^BM}. Sainte Cécile mmmm m O^StArllC Mercrcdi 21 Novembre 1900 10 centimes le N° 35s Année. N°. 3598. La guerre Anglo-Boer Quo vadis EN CHINE La pêche au brochet Bil sSÈÊkc On s'abonne rue au Beurre, 38, Ypres, et tous les bureaux de poste du royaurae. Le JOURNAL D YPRES paralt le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayablo par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sent d'un an et se régularisent tin Décembrs. Les articles et communications doivent être adressés franc de port 1'adresse ei-dessus. Les annonces coütent 15 centimesla ligna. Les réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne.Les insertions judiciairos1 fraue la ligne. Las uuraéros supplé- mentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et do Belgiquo exceptó los 2 Flandres) s'adresser i l'Agence Ravas Bruxeiles, rue de la Madeleine n° 32 et k Paris, 8, Place de la Bourse. A l'occasion de la Sainte Cécile, la Grande Fanfare exécutera Bi- manche,, a l'Eg;lise St Martin,pen dant la messe de 11 h. 1/2. MARCHE, morceau de Concours Canivet L'ÉTOILE DU NORD, de Meyerbeer, arr. par J. Painpar^; Le soir, k 7 heures, Banquet annuel ct la Salie Iweins. Beaucoup de membres honorai- res ont tenu ci s'inscrire pour eet te fête, et, si nos renseignements sont exacts, Monsieur le Ministre du Travail y assistera également. Les jourtiaux anglais ne peuvent plus dissimuler le caractère de plus en plus actif que prend la résistance des Boers. Les in formations deleurscorrespondantsle signa- lent de tous les points. Une dépêche de Prétoria au Daily Tele graph annonce que le général Botha a orga- nisé un nouveau gouvernement ft Rosen- kraal k i'ouest de Lydenburg. 11 dispose, dit ond'une somme de b millions de francs avec laquelle il paye ses soldats ft raison de 5 shillings par jour. II s'agit évidemment d'une organisation militaire, le gouvernement du Transvaal étant légalement représenté par M. Schalk- Burger, le vice-président de la République. Du Cap on mande au Morning Leader que maintertant que l'été commence, il est cer tain que beaucoup de Boers qui jusqu'k pré sent étaient restés tranquillés reprendront la campagne. Le manque de fourrages pendant l'hiver a beaucoup iimité les opérations, mais l'herbe commence k pousser. On prévoltque les Boers déploieront encore une plus gran de activité vers Noël. Delarey se trouve actuellement prés de Vryburg Abel Erasmus est campé sur la rivière Olifant, dans le voisinage nord de Middelburg, avec 3,000 hommes. II a avec lui mille wagons et douze mille létes de bétail. On signale k la date du 18 novembre un engagement dans le district de Thaba N'chu le chemin de fer a été coupé k Greylinstadt et les Boers forcent leurs compatriotes des environs d'Heidelberg ft reprendre lesarmes. La Volkszsitung de Berlin affirme de la fagon ia plus catégorique que les documents des archives transvaaliennes démontrant la mauvaise foi ei les honteux agissements de M. Chamberlain sont bien arrivés récem- ment dans un port italien, oü ils ont été regus par des délégués boers. Leur publica tion est trés prochaine. M. Chamberlain passerait quelques mau- vaises nuits, si sa conscience n'était profon- dément endormie, avec la complicité de toute l'Anglelerre. On mande de Pekin ft l'agence Laffan que le marécbal de Waldersee annonce officiel lament que la paix est rétablie dans la pro- vince de Chili. La promesse est faite que le I chemin de fer de Tien Tsin sera terminé le j 15 décembre. Au cours de l'entrevue qu'il a eue avec lui, i Waldersee a déclaré k Li-Hung-Chang que si j le chemin de fer ne reste pas intact, les vil- i lages avoisinants seront biülés et les habi- tants massacrés. On mande de Shanghai au Daily flews que le consul de France annonce que les persé- cutions de chréiiens irtdigènes contiriuent dans la province de Kouang-Si. Nous n'avons pas recommandé k nos lëc- teurs, et nous ne leur recommandons pas encore, la lecture du roman Quo vadis j bien que l'ouvrage soit mis en vente chez j notre éditeur. Nous estimons que, si ce roman des temps Néronéens peut faire quelque bien cbez un certain nombre de persortnes disposées k tout lite et chez d'autres que la lecture des ro mans modernes et la fréquentation des thé- atres ontblasées, tl en est autrement de tous ceux qui ont conservé intactes les notions do la morale et la pratique des verius chré- tiennes. Ce serait, k notre avis, un danger immense et une faute grave de metire Quo vadis enlre les mains de la jeunesse, qu'une éduca- tion cbrétienne a préservée contre les attein- tes de la propagande de rimmoralité par la lecture et le théatre. Ces observations faites, nous publions, comme la plupart de nos confrères catholi - ques, la nouvelle suivante qui concerne Sienkiewicz, l'auteur de Quo vadis La Pologue cathoiique est fiére de son grand écrivain, Henri Sienkiewicz,l'auteur de Quo Vadis. Elle vient de lui offrir un cadeau national. Le correspondant polo- nais de ÏUnivers écriï k ce propos La popularité croissante de notre grand romancier, H. Sienkiewicz, lui attire de nombreux hommages. L'un des plus écla- tants vient de lui être offert par ia recon- naissance nationale. La Pologue a décidé d'offiir k son grand écrivain un home digne de lui. Le pays tout entier s'est cotisé, et on vient d'acheter une charmante campagne, oü il fixera désormais sa résidence. Le village d'Oblegorck possède une jolie maison, un jardin soigné.des étangs pois- sonneux, une forêt giboyeuse, des champs fertiles, tout comme en un conté de fées. Le comité, k Ia tête duquel se trouve l'é- vêque suffragant de Varsovie, a conclu l'acbat au prix de plus de 50,000 roubles; en ce moment tout le monde s'iugénie k embeilir la maison du romancier, c'est k qui offrira l'arrangement intérieurles grandes maisons de commerce de Varso- vie rnultiplient les dons, et l'illustre écri- vain pourra bientót s'asseoir au foyer que lui ont préparé l'admiration et la recon- naissance de ses compatriotes. Sous ce litre, le Progrès publie nn article en réponse k celui que nous avons inséré, il y a quelque jours, sur la pêche k la ligne. Cet article qui est la traduction de celui du Weekblad, ou vice-versa, parle de dénon- cialion stupide.... de jalousie poussant a remplir le röle de dénonciateurs quine méri- rent que le mépris.,., etc. De plus, nos confrères prétendent que de tels procédés ne peuvent qu'éloigner de notre ville les pêcheurs étrangers...el cela au dé triment des petils commercants de notre cité. Puisse leur égoïsme ne pas aussi être fu neste a nos concours annuels,ajoute lePror/rès Et tous ces gros mots, pourquoi Parceque nous avons écrit que des bra- connages, au moyen de ligne dormantes, praliqués par quelques pêcheurs, étrangers k la ville pour la plupart, avaient eu lieu au canal et qu'un procés-verbal avait été dressé k charge d'uu de ces fraudeurs Entendons nous bien, une bonne fois.cher confrère. La loi sur la pêche fluviale doit-elle être observée, oui ou non Et puisque vous parlez de dénonciation stupide, quand, sans la moindre intention méchante, nous citons un fait vrai et consta- té officiellement, comment devons nous qua lifier les dénoncialions, dont la plupart étaiünt fausses, que vous avez faites, l'été passé, sous la signature de P. Dupé II est vrai qu'k ce moment il s'agissait d'attaquer M. Colaert, le protecteur Yprois de la pêche,ce qui étaitsuffisamment stupide de la part d'un de ceux qui pratiquent notre sport par exemple P. Dupé prétendait qu'on braconnait ouvertement et en plein jour au moyen de l'échiquier, chose que personne n'avait vue, comme nous l'avons écrit cette époque sans être contredit par le Progrès. P. qui se disait Dupé a été tellement ap- plati dans la polémique qui a surgi sur ce sujet, qu'il a cessé d'écrire désormais et qu'il a cédé la plume k Jean de l'Yser. Ce dernier ne parait pas connaitre les choses de la pêche mieux que son prédeces- seur et commence sa propogande en faveur de ceux qui pratiquent notre sport, en pre- nant la défense du braconnage qu'il juge, dirait-on, utile et même nécessaire Nous qui pratiquons le sport de la pêche aussi bien que lui, nous ne sommes pas de sou avis. Si tous les pêcheurs observenl scrupule- ment la loi, dans peu de temps le poisson fourmillera dans nos eaux. De plus, pareille fagon d'agir servira les intéréts des pêcheurs aussi bien que ceux de l'Etat, et, chose trés importante, elle sera de nature k empêcher des conflils pres- qu'inévitables dans le cas contraire. Car le pêcheur, en régie avec les pres criptions de la loi, qui vient se livrer k son amusement et trouve toutes les bonnes pla ces occupées par des lignes dormantes ou cordeaux, jetés en fraude de cette loi, ne seia pas fort satisfaits évidemment et de Ik proviendront des disputes et pire encore. Les étrangers, dit notre confrère, ne fré- quenteronl plus nos environs et abandon- neront nos concours annuels s'ils ne peuven braconner librement, s'ils en est ainsi c'est que ce ne sont pas de vrais amateurs et le mal dans ce cas sera fort minime. Mais, batons nous de le dire, nous ne craignons nullement de voir se réaliser ce monstre chinois que Jean de lYser agite en guise d'épouvantail en faveur du braconnage. Les étrangers viendront pêeher dans les eaux oü il y a du poisson, surtout du poissou qui vaut la peine d'être pris, comme celui ik justeme it que cite le Progrès Le brochet, l'anguille et la perche. II participera égale ment aux concours dans lesquels il y a de beaux prix k remporter comme c'est le cas pour les nótres. Si ces conditions n'existent pas, l'étranger ne viendra pas au grand détri ment des petüs commercants de notre cité pour employer le langage de Jean de l'Yser Et puisque Jean de l'Yser il y a, nous cite rons un fait comme exemple -k" 9

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1