CONCERT
Samedi 21 Juillet 1900
359 Année. N°. S566.
10 centimes le N
Giften ten voordeele
der hongerlijders van India
Revision des listesélectorales
Ville d'Ypres
En Chine
La guerre transvaalienne
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume.
Voorgaande lijst 1888.67
Geestelijkheid en parochianen
van Boesinghe 125.00
Offerblok in St Maartens(id' lichting) 251.23
Dimauche 32 Juillet
k 8 i/a h. du soir
donné par
LA GRANDE FANFARE
au kiosque de la Grand'place
1. Les Cadets, pas redoublé
2. Ouverture de l'Opéra le Do
mino noir Auber
3. Introduction et polka pour
piston par M. E. Wenes, Muldermans
4. Grande Fantaisie sur l'opéra
Sigurd Reyer
5. Mandolina, mazurka de con
cert Lecail
6. Alarche indienne Van Gael
AVIS AUX RETARDATAIRES
Lors des dernières élections, bon nombre
de nos amis ont constalé, mais trop tard,
qu'ils n'étaient pas portés k la liste électorale
avee le nombre des suffrages auquel ils ont
droit.
Les listes qui serviront k partir du 1" mai
1901 sont soumises actuellement k révision;
il importe que, déja aujourd'hui tous les ca-
tholiques vérifient s'ils sont régulièrement
inscrits.
Le Bureau des Associations catholiques se
charge gratuitement de faire le nécessaire
pour obtenir les inscriptions d'électeurs ou
I'augmentation du nombre de leurs suffrages
supplémentaires.
1° Etre Beige de naissance ou avoir obte-
nu la grande naturalisation
2° Etre kgé, au 1" mai 1901, de 25 ans
pour la Chambre, de 30 ans pour leSénal,
la Province et la Commune
3° Etre domicilié dans la mêrae commune
depuis un an au moins, k la date du 1*' juil
let 1900, pour la Chambre, le Sénat et la
Province, et depuis trois ans au moins, au
1" juillet 1900, pour la Commune.
L'électeur qui transfère avant le ler juillet
sa résidence habituelle d'une commune dans
une autre, ne peut être maintenu sur la liste
électorale de la commune qu'il a quittée. 11
ne peut être inscrit, trois ans après sur les
listes de sa résidence nouvelle, que s'il a
fait au moment de son départ k l'administra-
tion communale de son ancienne résidence,
sa déclaration de changement de domicile et
s'il n'a réclamé k l'administration de sa rési
dence nouvelle, dans le mois de cette décla
ration, son inscription aux registres de la
population.
est accordé pour la Chambre, le Sénat et
la Province, k l'électeur agé de 35 ans,
marié ou veuf avec descendance légitime,
payant k l'Etat au moins cinq francs de con
tribution personnelle, k moins qu'il n'en soit
exempté en raison de sa profession. Pour la
Commune, ce vote supplémentaire n'est ac
cordé que si l'on paye au moins 5 francs
dans les communes de 2.000 habitants, 10
francs dans celles de 2.000 k 10.000 habi
tants, et 15 francs dans celles de 10.000 et
au-dessus.
est accordé, pour la Chambre, pour le Sénat,
la Province et la Commune, au propriétaire
d'immeubles d'u-n revenu cadastral d'au
moins 48 francs, ou au possesseur d'une
rente de 100 francs inscrite au grand livre
de la Dette publique ou de la Caisse générale
d'épargne et de retraite.
L'électeur propriétaire k la fois d'immeu
bles et d'un carnet de rent) de 100 fr., n'a
droit qu'k un vote supplémentaire.
Pour la Commune seult ment, loisque le
revenu cadastral des imrrmubles est d'au
moins 150 fr., deux votes supplémentaires
sont attribués k l'électeur.
L'électeur peut cumuler le vote supplémen
taire de contribuable père de familie el de
propriétaire.
sont attribués aux porteurs de diplómes
d'Université, de 1 Enseignement moyen su
périeur, de l'Ecole vétérinaire, de l'Ecole
militaire, de l'Institut de Gembloux, de l'In-
stitut supérieur d; commerce d'Anvers, de
l'Ecole provinciale des mines du Hainaut.
Les fonctions, professions et positions
suivantes donnent droit k deux votes supplé
mentaires minislres, députés, magistrats,
consuls, avocats, rotaires, médecins, phar-
maeiens, professeurs, instituteurs diplömés
ayant5 ans de fonctions, officiers de l'armée,
minislres des cultes rétribués par l'Etat, etc.
L'électeur ne peut cumuler plus de trois
votes pour la Chambre, le Sénat et la Pro
vince. I! peut en avoir quatre pour la
Commune.
üimanche 22 Juillet, k 3 1/2
heures de relevée, Salie Pauwels,
experiences publiques d'éclairage
parlegaz k Teau, système Strache.
Ëntrée par l'Hótel de Ville.
Les Russes n'atténuent rien de la gravité
du soulèvement chinois dans la province de
la Mandchourie, aux portes mêmes de l'Em-
pire moscovite. Et s'ils ne cachent pas l'in-
suffisance des troupes qu'ils y ont déjk en-
voyées, e'est que l'intention du Tsar est bien
d'y envoyer une armée trés considérable,
plus considérable que tous les aulres con
tingents européens réunis, et qui pourra, au
besoin, après avoir déblayé lenord, marcher
sur Pékin et devenir ainsi maitresse de la
clef de la position.
Mais, en attendant, et tandis que la rébel-
lion s'étend dans tout l'Empire, menapant
maintenant la région de Hankow, oü se
trouvent encore tant d'ingénieurs beiges et
francais, il faut renoncer k une marche pro-
chaine du nord sur la capitale. Quant au
sud, les troupes européennes de Tien-Tsin
ont eu trop de peine k refouler les forces
chinoises qui les assiégeaient pour oser se
mettre en route pour Pékin avant d'avoir
repu de trés gros renforts.
L'existence des représentants des puis
sances k Pékin, dont dépend nécessairement
toute la suite des événements, reste done k
la merci des Chinois pendant des semaines
encore. Nul doute, désormais, quant au fait
qu'ils avaient, k la date du 9 juillet, échap-
pé le ministre d'Allemagne et le chan-
celier de la légation du Japon exceptés
au massacre relaté avec un tel luxe
d'affreux détails par les correspondants de
deux journaux londoniens. Mais qu'il prenne
envie au sanguinaire prince Tuan de les
faire exterminer, ou que le prince Ghing et
Yung-Lu soient débordés par les Boxers, et
leur destinée serail lamentable. On pourrait
espérer que la défaite des leurs k Tien-Tsin
découragekt l'insurrection, si, en coupant
toutes les communications, les politiciens
chinois qui mènent l'affaire n'empêchaient
de parvenir aux oreilles des révoltés de Pé
kin toute mauvaise nouvelle 11 apparait
done que c'est surtout de la venue de Li-
Hung-Tchang que, pour le moment, nos
compatriotes de la capitale doivent espérer
le salut. Sans doute, Li-Hung T'cbaug pour
rait lui-même ne pas trouver grace devant
les Boxers, une fois soupponné d'être le
champion de la cause des diables étran-
gers Sans doute, il pourrait être circon-
venu lui-même par le chef de la révolte et
passer de leur coté. Mais ne broyons pas
trop de noir. 11 vaut mieux s'inspirer de ce
vieux proverbe Tant qu'il y a vie, il y a
espoir Et les braves Européens de Pékin
vivent.
De quelque fapon qu'elle se termine, la
guerre du Transvaal est un véritable fféau
pour l'Angleterre. L'autre jour, John Burns,
k Battersea park, devant une foule énorme,
prononpa un grand discours sur la politique
impériale.
Depuiscinq ans, a-t il dit, nous nageons
dans la joie de la conquêie, nous nous eni-
vrons de l'alcool de l'abus de pouvoir, et le
delirium tremens est notre état d'kme. Nous
dansons la gigue, au son de la musette belli-
quense, mais, k mon avis, nous ferons la
grimace quand le cornemuseux demandera
son dü. L'impérialisme nous cautera, au bas
mot, 150 millions de livres sterling (3 mil
liards 750 millions de francs). Déjk, le mal-
heureux contribuable paye, chaque semaine,
2shillings de plus qu'il ne payait, il y a cinq
ans. Que faudra-t-il payer bientót si la folie
danse continue
Quant aux pertes en hommes, le War
Office nous en a donné récerament le détail
44,315 hommes. Et dans ce total on ne fait
pas figurer les malades, et on ne nous dit
pas si les morts de maladie y sont compris.
Le chiffre 60,000 hommes, pour le «déchet»
total, doit être intérieur k la réalité.
Tout le monde se demande combien la
guerre pourra encore durer. II n'y a pas de
réponse, bien entendu, k une pareille ques
tion. II faut seulement remarquer que nous
n'en sommes même pas encore k la période
de chouannerie proprement dite, de guerre
purement individuelle, bien que curtains
signes montrent que déjk cette sorte de chou
annerie existe.
Qu'est-ce done que ce complot si singulier
découvert k Prétoria, et qu'est-ce que la
nouvelle qui nous arrive aujourd'hui Dans
la soirée du 17 juillet, un certain nombre
de Boers se sont glissés dans les comtnuns
de la ville pour s'emparer des mules et des
bestiaux. Ayant été aperpus, ils se sont reti-
rés sans avoir pu réussir.
On comprend maintenant que le mouve
ment tenté par la plus grande partie des
forces k Pretoria a pour but non seulement
de rétablir leurs communications avec le
district de Rustenburg oü opère le colo
nel Baden Powell mais aussi de preparer
une grande attaque sur le quartier général
actuel du président Kriiger, Macbad idorp.
Lord Methuen, avec la brigade d'inf nterie
Smith Darrien, est parti le 18 juillet d j Krü-
gersdorp pour chasser les Boers de la ré
gion située entre ce point et Rustuiburg.
Ceuxci se trouvent maintenant k 1 'ast de
l'Elands river, tandis qu'un autre commando
occupe les environs de la station d'lrène,
Johannesburg et Pretoria.
A vendre au bureau du Journal,
rue au Beurre, 36, Ypres
L'érectïcm de la croix
de Rubens
au prix de 1 fr.
Le JOURNAL D'YPRKS parait le Mercredt et le Samedi.
Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tout
le pays; pour I'étranger, le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent lin Décembre.
Les articles et communications doivent être adrossés franc de port a i'adresse ci-dessus.
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les reclames dans le corps du journal ooütent
30 centimes la ligne.— Les insertions judiciaires1 franc la ligne. Les numóros supplé-
montaires coütent 10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique exceptó les 2 Flandres) s'adresser I'Agence
flams Bruxelles, rue de 15 Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse.
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