyer de l'incendie put être circonscrit.
Mort subile de M. Arthur Bron. Le
raari de M™e Alice Bron, la vaillante ambu-
lancière beige au Transvaal, est mort subi-
tement, Dimanche après-midi, k Bruxelles,
dans les circonstances que voici Vers 1 h.
1/2, l'iugénieur, qui était agé de 60 ans,
était allé diner dans une rnaisou amie.
II venait de sortie de table, iorsqu'il se
sentit tout k coup indisposé. Pils de vertige,
il tomba k cóté de la oheminée de la salie k
manger, et au bout de quelques minutes il
expirait, avant l'arrivée des docteurs Page
et Nauwelaers, qu'on était allé quéi'ir k la
hkte. La mort est attnbuée k la rupture d'un
anévrisme.
ÏIM iyini«lPIÏÖoffre gratuitementde faire
uil lil Uil O Lu Uil eonnaitre a tous ceux qui
sont atteints d'une maladie de la peau, dartres
eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites
cüroniques, maladies de la poitrine, de l'esto-
mac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen
ïufaillible de se guêrir promptemeut ainsi qu'il
l'a étéradicalement lui-inêmeaprèsavoirsoun'ert
et essayó en vain tous les remèdes préeonisés.
Cette offre, dont ont appréciera le but humani
taire, est la conséquence d'uu vosu.
Eerire par leitre ou carte postale a M.Vincent
8, place Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra
gratis et franco par courrier et enverra les
indications demandées.
Ti
Ti