Samedi 15 Septembre 1900 10 centimes le N° 35s Annêe. N°. 3580. %/QUE^-^" L' Les événements en Chine Au Transvaal Notre industrie a protéger Le Congrès des pensions ouvrières a Roulers Première section Deuxième section RVs On s'abonne rue au Eeurre, 38, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du roy Le JOURNAL CYPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Déeembre. Les articles et communications doivent êlre adrossés franc de port k l'adresso ci-dessus. MOT# e* t'R&s Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans ie corps du journal coütent 30 contimes la ligne.— Les insertions judiciaires1 franc la ligne. Las numéros suppló- montaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique oxcepté los 2 Flandres) s'adrasser 4 VXgenca Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et k Paris, 8, Place da la Bourse. Les nouvelles deviennent de plus eu plus favorables. Hier, on annoncait officiellemeut que Li-Hung-Chang, muui des pouvoirs les plus étendus, était charge de négocier la paix au- jourd'hui, en dehors de quelques reu- seignements contradictoires, auxquels il n'est pas nécessaire de prêter une grande importance, les difierentes dépêches que nous reccvons parais- sent indiquer un pas déeisif vers la paix. Lorsqu'il fut question pour la pre mière fois de Li-Hung-Chang comme négociateur, nous avons fait observer qu'autantil valait qu'un autre,pourvu qu'il fut éfabli qu'il jouissait de la confiance de I'empereur. C'est la seule objection que Ton pouvait raisonnablemeut mettre en avant contre lui. Mais du moment qu'il l'a fait tomber en prouvant par des papiers en bonne forme qu'il jouit de nouveau de toute la confiance de la cour impériale, on De voit pas pourquoi ies puissances réfuseraieut de s'aboucher avec lui. II est certain que le cboix de Li-Hung-Chang ne fait pas beaucoup de plaisir aux An glais, qui reprochent a cet homme d'État ses tendances russophiles. Mais c'est la un détail qui n'a plus mainte- nant grande importance. C'est pourquoi il parait vraisembla- ble que les puissances accepteront de négocier avec Li-Hung-Chang et tout faitpiévoir que les négociationsseront promptement menées a bonne fin. Le télégraphe nous transmet tout un lot de nouvelles défavorables aux Boers l'arrivée du président Krueger a Loureneo-Marquez, la confirmation de la mort du commandant Theron, le bruit des négociations entamées par Botha, un succès de lord Methuen a Malopo, sur la route de Mafeking a Lichtenburg. Inutile dedirelajoie que ces nou velles ont fait éprouver en Angleterre et d'ajouter que 1a, presse ne s'est pas fait faute de commenter la fuite de Krueger, la mort de Théron et le dé- couragemenl de Botha comme étant les indices suprêmes de la fin pro- chaine de la lutte. Seuls, ceux dont le chauvinisme n'a point encore troublé les facultés men- tales et qui connaissent le patriotisme ardent, lenergique esprit de résis- tance et la finesse madrée de cev:eux diplomate qu'est M. Paul Krueger, ceux-la persistent a affirmer que ce déplacement du président dn Trans vaal ne leur dit rien qui vaille. lis coustatent que cette nouvelle coincide avec la dépêche du Daily Telegraph annoncant que les Portugais viennent d'autoriser pour la première fois le transit sur leur territoire de wagons de farine destinés aux Boers. Et c'est pourquoi il y a lieu de se demander si la presence dc M. Krueger a Lourengo- Marquez ne peut pas s'expliquer par un rapprochement entre les Boers et Ies Portugais, pen désireux de se voir envahis par les forces transvaaliennes. II est a remarquer, au surplus, que cette inquiétude des Portugais estclai- rement affirmée par le départ de Lisbonue d'une expédition de 4,156 hommes, que commandera le nouveau gouverneur de Mozambique. Nous nous rallions eu tous points aux justes observations suivantes de 1 'Indépendant Les pays étrangers introduisent, en ma- tière d'adjudication, des pratiques nouvelles dont nous pourrions bien nous inspirer. La société Gockeril a été récemment la plus basse soumissionnaire pour la tourniture de 7500 T. de rails en Italië. Malgré cela, la commande ne lui a pas été taite. Tandis qu'k l'étranger les gouvernements aident les nationaux, en Belgique les étran gers jouissent d'une protection spéciale. Nous n'aurions garde de réchmer contre le système si le principe de i'adjudication était partout respecté. C'est alors que la lutte serait tranche, ouverte et loyale. C'est en vertu de ce principe que l'Etat Beige a eom- mandé, il y a quelques mois, des locomo tives anglaises du type Dunlancaster, qui allaient battre tous les records européens au point de vue de la vitesse et de leur fa brication. Douze de ces locomotives ont déjh été débarquées k Anvers. Ces nouveaux moteurs sont destinés 'k l'Etat beige et doivent déve- lopper une vitesse normale de 120 milles k l'heure, avec une charge de 600 tonnes. Elles coütent 25 raoins cher que celles fournies jusqu'k présent par l'industrie mé- tallurgique. Roulers, 11 Septembre. Deuxiènie journée Les travaux des sections ont commencé k 9 heures. Une longue discussion a surgi au sujet de la question de savoir si les bénéfiees de la ioi doivent être étendus aux habitants des com munes non émancipées payanl 40 francs ou environ da contributions direcles, patentes comprises, et k ceux des communes éman cipées payant 20 francs ou environ de con tributions. Ces personnes doivent elles être rangées dans la catégorie de personnes ai- sées ou dans la catégorie des ouvriers pour avoir droit k la prime supplémentaire accor- dée par la province aux personnes agées de 40 55 ans Plusieurs orateurs proposent qu'on éta- blisse une base fixe et uniforme qui puisse être adoptée partout pour faciliter le con trole nécessaire. M. Eylenbosch. Cela serait injuste il faut respecter la liberté. 11 faut accorder la prime supplémentaire k tous les mutualistes sans distinction parmi ces derniers il n'y a d'ailleurs que fort peu de personnes aisées. L'assemblée adopte k une grande majorité une proposition de M. Werbrouck portant Ne sont pas aisées les personnes habi tant une maison dont le revenu cadastral n'est pas supérieur k celui déterminé par la loi de 1889 pour être déchargé des contri butions personnelles. Une autre proposition tendant k voir la province accorder des subsides aux 18 fr. qui seront versés par les mutualistes agés de 55 k 58 ans, depuis le 1 Janvier 1901, est également adoptée. Longue discussion au sujet de la question de savoir si la province doit verser k capital abandonné. Quelques orateurs prétendent que le sy stème du capital réservé avantage trop les hérit iers. M. Standaert, président, dit qu'il faut songer aux veuves et orphelins. Quoique chaud partisan du capital réservé, il préco- nise la pleine et entière liberté pour les mu tualistes. Le système k capital abandonné est admis par 35 voix contre 12. On discute ensuite la question des subsides k accorder par les villes et les communes 10 centimes par point jusque 12 et 15 fr. MM. Delbeke, échevin k Roulers,Vercruysse, Standaert, Ronse, aumönier k Bruges, pren- nent part aux débats. Finalement on se pro- nonce pour le subside communal de 10 cen times par point. On adopte encore des voeux tendant k voir les communes accorder des livrets d'épargue comme prix dans les écoles les communes accorder un subside k chaque livret d'épar- gne les administrations des hospices et des bureaux de bienfaisance seconder largement par des subsides les indigents les catholi- ques se faire inscrire comme membres d'honneur dans une mulualité. On demande encore qu'un appel soit fait aux patrons et industriels pour les engager k répandre parmi leurs ouvriers l'idée de l'affiliation k la Caisse de retraite. (Applau- dissement.( M. le président. Si la loi sur les pen sions devait échouer, ce résultat néfaste se rait dü surtout aux patrons qui peuvent, k eux seuls, faire triompher la loi. (Longs ap- plaudissements.) On adopte aussi le voeu tendant k ce que les soeiétésde caissesde retraite se groupent en une fédération. La 2e section s'est réunie en la coquette salie de la Gilde des Métiers. Au bureau, sous la présidence de M. De Groote, député de Dixmude, avaient pris place MM. Reynaert, commissaire de l'ar- rondissement de CourtraiVerhees, délégué du ministre du travail, les abbés Camerlinck, Loosveldt et Reynaert. M. Loosveldt, vicaire k Bruges, présente le rapport de la séance précédente, qui est approuvé. Le 4" point k l'ordre du jour était le cal- cul du maximum et améiiorations possibles k apporter par des interventions autres que celles de la province et de l'Etat. Le voeu de M. Foulon, vicaire k Ichtegem, formulé comme suit,Le gouvernement est invité k ne pas refuser des subsides aux membres qui avant le vote de la loi auraient versé plus de 60 fr, est adopté k l'unani- mité. Une longue et confuse discussion s'élève entre MM. De Glercq, Top, Van den t'ries- sche et De Vogelaere sur i'emploi du subside de 2 fr. accordé aux mutualilés. M. Verhees, délégué du ministre du tra vail, dorme fort k propos quelques explica tions qui remettent la discussion au point, et l'assemblée émet le voeu que ces 2 fr. de prime servent partiellement et pour autant que de besoin aux frais éventuels de bureau et le restant k encourager les membres les plus indigents. Sur la proposition de M. l'abbé Camer linck, l'assemblée émet le vceu de voir rédi- geren flamand les communications émanant de la direction de la caisse d'épargoe et des retraites. La discussion reprend ensuite entre plu sieurs membres sur des questions de détail qui toutes ont été provisoirement résolues «0^—

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1