emmmm rmmse
Les excédents
du compte de la ville
L'inconnu et les
Problèmes psychiques
CONSEIL COMMUNAL
Après une visite au Séminaire
de Beauvais
Faits divers
V Yser prés d'Elsendamme était fort pea"
p!é de brochets, anguilles et perches, autre
fois. On y a tellement braconné, tripoté au
moyen de cordeaux etc. que la race de ces
énormes voraces y a forteroent diminué.
La conséquence decette diminution est
que les étrangers n'y vont plus pêcher ou
fort peu du moins, et... ils donnent pour
motif de leur abstention qu'ii... n'y a plus
rien (textuel) dans cette rivière. Le poisson
blanc y est fort abondant pourtant. Ce n'est
done aucunément paree jqu'un journal aurait
inséré une dénonciation stupide.
Jean de l'Yser, fait de la science, un éta
lage de connaissaocesen fait de pisciculture,
It l'appui de sa thèso.
II prétend qu'un hrochet femelle dépo
sant en moyenne quatre vingt mille oeufs par
an, les pêcheurs ne pourraient l'empêcherde
se multiplier.
C'est fort bien, mais ces oeufs combien
produisent-ils de brochets That is the
question.
Si seulement dix de ces quatre vingt mille
oeufs devenaient des brochets, ces énormes
voraces pulluleraient, ce qui n'est pas.
Et d'ailleurs, la proportion de production
existerait encore et quand même, car il y a
des milliers de roebes, gardons, brêmes, de
Doissons blanc enfin, contre un brochet et
cette blanchaille dépose annuellement des
milliers d'oeufs par poisson également, avec
cette diflérence que ces oeufs produisent, en
proportion énorme, plus d'alevins que ceux
du brochet. Cela est constaté.
I! y a deseaux dans lesquelles le locataire
ou le propriétaire jette annuellement autant
da brochetons qu'il peut s'en procurer,
dans l'intérêt de la reproduction et pour pou-
voir les repêcher quand ils auront grandi.
Tels sont entr'autres de nos cötés l'étang
deZillebeke, actuellement et, dans le temps,
l'eau qui va de la porte du Temple la place
de la gare.
Eh biei ces eaux. qu'on pourrait nommer
des pépinièrrs de brochets, auraient done dü
être complètement dépauplées en fait de
poisson blanc dVprès la thèse de Jean de
l' Yser or c'est le contraire qui a lieu.Elles
ont la reputation, méritée d'ailleurs, d'être
excessivement poissoneuses en tout genre de
poisson.
Le vrai destructeur du poisson, c'est l'an-
guille, qui tue le poisson dans l'oeuf, puis-
qu'il en détruit des millions annuellement en
ddvorant le froi Ce n'est done pas le brochet,
qui n'en tóange pas un, devenu grand, contre
mille oeufs avalés par une anguiile.
Les pêcheurs ft l'anguille au moyen du
peursont done les meilleurs desti ucteurs
des ennemis de la reproduction du poisson
et pourtant nos confrères le Progrès et le
Weekblad n'ont pas éorit une traitre ligne
pour prendre leur défense, lorsqu'il a été
question dernièrement de leur enlever le
droit de pêcher au moyen de eet engin.
C'est le Journal d' Ypres qui a mecé la
campagne en leur faveur et c'est notre
symphatique Bourgmestre et Représentant
M. Colaert, qui, par des démarches de toute
nature, a gagné leur cause, au moment
même, oü le prédécesseur de Jean de
l'Yser: P. qui se disait Dupé, l'accusait de
donner de l'eau bénite de cour aux pêcheurs
et même d'être un dentiste
Nous avons done le droit, M. Colaert et
nous, de déclarer que seuls nous avons vrai-
meut servi les intéréts des pêcheurs, ce que
nous ferons encore s'il y a lieu.
Le Progrès demande que la viile pubiie
immédiatement la recapitulation générale du
compte de 1899, indiquant le chiftre exact
du reliquat de eet exercice.
11 y a en efïet, dit il, une difïérence nota
ble de chiffres entre ceux donnés par
le Journal d' Ypres et ceux publiés par le
Nieuwsblad.
Le Progrès eut pu ajouter que les chiffres
qu'il adoonéslui même. dansson compte ren
du de la séance du 20 Oetobre dernier, n'étaient
pas exacts, s'il s'était donné la peine de véri-
fier le compie, qui se trouve k la disposition
du public a l'Hötel de ville.
Pour obliger notre confrère, nous avons
copié les chiffres, Ce n'est pas 94,000 qui
est le chiffre de l'cxcédent général, c'est plus
de 96,000 fr.
Voici
Compte pour l'exercice 1899.
Ree. ord. 340 993 96
Dép. ord. 292,706.88
Excédent 48,287.08
Ree. extra 246,944 63
Dép. id 199,203.29
Excédent 47,741 36
Excèdent total fr. 96,028 44
Ces chiffres se passent de oommentaire,
surtout celui de 48,287 08 qui forme l'excé-
dent des recettes ordinaires sur les dépenses
ordinaires.
En examinant le compte de 1899, nous
avons constaté aussi que la ville possède des
rentes beiges jusqu'ü concurrence de 52,300
francs.
Sur quoi le Weekblad demande com
ment il se fait qu'ü Ia date du 20 Oetobre, il
n'y ait eu en caisse que 23.793 23 fr., alors
qu'il y a pour 52,300 francs de rentes
beiges.
Disons, la décharge du Progrèsqu'il ne
pose pas cette sotte question. Comme si les
52,300 francs devaient être portés dans l'état
de situation de la caisse communale, qui est
portée tous les trois mois la connaissance
du conseil communal
Constalons done que Ia somme de
96,028 44 fr. sera portée en recettes extra-
ordinaires au compte de l'année 1900, indé-
pendamment de la somme de 53,300 francs
rente beige, qui forme un capital mobilier
rapportant plus de 1800 francs k la ville et
qui, produit par la vente de certains im-
meubles, peut être remployé.
Le Progrès sera-t-il satisfait
Le confrère exige la publication immédiate
du compte de 1899. Ce compte est publié
chaque année, et il semble suffisant que tout
le monde puisse en prendre connaissance
1 Hotel de ville, ainsi que l'annonce un avis
affiché k l'entrée de l'Hótel de ville.
Notre administration communale ne cache
rien et n'a rien 5 cacher.
Les aspirations universelles et coustan- i
tes de l'humanité pensante, le souvenir et
le respect des morts, l'idée, innée d'une
justice imminente, le sentiment de notre
«conscience et de nos facultésintellectuelles,
la miserable incohérence des destinées ter-
restres comparée k l'ordre mathématique
qui régit l'univers, l'immense vertiged'in-
fini et d'éternel suspendu dans les hauteurs
j de la nuit étoilée, et au fond de toutes nos
i conceptions, l'identité permanente de
notre moi, malgrj les variations et les
transformations perpétuelles de ia substan-
ce céiébrale, tout concourt établier en
nous la conviction de l'existence de notre
aroe comme entité individuelle, de sa sur-
vivance la destruction de notre organisme
corporel, et de son immortalité.
j Un livre qui débute airisi paraitraït sortir
i de la piume d'un philosophe ou d'un théolo-
gien. Non, c'est Camille Flammarion qui
commence ainsi son livre intitulé L'incon-
nu elles problèmes psychiques, dans lequel il
veut prouver, par des arguments it lui,
l'existence d'une ame irnmatérielle et immor
telle.
Camille Flammarion n'est pas un. de ces
chercheurs dont les découvertes ont enrichi
la sciencec'est un habile vulgarisateur,
qui dans de nombreux ouvrages, 3,50 ou
j plus) vulgarise la science et... l'impiété.
I Démonirer l'existence d'une ême spiri-
tuelle et immortelle par les arguments clas-
siques des philosophies, tel n'est pas Ie but
de l'auteur. Ce serait d'ailleurs compromet-
tant, puisque on emprunterait les arguments
des gens de l'Eglise
C. Flammarion doit d'ailleurs,dès le début
de son livre, se faire pardonner son opinion,
sa conviction conforme l'enseignement de
l'Eglise. Dans un chapitre intitulé les
crédules, il a réuni les attaques les plus ridi
cules, les plus absurdes contre la religion
chrétienne, attaques rarmssées dans tous
les égouts de la presse antireligieuse.
Flammarion est au courant de la science
et l'on peut généralement se fier ce qu'il
enseigne mais, dès qu'il aborde des ques
tions phiiosophiques et religieuses, il est
d'une ignorance absolue.
Quand on voit ce qu'il dit du déluge, du
culte des saints, etc., on constate qu'il n'a
pas ouvert un seul ouvrage de tbéologien,
pas même un catéchisme élémentaire. C'esi,
d'ailleurs, le cas pour la plupart desécrivains
antireligieux aucun ne s'est donné la peine
de faire une étude attentive de la doctrine
chrétienne.
Flammarion aborde l'élude de l'immorta-
lilë de fame comme si cette question n'avait
pas été traitée, diseutie, approfondie depuis
des siècles par les grands penseurs. Les
arguments qu'il invoque, ou pluiot les fairs
qu'il apporte, sont nouveaux d'après lui si
jamais un penseur avait osé se servirdes
arguments da Flammarion pour prouver
l'immortalité de l'üme, lesjournaux antireli
gieux du monde entier en auraient ri, ricané
pendant des années entières.
Lame agit, dit Camilla Flammarion,
parce quelle peut agir fi distance, voir
distance, etc. Voici un échantillon des fails
invoqués par l'auteurJe rendis visite le
soir de Pêques, mon ami, le révérend
Markham Hill et le trouvais tout épuisé, assis
dans un fauteuil. 11 rne dit, avant que j'aie
pu l'interroger, qu'il avait vu la figure de
son oncle, debout, en face de lui, contre le
rnur, derrière un piano; qu'il avait pris un
verre sur la table l'avait lancé contre eetto
figure, lorsqu'elle disparut. Ce ne fut que le
lendemain ou le surlendemain qu'il me mon-
tra une lettre repue le matin, qui l'informait
que son oncle étajt mort le jour même de
I'apparition.
Ainsi des centaines de mourants apparais
sent des amis, viennent frapper leur
porte ou k leur feriêtre, les secouer dans
leur lit, etc., etc. Certaines personnes voient
ft distance des accidents ou des malheurs
quiarrivent; d'autres voient clairement l'a-
venir, etc.
De ces faits l'auteur croit devoir conclure
1) Lame existe comme être réel.indépen-
dant du corps.
2) Elle est douée de facultés encore incon-
nues la science.
3) Elle peut agir et percevoir distance,
sans l'intermédiaire des sens
4) L'avenir est préparé d'avance, déter-
miné par les causes qui l'amèneront.
II semble que l'auteur tombe dans le fata
lisme de Mahomet par sa quatrième conclu
sion.
La lecture du livre est, en somme, peu
intéressante, fatigante, dangereuse pour les
personnes nerveuses, l'imagination vive.
Par les attaques contre la religion et ses
pratiques, Flammarion a exclu son livre de
la bibliothèque des catholiques.
Séance publique
du
du Samedi 24 Novembre 1900
5 h. du soir.
ORDRE DU JOUR
1° Communications.
2° Dépöt du budget communal pour 1901.
3° Ecoles gardiennes budgetpour 1901.
4° Ecole de musique budget pour 1901.
5° Fabrique de l'église St Nicolas budget
pour 1901.
6° Fabrique de l'église St Pierre budget
pour 1901.
7° Bibliothèque communale budget pour
1901.
8" Voirie Cession de terrains l'Etat pour
l'exécution des plans d'alignement aux
abords de la gare.
Communion des saints, force extraordinaire,
Trésor qui nous attend au-delk du cercueil,
Je te comprends, après le fraternel accueil
De ces visages purs, dans le doux séminaire.
Oui,cesclercsdevingtans,vieillard,jelesvénère,
Car ce sont mes péchés qui les mettent en deuil,
Ets'iis dom ptent ainsi leur chair et leur orgueil,
C'est pour qu'au jugement, Dieu mesoit débon-
[naire.
Sur le tard, vers la Foi conduit par la douleur,
J'ai honte,en comparantmonétat d'ameau leur.
Que vaut mon repentirOü sont mes sacrifices?
Mais vos jeunesvertus, enfants, vont me sauver
Priez pour moiJe vois déjk se relever
La sévère balance oü pesaient mes vieux vices.
Francois COPPÊE.
La gendarmerie a arrêté k Jeumont le
nomraé Verstraete, qui est soupponné d'avoir
assassiné M. Parmentier, le vieillard septua-
génaire de Courtrai, au préjudice duquel il
vola une somme de 660 fr.
UNE MERVEILLE. Pourquoi vouloir
tousser quand je garantis publiquement, que
le Sirop Depratere au goudron décoloré et
au baume de Tolu, guérit le rhume le plus
opiniatre en 2 jours. C'est le pectoral le plus
prompt, le plus sur et le plus agréable.
Le Sirop Depratere émerveille tous ceux
qui en font usage. Prix 2 fr. la bouteille. Le
traitement revient 0.10 par jour.
En vente k Ypres, pharmacie Soequet-Ter-
rière; Roulers, pharmacie Veys; Dixmude,
pharmacie Gbyssaert; Courtrai, pharmacie
De Boey et Hulpiau.
Un accident a failli se produire sur la
ligne de la Flandre occidentale hier soir,
entre 8 et 9 heures, un train de mareban-
dises parti d'Ypres sans ordre en destination
de Vlamertingbe a rencontré sur sa route un
train venant de Vlamertingbe Ypres. Heu-
reusement les machinistes s'en sontaperpus
Les locomotives se sont arrétés un mètre
de distance.