m wim 0^2-M CHROKIQUE ÏPROISE Samedi 20 Octobre 1900 10 centimes ie !N° 851 Année, N°. 8589. da lmotf Hollande France La crise chinoise reiii'"'---. Pil II» DKiïA$fti][E, 2i On s'abonne rue au Beurre, 38, k Ypres, et Le JOURNAL D YPRES parait la Mercredi et le Samedi. Le prix da 1'abonnement, payable par anticipation est da 5 tr. 60 c. par an pour tout la pays; pour l'ótranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et sa régularisent fln Décembro. Les articles et communications doivent être adrossós franc de port a l'adrasso ci-dessus. a tous les bureaux, de poste du royaume. Les annonces coütont 15 centimesla ltgno. Lesróclamas dans ia corps du journal coütent 30 centimes la ligne. Les insertions judieiaire-s, 1 franc la ligne. Las nuiaóros suppló- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de Franco et de Belgique exceptó les 2 Flandros) s'aJmessar h t'Agenae Ravas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et 4 Paris, 3, Piaca da la Bourse. La nouvelle des fiancailles de la Reine de Hollande est de venue offïcielle Voici le lexle de la proclamation par la- quelle la Reine Wilhelmine annonce ses fiancailles A men Peuple, Je me fais un devoir d'annoncer person- nelkment au peuple néerlandais qui. J'en suis iiUimement convaincue, s'inléresse vivement Mon bonheur et celui de Ma Maison. Mes fiangailles avec Son Altesse le due Henri de Mecklembourg-Schwerin. Puisse eet événement, sousla protection jor baron Snoy, olficier d'ordonnanee du Reiie comte de la Boissière Thienesle baron d'Anethan, ministro de Belgique le prince de Caraman-Chimay, conseiller de la légation de Belgique la prineesse Caraman- Chimay le comte d'Ursel MM. Jooris et de Ramaid, secrétaires de la légation de Bel gique M. Nyssens, membre de la Chambre des représentants, président de la commission beige b 1 Exposition universelle, et M'"e Nys sens M. Vercruysse, sénateur, commissaire général de Belgique b l'Exposition univer selle M. E. Robert, commissaire général adjoint de Belgique l'exposition universelle, et Mme E. Robert M. Deschanel, président de la Chambre des députés francais; M. divine, favoriser le bien être de Notre pays Waldeck-Rousseau, président du conseil et des possessions et colonies en Orient et en Occident. Le public a appris avec joie la nouvelle des fiargailles royales quiont été tenues secrètes jusqu'k la dernière heure. On savait bien que la Reine avait choisi un prince de Mecklembourg-Schwerin, mais on croyait, même dans les cercles les mieux informés, qu'ü s'agissait du due Addphe Fréderic, fiére du due Henri. On est surtout content de ce qu'une rela tion avec la Cour prussienne est évitée Le Mecklembourg est un pays qui forme comme un lien entre l'AUemagne et la Hollande la population y parle un idiome qui s'approche plus du hollandais que de l'allemand le bas allemand. Les ceuvres du romancier trmck- leinbourgeois Fritz Reuier sont tiès intel- ligibles aux Hollandais et sont beaucoup lues et appréciées dans ce pays ci. Dans la ligne maternelle, le due Henri n'a non plus du sang prussien dans les veines sa mère était une prineesse de Schwarz bourg. Le Mecklembourg est un grand duché, dont la super ficie n'atteint pas la moitié de celle de Hollande. II compte 600,000 habi tants, tous lulhériens, comme leur dynastie, l'exception de 6,000 catholiques et de 2,000 juifs. Le diner offert b l'Elysée, par le président de la République et Mrae Loubet, en l'hon- neur du Roi des Beiges, a eu lieu jeudi stir, coriformément au programme réglé la veille. Le Roi a pris place b table en face du pré sident de la République, ayant b sa di oite M1"" Loubet et sa gauche MMe Delcassé, femme du ministre des affaires étrangères. M. Loubet avait sa droite Mm" Waldtck- Rousseau et b sa gauche Mme Millerand. Assistaient également au dinerle comte d'Oultremont, grand maréebal de la cour le comte de Smet de Naeyer, président du conseil des ministres, ministre des finances et des travaux publics de Belgique le ma- M. et Mrae Jules Claretie, etc. A l'heure des toasts, le président de la Ré publique a porté la santé de la Reine, du Roi, du prince Albert et de la nation beige. Le roi Léopold a répondu en remerciant le chef de 1 Etat et en portant un toast b la République ainsi qu'au président et b sa fa milie. Le diner a été suivi d'une trés briüante représentation artistique. Le scène était dressée dans la grande salie des fêtes, piés des fenêtres donnani sur le jardin. M"e Olb et M. Coquelin cadet, de la Co- médie Frangaise, ont interprêté la saynette d'Abrabam Dreyfus Un erdnsous une tem pêtepuis M"e Rioton, de l'Opéra Comique, a charité un air de Louise, de Gharpentier. M. Leloir, de la Comédie Frai gaise, a dit Ie Grenierde Béranger. Le duo de Cendri'Uon a été chanté par M"8 Guiraudcn et M. Fu- gère, de l'Opéra Comique. Le souverain a donné b plusieurs repiises le signal des applaudissements. Le roi ne s'est retiié qu'après 14 heures, et a élé reconduit jusque dans le vestibule par le Président de la République. Aüemagne La démission du chancelier de Hohenlohe La nouvelle de la démission du chancelier de Hohenlohe, est confiraiée. On en donne comrae motif l'bge avancé de ce ministre. i Dés hier, le comte de Bülow a été immé- j diatement mandé b Hombourg il y est arri vé par le même train que quatre des fils de l'empereur, et Guillaume II se trouvait sur le quai de la garf pour l'atiendre. L'empereur et le ministre se sont rendus b pied au chü teau, cü une conference prolongée a eu lieu immédiatement entre le souverain et le minis tre des affaires étrangères. Le comte de Bülow et le prince de Hohenlohe ont e isuite déjeuné avec la familie impériale. La nomination du comte de Bülow comme chancelier de i'empire sera officielle demain. On annonce que le successeur du comte de Bülow comme ministre des affaires étran gères sera le baron Von Richthofen, actudle- ment sous secrétaire d Etat aux affaires étrangères. La prise de Pao-Ting-Fou II y a tout lieu de croire que, celte fois, la nouvelle est vraie. La première exjrédiiion partie de Pékin, sousle eommandement du général fnngais Baillcud, et comprenant trois mille Frangais, ainsi que d'autres forces internationales, a dü entrer dans Pao Ting Fou, oüelle ne tardera pas b rejoindre la colonne Gaselee. Pao Ting Fou a une grande importance. D'abord, e'est lb que les Boxers ont le plus eruellement sévi. Ensuite, cette place com mande les routes qui mènent dans le Chan Si et le Chen Si, oü 1; cour est réfugiée. Enfin, e'est le point cü abcutit du cóté du nord, la ligne franco-beige en construction de Pékin b Han Kéou, route centrale appelée b un tralie considérable. Si, comme on l'a annoncé, une autre expé dilion, remontant le Yang-Tsé, s'organise vers Han Kéou, las alliés occupcront des points précieux au point de vue politique et commercial. Alors, on pourra plus aisément trailer. C'est ce que veut M. Delcassé. Par une seconde note aux puissances, M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, j la liberté de vous rappeler que dans la séance de Ia Chambre des [Représentants du 21 Avail de la garde civique, du corps de pompiers, de l'armée et de la gendarmerie. Ces différents corps sont dolés d'armes per- fecfionnéesavec lesquelles ils norit jamais l'oc- casion de s'exercer. Or, il est certain que le tir est la branche prïncipale<ie l'éducatiou militaire et que Ia précision du tir fait la force des armées. N'est-il pas évident que c'est grhee a l'adrcsse des tireurs Transvaliens, que les petites repu- bliques Sud-Africaines mettent depuis de longs mois en échec la puissante Angleterre En ce moment même, oh nous voyons les bourgmeslres des principales villes du pays faire un appel palrioti que aux volontaires beiges,pour marcher vers l'Orieiitetsauver nos compalriotes menaces, nous nous demandons b quoi serviraient les meilleures volontés et le plus ardent patriotisme, si on met en des mains inexpérimenlées des armes même des plus perfectionnées. Un grand nombred'administralions commu- nales se sont impose des sacrifices considérables pour doter leurs administrés de champs de tir convenables. A Ypres, l'absence d'un stand oblige annu- ellement la garnison de quitter pendant plu sieurs semaines laville pour faire une période de lir au camp de Beverloo, la garde civique doit se déplacer vers Roulers et Bruxelles les pompiers n'ont d'autres ressources pour s'ex ercer que la cible chinoise. En outre le département de l'intérieur orga nise annuellement pour les tireurs beiges de magnifiques concours qui sonl suivis par des milliers d'amateurs nousYprois, n'ayant pas de champ d'exercico, nous nous trouvonsdans un état d'inférioritc ct par suite matériellement exclus de ces concours. Quant aux ressources qui vous préoccupent assurément Messieurs, les soussighés prenhent constate eet heureux act ord qui s'est établi sur le programme général qu'i! a proposé. 11 demande que les gouvernemenls intéressés notifient sans retard cette base de négocia- lions aux plénipolentiaires chinois par l'in- termédiairc de leurs ministres b Pékin. Ainsi on hitrrait l'heure des solutions. Le Matin de Paris croit savoi-r que cette procédure est déjb approuvée par l'Auiriche- Ilongrie, l'halie el, bien entendu, la Russie. Encore la question uu Stand Neus avons parlé, dans notre dernier nu méro de la pétition adressée b l'admiuistra- lion communale au sujet de la création d'un Stand pour la garde civique. Voici ce document A Messieurs les Président ei membres du Conseil communal de la ville d' Ypres. Messieurs, Les soussignés habitants de la vifle d'Ypres, 1900 (folio 1073 des Annates parlementaires) répondant a Monsieur Ie représentant Li gy Monsieur le Ministre de lTnlérieur a fait la déclaralion suivante L'honorable membre a parlé des stands ct j'ai puimmédiatement dans une interruption, lui rappeler ma bonne volonté a eet égard en lui disant que j'ai relcvé Ie crédit, porté pour eet objet au budget de l'intérieur, de 50,000 francs a 75,000. L'honorable membre me demande a quelles communes j'accorde- rai des subsides Mais, Messieurs, a toules celles qui vou- dront bien faire appel aux ressources du Gouvernement pour établir un stand dans des conditions convenables. Je söis heureux que l'honorable membre ait agité la question a la Chambre les Administrations commu- nales auront ainsi leur attention appelée s ir la générosité nouvelle du Gouvernement et je fais des voeux pour que nombreusos soient les villes qui demandent notre concours. Au surplus, l'extrait suivant du discours prononcé lc SOclobre 1899, par Monsieur de Trooz, ministre de l'intérieur, b l'occasion de la distribution des prix aux vainqueursdu grand grand concours de tir, prouve suffisamment les dispositions du gouvernement a ce sujet Lc Gouvernement vous a donné des aruies prermenl la respectueuse liberté de vous prier de bien vouloir donner suite au projet de créa- 1 perfectionnées il vous appartient de secon- tion d'un stand de lir. j der les efforts des autorités pour que tous L'utilité de eet établissement est incontcsta- soient b même de pouvoir «'en servir, si uu ble. 11 a en effet pour objet le perfectionnement jour la patrie l'exigeait. SSSS^Sk'BïA^k &za r-> -•J. ."s! m-^ifr ii

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1