CAFÉ DiTsULTAN LES PENSIONS OUVRIÈRES M. le baron Surmont de Volsberghe a Namèche Collége Episcopal d'Ypres Collége de Poperinghe ypkes de l'agrandissement du cimetière. II y a quelques jours encore le fossoyeur m'a dit que Ton fait des fosses dont on extrait des corps non encore consumés. G'est inconve- nant et il importe qu'il soit pris des mesures pour remédier le plustót possible h cel état de choses. M. le Président. Le collége a décidé d'agrandir le cimetière dans le courant de l'année procbaine au plus tard. II sera pro cédé une expropriation amiable, et au besoin judiciaire, des terrains nécessaires. Nous tacherons de nous entendre avec les Hospices,propriétaires d'un terrain adjacent. M. Bouquet sedéclare satisfait. Yenle de noix La veute a produit 928 francs. Approuvée. Yper M. le Bourgmestre donne lecture d'un long et remarquable rapport sur les diverses dénominations de la ville. Le nom frarpais Ypres ne donne lieu h aucune différence d'appellation, mais le nom flrmand en a plusieurs: Yper-Yperen-Iper-Ypre Ieper- Ieperen et même IJperen. La conclusion adoptée par leGonseil portequele nom officiel flamand sera Yper et que comme h Roulers on l'imprimera h coté ou au dessous du nom franpais sur toutes les pièces officielles. Enseignement Le Bureau de Bienfaisance donne un sub side de 8000 fr. h partager entre les écoles communales, officielles et adoptées. Mademoiselle Reuse, qui s'est mariée ne sera plus remplacée it l'Ecole payante des filles oil il rt'y a plus que 51 élèves. Une institutriceet deuxsous-institutriees suffisent Adopté l'unanimité. Tramway Ypres-Gheluwe M. le Bourgmestre. II s'agit de porter de 3.50 h 3.80 pour cent le taux des annuités. M. l'Ingénieur Bonnevie est venu me voir récemment propos d'autres affaires. II tésulte desienseignements que j'aidemandés que le tracé n'est pas encore décidé. II en est qui proposent de faire passer ce tram en ville, par la rue de Menin, la Grand' Place, les rues au Beurre et de Stuers, vers la Gare. G'est une question it examiner. Messageries Le sieur Verbeke de Passchendaele est autorisé it créer un service de messageries entre Passchendaele et Ypres. Yentes de terrains L'autorisation de vendre publiquement une parcelle de terrain, it raison de 10 fr. le mètre carré, proposé par M. le notaire Rey- naert, est donnée. M. D'Huvettere. De quelle date est la demande M. le Président. Du 19 Septembre. M. D'Huvettere. Je m'étonne, dans ces conditions de n'avoir aucune nouvelle, au sujet de mes demandes qui sont antérieures. M. le Président. Une réponse, datée du 28 Septembre, doit vous être parvenue aujourd'hui. Comme vous aviez fait deux propositions et que nous croyions qu'il y avait connexité entre elles, nous avons at- tendu que les difficultés,que l'une d'elles sou- levait, fussent applanies pour pouvoir vous donner une réponse compléte. M. D'Huvettere. II n'y a pas de con nexité entre elles. Cc sont deux demandes différentes. M. le Président. Dans ce cas, nous pouvons, si vous le voulez, voter d'urgence celle sur laquelle nous sommes d'accord. M. D'Huvettere. Je vous remercie; mais il est trop tard pour bótir. Je préfère que la demande suive la filière ordinaire. M. le Président. Cemme vous le vou lez seulement je le répète on pourrait porter d'urgence cetobjet ii l'ordre du jour, pour vous prouver qu'il n'y a aucun parti pris contre votre demande. Canalisation vers le Steenebrugge Uu crédit de 2804 fr. 90 est voté pour cette canalisation, qui a été demandée ii diverses reprises entre autres parM. D'Hu vettere, dit M. le Président. Trottoirs Un crédit de 3411 fr. 70 est voté pour les trottoirs rue d'Elverdinghe, le long des maisons de MMlles Spilliaert. Institution St Antoiue ci Locre II y a prés de 100 élèves dans cette insti tulion. Les Hospices demandent l'autorisa- tien d'y batir une cbapelleavecsous-terrains, dont le devis est de fr. 45,957,09 et un batiment servant en bas de salie de jeu, et au premier d'ouvroirdevis fr. 19,420. M. le Bourgmestre saisit l'occasion pour rendre hommage la Révérende Supérieure et aux soeuis de cetteinstitution, qui dirigent avec tam de tact l'établissement. Lts enfants y sont fort bien traités et l'on peut citer eet établissement comme un des plus beaux et des mieux ordonnés du pays, en ce genre. Nous nous y sommes rendus, dit M. le Pré sident, et nous avons été stupéfaits en voyant les résultats obtenus déjb. Ainsi pour parlerde la santé des élèves, nous y avons vu entre autres deux enfants, qu'on préten- dait tuberculeux h leur entrée k l'établisse ment, qui out actuellement les joues roses et brillantes de santé. Un membre. II est certain que le cli- mat y est des plus sains et on ne peut mieux choisi. Le crédit est voté l'unanimité, moins une abstention M. D'Huvettere. Chasse de certains biens des Hospices Nous vous proposons conformément h une demande des Hospices, de susprendre notre délibération du 4 Acüt dernier. Le droit de chasse est réservé cause d'une surenchère de 350 fr. dé la part de M. le Baron de Vinck et de son associé. Locations et ventes de terrains Approuvés. M.Landas est autorisé h ache ter un petit terrain Gheluvelt. Fermage de terres k Noordschote Approuvé l'unanimité, moins une ab stention, celle de M. Begerem. (Hilarité, M. D'Huvettere rit aux éclats). M. le Président. M. Begerem peut avoir de l'intérêt dans cette affaire. (Rires). Bureau de Bienfaisance Le bureau de Bienfaisance demande encore l'achat de 200 actions de 1 'Eigen Heird. Cette autorisation est accordée, mais M. le Président demande l'insertion de la clause qui disait, l'année dernière, qu'Hypo- thèquesera prise sur les propriétés. M. D'Huvettere commence par dire la chose impraticable; mais, après explications entre lui et M. ie Président, la clause sera insérée, sans le dernier paragraphe que M. le Président déclare incompréhensible. Garde-civique Un crédit de 200 fr. est voté pour les exercices de lir faits par la garde-civique Roulers. A ce sujet, il est question de l'établisse ment d'un Stand h Ypres, le long du canal d'Ypres h Boesinghe, dans les prés de la ville. Le terrain s'y préte admirablement et notre Stand serait certainement un des mieux installés du pays, dit M. le Président. II en résulterait de grands bénéfices pour la ville, car nous aurions la fréquente visite des gardes civiques d'autres localités. Vous voyez par la somme que nous devons payer pour les tirs Roulers que de cette fapon nous serions indemnisés des dépenses faites. Le Stand coüterait 30,000 fr. y compris la valeur du terrain. l'Etat interviendrait pour un tiers. Vu l'excellente disposition de notre Stand, nous pouvons espérer d'obtenir de l'Etat un subside plus grand que d'ha- bitude. II n'y aura pas de dangers k craindre, vu la disposition du terrain situé loin de toute demeure et complètement h l'écart. II y en aura, dans tous les cas, beaucoup moins qu'ailleurs. Le terrain a été examirié par nous et par M. l'Ingénieur Coomans qui fera un rapport. MM. Boone et De Gaestecker demandent qu'on mette la main k l'oeuvre aussi vite que possible, pour procurer du travail aux ouvriers. M. le Président promet de hater la chose autant qu'il est en son pouvoir. L'administration a été vivement aüaquée sur cette question dans les joürnaux, qui ont publié une pétition qui lui était adressée avant même quelle ne l'eüt repue! Ce fait ne peut provenir évidemment que de l'indiscrétion et de l'indélicatesse d'un signataire de la pétition. La séance publique est levée h 6 h. 4 m. j Les projets du Ministère du Travail Dimanche, les catholiques de Namèche fêtaient solennellement l'inauguration du Gcr- cle ouvrier, récemment établi dans cette commune. M. le Ministre du Travail, assistant h cette cérémonie, a prononcé un discours, que nous croyons intéressant de reproduire Je n'aime guère les fêtes bruyantes, dit M. le ministre; mais il m'est doux de me trouver parmi de braves travailleurs comme ceux qui sont ici. J'aime les ouvriers, paree que je suis chrétien et que ma religion me prescrit d'aimer Dieu par-dessus toutes cho ses et mon prochain comme moi-même pour l'amour de Dieu. Or, l'ouvrier est mon pro chain, et je l'aime doublement, paree qu'il est digne de toute notre sympathie. (Applau- dissements.) C'est dans ces sentiments que j'ai accepté le ministère de l'mdustrie et du travail, que je n'attendais ni n'espérais. J'ai accepté par devoir et je veux remplir con- sciencieusement les obligations que cette charge m'impose. Votre président parlait tanlót du projet de loi sur les accidents du travail. J'ai la volonté de le faire voter au cours de la pro- chaine session et d'y joindre probablement un projet de loi sur l'invalidité profession- nelle. Dans différents métiers, les travail leurs sont finis prématurément si les ouvriersagricoles et autres sont censés n'être invalides qu'A 66 ans, il en est a'amres qui le sont h 60, 55 ans et même h 50 ans. Pour ceux la des mesures spéciales d assu rance pour les jours de l'invalidité doivent être prises, et j'espère aboutir dans ce sens. (Applaud.) On parle et on discute it tort et it travers it propos de la récente loi sur les pensions ouvrières. Gertes, cette loi, comme toutes les lois huraaines, n'est pas parfaite, maisjc deman de qu'on cherche avant tout it l'app'iquer telle qu'elle est, et dans quelques années on en éprouvera les heureux effets. Une loide ce genre doit être faite au point de vue géné - ral; tl est impossible de prévoir tous les cas particuliers, mais, je leiépète, avant de réclamer des changements k cette loi, qu'on l'applique d'une fapon sérieuse et générale et on pourra mieux l'apprécier. Un premier crédit de 12 millions est alloué pour la raise en pratique de la loi nouvelle on prévoit que cette somme sora insuffisante dans un prochain avenir, mais le gouvernement ne reculera pas devant les sacrifices nécessaires, c-t s'il arrivait qu'un jour on dót recourir h l'impót pour donner h la loi tout son effet utile, je ne doute pas que le pays ne supporterait allègrement cette nouvelle charge, puisqu'elle surait pour but d'assurer les vieux jours des travailleurs. (Ap.) A cóté de l'avantage pécuniaire que nous apportonspar cette loi aux families des tra vailleurs, nous avons cherché un résultat moral essentiel, celui dc promouvoir 1'esprit de prévoyance chez les ouvriers, et celh dès l'enfance, dès la jeunesse. Les hommes dévoués qui se consacrent aux ceuvres de mutualité et de charité chré- tienne doivent cooférer ce but éminemment moralisateur. Répandons dans 1'esprit et les moeurs de nos populations ouvrières les ver- tus de l'épargne, de l'économie et de la pré voyance. Dans ma situation de ministre de 1 in dustrie et du travail, je dois tenir un juste équilibre entre les intéréts des travailleur- et des patrons. I! nous faut chercher it cons cilier les intéréts des uns et des autres, tan dis que des politiciens sans scrupule se don- neot la triste lóche de créer un abime entre ces deux branches de la grande familie industrielle etagricole. Cet exposé est presque un programme. Notons que M. le ministre du Travail nous promet d'appliquer ses efforts, dans le cours de la session prochaine, au vote du projet de loi concernant la reparation des accidents du travail, ainsi qu'au vote d'un autre projet sur l'invalidité. Souhaitons que l'extrême gauche, toujours préte ii fomenter le désordre, laisse aux Chambres un répit suffisant pour résoudre ces deux graves problèmes. II en est deux j autres qui attendent aussi,depuis longteraps, une solution toute préte mais toujours ajour- née i° la suppression du travail dominical. 2° Ia règlementation du travail de nuit. Nous n'osons plus croire, hélas que ces diverses questions, qui touchentde si prés aux intéréts populaires, puissent être liqui- dées prochainement. La bonne volonté du gouvernement et de la Droite se heurte, chaque jour, ii l'obstructionnisme d'un parti qui, cependant, déclare n'avoir d'autre raison d etre que l'émancipation des classes labo- rieuses. On a vu ce qu'il a fallu d'énergie, au cours de la précédente session, pour emporter, malgré les socialistes, le vote des pensions ouvrières. Attendons nous ii des obstacles pareils, chaque fois que nous voudrons réaliser un sérieux progrès de la législation sociale. Aux catholiques de la Chambre, nous nous permettons de conseiller autant de vigueur que de bonne volonté, afin que le bilan de notre parti s'enrichisse de mesures nouvelles et efficaces, attestant la fécondité de l'in- fluence chrétienne au point de vue du relè- vement moral et matériel des pauvres, M. J. Vinken, ancien élève du collége épiscopal, k Ypres, étudiant k l'Ecole Vété rinaire de l'Etat, a passé l'examen de candi dal en médecine vétérinaire. Le Principal du Collége Episcopal a l'hon- neur d'annoncer aux intéressés que Ie cours public d'anglais qui se donne au Collége le Mercredi soir h 8 heures, reprendra partir de Mercredi prochain 10 Octobre. Grands succès Composition flamande. Rhétorique des Humanités anciennes. M. Platevoet Camille, 56 points. Troisième des Humaniiés anciennes. M. Van Merris Charles, 75 points, 3e acces*. M. Delanote Emile, 70 points, 6'accessit. M. Bruneel Jéróme, 60 points. M. Codne Alphonse, 50 points. Quatrième des Humanités anciennes. l'r Prix M. Camille Devvancker. avec 81 points sur 100. Honneur au Collége de Poperinghe, h ses professeurs et k ses èves. Paraitrala semaine prochaine par M. L'ABBÉ RYCKEBOERj Grand'-Place Dimanche 7 Octobre, h 8 1/2 du soir, Grande Soiree extraordinaire donnés par Monsieur et Ma dame COLETT1 et leur troupe. Le tout nouveau dans son genre. Voir aux annonces les grands Magasins du Printemps de Paris. Voulez vous des sucres de toute première qualité? Prenez les paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. n^a.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2