i Ifa J a o&SiSLè 2t/QöaL ssap»s«5| <f^psusa Saniedi 6 Octobre 1900 10 centimes ie N° 85° Annee. - 3385. m CHINE Angleterre France TRANSVAAL VILIE D'YPRES CONSEIL COMMUNAL s&siss A r-ftrf -s» On s'abonne rue au Bear re, 36, i Ypres, et h tous les bureaus de poste du royaume. Lo JOURNAL D YPRES parait le Mercredi et lo Samedi. Le prix do rabonnomentpayable par anticipation est do 5 fr. 50 e. par an pour tout lo pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Deceinbre. Los articles at communications doivent êtro adróssés franc da port a 1'adresso ci-tiessus. ties annonces noütent 15 centimes ia ligne. Los reclames dans lo corps du journal coutent 30 centimes la ligne. Los insertions jadiciairesi franc la ligne. Los numéros sapplé- mentaires coütent to francs les cent exomplaires. Pour les annonces de France ot de Bolgiquo exeepté les 2 Flaadros) s'adrossor a l'Agence Eavas Bruxolles, rue de la Madeloino n° 32 et a i a .ns, 8, Place ds la Bourse. Les événements tie Cltine Détails sur la prise de Chang-Hai-Kouen Rome, 4 octobre. La Tribuna pubüe les détails suivants sur la prise de Chang-Haï-Kouan, localité situéc prés du golfe de Petchili, au nord-est de Takou. Les Chinois étaient au nombre de ■10,000 hommes. Outre les troupes delerrequ' se composaieut de 3,500 Russes, 1,100 Francais, 8$Q Allcmands, 500 Italiens, 100 Anglais, quatre navires allcmands, des bailments anglais, frariQiis et russes out pris part a Faction. après avoir prêté serment, les mem bres restanls sont prévenus que, dans le cas oü leurs parents nerentreraient pas,les biens des deux families, seront également confisqués. Les Burgers ont óté enfin informés qu'aussitöt après la soumission des chefs boers et de la remise de tous ies canons, la paix sera déclarée et les prisonniers de guerre seront rendus a leurs foyers. Elections en Angleterre Londres, 4 Octobre. Situation des partis a Iheure: Gonservateurs et unionistes élus, 220; libéraux, 51 nationalisten 36; socialistes, 3, soit Les troupes internationales se trou- j 90 membres de l'opposilion. vaient sous le commandemcnt l'amiral italien Candiani. de Le depart de Pékin New-York, 4 octobre. Unc dé pêche de Tien-Tsin, 30 septembre, dit que les généraux américains ont forroeiiement nolifié au maréchal de Waldersee le retrait de leurs troupes. Les Anglais et les Allemands conti- nuent a envoyer des troupes a Pékin. On prépare l'envoi a Pao-Ting-Fou d'une forte colonne qui partira dans une quinzaine. On p'attend a de la rcsistence de Ia part des boxers qui occupent la villccn force. Waldersee et Li-Hung-Cbang Le gain des libéraux est acluelle- ment de tO; celui des conservateurs est de 8; les libéraux gagnent done définitivement 2 sièges. Le capitaine Lambton a été battu a Newcastle. Les deux candidarsconser vateurs ont été élus a une forte majo- rité. Les journaux publieat ia dépêche suivante de Shanghaï, 30 septembre Le bruit court que le maréchal dc Waldersee a refuse de voir Li- Hung-Cbang. A Bicêtre Le mairc du Krem'iu-Bicêtre, il estaussi conseiller general vient de prendre un arrêté qui le place d'emblée au niveau des Pochon ct des Cocula, si cc u'est même trés au- plus modeste assigne Le luverneur du Transvaal. Le nouveau régime Londres, 4 Octobre. Les jour naux publient une dép tche de Pré- toria 3 Octobre disantLe général Maxwell a été nommé gouverneur provisoire du Transvaal. Cet officier aura la direction de toutes les affaires adminisiratives. II aura le droit dc noramer des offi ciers chargés de Fapplication des leis dans tous les districts du Transvaal. I! pourra modifier les lois existantes quand le besoin s'eri fera sontir. Dans une note publiée dans la Ga zelle, lord Roberts donne des instruc tions pour le traitement uniforme des habitants du Transvaal et de ceux de PO ran ge. Les biens des Boers en armies seront confisqués. Dans le cas oü. Dlusieurs membre» d'une familie auront repris les arme» cierge coDgréga- dessus. Son nom est c'cst celui de Thomas. F. Thomas interéit dans sa com- I munc le port du costume eceló.sias- tiquea loute personne n'exercaot pas j des fonclions reconiiues par l'Ktat, ct j daus les limites du territoire a ces fonctious. Gela veut dire, si nous comprenons bien, que le port du costume ecclé- siastique est iuterdit a Bicêtre, nou seulement aux membres du régulier, c'esl-a-dire aux nistcs, mais eucore aux membres üu clergé séculier, c'est-a-dire au curé ou aux vicaires qui ne seraient pas de la paroisse. On ne comprend pas trés bien a première vue ppurquoi M. Thomas l'ait une exception pour ces derniers on le comprend encore moins après avoir lu les considérants de son ar rêté. Leur caractèrc est trés général. II y en a troisnous passous ie pre mier, paree qu'il na aucune espèce de sens. Le second est ainsi congu Consi- dérant que lc clergc est un groupe de fonciionnaires qu'il importe de sur- veiiler particulièrement en raison de leur nombre, de leur indiscipline naturelle et de la nature même de leurs fonctions complement in utiles au bien dc i'Etat, qu'il convient de les rappcler en toutes choses au respect absolu des lois.. On n'apergoit aucune distinction entre le clergé seculier et le clergé réguiicr: l'interdiction de porter le costume ccclésiastique devrait done s'appliquer a l'un comme a l'autre, bien quon ne voie pas, a dire vrai, comment le port du costume laïque rendra phis facile la surveillance dc ces dangereux citoyens. Le troisième considérant vise parti culièrement les congréganistes le voiciConsidérant, en outre, que, si le costume spécial dont s'affublent les religieux peut favoiiser leur auto rité sur une certaine partio de la société, il les rend ridicules aux yeux de tous les gens raisounables, et que I'Etat ne doit pas tolérer qu'nne cate gorie de fonctionnaire serve a amuser los passants...» Voila maintenant que M. Thomas prend les moines pour des fonciion nairesQuel style Quelle confusion d'idéesLa pensee et l'expression sont digncs l'une de l'autre. Nous ne discuterons pas, on le pense bien, l'arrêté de M. le maire du Kremliu-Bicêtre il sufiit d'en repro- du ire les termes. A peine est-il besoin d'ajouter qu'il a été immédiatement cassé par M. le prefet de police. Mon tesquieu a dit, et cette remarquo est particulièrement en situation a Bicêtre, que les Francais ont l'ha- bitude d'enfermer quelques fous daus une roaison, pour faire croire que ceux qui sont dehors ne le sont pas. Débals.J Séance tin da Samedi 29 Septembre 1900, La séance s'ouvre it 5 heures 10sous la présidence de M. Colaerl, Bourgmestre et en présence de tous les conseillers, l'excep- tion de MM Fraeijs, échevin, Iweins d'Eeck- houite et Baron Surmont de Volsberghe, qui se sont fait excuser. Le procés-verbal de la Séance du 30 Juin est approuvé et celui do la Séance du 4 Aciit soumis Inspection des membres. Don k la Ville M. le Président donne lecture d'une lettre de M. le Baron Surmont de Volsberghe, Mi nistro de l'Industrie et du Travail, qui fait don ii la ville de nombreux documents qui intéressent la ville d'Ypres, documents pi o veriant en grande par tie de membres de la familie de Gheus. Le Collége a chargé M. Emile De Sagher, arehiviste de la ville, d'examiner ces docu ments et d'en faire une analyse. M. le Président donne lecture de la fi t du rapport qui conclut que ledon, fait par M. Baron SurmottE de Volsberghe, a une grande importance pour les archives de la ville et qui exprime le vceu de voir l'exemple, donné par le donateur, suivi par d'autre-s. Au nom du Collége échevinal, M. ie Pré sident propose d'adresser une lettre de reaier- ciements k M. le Baron Surmont de Vols berghe. Le conseil approuve it l'unanimilé cette proposition. M. Struye demande que la lettre du dona teur el le rapport de l'Archiviste scient icsé- tés dans le rapport annuel. M. le Président. 11 en sera ainsi. M. D'Huveitere. 11 a été décidé que la maison Surmont serait donnés, co mois ci encore, it la ville. Ne pourrions rious délibé- rer it ce sujet aujourd'hui même. M. le Président.Cela n'est pas posstble. Nous n'avons regu aucune information jus- qu'ici da la part de M.le Ministro du Travail. Nous devons examiner les conditions de facte de donation, Après cela, le collége pourra accepter la libéralité, moyennant voire approbation et celle de l'autoiité supé rieure. M. D'Huveitere. S'il en rst ainsi, je n'insiste pas. Chemin de fer vicinal Ypres-Bailleul M. le Président. Nous avons repu une lettre dc la ville de Baiileal, qui nous prie de convoquer les délégués des communes inté resses pour nous me.Ure d'accord sur le tracé it suivro et fétablissoment de la ligne. Vous serez convoqués au premier jour, afin de délibérer sur ces points. 11 y a plusieurs projets ou conceptloos, dont voici les principaux ■1° Ypies-Biill'eül par Dickebuscb, Re- ninghelst, Wrstoutre, Locre, avec ou stns ernbranchement sur Poperingbe par Renin- ghelst. 2° Ypres, Dickebuscb, La Ciylte, Locre, Bailleul, avec une seconde ligne de Poperin gbe it Kemrnel par Reninghelst, avec fusion des capitaux. M. Berghman. La ligne Ypres-Bailleul par Locre ssul ne rapporterait rien. M. D'Huveitere. Et Poperinghe-Kem- mel serait préjudiciable pour Ypres. Nous éloignerions de la ville tout le profit quelle pourrait relirer de l'établissement d'une voie de communication par tram entre Ypres et Bailleul. M. le Président. Nous-.extminerons les divers projets darts une prochaitte séance. Je vous engage it les étudier d'ici ié. Neus ferotts connaitre ensuite votre décisiou it la réunion de la commission des délégués des communes. Compte communal M. le Président dépose le compte dc la ville, qui sera cxamiiiédans une réunion des sections. Gimetière Bouquet demande oü en est la question M yiSjiiü» wsi-; -- :'0 I»,®

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1