AVIS Samedi 10 Novembre 1900 10 centimes Ie (V Le Bourgmestre, It. COLAERT. Garde catholique Société Willen is kunnen TRANSVAAL Espagne France Contre la li. P. On s'abonne rue au Beurre, 38, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an ponr tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fln Décembre. Les articles et communications doivent être adrossés franc de port 4 l'adresse ci-dessus. Los annonces coütent 15 centimes la l:gne. Les réclames dans lo corps da journal coütent 30 centimes la ligne. Las insertions jadiciairesi franc laligne. Lesnuméros suppié- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique excepté les 2 Flaadres) s'adressor 4 1'Agence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 ot 4 Paris, 8, Place de la Bourse. M. le Bourgmestre vient de faire afficher l'iuvitatioa suivaate a l'occa- sion de la fêle patronale du Roi. Chers Concitoyens. J'ai l'honneur de porter votre connais- sance qu'un Te Deum sera chanté le 15 Novembre k 11 heures, en l'église St Martin, k l'occasion de la fête patronale de S. M. le Roi. Les autorités civiles et militaires ont été invitées y assis'er. Les édifices publics seront pavoisés. Un concert-promenade aura lieu aux Hal les, salie du rez de chaussée, k 8 1/2 heures du soir. II est désirable que les témoignages, si nombreux et si éclatants, d'attacbement au Roi et k la Familie Royale, donnés récem- ment par le Peuple Beige, se répètent k l'oc casion de nos fêtes nationales. Je vous prie done de vouloir pavoiser vos demeures, le 15 Novembre prochain, et de vous associer ainsi k la manifestation dont les pouvoirs publics donneront l'exemple. Agréez, Chers Concitoyens, les assurances de ma parfaite considération. Ypres, le 9 novembre 1900. HARMONIE COMMUNALE Programme du qui sera donné aux Halles (Grand Marché au beurre), J EU Dl, 15 NOVEMBRE 1900, a 8 1/2 h. du soir, a l'occasion de Ia fête patronale du Roi 1. Brabangonne 2. Marche Nuptiale Van Avermaete. 3 Rigolelto, fantaisie Verdi. 4. Démons et fées, mor- ceau caractéristique J. Heymans. 5. Exelsior, air de ballet Marengo. 6. Bonheurpassé, nocture Eilenberg. 7. La Housarde, valse militaire L. Ganne. Le souper annuel aura lieu demain Dimanche 11 Novembre, a 7 heures. M.le Ministre du Travail y assistera. La première représentation d hiver aura lieu le Dimanche 18 Novembre prochain. Capture d'un train anglais Un train de fournitures militaires allant de Kimberley Boshof, a été attaqué par 20 Boers a 9 milles de Kimberley et capturé, saus qu'on ait tiré un seul coup de fusil. Les Boers onl fait sauter Ia machine. Uue colon ne anglaise, forte d'environ 3,000 hommes, arrivée a Kimberley, est repartie immidiatement par voie fer- rée pour le Sud, avec des canons. Nouveau succes boer dans l'Orange Un nouveau succes des Boers dans l'Orange est signalé par une dépêche de Craddock (Colonie du Cap, datée du 7 novembre. Les Boers ont réoc- cupé Leeuw Kop, localilé s tuée a mi chemin de Bloemfontein et de De Wet's Dorp, et a quelques licues au nord de Reddersburg, que le général Kelly-Kenny a vainement teuté de reprendre aux Boers samedi dernier. On annonce également que des attaques boers se sont produites sur des postes avancés, a 6 milles de Bloemfontein. Encore des succes boers Pretoria, 8 novembre. Le général Kitchener est allé a Johannesburg. Une patrouille canadienne qui s etait heurtée a une patrouille boer au milieu du brouillard prés de Bel fast a eu un officier tué. Kroustad, 7 novembre. II y a eu hier un engagement a Bothaville et les Boers en nombre ont occupé les kopjes au sud de la viile avec deux canons et un pom-pom. Les Boers occupent des fermes eutre Kronstadel Bothaville. Leurs patrouil les exécutent des raids aux environs de Kronstad. suspension des garanties constitution- nellcs sera maintenue. II annonce qu'une convention en- tre l'Espagne et les Etats-Uuis a été signée avant hier a Washington sui- vant taquelle l'Espagne cède les iles Cagayan et Libut, moyennant 109,000 dollars. Ce sont les derniers territoires qui restaient a l'Espagne en Océanie. Madrid, 8 novembre. Le Conseil s'est réuni sous la pré- sidence de la Régente. Le général Azcarragua déclara qu'aucun carliste en armes ne se trouve maintenant sur le territoire espagnol. II ajoute que la tentative carliste a entièrement échoué, mais pour détruire toute organisation, la Paris, 9 novembre. Chambre des détutés. L'interpellation sur la politique générale du ministère a amené sur le tapis la question Sipido. M. Sembat dit qu'il s'agit, aujourd'hui,de savoir si dans les faits la conduite du gou vernement est conforme k ses déclarations. II demande si au point de vue légal le gouvernement devait livrer Sipido k la police beige cédant k la pression étrangère. L'orateur examine la convention franco- beige du 15 aoüt 1874, et ceile du 20 jan vier 1900. 11 n'a rien trouvé qui justifie l'extradition de Sipido. M. Sembat estime que si le gouvernement avait agi avec loyauté il n'aurait pas laissé dire par les journaux que Sipido ne pouvait pas être livré. II aurait prévenu celui-ci qu'il s'exposait k être extradé. On l'a pris en traitre. M. Sembat demande au gouvernement de négocier avec la Belgique pour faire déclarer nuile 1 extradition de Sipido, qui a été faite illégalement. M. Mortis dit que le droit d'asile est in violable, k moins qu'une convention inter nationale n'y apporte certaiues conditions. Sipido a été extradé en vertu de la conven tion passéc avec la Belgique en 1898 et qui spécifle que les deux pays se livreront les mineurs qui ont agi sans discernement. Gette convention fut calquée sur la con vention entre l'Alsace-Lerraine et la Suisse, laquelle dit que cette remise de mineurs ne constitue pas une réelle extradition, mais unesorte de rapatriement. (Exclamations.) Quoi qu'il en soit, la convention franco-beige existe. En m'y conformant j'ai fait mon devoir. (Trés bien.) M. Waldeck-Rousseau intervient dans le débat. Après avoir défendu le ministère dans les divers actes attaqués, il dit qu'il importe que la Chambre dise si elle croit que le gouvernement est capable, avec son concours, de conduire k'bien les réformes proposées. II y en a qui disent Notre tacbe est terminée. Si la Chambae pense ainsi quelle le dise. On n'a pas de peine k renoricer au pouvoir quand on n'en a usé que pour le bien de la République. (Applau- dissements.) La discussion est close. M. Odilon Barrot propose un ordre du jour de confiance. M. Julien Goujeon propose un amendement k eet ordre du jour tendant k ajouter les mots suivants et repousse les doctrines collec- tivistes. M. Viviani déelare que lui et ses amis re- pousseront naturellement eet amendement. M. Waldeck-Rousseau déelare accepter l'ordre du jour Barrot. Le président du conseil affirme la solida- rité du gouvernement tout entier. II déelare, en terminant, qu'il s'en tient k l'ordre du jour de confiance, ne voulant pas être dupe de motions fallacieuses et des duplicités et roueries parlementaires. L'ordre du jour est adopté par 330 voix contre 238. L'amendement Goujeon est adopté par 357 voix contre 214. On vote sur 1 amendement Sembat relatff k Sipido. Lc gouvernement en ininorité Une motion additionnelle de M. Sembat regrettant la remise illegale de Sipido au gouvernement beige est adoptée par 306 voix contre 196 (Applaudissements ironiques k droite. Bruyante agitation. M. Zevaes déelare que les sociaiistes ne veulent pas être dupes de la manoeuvre par lementaire qui vient de se produire k l'occa sion des deux derniers ssrulins. II fait l'éloge du socialisme qui gagne chaque jour du terrain dans tous les pays. 11 termineen demandant que' ia séance soit remise k j demain. Sur la demande de.- sociaiistes,on ouvre un scrutin k la tribune sur la remise de la séance k demain. j Le Journal de Liège rec-oit de Biuxelles, 7 novembre, la correspondance suivante qui confirme ce que nous éorivioris nous mêmes dans un de nos derniers numéros Le '18 novembre le parti sociaüste tien. dra un congrès pour s'occuper parliculière- ment de la question de la R. P. Fuut il inscrire ce principe dans la Con- stitution s Telle est la question essentielle qui semble devoir être examinée par les principaux orateurs. I Dès maintenant.d'après desreoseignements pris k bonne source et que le vote de l'assem- blée socialiste démontrera exacts, le Congrès k l'unanimité ou du moins k une forte majo- rilé, répondra négativement. MM. Vandervelde et consorts partagent avis de M. Destrée, qui, dimanche k ia Fé- dération socialiste de Charleroi, a déclaré qu'il combattrait k outrance une pareille pro position. I

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1