ÉCOLE DE EIENFA1SANCE QHRQMlQtlE ÏPRQISE DIONYSIUS REDEMPTUS Distinctions Une excellente nouvelle pour les Pêcheurs a la ligne La restauration du Lombard Eglise St Pierre Chronique du vol Bibliographie P. FR. HÜRICUS mm FA111LIA AVIS dans les vceux suivants que l'assemblée adopte I. Le capital versé pourra non seulement en partie, mais même en totalité être eon- verti en rente teraporaire. II. Sera publié au plus tót un tarif spéci- fiant la valeur du capital réservé converti en rente temporaire. III. Sera également publié un tarif qui établira la difïérence entre les rentes obte- nues en versant, d'une part ft fonds perdus, et de l'autre capital réservé, difïérence qui est abandonnée au moment oü le membre bénéficie de la rente. VI. Que paraisse bientót l'arrêté royal qui permette l'assuré, qui a louché sa rente, d'obtenir la valeur de rachat du capital réservé. Que bientót paraissent des larifs qui fas- sent connaitre cette valeur de rachat. VII. Que les sociétés de secours mutuels, les industries privées ou publiques et l'Etat accordent spécialement leurs faveurs aux ouvriers qui ont dépassé les 40 ans et qu'un appel soit fait aux patrons dans le même sens. A 11 1/2 heures, M. le baron Surmont de Volsberghe entre dans la salie et prend p'ace au bureau. M. le président, en quel- ques paroles bien senties, remercie le mini- stre du travail de l'honneur qu'il fait aux congressistes en rehaussant de sa présence les travaux de la session. La réponse aussi simple qui sincère du ministre, provoque un tonnerre d'applaudissements. A midi M. le baron Ruzette, gouverneur de la province, accompagné de M. l'avocat E. Standaert, de MM. les députés Van der Heyde, Van Merris et Van den Bogaerde, vient rejoindre les congressistes de la 2" section, et la séance est levée k midi 1/2. Séance plénière et de cloture. 11 était 3 heures quand se refermèrent sur la foule immense des congressistes réunis les portes de la grande salie de la Gilde des Métiers. Au bureau M. le baron Surmont de Vols berghe, ministre du travailM. le baron Ruzette, gouverneur de la province MM. de Spot et van Ockerhout, sénateurs MM. les députés De Groote, Vander Heyde, Van den Bogaerde et Gillès de Pélichy M. Van Hee, député permanent M. Albert Ruzette, conseiller provincialM. Verhees, délégué du ministèreMM. le chanoine Luyssen, les abbés Gamerlynck et Loosveldt, MM. J. Mahieu-Liebaert et De Cock, inspecteur de l'enseignement primaire. M. le doyen De Gryse, président, ouvre la séance. Ce nous est un honneur, dil-il, et il nous est hautement agréable de pouvoir ac- clamer parmi nous M. le ministre du travail. G'est lui que revient la gtorieuse paternilé de la loi, que, presque seule de ÏEurope Oc cidentale, la Belgique a vu s'élaborer. G'est lui aussi qui au parlement l'a si vail- lamment défendue, et nous sommes heureux de pouvoir lui oflfrir l'occasion da ce con- grès nos chaleureux remerciements. La loi sur le travail sera une vivante auré- ole pour le baron Surmont de Volsberghe. M. le ministre du travail remercie l'hono- rable président pour les paroles beaucoup trop lklteuses qu'il lui a adressées. Je ne suis pas l'inventeur, dit-il, mais seulement l'exécuteur de la loi. A M. Nyssens et aux fonctionnaires de son ministère re vient tout l'honneur de cette élaboration. C'est h eux que doit aller notre reconnais sance. Quant h nous, nous n'avons fait, nous ne faisons que notre devoir. L'ouvrier est notre prochain, nous devons l'aimer et travailler k son bien-être. Déjb nous a vons réalisé de grandes choses la loi sur les accidents du travail a préludé mais il reste encore beaucoup faire con tinuous dans cette voie en demandant l'aide de Dieu D'unanimes et enthousiastes applaudisse- ments soulignent ces males paroles que l'en- trée de M. Tack, ministre d'Etat, est venue interrompre un moment. Lecture est ensuite donnéepar MM.Mahieu Liebaert, abbé Loosveldt et Brys, des vceux émis respectivement par les trois sections du congrès.travaillant en sessions spéciales. A ce moment, le président M. le doyen De Gryse se léve et communique ii l'assembiée un télégramme émanant de l'évêché. Mgr Wafïelaert remercie le congrès pour l'hommage lui adressé, s'excuse de ne pou voir assisted en personne aux travaux de l'assemblëe et prie M. le président d'être son interprête auprès du ministre et du gouver nement pour leur expriraer toute sa recon naissance. M. le doyen De Gryse regrette vivement l'absence de S. G. Mgr l'évêque de Bruges, sous le haut patronage duquel était spéciale ment placé ce congrès catholique. Qui vos audit me audit dit l'Evangile par la bouche du Christ, parlant aux apótres. Nous qui attendions avec bonheur les salu- taires enseignements du bon pasteur, nous déplorons cette absence qui nous privé de l'honneur de compter parmi nous l'éminent prélat. Suivent les discours de cloture M. l'avocat Standaert, chaleureusement, déve- loppe une superbe improvisation. M. le doyen De Gryse, en quelques pa ges teutes faites d'une profonde conviction et qui témoignent d'une science et d'une franchise indiscutables, refait l'bistor ique de la législation actuellesur le travail, exa mine la situation de nos jours et termine par une brillante péroraison. La mission qui attend h Weslflindre, dit-il, est chevaleresque. Ecce sanctum gladium chantait au moyen-êge l'évêque qui remettait h l'aspirant-chevalier la bonne lame du bon combat. A nous aussi un minis tère catholique a donné une épée, cette grande puissance de l'organisation du tra vail. Tirons la du fourreau et en avant, su cri séculaire des croisés Dieu le veut Dieu le veut M. l'avocat Standaert prend une dernière fois la parole pour présenter, au nom de l'assemblée, un cordial et respectueux merci h M. le ministre du travail, baron Surmont de Volsberghe, h M. le baron Ruzette, gou verneur de la province el au vénérable mi nistre d'Etat,M. Tack,que ces 82 ans n'ont pos empêché d'assister h ce premier congrès des pensions ouviières. II me reste, dit l'oraleur, k rendre un hommage ému au dévouement de notre vé- néré président, M. le doyen De Gryse. Quant j'ai été prier l'éminent théologien de prendre la direction de nos travaux, il a hésité quelque peu, puis spontanément, ré- solument, mais simplement aussi, il a dit Je suis votre homme. Vos applaudisse- ments, vos reconnaissantes acclamations, MM., prouvent qu'il l'a été. JU. Cantillon, industriel Gourtrai, rend hommage M. l'avocat Standaert, le vérita- ble promoteur du premier congrès des pen sions ouvrières. Vous avez congu l'idée, dit-il, de ces travaux qui viennent d'être achevés et que vous avez menés a bonne fin. Mais votre tache ne doit pas se borner lè A vous la direction dun comité des membres du clergé et de la bourgeoisie qui tiendront la main h ce que les conclusions et les voeux que nous venons d'émettre soient sainement mis en pratique. M. Tack remercie h son tour M. l'avocat Siandaert pour les paroles trop élogieuses qu'il lui a adressées. Le vénérable doyen d age de la Chambre rappelle que la besogne est bien embouchée et quelle doit être ache- vée par la bourgeoisie. Nous avons en mains, dit il, la puissance du clergé, des hommes d'oeuvres catholiquesnous de nous en servir, d'en profiter. A l'époque mémorable de la loi scolaire, la Westflandre s'est distin- guée. Elle le fera encore pour la loi du travail. Je salue avec bonheur l'aurore de cette loi, et j'espère que malgré mon grand age je vcrrai l'éclosion de ses premiers fruits. II est cinq heures. M. le doyen De Gryse déclare close la session plénière du premier congrès des pensions ouvrières, et l'assi- stance s'écoule lentement au milieu d'une salutaire émotion et de l'enthousiasme général. Parmi les distinctions octroyées par le jury de l'exposition de Paris, nous remar- quons Le ministère du travail, grand prix. M. Werbrouck-Vynckier, secrétaire du Comité de Patronage d'Ypres, médaille d'argent. Nos plus sincères félicitations Enfin la question est décidée, la question du Poer Notre honorable Bourgmestre-Député, M. Colaert, a bien voulu nous communiquer l'information qu'il vient dejrecevoir de l'Ad- ministration des Bois et Forêts, et qui porte On est parvenu h vous donner salis- faction. L'administration vient d'inviter les Inspecteurs des deux Flandres et de la Province d Anvers, h faire connaftre aux surveillants sous leuis ordres, que les por- teurs de permis de deux francs out la fa- culté de pêcher, même dans les lots réser- vés, au poer dans les canaux et cours d'eau oil le droit de pêche apparlient h l'Etat. Vous pouvez done annoncer aux in- téressés que vous avez gagné leur cause.... Tous les pêcheurs it la ligne serorit recon- naissants envers M. Colaert, de tous les ef forts qu'il s'est donnés pour mener it bonne fin cette question si importante de la pêche au Poer Des contraventions ont été conslatées it charge de plusieurs pêcheurs qui avaient pêché avec eet engin, et M. Colaert avait promis, le jour de la réception k l'Hötel de ville, de défendre les contrevenants devant les Tribunaux, convaincu que ce genre de pêche était permis. Aujourd'hui la question ne fait plus de doute et c'est avec une véritable satisfaction que les pêcheurs it la ligne apprendront que, comme le dit la dépêche de l'administration, M. Colaert a gagné leur cause. II rt'y aura que M. P. D. de Comines qui se dira encore dupé. Les travaux de restauration du Lombard, ce beau spécimen de notre architecture ogi- vale domestique, avancent rapidement. D'ici peu de semaines la restauration in- térieure sera achevée, et la section de l'or- phelinat, it laquelle le batimenl devra servir, pourra s'y installer. On travaille aussi au loit, et, ajoutons-le, rapidement. Reste la facade. Nous espérons que la restauration en sera faits par une main ha bile. II y a surtout h enlever les couches de badigeon qui la couvrent. Encore cela doit- il se faire avec prudence. Surtout faut-il res pecter tous les détails. Félicitons l'administration des Hospices de s'être décidée restaurer et it utiliser l'ancien Lombard. 3me Dimanche de septembre, Solennité de Notre Dame des 7 douleurs. Indulgence plénière k gagner par tous les fidèles, toutes les fois qu'ils visiteront la dite église, dans la journéedu 16, 3ma Dimanche de septembre. Grand'messe 10 heures. Vêpres et Salut h 2 1/2 heures. Dans la nuit de Vertdredi h Samedi, des voleurs se sont introduits dans la demeure de M. Moulaert, chef-garde au chemin de l'Etat, habitant le Quartier du Commerce, lis ont enlevé une centaine de francs. Musique. La maison Beyer, 14, rue Digue de Brabant, it Gand, vient d'éditer avec le soin habituel quelle apporteitses publications, une splendide Marche Nuptiale pour piano (dédiée LL. AA. RR. le Prince Albert de Belgique et la Princesse Elisabeth en Bavière), composée par M. Fr. Van Aver- maete. Prix 2 fr. Onder druk bij Callewaert-De Meulenaere uitgever in de Bolerstraat, 36, te Vper, Leven van de gelukzaligen uit de orde der ONGESCHOEIDE CARMELIETEN martelaars op 't eiland Sumatra naar de stukken die dienden tot hunne zaligverklaring door uit dezelfde orde. CONSTRUCTION d'une a YPRE8. - II sera procédé le Stmedi 22 Septembre 1900, k 11 heures précisesdu matin, dans une des salles du Ministère de la Justice, rue Ducale, 2, h Bruxelles, par devant M. Ie Directeur Général de la bienfaisance ou son délégué, k l'ouverture des soumissions pré- sentées pour l'entreprise destravuux de gros oeuvre de construction d'une Ecole de bien faisance, h Ypres. Le montant du devis s'élève h la somme de 585,989 frs. Le cautionnementeslfixé 56,000 francs, dont la moitié au moins devra être versée entre les mains du Caissier de l'Etat, avant le dépot de 1'ofFre. Ceile-ci sera appuyée de la reconnais sance du dépót. Les soumissions devront être adressées M. le Ministre de la Justice, par lettres re-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2