Encore le concours général c. VILLE D'YPRES CONSEIL COMMUNAL Avocats et Magistrats LES PENSIONS OUVRIËRES A son four, La Patrie s'occupe du concours général do l'enseigneraent moyen, en répondant au Précurseur d'Anvers, qui interprête, a sa faQon, les rcsullafs dc co concours. Corisfatons que !c collége moderne d'Ypres a obtenu, en tonf, une men tion honorable et trois petifes men tions, ce qui le place a la... queue. Le Précurseur puhliait récemment, sous le titre de Ré&ultats du concours général entre les Atbénées royaux, un tableau statistique d'oü il résulte que Ia première place, au point de vue des succès, appartïent l'albé rée royal d'Anverspuis viennent successi- vemerit les atbénées de Gand, Liège, Bi u- xelles, Ixelles, Tournai, etc. Le Précurseur, dans son travail, ne lient pas compte du nombre des concurrents et se place uniquement au point de vue du cbiffre absolu des prix, accessits, etc. Nous nous sommes donné la peine de faire une statistique analogue, se rapportant non seulement aux athénées royaux, mais tous les autres établissements qui ont pris part au concours général. Ges établissements sont au nombre de 39, et parmi eux se trouvent 8 colléges patronnés. Mais comme ces der- niers ne comprennent que des humanités anciennes gréco-latines, nous n'avons pu tenir compte que des concours sur les bran ches auxquelles orit pris part les sections gréco lalines, des athénées royaux, des col léges communaux et des colléges patronnés. Gependant, pour donner plus de valeur notre travail comparalif, nous avons fait aussi le relevé des élóvesqui ont obtenu dans les diverses branches ia moilié des points ilioués h un travail parfait. En réalité, nous avons ainsi deux statisti- ques, dont la seconde, comme étant plus générale, a évidemment le plus de valeur. Or les trois colléges patronnés du diocèse de Bruges obtiennent respectivement dans ce calcul, fait selon le principe adopté du Pré curseurle collége de Tiiieit la lr(!, le collége de Courtrai la 5° et le collége de Poperinghe la Gc place. Voici du resle notre double tableau Concours général entre les Humanités Anciennes des Athénées royaux (A r.) Colléges com munaux (C. c.) Colléges patronnés (C. p.) Collége moderne Cm et sections latines annexées a des Ecoles moyennes de l'Etal ou cummunales (S. I.) eti 1000. 1 1 Séance du du Samedi 20 üclobre 1900, 5 h. du soir. ORDRE DfJ JOUR 1. Communications. Finances communalrs: compte 1899. Voirie alignement de la rue St Jean. Voir ie projet de ciéetion d'un boulevard au noid de la Plaine d'Amour. Prcpriétés communales vente de terrain Rue Edouard Fiers. 6. Demande de subside pour l'erection d'un monument commémoralif de la bataille de Gioeninghe. 7. Ilosp'ces civilsvente de terrain Ypres. 2 3. 4. 5 Au tribunal, malgré la gravité du lieu, les séances ne sont pas loujours trirtes elles sont parfois égayées par des incidents qui dérident les juges les plus sérieux et qui amusent le public. II y a des types de prévenusqui sont restés légendaires on rencontre aussi bon nombre de magistrats spirituels et d'avocats qui ne manquent pas d'esprit. J'ai com u un magislrai f-céiieux qui pre- nait un maiin plaisir interloquer les témoin 5. Un jour, interrogeant une dame qui, mal gré son age respectable, se donnait des airs de jeure femme, il lui posa les questions d'usage Femme Silvère, quel age avez vous Vingl-six ans, M. le président. Vous ne les paraissez pas. Monsieur le président est tropaimable, dit le témoin en minaudant. Et le président, implacable, d'ajouter Vous paraissez davantage. G'est le même qui, dans une affaire de police correctionnelle, interrogeant un té moin Tiicornet, demanda-t il, vous accusez le nommé Follavoine'de vous avoir frappé. G'est la vérité pure, mon président. Oü vous a-t-il frappé II m'a envoyé un coup de pied dansle... AUez vous asseoir sur ce mot, dit il, le tribunal est éclairé. Une autre fois, dans une affaire de cour d'assises, il appelle un témoin pour faire sa déposition. Comment la querelle s'est-elle engagée interrogea t-il. Voilé cel; a commencé par des injures et voici les expressions dont s'e-st servi le prévenu, monsieur le président Vous êtes un imbécile. Adressez-vous au président du jury, interrompit-il vivement. Les téraoins prennent quelquefois leur revanche. Un magistrat minutieux posait conlinuelle- ment des questions oiseuses aux témoins et aux accusés, insistant sur des détails qui n'avaient aucune importance. Un jour, il interrogeait un témoin depuis une demi heure.le retournaitel le mettait la torture. Le témoin déposait qu'il avait vu le pré venu frappen la victime. A quelle distance éliez-vous de l'accu- sélorsqu'ila frappé le plaignant demanda le magistrat. A six mètres, trente trois centimètres, répondit le témoin. Six mètres, trente trois centimètres, répliqua le magistrat; comment pouvez-vous connaitre d'une fscon si précise la distance qui vous séparait de l'accusé J'avais apporlé un mètre, dit le té moin j'ai pensé qu'il pourrait se trouver quelque imbécile pour me poser cette ques tion et j'ai pris la mesure. Un jeune avocat trés vaniteux, et dont le talent était plus qu'ordinaire, plaidait la causa d'un orphelin. Après l'audienee, il vient trouver le prési dent du tribunal. J'espère, monsieur, lui dit-il, avoir excité votre compassion. En rftet, répondit le président, vous m'avez fait pitié. II n'y a pas longlemps encore que'en An- gleterre, la bigamie était un cas pendable. On jugeait Londres un bomme qui avait épousé cinq femmes. Accusé, demanda le ju^e, pourquoi avez-vous épousé tant de femmes une seule ne vous suftisait pas Monsitur le juge, dit l'accusé, c'esl pour tacber d'en trouver une bonne je vous assure que je m'y serais attaché et je lui serais demeuré fidéle. Eh bien, répondit Ie juge, puisque vous ne pouvez pas trouver une bonne femme dans ce monde, vous réussirez peut- être rnieux dar.s l'autre nous aliens vous y envoycr. En Amérique, les juges sont élus par le suffrage universe!, aussi sont-ils remplis d'égards pour les prévenus. Us ne leur posent de questions qu'avec la plus grande politesseet ilsne se départissent jamais d'une parfaite civilité. G'est en ces termes qu'un juge annorgi h un meuruier sa condemnation mort Accusé, monsieur l'accusé, levez vous, je vous prie, c'est lé une formalité prescrite par la loi, sans cela, je me ferais un scrupule de vous déranger. Vous êtes inculpé d'un crime qualitié d'assassinat, jecrois; mon grand regret, le jury vous a déclaré coupable. J ai malheureasement, tout en réservant mes sen timents personnels, vous annoncer que vous devez être peodu par le ecu jusqu'é ce que la mort s'en suive. Maintenant, je vous prie, assayez-vous. Permetlez moi encore une question A quelle heure vous serait-il le plus conyenable d'être pendu A quel mo ment cela vous dérangerait il le moins Les avocats égaient souvent les séances par leur reparties. Un avocat qui était bor- gne, plaidant un jour, mit des lunettes pour lire une pièce. Messieurs, dit-il, je ne produirai rien qui ne soit nécessaire. L'avocat adverse lui répliqua Alois commencez par retrancher un verre de vos lunet'es. On connait le plaidoyer de eet avocat plai dant pour un cliënt qui avai' un procés avec son dentiste. Messieurs, dit l'avocat, on devait nous mettre des dents pour cinq cents francs, on nous a mis dedans pour cinq cents francs. Berryer fils racontait l'anecdote suivante Un brave paysan vint un jour trouver Ber ryer père et, tout en déposant une pièce de cent sous sur la table, il le pria de plaider pour lui dans une question de mur mitoyen pour lequel il était en procés avec un voisin. L'illustre avocat, amusé par l'originalité du bonhomme, accepta. Au tribunal, Berryer déploie son éioc uen- ce; le paysan l'écoute avec recueillement. Berryer s'arrête un instant. lui crie le paysan, voici encore cent sous, encore un coup de gucule Un individu de mauvaise mineet d'antécé- dents déplorables était accusé d'avoir volé un pantalon arrêté pour ce fait et traduit en correctionnelle,son avocat plaida sa cause avec tant d'habileté que, malgré dss preuves presque irrécusables.le prévenu fut acquillé. L'aequiltement prononcé, au lieu de s'em- presser desoriir, l'accusé ne bougea pas. Eli bien, mon ami, lui dit l'avocat, vous êtes acquitté; vous pouvez vous retirer. Le prévenu ne fit pas un mouvementon eut dit qu'il était cloué sur le banc des accu sés. Vous êtes acquitté, lui dit le juge; allez-vous en. Le prévenu fit sembh.ru de ne pasentendie. Partez, reprit le président; cédez la place un autre. C'est que... jo ri'ose pas, dit le prévenu iimidement. Pouiquoi? demanda l'avocat. Je por to sur moi le pantalon volé. Un autre avocat plaidant pour un voleur accusé d'avoir dérobé une montre, prouva l'innocence de son client d'une fagon si claire qu'il fut acquitté. A la sortie, le prévenu lui dit Je ne sais comment vous témoigner ma reconnaissance, je ne suis pas riche mais vous me ferez plaisir si vous voulez accepter la montre. Et il la lui donna. Avant de mourir, un avocat fit venir un notaire et lui dicta sou testament. Je lègue tout ce que je possède aux fous.lui dit il. Comme le notaire montrait de l'élonne- ment, il ajoula C'est eux que je dols ma fortune c'est une restitution. Hu welij k saf kondigingen f ranciscus Six, gepensionneerde ontvanger der belastingen, te Yper, en Maria Pappaert, zonder beroep, te Yper. Achillus Gruwez, bakker, te Yper, en Elisa Pauwels, naaister, te Boesinghe. Alphonsus Lalour, koopman, te Yper, en Alixia Baeyen, zonder beroep, te Yper. Vient de paraitre par ffl. L'ABBÉ RYCKEBOEFL Mentions Mentions Totaux Prix Accessits honor. Totalis ?Iaces de 50 a 64 "to des distioc Places 80 o/o et au del a 70 a 79 jo 65 a 69 °[o au Moniteur 6t mentions p. Thielt r An vers 7 8 12 27 1 36 63 1 A. 11 8 6 23 2 25 50 3 A. r. Liège he 12 6 22 3 29 51 2 A. r. Bruxelles 3 3 12 18 4 19 37 4 C. p. Courtrai 1 8 6 15 5 5 20 35 5 A. r. Ixelles 1 7 7- 15 15 30 7 A. r. Verviers 2 7 3 \4 6 15 29 8 G. p. Ilerenthals 4 9 13 7 11 27 10 A. Gand 3 5 3 It 8 10 21 12 A. r. Tournai 2 4 4 10 9 18 28 9 A. r. Bruges 2 5 2 99 15 14 11 C. p. Poperinghe 1 3 5 23 32 6 C. p. Gheel 2 2 4 8 11 12 20 13 A. r. Arlon 1 2 1 6 12 7 13 17 A. r. Mons 1 1 3 5 12 17 15 G. p. St Trond 1 4 5 13 19 24 11 A. r. Ostende 1 1 3 2 5 9 14 16 A. r. Louvain 2 4 14 2 6 21 A. r. Chimay 2 1 3 7 10 20 G. c. Diest 3 3 2 5 22 C. p. llerve 1 1 1 3 15 15 18 14 A. r. Buy 3 3 8 11 19 A. r. Namur 1 2 3 7 10 20 A. r. Tongres 1 2 3 1 4 23 A. r. Charleroi 1 1 2 10 12 18 C. c. Dinant 1 1 2 16 4 6 21 G. c. Nivelles i 1 1 2 3 5 22 A. r. A 111 1 1 2 3 24 C. c. Bouillon 1 1 4 5 22 A. r. Malines 1 1 17 10 11 19 G. c. Tirlemont 1 1 5 6 21 S. 1. Thuin 1 1 2 3 24 C. m. Ypres 1 1 3 24 C. p. Binche 3 3 24 C. c. Beeringen 2 2 25 A. r. Hasselt r- 5 5 22 S. 1. St Gilles 4 4 23 G. c. Virion 2 2 25 S. 1. Wavre Eugéne FouRitiEit.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2