CONCERT Les événements de Chine La guerre Anglo-Boer Un .portrait de la duchesse Elisabeth Le départ de M. le baron Vander Bruggen Manifestation nationale a An vers La pêche en juin La preuve que nous avons pris k coeur avec intelligence et succès les intéréts de notre administration, ajoutent ces Messieurs, ce sont les réductions que nous avons obte- nues et qui sont signalées plus haut. Le budget est approuvé. Le budget de St Jacques est avisé favora- blement, après une discussion d'oü il ressort que le conseil n'a qu'k donner un avis favo rable, mais qu'il ne veut pas entrer dans la voie de donner des subsides pour combler les déficits des budgets de fabriques d'église. Thuyndag Une commission spéciale des fétes est nommée. E'le est composée de MM. Fraeijs, président, Begerem, De Caestecker, Vander- ghote et Bouquet, conseillers et, en dehor s du conseil, de MM. Charles Baus, Jules An tony et Jules Baus. M. D'Huvettere. II serait k désirer que cette commission dressüt son program- me assez vite pour que nous ayons le temps de l'examiner. M. le Président. Je suis de votre avis. Pompiers Un subside de 500 fr. est voté pour cou- vrir les dépenses nécessitées pour la parti cipation des pompiers k la fédération de Namur. Concours d'ordre et de propreté M. Struye est nommé membre du jury. M. le Président émet l'idée de nommer k l'avenir une ou plusieurs dames membres de cejury. La femme est beaucoup mieux a meme que l'homme de discerner si l'ordre et la propreté règnent dans la familie. Pont la porte de Liile Un crédit de 400 fr. est affecté k la répa- ration de ce pont. On n'y emploira doréna- vant plus de ckbles, qui.gardant longtemps l'eau, ont pour effet de faire plus vite pour- rir le bois. Porte de Menin M. Iweins d'Eeckhoutte se plaint du mau- vais état de la maponnerie des murs des remparts k la porte de Menin, et également de l'inconvenance des deux urinoirs, qui sont placés contre les pièdestaux qui sup portent les deux lions. M. le Président. Nous veillerons k ré- parer la magonnerie, et examinerons en méme temps s'il y a moyen de placer ail- leurs les urinoirs. On pourrait le faire peut-être autour d'un réverbère placé au boulevard extérieur. Tir k la cible M. Boone demande s'il n'y aurait pas moyen, en l'allongeant de quelques mètres, d'utiliser la cible k l'esplanade. Le stand deRoulers n'est pas beaucoup mieux installé que celui d'Ypres d'après ce qu'il parait. M. le Présiddnt. M. l'Ingénieur archi- tecte se rendra sous peu k Routers pour examiner la chose. Le mieux serait encore d'obtenir l'inter vention de l'Etat, en faisant un accord avec les ministres de la guerre et de 1 intérieur, et d'établir un stand le long du canal, oü la ville accorderait le terrain. Ce serait un moyen de garder la garnison, méme de l'augmenter le cas échéant. M. D'Huvettere demande qu'un water closet soit établi, place de la gare, oü il n y a pas un seul urinoir. M. le Président pense qu'on pourrait pla cer un chalet, surmonté d'une lanterne, comme il y en a k Bruxelles sur les trottoirs de «ertains boulevards. Nous examinerons la chose k l'occasion des changements k opérer aux abords de la gare Un architecte spécial pourrait être consulté et chargé de nous soumettre ses P'm! Begerem. 11 n'y a pas un seul uri noir,' k partir de la gare jusqu'au marché au poisson. (Hilarité.) La séance publiqueest levée k6h. 15 m. OUVERTURES DES HOSTILITÉS entre Boxers etmarins internationaux. Une défaite des Boxers La poudre, ainsi qu'on s'y attendait depuis vingt quatre heures, a parlé. Le premier en gagement enlre Boxers et marins interna- lionauxs'est produit lundi, k dix heures du matin, prés du village de Lang-Fang, k mi chemin entre Tien-Tsin et Pékin. Les forces en présence étaient égales les Boxers disposaient de 2,000 fusils et le détachement international comptait 2,044 hommes exacteraent, k savoir915 Anglais, 350 Allemands, 300 Russes, 158 Frargais, 104 Américains, 52 Japonais, 40 Itatiens et 25 Autrichiens. L'engagement a été vif, puisqu'on a dü mettreen batterie une mitrailleuse Maxim que les Angiais avaient emportée avec eux, et puisque la canonnade et la fusillade n'ont pas duré moins de deux heures. Les Boxers auraient, parait-il, laissé plus de trente ca- davres sur le champ de bataillele déta chement international n'aurait subi aucune perte. Des renforts ont été immédiatement ex- pédiés de Tien-Tsin aux troupes européennes. Tandis que les marins des diverses puis sances se prétent ainsi aide et assistance en Chine, les gouvernements paraissent de mieux en mieux s'entendre en Europe. La réception diplomatique hebdomadaire du Foreign Office a été, hier, une des plus suivies qu'on ait vu depuis longtemps les ambassadeurs de France, de Russie et d'AI- lemagne, qui s'y étaient rendus, ont eu chacun une longue conversation avec lord Salisbury, et il est désormais hors de doute que l'accord des puissances, qui est, k l'heure actuelle, aussi étroit et aussi complet que possible, ne fera que se resserrer, et se fortifier tant que les troubles actuels dureront en Chine. Communiqué officiel. Londres, 13 juin. Le Foreing Office communique ce soir k la presse Ia note offi- cielle suivante Les forces internationales, sous les ordres des amiraux anglais, ont trouvé les Boxers en nombre considérable prés du chemin de fer de Lang-Fang, le 11 juin, et les ont attaqués. Les Boxers se sont enfuis en laissant environ trente-cinq morts sur le champ de bataille. II n'y a pas eu de pertes du cóté du détachement international. Pékin, 12 juin. Nous altendons avec impatience les renforts étrangers qui doi- vent arriver tous les fils avec Tien-Tsin ont été coupés. L'isolement de Pékin, la destruction de propriétés privées dans la campagne etle manque de sécurité des existences sont dus directement k la trahison du gouvernement chinois. Lord Roberst a enfin parlé. Le War-Office communique une longue dépêche de Préloria, dans laquelle le généralissime annonce qu'il a attaqué les troupes renforcées du général Botha, prés de Prétoria, sur la route de Middleburg. Au moment oü lord Roberts quittait le ter rain des opérations, deux bataillons d'Ha- milton avaient seulement presque enlevé la clet de la position ennemie et ils se sont contentés de bivouaquer sur le terrain con- quis. Pole Carew, qui commandait le centre, n'occupait le soir que le terrain qui con- stituait, dans la malinée, la ligne des avant- postes boers. II semble que ce ne soit lk qu'un combat d'avant postes et il est nécessaire de con- naltre et qui est advenu le lendemain. Methuen a obtenu un succès sur le géné ral De Wet et le généralissime annonce pompeusement que ses communications sont assurées. II faut attendre également de ce cóté. Lord Roberts annonce aussi que Buller pourra bientót se joindre k lui. Échec des Anglais k Eerste Fabrieken Un combat a eu lieu mardi dans le voisi 5 nage d'Eerste Fabrieken et de Donkershoek. Les lignes anglaises s'étendaient sur une longueur de 25 milles. Les Anglais ont été repoussés, grkce sur- tout k la bravoure du commando d'Ermelo. On ignore les pertes des combattants. Eerste Fabrieken est k environ '15 milles k i'Est de Prétoria et Donkershoek k 5 milles encore plus k l'Est, uu peu au Sud de la ligne du chemin de fer. Sous le titre de La future reine des Bei ges, une revue munichoise publie un in téressant portrait littéraire de la duchessse Elisabeth, dont nous'extrayons les quelques passages que voici Parmi les trois gracieuses filles du due et de la duchesse Carl Théodor, la seconde possède incontestablement le plus de res- semblance avec son père. Le front est haut et pur, les cheveux sont d'un blond lumineux, les yeux profonds et bleus, sa voixchaude et sonore. Elle a hérité de son père, le savaDt penseur, une haute intelli gence et en même temps l'humour le plus aimable qui font de la princesse Lissa le génie de la joie au sein de ia familie du- cale. Selon les traditions de la maison, elle a, comme ses soeurs, regu une éducation intel- lectuelle des plus coraplètes. Les études et les legons de la fiancée de l'héritier pré- somptif du tróne beige n'ont jamais été in- terrompues, qu'elle fut k Munich oü k Tegernsee, ou k Possenhofen ou k Meran. En outre, elle a fait de nombreux et instru ;- tifs voyages, toujours en compagnie de son père ei de sa mère le plus important de ces voyages l'a menée jusqu'en plein cceur du Sahara. Dans la familie des Wittelsbach la musi- que a toujours été en grand honneur; Ia duchesse Elisabeth est presque une virtuose du violon. Comrne son père, elle adore l'équitalion. Les connaisseurs affirment qu'elle est presque aussi élégante et auda cieuse amazone que celle qui tut parmi tou- tes les princesses la première en eet art, sa tante, feu l'impératrice Elisabeth d'Autriche. On annonce depuis quelques jours, comme une chose absolument décidée, d'impor- tants remaniements dans les départements ministériels, et plusieurs confrères vont jusqu'k affirmer que M. le baron Vander Bruggen, ministre de l'agriculture, et des beaux-arts, est sur le point de renoncer k son portefeuille. On va même jusqu'k désigner son suc cesses qui ne serait autre que M. Delbeke, l'honorable représentant d'Anvers. Ces nouvelles, est-il besoin de le dire, ne reposent sur aucune base sérieuse, et M. le baron Vander Bruggen continuera k faire partie du ministère actue.l. - Le Comité directeur de l'Associaton con servatrice d'Anvers, vu le grand nombre de souscriptions au banquet du 24 courant qui lui sont parvenues jusqu'k ce jour, prie in- stamment tous les catholiques qui voudraient participer k la manifestation nationale de s'inscrire sans retard sur les listes déposées dans les locaux des Cercles catholiques ou d'envoyer immédiatement leur adhésion k M. le baron de Vinck de Winnezeele, avenue des Arts, 139, k Anvers. distribue, en amorgant sa place, quelques kilo grammes par jour de pêche, se prend de préfé - rence a eet appat. Le ver de vase, le larve de bousier et 1'aslicot j constituent également d'excellentes amorces I pour les cyprins ces derniers commencent a 1 mordre avidement a la pate et même a la petite boulette de pomme de terre; c'est avec ce dernier appkt qu'on prend les plus gros gar dons. Les salmonides, tout en continuant a mordre au ver rouge et au trés petit* poisson vivaut, se pèchentprincipalementkla mouche naturelle ouartiticielle. La pêche a la grosse anguille, k la ligne de fond, la nuit, est trés fructueuse nous em- ployons, pour cette pêche, de trés pelits hame- gons triples, naontés sur trés forte soie écrue; l'oeillet du haut est maintenu par une attache de fil et non par un noeud nous enfilons, k l'aide de notre aiguille k poissons vivants, nos arnorces, composées de préférence de petits poissons morts, de la gueule k la queue, c'est-a- dire d'outre en outre les trois points de l'ha- megon sont collés contre les parois extérieures de la gueule de l'amorce; avec eet hamegon triple on manque rarement une anguille. Chasse et Pêche.) Tous les poissons de nos eaux mordent en j juin avec une certaine avidité, qu'ils perdent en été quand les eaux sont surchauffées. C'est, toutefois, de grand matin et vers le soir qu'on fera les plus belles captures. Le ver de terre ou k tête noire continue k être la meilleure amorce pour les poissons de va- leur anguille, carpe, perche, tanche, etc. Dans les élangs de pêche, la carpe, habituée h la pomme de terre, dont chaque pêcheur lui Harmonie Communale Dimanche 17 Juin 1900 k 8 t/2 h. du soir, Grand'place Programme 1Avec aplomb, allegro militaire, Vollstedt 2. Marche et ballet d'Hamlet, Amb. Thomas 3. Le capitaine Fracasse, fantaisie, Pessard 4. La Seandinave, mazurka, Ganne 5. Transcription de l'opéra Les Pêcheurs de perles, Bizet 6. Rigolade, polka, Braet BURGERSTAND VAN YPER van den 8 tot den 15 Juni 1900. Sesier Henri, smid, en Brabant Evelina, dienstmeid. Bossaert, Florimond, 5i jaar, herbergier, echtgenoot van Pissonnier Amelia, St Niklaas, buiten. Desaever Louis, 56 jaar, gepension- neerde gendarme, ongehuwd, Lange Thourout- straat. Tasseroul Emile, 21 jaar, soldaat bij het 1° regiment lanciers, ongehuwd, St Jan, buiten. Einders beneden de 7 jaar Mannelijk 2 Vrouwelijk 0 Une visite agrcable Sur l'invitation du Directeur de mon journal, je 3uis allé, il y a quelques jours, rendre une visite a Mme Roguier, 118, Faubourg Saint-Mar tin a Paris, avec mission d'obtenir quelques ren- seignements nécessaires a mon métier de repor ter. Je rencontrai M Roguier qui me regut avec une grande amabilité. C'est avec regret, lui dis-je, que je suis privé du plaisir de voir Mme Roguier, puisque c'est elle qui est en cause en ce moment. A la suite de plusieurs lettres de Mme Roguier, il nous a paru d'un grand intórêt de l'interroger et d'aoprendre d'elle-même les différentes phases d'une maladie ou plutót d'un affaiblissement général qui s'était emparéd'elle. Puisque vons êtes si airaable, M. Roguier, veuil- lez done la remplacer. - Ma femme, me dit-il, a été atteinte, il y a buit ou dix ans, d'un peu d'anémie. Elle avait ün sang extrêmement pauvre, l'appótit lui manquait, elle dormait mal et avait perdu toutes ses forces, tl y a quelques mois, elle voulut, a la suite d'une lec ture qu'elle fit d'un article concernant les Pilules Pink, faire l'essai de ce médicamest. Je suis heureux d'avouer que Ie résultat a dópassé nos espérances. Malgréson age, elle a 57 ans, les forces sont revenues, elle mange avec appétit et en a ressenti une amélioration générale considé rable. II lui semble a l'heure actuelle que quelque chose lui manque si elle ne prend pas ses chères Pilules Pink. Vous pouvez, en toute conscience, annoncer cette guérison.» Je terminal l'entretien en exp'iquant k M. Roguier que j'avais eu l'occa sion üeconstater dans mes nombreux interviews que les Pilules Pink parleur action régónóratriee et fortïfiante du sang ont ce pouvoir curatif, et ont pu de cette f'acon rétablirla santé de sa femme et la guérir de son épuisement, comme elles le font en cas d'anémie, de chlorose, de maladies nerveuses, ou de rhumatisme, affections surve- nant toujours après l'affaiblissement du sang. On les trouve dans toutes les Pharmacies et au Dépot principal, M. A. Derneville, Pharmacien. 65, Boulevard de Waterloo (Bruxelles). 3 fr. 50 la boite ou 17 fr. 50 par 6 boïtes, franco contre mandat-poste. DépotsM. Aertsens, ancienne pharmaeie BécuweetM. Donck, rue de Lille, Ypres. Un mariage k sensation. Le bruit court avec persistance dans la haute aristocratie du prochain manage du comte de Z..., un de nos sportsmen les plus connus et qui a dépassé la soixantaine, avec une jeune miss !e vingt-deux printemps. A l'un de ses amis qui, 'ótonnantde Ia disproportion dage, la faisait r-omarquer au comte do Z... et lui disait qu'il prenait femme pour faire soigner ses rhumatismes, le comte de Z... donna cette répouse typique: «Des rhu matismes, altous done! Je suis et resteraiin- gambe, car j'emploie l'Elixir antigoutteux et antirhumatismal Vincent, grace auquel ces affec tions passeront bientót a l'ètat de mythe. Geboorten Mannelijk geslacht 2 Vrouwelijk 8 HUWELIJKEN STERFGEVALLEN

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2