DIONYSIUS REOEMPTUS Le Bureau de Bienfaisance et le legs Capron Zillebeke Chronique judiciaire I'. 18, MMCIIS A SASCTA FAULIA Faut-il le dire, un soldat est inutile et peut devenir dangereux, s'il ne sait pas manier i'arme qu'il a entre les mains,et d'autre part, la valeur de cell-ci est décuplée par l'habileté de celui qui s'en sert. Le nombre de tireurs a été en 1899 supé- rieur k celui de l'année précédente. Laissez moi souhaiter avec vous de voir cette progres- sion s'accentuer toujours davantage. Pour atteindre ce but, différents moyens devront être mis en oeuvre. Je citerai, tout d'abord, la nécessité qu'il y a, d'une part,d'augmenter le nombre des stands de l'aulre d'améliorer quelques-uns de ceux qui existent. Si la garde civique est une force dont le Gouvernement peut disposer, elle a, avant tout, une origine communale et l'organisa- tion nouvelle n'en détruit pas le caractcre. Les Administrations communales n'ont pas méconnu dans le passé les services qu'elles peuvent attendre de la garde au point de vue du maintien de l'ordre et elles n'ont pas hésité a consentir les sacrifices nécessaires. 11 en est encore ainsi, je me plais k le reconnaitre, et je serai heureux, pour ma part, de seconder ce qu'elles feront pour multiplier les installa- tions convenables destinées aux gardes civi- ques qui veulent s'exercer au tir. Elles rendront par lk aussi un service con- sidérable k l'armée et en diminuant ladurée des périodes de tir k Beverloo, elles s'assure- ront les avantages qui résulteut du séjour des troupes dans les garnisons. Dans ces conditions,Messieurs, les soussignés vous adressent en toute confianceleurdemande avec l'espoir d'obtenir une solution prompte et favorable. (suivent les signatures,). La question du Stand était déjk décidée en principe lorsque cetto pétition est arrivée k l'Hótel de Ville. Sous ce litre, le Progrès s'occupe d'un des points de la dernière séance du conseil communal, non pas pour louer la fsgon d'a- gir du Bureau de Bienfaisance, qui a deman- dé l'autorisation d'acbeter 200 nouvelles ac tions de la sociéié Eigen Heerd», mais pour attaquer le conseil d'administration de cette institution charitable. Selon lui, le Bu reau de Bienfaisance ne remplit pas les obli gations imposées par le testateur, celles d'acbeter chez tous les marchands, sans dis tinction d'opinion religieuse, philosophique ou politique, les fournitures dont il a besoin. II en est, évidemment, de ces attaques, comme de toutes les autres du véridique journal. Aussi ne nous en inquiéterons nous guère, cornmeen fera de même sans doute le Bureau de Bienfaisance, qui, en adminis trateur intègre et intelligent, s'occupe beau- coup plus, des qualités diverses de ces four nitures, que des opinions de celui qui les livre. Remémorons seulement ceci, pour clore ce sujet, que sous l'administration commu nale libérale, un catholique était traité en paria, par toutes les administrations publi- ques, ce qui est fort loin d'etre le cas aujour- d'hui, pour les libéraux. Nous étonnerons peut-être lo confrère qui s'attend k nous voir louer sans réserves le Bureau de Bienfaisance en lacgant au con traire quelques critiques k notre tour. Non pas au sujet de l'achat des 200 actions que nous trouverions exagéré, mais parce- qu'i! peut être trop restreint. Le logement, e'est k dire le loyer, est sou vent le cauchemar de i'ouvrier honnête et actif. D'un autre cöté, il n'y a pas d'habitant qui paie plus cher, proportions gardées, le toil t ui abrite sa familie, qui soit plus exploilé, disons le mot, par certains propriétaires. lis toucbent ces propt iétaires de leurs maisons ouvrières, qu'ils entretiennent mal ou pas du tout souvent, un intérêt vraiment usuraire de 6, 7, 8 et dans certains ets, jusque '10 pour cent du capital qu'elles représentent. De plus, I'ouvrier se voit exposé, en cas de malheur, d'accident ou de chomage, k être brutalement expulsé par ces propriétai res, qui ont formé, dans ce but, une société,du moment qu'il est quelque peu en retard de paieme-nt de son loyer. Trouver le moyen de lui procurer, soit gratuitement, soit k un prix minime, ure maison saine, bien aérée, commode et qui de plus ne lui soit pas une cause de souci in cessant, serait par conséquent une oeuvre philantropique et charitable de tout premier ordre. Nous avons écrii d'ailleurs un article sur ce sujet, il y a quelques années, k propos d'une proposition fane dans ce sens k la Chambre des Représentants. La participation k la sociéié Eigen Heerd n'est pas k ia portée de loules les bourses ouvrières, Nous voudrions, par conséquent, el c'est lk notre critique, si critique il y a voir, soit l'Admioistration du Bureau de Bienfaisance ou cel le des Hospices prendre un nombre bien plus grand d'actions de cette sociéié ou encore mieux faire batir eux- mêmes un grand nombre de ces maisons, pour les donner en habitation gratuite ou k prix iéduit aux travailleurs qui n'accepte- raient pas dans bien des cas, d'aulres se- cours, pour ne pas avoir le nom d'avoir van den disch comme dit le peuple. Cette manièro d'agir aurait de plus l'énor- me avantage de forcer les propriétaires des taudis dont nous parions plus haut, k les entretenir mieux, k en baisser les prix de loyer et k se montrer moins féroces k l'égard de leurs locataires dans le malheur. lit de presse. Assesseurs, MM. Waelbroeck et De Suick. Ministère public, M. Janssens de Bisthoven, procureur du Roi. Avocats, Mes Deleval et Edmond Picard, avocats k Bruxelles. Lundi 29 octobre et jours suivants, Le- monnier, Antoine, délit de presse, Asses seurs, MM. De Snick et van de Walle. Mi nistère public, le même magistrat. Avocais, M" De Poortere, avocat k Bruges,Me Edmond Picard, avocat k Bruxelles. Afïreux accident Un terrible malheur est arrivé, Mardi dernier, prés le chateau de la «Hooghe», sur le territoire de Zonnebeke. M. Frangois Vanacker, Echevin de la commune da Zillebeke et Président de la Fabrique d'Eglise, aecompagnait son Ills sur le devant d'un chariot. A l'endroit indiqué plus haul, le fils de M. Vanacker quittaun instant le chariot, lorsque, soudain, les chevaux prirent le mors aux dents. M. Vanacker tomba du chariot sur le pavé et la roue du véhicuie, lancé k toute vitesse, passa sur M. Vanacker. Spectacle horrible la tête de la victime fut littéralement broyée Cet~ événement a produit k Zillebeke et dans igs environs laplus pénible impression. M. Vanacker était un homme estimé et aimé par tous sss coocitoyens, k raisoa de son caractère, de sa loyauié et de serviabilité. Sa mort sera vivement regrettée. Cour d assises de la Fiandre Occidentale Le cour d assises de notre province, pen dant la 4e session de cette année aura deux présidents: MM. l-.s conseillers Verbeke et Roels. Le premier, avec MM. Fraeys et van de Walle pour assesseurs, présidera les lundi 22 et mardi 23 cciobre, lors des débats de l'affaire k charge d'Aug. Van de Weghe, accusé de vol et de tentative de meurlre. Le siége du ministère pubiic sera occupé par M. le substitut Schramme. Au banc de ia dé- fense il y aura Me De Schepper. M. leconseiller Roels présidera les autres audiences qui sont libellées comme suit au róle Mercredi 24, jeudi 25, vendredi 26 et samedi 27 octobre, Eeckhoud, Georges, dé- Au moment de mettre sous presse nous apprenonsque Monsieur Goomans, Directeur dc l'Ecole Industrielle, vient d'ê're nommé membre du Comité international permanent de perfectionnement de l'enseignement du dessin dont le siège est k Paris. Nos bien sincères féücitations k Monsieur l'Ingénieur-architecte de la ville. Église des PP. Carmes Déchaussés TRIDUÜM SOLENNEL en l'honneur des BB. DENYS BE LA NATIVITÉ ET BE!); MPT DE LA CR01X, Caembs Déchaussés. Martyrisés en l'ile de Sumatra, le 29 Nov. 1638 et Béatifiés Ie 10 Juin 1900. INDULGENCES 1° Indulgence Plénière, l'un des jours du Triduum solennel, pour les fidèles, oui s'étant cotifessés et ayant communié, visiteront cette église, et y prieront aux intentions du Souverain Pontife. (Léon XIII, 25 Juin 1900) 2° Indulgence de 100 jours, une fois le jour, pendant le Triduum, aux fidèles, qui au moins contrits de coeur, visiteront cette église et y prieront aux intentions du Saint Père. (Léon XIII, 25 Juin 1900). En raison de l'Année Sainte, ces indul gences ne sont applicables qu'aux Ames du Purgatoire. ORDRE DES OFFICES Dimanche, 28 Octobre, k 10 1/2, heures, Messe Soleanelle, suivi d'un S rraoa Fran gais. A 5 1/4 h.Chapelet k 5 1/2, Salut Pontifical par leRévérendissime Dom Albéric, Abbé des RR. PP. Trappistes de Westvlete- ren après le Salut, Sermon Flamand. Lundi, 29 Octobre, k 9 heures, Messe Solennelle, par le T. R. M. De Brouwer, S. T, D.,Curé-Doyen de St Martin, suivie du Sermon Frangais. A 5 1/4 h,, Chapelet k 51/2, Salut Solennel. par le T. R M. De Brouwer après le Salut, Sermon Flamand. Mardi, 30 Octobre, k 9 h. Messe Solen nelle, par le T. R. P. Provincial des Carmes Déchaussés, suivie du Sermon Frangais. A 5 1/4 h., Chapelet -- 5 5 1/2, Salut Solennel, par le T. R. P. Provincial, Te Deum et Sermon Flamand. Les Sermons Francais seront prêchés par le R. P. Léon. les Sermons Flamands par le R. P. Dominique, Carmes üécliausés. Vient de paraitre Leven van de gelukzalige uit de orde der ONGESCHOEIDE GARMEL1ETEN martelaars op 't eiland Sumatra naar de stukken die lot hun zaligverklaring dienden door uit dezelfde orde. L'auteur raconte la vie de deux Carmes déchaussés, Denys de la Nativité et Redempt de la Croix, récemment béatifiés, le 10 juin 1 1900. Avant leur entrée en Religion, ils étaient tous deux officiers du Portugal dans les Indes Orientales. Denys en particulier était pilote suprème des fiottes Ponugaises el Cosmographe du roi en ces parages. Aspirants k une plus haute perfection, ils se firent religieux et conquirent k la lête de 58 compagnons la ccuronne du martyre, dans l'ile de Sumatra, le 29 Novembre 1638. Soucieux de l'exactüude historique, l'au- teur a fouillé partout pour augmenter sous ce rapport la valour intrinsèque de son ouvrage. Nous croyons qu'il a pleinement réussi k tirer au ciair plusieurs poinis obscurs de la vie de ses héros. Son histoire est en- richie de nombreuses phototypies, qui ne manqueront pas, elles aussi, d'augmenter J'intérêt du livre. Une d'entre elles repré- sente la carte de Sumatra et des pays avoi- sinants, telle que l'a dessinée le B. Denys de la Nativité. L'ouvrage se vend chez l'imprimeur, Callewaert De Meulenaere, rue au Beurre 36, Ypres. On peut également se le procurer en s'adressant direetement k l'auteur. PRIX 1 fr. 2»0. BURGERSTAND VAN YPER van den 12 tot den 19 October 1900. Gebooiwen Mannelijk geslacht l Vrouwelijk 4 DeRoDósiré, bakkersgast, en Plankaert Ce cilia, dienstmeid. Denudt Joseph, kleermakker, en Segers Ga- briella, kleermaakster. Bartier Enfile, hovenier, en Lamond Emma hovenierster. Veys Hector, advokaat, en Donck Maraareta zonder beroep. Talon Joseph, 63 jaar, wever, echtgenoot van Mahieu Amelia, St Niklaais buiten. Werre- brouck Joseph, 34 jaar, timmerman, ongehuwd Lange Meersschtraat. Desalmon Joseph, 7 jaar' leerling in 'tkollegie, Rijselstraat. - Van Gbe-' luwe Edouard, 65 jaar, wever, echtgenoot van Debaenst Maria, Rijselstraat. Lemahieu Adol- phe, 56 jaar, zonder beroep, ongehuwd, Lanee Thouroutstraat. Kinders beneden de 7 jaar Mannelijk 3 Vrouwelijk 1 Sciatique, Ikhumatisme LETTRE DU DOCTEÜR Ce sont deux affections bien désagróables mais d'une nature bien différente. La sciatique est la maladie spéciale aux arthritiques. C'est plu- tót une nóvralgie une douleur sourde avec picotements, engourdlssements. sensations de chaud et de froid, parcourt la cuisse et la jambe dans toute leur longueur. Elle devient parfois tel- lement aigüe que le moindre repos est impos sible. Cette douleur s'accroit avec une accuitó extréme par la marche, un effort ou même la percussion surle sol. L'affaiblissement desnerfs est Torigine de cette maladie. Le Rhumatisme lui, affecte souvent tout la corps. II est produit tantót par le froid ou l'hu- miditó, mais principalement par le mauvais état du sang. II est souvent cause de troubles graves dans la tête, les appareils circulatoires et resDi- ratoires. I! engendre l'affaiblissement général et exige quelquefois Timmobititó la plus compléte avec des souffrances atroces. Iladéja été men- tionné souvent dans ces colonnes des cas de guérison de ces deux maladies a la suite de l'usage d'un médicament bien connu, les Pilules Pink. Cbaque jour nous recevons des attesta tions, nous en citerons deux nouvelles auiour- d hui. J Mme Adam Bertrand', de Gouy lez Piéton (Hainaut), dans la lettre qui va suivre, nous dé- clare qu elle a été guérie d'un rhumatisme et qu une sciatique dont souffrait une personne de sa familie a presque entièrement disparu par l emploi des Pilules Pink, qui sonne même temps qu un reconstituant du sang untonique des neris incomparable. y Je souiïrais da rhumatismes dans la jambe droite; après l'emploi des Pilules Pink, j'ai été debarrassée du rhumatisme. Uue personne de ma familie atteinte de sciatique depuis llans est actueliement en pleine voie de guérison a'la suite de 1 emploi des Pilules Pink. Nous sommes tous tres satislaits de ces traitement et nous n'a- vons suivi que lui. Les Pilules Pink, comme régónérateur du sang, guérissent l'anémie, la ehlorose, le rhuma tisme et la laiblesse générale. Comme tonique des nerfs, elles sont trés efficaces contre la neurasthenie, la sciatique, Tataxie locomotive et les névralgies. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 2