I Samedi 18 Octobre 1900 10 centimes ie N° N°. 8587. mmrnmm La guerre Anglo-Boer CHINE Saint-Siège Les Pensions ouvrières a Passchendaele Le concours général et les Colléges libres 85' Année. \m m On s'abonne rue au Bourre, 36, a Ypres, et a tou-5 les bureaux de poste uu royaurae. Los annonces coütont 15 centimes la ligne. Les réclames dans la corns du journal coütont 30 contimos la ligne. Los insertions judiciaires1 franc la ligno. Les numóros supplé- montaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour los annonces do France et de Belgique exceptó los 2 Flandres) s'adrosssr k VAgence Havas Bruxelles, rue do la Madeleine n° 32 ot a Paris, 3, Place de la Bourse. Le JOURNAL C YPRES parait lo Mercredi et le Samedi. Le prix do l'abonnementpayable par anticipation est do 5 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port on sus. Los abonnoments sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent ctre adrossés franc de port A l'adresso ci-dessus. Lettie du president Krueger au Pape Un hebdomadaire londonuieu pu- blie le passage suivant de la lel I re adressée par le president Krueger a Léon XIII II a pen a Dieu de laisser ecraser notre nation. Mais les Boers ne sont ni conquis ni découragés. L'entbou- siasmepatriotiquedont ont fait preuve mos enfants sur tant de champs de bataille n'est pas prés de s eteindre. Je me relire momentanément de la lutte parce que je suis vieux et malade, mais je place toute ma con- fiance en la miséricorde divine. Permettez-moi, Saint-Père, de vous exprimer toute ma gratitude pour la sympathie dont vous avez constammeDt fait preuve onvers nous. Je suis certain qui vous continuerez a unir vos prières aux nótres pour le triomphe de notre pauvre peuple. Les exploits dc Christian De Wet Jean Carrèrc, dans sa dernière let- tre du Transvaal au Matinraconle quelques-uns des jolis tours joués par Dc Wet aux gc'ncTaux anglais lances a sa poursuite Un matin, nil des nombreux jours ou on devait prendre De Wet, lord Methuen, sur de son coup, arriva devantun camp qui semblaitendormi, et ou, seule, unc sentinelle immobile veillaif devant unc grande tente, iné- vi tablement cellcdu jeune general boer. A pas de loop, l'arme'e s'avanga, et l'avant-garde, après des efforts inouïs, arriva jusqu'aux premières tenles. Elles étaient vides By Jove quesignifie Un pen plus hardiment, on envahit le camp, on saisit la sentinelle. Fata- lité elle clait en bois Seulement, elle portail a la main (e'est-a-dire a la branche une leltre sur la- quelleonlut l'adresse de lord Methuen lui memo. Et cettc letlrc disait Permettez-moi de vous laisser en dépot ces vieilles tentes vides. J'ai pris celte semaine une cargaison de tentes neuves destincos a l'armée anglaise, et sur la perfection des- quelles je vous faisrncscompliments. Excusez-moi de ne vous avoir pas attendu, mais vous pourrez repasser ici dans deux ans. Christian De Wet. Les Anglais eurent Ie bon esprit de rire dc cette aventure, et repartirent afin de s'emparer de Christian De Wet... le lendemain. Mais le plus joli tour est celu' qu i! a joué a lord Boberls lui-même. De Wet, qui iuterrorr.pt les trains a chaque moment, eut uu jour l'idée, sur la ligne de Heidelberg, decouper les lils lélégraphiques et de les ratta- cher a son propre système Morse. Une dépêche ne tarde pas a lui arriver. Elle était du général Huuter et destinée a lord Boberts. Je tiens De Wet, disait le général Hunter. Euvoyez-moi du renf'ort. Parfaitpensa lami Christian. Et, en homme poli, désireux de ne pas laisser ces hauts oiliciers sans nou- velles, il télégraphia a Hunter Entendu, recevrez renforts.(Signé) Roberts. Et a lord Roberts Inutile envoyer renforts. De Wet est pris avee cinq mille homines. (Sigué) Hunter. th la joie a Pretoria La dépêche y arriva trop tard pour qu'on put Cannoneer au peuple, mais les officiers furent prévenus, et je laisse a penser leur vie Champagne, whiskey, God save the Queen, toute la lyre Et l'on festoya fort avant dans la nuit. Malheureusement, a i'aube, il fallut déchanter. Une nouvelle dépêcne, arrivée set te fois de Bloemfontein, demandait en hate des secours a lord Boberts pour délivrer le général Hunter en fort mauvaise posture. Ce gentleman de Christian De Wet avait amené lui- même les renforts demandés la veilde par son adversaire. On ne saurait êlre plus prévenant. Seulement, ces ren forts, au lieu de soutenir Hunter, avaient eu la mauvaise idéé de l'atta- quer. Ca, c'était sortir du programme! Et voilapourquoi la partie de coliin- maillard continue Un ultimatum de l'empereur d'Allemagne k Peuipereur de Chine La JFestminster Gazette annonce que TAl'emagne a envoyé un ultima tum a l'empereur de Chine, le som- inant de rentrer a Pékin et de repren- dre la responsabilité de son gouverne ment. L'Empereur ajoute que s'il n'est pas tenu comple de cet avertissement, les puissances procéderont au choix d'un nouvel empereur. Les propositions Allemandes en voie d'execution Le Wollfbureau pubiie une dépêche de Loudres, en date du 10 octobre, por tant On assure de source autorisée que lord Salisbury a déclaré formellement adhérer a la note-circulaire alleman de du ler octobre et a donné au repré sentant de la Grande-Bretagne a Pékin des instructions dans ce sens. Le Wolffbureau pubiie, en outre, line dépêche de Paris, disautquoM. Delcassé a chargé le réprésentant de la France a Pékin de se mettre en com munication avecses collègues, en vue d'exéculer les propositions présentées par la noledeM. de Bulow, datéedu ler octobre. Après le depart des Russes Pékin, 4 octobre. Les Anglais et les Italiens out oceupé hier le Palais d'Eté, renvoyant les fonctionnaires chiuois que les Busses, sans con niter los alliés, avaient fait rentrer au Palais. Les Ailemands ont occupé bier le Palais de l'Empereur que les Russes avaient également rendu aux Ghinois, Les Russes continuent de retirer leurs troupes de Pékin. L'lmpératrice serait morte Rome, 11 octobre. Le ministro d'llalie a Pékin a télégraphié a son gouvernement que la nouvelle dc la mort dc l'lmpératrice est parvenue dans la capitale. Le décès de la souveraine aurail eu lieu a Tan Lien-Fou. L'Empereur aurait dü prendre le pouvoir. Lesautorités chinoises refu sent de confirmer ou de démentir la nouvelle. Une importante nouvelle La Croix de Paris pubiie une cor respondence rooiaine relative au bruit qui court a Rome de la réouveriure du Concile du Vatican cn 1901. Le Concilc de 1870 n'aété cn effet qu'interrompu. Plusieurs questions out été ajournées. Léon XIII aurait 1'intention de les faire décider par le Concile. Le dimanche, 7 octobre dernier, a été pour notre commune une belle journée. Une réunion avait été convoquée par l'initialive de notre bourgmestre, M. Ch. Bayart, dans le but: 1° De faire connaitre aux habitants de la commune les avantages qu'ils peuvent tirer de la loi sur les pensions; 2° de constituer une sociélé mutuelle, qui ahitiera ses membres it la Caisse de retraite; 3° de grouper les persotmes kgées de 53 it 58 ans, et de leur faciliter le versement de 3 francs qu'elles doivent faire annuellement pour avoir droit la pension de 65 francs lorsqu'elles auront atteint 1 age de 65 ans 4° de prendre le nom de tous les gens agés de plus de 58 ans, car la société se charge- ra de tout ce qui est nécessaire pour que ceux lk obtiennent, sans frais ni démarches, ce que la loi leur accorde. La réunion a obtenu un succès complet plus de 300 assistants une allocution de M. le bourgmestre sur l'utilité du secouis mutual sous plusieurs rapports une confé rence de M. l'instituleur Gheysens, démon- trant la nécessité et la possibility pourch i cun de s'assurer une pension constitution de la Société expédition d'un télégramme d'hommage et de remerciment k M. le mi- nistre de l'industrie et du travail et d'un autre k M. le gouverneur de la province, qui a ré- pondu en tnrmes bienveillants. A la fin de la réunion, beaucoup de vieux se sont fait inscrire et la Société a recueilli une foule d'adhésions. Félicitations k nos amis de Passchendaele! Puisse leur exemple être imité dans toutes les communes de l'arrondissement I Nous avons relate les succès rem- porfés par lc collége patronné de Po- peringhe dans le dernier concours général de l'enseignement moven. Les aufres colléges patronnós, ceux surtout de notre Province, Courtrai et Thielt.se sont distingués nonmoins dans ce concours, battant les athé- nce et les colléges communaux. La Flandre libérale est trés satis- faite des résultals ebtenus par l'athé- née royal de Gand. Mais elle s'évertue a diminuer l'imj ortance des succès obter.us par nos colléges libres. Elle parle de 93 nominations pour Gand, alois qu'il n'y en a que 43 en tout Le Bien Public, aprés avoir rétabli les chiffres, se livre a des considéra- ft

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1