U
Hos gains dans
l'arrondissement d'Ypres
I Election provinciale
du canton de Messines
1lis fondent comrae
du sucre
Nécrologie
La fin Je la guerre
Anglo-Boer
Nouvelles diverses
Voici les ct iflres exacts des différentes
istes pour la Chambre
Cathoiiques
Libéraux
Socialistes
Dissident
21934
8233
278
4382
11 y a lutte a Messines pour le con-
s 'il provincial.
I a legon de 4894 n'a done pas suffi
it 'ïos pitres, et certains libéraux n'ont
1 i :n appris depuis lors.
1 '/est ians la logique des choses: le
iibualisme, irreligieux et sectaire,
tugeudre le socialisn.e.
T )tal 35817
Nous avons done prés des deux tiers du
t )tal des voixles libéraux n'ont pas le
quart; ie dissident n'a pas un huitième.
.IS'ous ne pailo is pas des socialistes.
Toutes les forces de l'opposition s'élèvent
k 12893 voix. En 1896 elles s'élevaient k
18250.
Tandis que nous avons gagné depuis 1896
plus de 2400 vcix, l'opposition en a perdu
£345!
On ne -.ontestera pas nos chiffres.
lis sont d'un excellent augure pour 1902.
G'est l'expression dont s'est servi M. Van-
dervelde dans une intervieuw que lui a fait
,s jbir le Meisager de Bruxelles sur le résul-
ti t des élections.
Comme le confrère parlait du nouveau
groupe libéral, M. Vandervelde, s'exclama
Oh! les libéraux! lis fondent comme du
.3 acre entre les deux grands partis de l'ave-
nnir: le catholicisme conservateur et le so
cialisme. Le maigre résultat de dimanche
samincira de plus en plus
Une autre caractéristique de l'élection est
"J'icltec complet des partis dissidents.
La démocratie cbrétienne me semble être
•entiès vilaine posture. J'en suis même assez
«étoriné. J'avais cri que le campagnard, et
si rtout le paysan rlamand, aurait eu besoin
n/antde venir k nous, d'un parti de transi
tion. Je vois, avec plaisir d'ailleurs qu'il
:n en est rien et que le saut se fait d'un seul
v, )up.
SI. Vandervelde se trompe: pour s'en con-
v tincre, il n'a qu'k consulter le résultat que
.■si samis ont obtei.u, notamment dans notre
Flandre, oü leur action nest certes pas en
(hausse.
Dans ce même entretien, M. Vandervelde
sa fait la déclaraticn suivante que le reporter
a écrite sous sa dictée
II parait clairement que dans tous les
•parlements d'Europe d'aujourd'hul, rob-
ast ruction est une arme de plus en plus fré-
.juemment employ ie et qui l'exemple de
i'Allemagne, de l'ïtalie et de la Belgique est
iécisif k eet égard - peut être trés efficace
It rsquelle est bien entendue, lorsqu'elle est
i is au service d'une juste cause et qu'elle
;st fi.it avec l'appui d la grande majoriié de
'i'. »pinion publique. Nous aurons done pro-
<e ïainementk examiner si, au moment psy-
liologique, il n'yauia pas lieu de recourir
3i pareil moyen comme aboutissement décisif
«Ij notre campagne pour le suffrage uni ver
is )1.
Loin de nous de nier l'audace des socia
listes, mais ils peuvent aussi se persuader
que, dans notre pays de bon sens et adver
se de l'emballement, les manoeuvres d'ob-
struction peuvent ne as avoir toujours le
cn éi ae résultat.
A la liste calholique, comprenant
des candidats entièrement dévoués a la
cause catholique et aux iatérêts de
leurs commettants, les libéraux oppo-
sent une liste socialiste, que l'hounê-
teté du corps électoral flétrira comme
elle le mérite.
Voulez-vous counaitre les candidats
de l'opposition
G'est d'abord M. Vandermoortel,
cabaretier au Café Beige, connu sous
le nom de Café Plamond, Messines
e'est ensuite M. Gruson, une illustra
tion du même calibre.
Ce ne sont pas des candidats libé
raux, quoiqu'en dise le Progrès
d'Ypres. Nous ne voudrions pas faire
au parti libéral du canton de Messines
l'injure de croire qu'il est descendu
jusque lè.
Ge sont bel et bien des socialistes
le premier est le patron du locaf oü
se donnent les meetings socialistes et
oü doivent se faire inscrire les adhé-
reuts la sociale il a même, parait-
il, des relations suivies avec le^ooruit
de Gaud. Le secoud a tous les litres
pour être rangé parmi les socialistes
militants.
Le public est done averti.
Mais ce qui est suggestif, e'est que
la liste Vandemoortel et Gruson est
présentée et appuyée par Dewachter,
terrassier et consorts, et je vous le
donne en mille par, par... par M.
Eudoxe Victoor, Bourgmestre de Mes
sines, qui figure en tête des parrains!
On se rappelle qu'en 1894, M. Vic
toor répudiait et flétrissait la comédie
électorale qui se jouait alors. Quan
tum mutatus ab illo
Nous avons dit que c'est dans la
logique des choses de la politique.
Quelques chefs libéraux de ia ville de
Messines se rendent si bien compte de
l'impuissance de leur parti dans le
canton de Messines qu'ils n'hésitent
pas a se lancer dans le ridiculepour
ne pas dire davantage en se jetant
dans les bras des socialistes.
En 1894, nous avons dit: triste,
triste! ceux qui, par moquerie, dé-
rangeaient inutilement le corps élec
toral. Aujourd'hui nous disons: bonte
a ceux qui se compromettent avec la
sociale pour manifester leur dépit
Un Messinois.
Les dernières dépêches de Prétoria, tout
en montrant que les correspondants de
journaux anglais espéraient un peu trop tót
l'entrée du maréchal Roberts dans la capi-
tale transvaalienne, prouvent que, comme
Johannesburg, la capitale, n'ayant pas assez
d'hommes pour la défendre, est k la merci
des envahisseurs.
II faut remarquer que depuis l'arrivée de
Roberts devant Johannesburg, ces dépêches
n'ont plus k ,ue de détour par Lourenpo-
Marqn z, mais nous arrivent directement
piri Grange et le Gap. Les autorités trans-
vaaliennes ne laisseraient, loutefois, point
partir de Prétoria des dépêches décrivant le
désarroi qui règno dans ia capitale, l'évacua-
tion des forts, la retraite de M. Krueger sur
la route de Lydenburg et la décison de la
ville de se rendre. si le désarroi ne réguait
pas effectivement ou si ces nouvelles étaient
fausses. La nouvelle de lhmminence de l'oc-
cupation de Prétoria n'était done que trop
vraie, et avec sa réalisaiion prendra fln tout
au moins la guerre proprement dite, cette
guerre abominable que l'enfant terrible
Baden-Powell a si aeitement caraclérisée en
l'assimilant au combat de mille toréadors
contre un seul taureau, qu'on a commencé
k provoquer k la lutte de la fapon la plus
odieuse.
Mais la guérilla pourrait cominuer encore
légitimement, du moment oil la capitulation
des villes de Johannesburg et de Prétoria n'a
pas regu la sanction de M. Krueger, chef
suprème du pouvoir et seul représentant
légal du Transvaal devant l'envahisseur.
La Westminster Gazette signale le bruit
d'après iequel le président Krueger aurait
élé fait prisonnierk 6 milles environ au delk
de Prétoria, sur la route de Waterval Boven.
M. Herman, curé k Wulverghem.
M. Laumosnier, curé du Béguinage, k
Bruges.
On peut dire que la guerre entre les Boers
et 1'Angleterre est flnie. Et, suivant l'expres
sion de M. (Krueger, les Boers étonnent le
monde jusqu'au bout.
II se pourrait encore que nous assistions
aussi k quelque magnifique et dernier coup
d'éelat des Boers qui bloquent l'infortuné
général Buller, le plus vaincu de tous les
vaincus. devant les hauteurs de Laing's
Nek et de Majuba.
Mais, malbeureusement, ces suprêmes
exploits ne peuvent plus être considérés
que comme les dernières lueurs d'un beau
soleil couchant.
Société anonyme des Cbemins de fer de la
Flandre Occidentale
a YPRE8
avec le concours de l'Êcole de Cavalerie
DIMANCHE I0JUIN 1900
Excursion avec 50 °/0 de reduction
II sera délivré des billets aller et retour,
k destination d'Ypres, par les bureaux ci-
après indiqués, aux prix réduits itidiqués ei
dessous
3" GL.
Courtrai
1.30
Wevelghem
1.10
Meriin
0.90
Wervicq
0.70
Comines
0.50
Houthem
0.40
Hazebrouck
1.40
Gaestre
1.10
Godewaersvelde
1 00
Abeele
0 70
Poperingbe
0.50
Roulers
0.90
Moorslede
0.60
Zonnebeke
0.40
Ge billets seront valables, k l'aller, par les
trains partant de Gourtrai k 118 h. 32S,
d'Hazebrouck k 1 h. soir et de Roulers
k 13 h. 33, et, pour ie retour, par les
trains partant d'Ypres pour Gourtrai k
13 h. 3^4, pour Hazebrouck k 18 h. 38
et pour Roulers k 18 h. 0>.
BURGERSTAND VAN YPER
van den 25 Mei tot den 1 Juni 1900.
Geboorte*
Mannelijk geslacht 7 Vrouwelijk 4
Vandaele Henri, fabrikant in tabak, en De
Cramer Emma, zonder beroep.
Moreau Camilla, bediende, en Igodt Margue-
rita, breidster.
Dekyndt Maria, 74 jaar, zonder beroep, on
gehuwd. Bollingstraat. Habn Jean, 64 jaar,
zonder beroep, echtgenoot van Rofftaen Philo-
mena, Kanonstraat.
Kinders beneden de 7 jaar
Mannelijk 0 Vrouwelijk 0
Cafés torri flés: représentant de
commerce ou voyageurs visitant épiciers qu
désireraient s'adjoindre cafés d'une maison
d'imporlation directe peuvent écrire avec
références K. B. P. 6 poste restante, Anvers
centre.
Pour rajeunlr
Demandez a M. Jacques Andrianne, habitant
d'Honnaye, Province de Namur, comment il a pu
retrouver, dans un age avancé, la force et la
santé. II vous dira que souffratlt depuis long-
temps des iniirmités, compagnes habituelles de
la vieillesse, il a, après avoir vainement em
ployé tous les moyens, fait usage des Pilules
Pink, qui lui ont rendu la vigueur d'autrefois.
Je vous dois une grande reconnaissance,
écrit-il, pour les Pilules Pink que vous m'avez
envoyées J'étais désolé de souffrir depuis si
longtemps de rhumatismes qui m'empêchaient de
dormir, qui m'avaient enlevé l'appétit et réduit a
un grand état de faibiesse. Après avoir suivi le
traitement des Pilules Pink, j'ai peu a peu re-
couvré mes forces et mon appétit. Mon sommeil
estredevenucalmeet bon, mes douleursontdis-
paru et malgré mes 70 ans, je me porte admirable-
ment.
Le propre des Pkules Pink est, en reconsti-
tutuant le sang, de le fortifieriquel que soit l'age.
Un enfant malingre et pale trouvera force et
santé par leur emploi. L'homme qui dans la force
de l'age, a été atteint par une maladie grave qui
l'a laissé dans un état d'affaiblissement profond
et qui languit dans une longue convalescence,
retrouvera rapidement ses forces perdues s'il
prenddes Pilules Pink. Enfin, tous ceux dont le
sang impur ou affaibli ne pourra plus sufflre a
entretenir une santé solide, trouveront par leur
emploi le moyen de faire disparaïtre l'anémie,
la chlorose, la neurasthénie, la sciatique et même
l'ataxie locomotrice. II ne faut done pas bésiter
k faire usage des Pilules Pink dans tous las cas
que nous venons de citer comme dans tous ceux
d'affaiblissement général cbez l'homme et chez
la femme produit par les excès de tout genre. Les
Pilules Pink sont en vente dans toutes les phar
macies et au dépot principal pour la Belgique M.
Derneville 66, Boulevard de Waterloo k Bru
xelles. Trois francs cinquante la botte et dix-
sept francs cinquante par 6 boites, franco contre
maudat-poste.
DépótsM. Aertsens, ancienne pharmacie
Bécuwe et M. Donck, rue de Lille, Ypres.
C'est bien fait. Dernièrement,un bononable
habitant du centre de la ville rencontrait son
pbarmacien qui se plaignait a lui d'avoir perdu
sa clientèle. II désiderait en connaïtre la raison.
Laraison, mais elle est bien simple, lui fut-il
répondu, la voici: Lors de ma dernière attaque
de goutte, je vous ai demandé de me donner le
meilleur i-emède et j'ai, sur votre conseil inté
ressé, absorbé un tas de drogues qui ne m'ont
procuré aucun soulagement. Désespóré, je de-
mandai l'avis d'un de mes amis qui s'était trouvé
dans le même cas. Prends de l'Elixir antigout-
teux et antirhumatismal Vincent, que tu trouve-
ras 33, rue de la Limite, a Bruxelles, tu m'en di-
ras des nouvelles.—J'essayai, ce fut radical, et...
voila pourquoi vous avez perdu ma clientèle.
Voulez vous des sucres de toute première
qualité? Prenez les paquets de la Raffinerie
Tirlemontoise.
TMe toussez plus. Je garantis
la guérison du rhume et de la toux la plus
opiniktre eu deux jours au moyen du Sirop
Depratere au goudron décoloré et au baume
de Tolu. G'est le pectoral le plus prompt, le
plus sur et le plus agréable qui existe. G'est
un remède incomparable, mais faites bien
attention, demandez et exigez toujours le
véritable Sirop Depratere.
Prix: 2 fr. ia bouteille. Le traitement
revient k 0.10 centimes par jour. En vente
k Ypres, pharmacie SocquetRoulers,
pharmacie VeysGourtrai, Hulpiau et De
Boey Dixmude, Ghyssaert.
HM gfatuitementde faire
UI" luULluluUït connaitre a tous,ceux qui
sont atteints d'une maladie de la peau, dartres
eczémas, boutons, démengeaisons, bronchites
chroniques. maladies de la poitrine, de l'esto-
mac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen
infaillible de se guórir promptement ainsi qu'il
l'a étéradicalement lui-mèmeaprêsavoir souffert
etessayó en vain tous les remèdes próconisés.
Cette offre, dont ont apprériera ie but humani
taire, est la conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a M. Vincent
S, place Victor Hugo, a Grenoble, qui répondra
gratis et franco par courrier et enverra las
indications demandées.
HUWELIJKEN
8TBEFOKVALL**