I o 0Mmumm.fPB.QisE Mercredi 28 Novembre 1900 10 centimes ie N° 35 Annee. N°. 8600. m Mors Gilde St Michel Soirée-Tabagie Fête de Sainte Cécile Krüger en France Les événements de Chine Elections légistatives au Portugal Le collége moderne La femme avocate nVB DÉB V£ 21 On s'abonne rue a« Beurre, 36, Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaurae. }£RluS Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnementpayable par anticipation est de 5 fr. 60 c. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doiyent être adrossés franc de port k l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Los réclames dans le corps du journal coütent 30 centimes la ligne.Les insertions judiciaires, 1 franc la ligne. Lesnumóros suppló- mentaires coütent 10 francs les cent exempl aires. Pour les annonces de France et de Belgiquo exceptó les 2 Flandres) s'adresser k 1 'Agence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. Nos Turners donneront une fêto au Volkshuis, Dimanche prochain 2 Décembre, b 7 heures du soir. Les membres bonoraires, qui désirent se réserver des places, peuvent s'adresser chez M. Callewaert-De Meulenaere, 36, rue au Beurre. PROGRAMME DE LA FÊTE: PREMIÈRE PARl'lE Ouverture Notre Dame de Thuyne, air éxécuté par l'Harmonie St Michel. I. Entrée solennelle des 100 gymnastes marche des Trompettes Light ca valry 'sJongers. ChantLied der Vlamingen, P. Benoit II. Mouvements d'ensemble, exécutés par les pupilles, 8 nouvelles lecons, mu- sique Neuray, chef de musique au 13" de ligne. Entrée, serpentine, défilé, Gilde- marsch musique D. G. III. Duo comique Deux Congolais ft l'ex position de Paris. IV. Mouvements aux Massues3 nouvelles legons, musique Lindley. Entrée, serpentine, défilé, marche «Le retour aux foyers musique Linette, chef de musique au lr régim. de chasseurs. SECONDE PARTIE I. Les Cannes en fer, 8 mouvements d'en semble nouvelles legons, musique Ludovic. Entrée, serpentine, défilé, marche Respect au drapeau musique Rogister, chef de musique au il" de ligne. II. Les 4 mouvements d'ensembleexécutés b la dernière fête fédérale, b Renaix (löJuillet 1900), mus. Lindley. III. Les jeunes Bohémiensscène exécutée par 16 jeunes gymnastes. IV. Les Croisés devant Jérusalem, oratorio Concone. BRABANQONNE. Nous apprenons que la lre soirée de la Grande Fanfare aura lieu b la Salie Iweins, le Samedi 15 Décembre prochain. Plusieurs artistes de mérite y prêteront leur concours. La société chorale l'Orphéon se fera entendre b l'Eglise de St Martin, Dimanche 2 Décembre pendant la messe de 11 h. 1/2. Elle chantera un Hymne et le superflumina de Ch. Gounod. La journée de Luadi A 11 heures leD'Leyds s'est rendu au ministère des affaires étrangères oü il a fait une visite b M. Delcassé. Après son déjeuner, b midi, le président Krüger est sortie pour faire une promenade du cóté de l'Exposition. II a pris place dans une victoria découverte. II était revêtu d'une chaude pelisse et portait un chapeau haute forme. A son cóté avait pris place M. Fischer, président de la délégation sud- africaine. Dans une deuxième voiture, M. Grobler, de la délégation, et M. Pradel, chef de police de Prétoria, avaient pris place. Des gardes républicains b cheval et des agents cyclistes précédaient, d'autres cava liers encadraient et suivaient la voiture. Le préfet de police et le directeur de la police municipale accompagnaient !e eortège et s'assuraient que les mesures d'ordres étaient strictement exécutées. Au départ de fHotel Scribe, les curieux massés sur le trottoir et maintenus par des barrages d'agents ont acclamé le Président. Arrivé b l'Exposition, le cortège s'est arrêté un instant au Pavilion du Transvaal. Le cortège est arrivé b la tour Eiffel oü l'attendaient MM. Alfred Picard, Delaunay- Belle-ville, Milon, ingénieur, et Salles, admi nistrateur de la lour Eiffel, et les hauts fonctionnaires de l'Exposition. M. Picard, dans une courte allocution, a dit qu'il était heureux et fier de la visite de M. Ktüger b l'Exposition. Tout le monde, a-t-til dit, a été frappé de la brillante parti cipation du Transvaal a cette grande mani festation. Ce résultat est dü en grande partie b M. Pierson, le distingué consul général. M. Kiüger s'est contenté de remercier. Sur la prière des personnalilés présentes, le Président a consenli b faire l'ascension de la Tour. Du premier étage, on lui a fait voir l'Exposition et les principaux monuments de Paris. M. Kiüger estensuite monté jusqu'au deuxième étage.II a exprimé son admiration. Au pavilion du Transvaal,il a été recu par le commissaire général, M.Pierson.II a visité le pavilion et s'est arrêté notamment devant son buste orné de couronnes et de bouquets. II a paru trés touché des marqres de sym pathie qui lui sont ainsi montrées. Derrière le buste se trouvait une bible ouverte. M. Krüger a lu le verset 32. II a fait une courte visite b la ferme boer et s'est arrêté un instant devant le portrait du colonel de Villebois-Mareuil. Au bois de Boulogne, il n'a pu, en raison de l'heure tardive, faire le tour des lacs. Le président Kiüger a pris la route de Su- resne et est rentré b 1 h. 50. A l'arrivée b l'hótel.un cavalier de la garde républicaine a été désarponné, mais il s'est relevé sans avoir de mal. Sur tout le parcours et notamment au dé- part de l'Exposition et au retour b l'hótel, la foule n'a pas ménagé ses ovations au Prési dent qui en parut trés louché. Les Négoeiations. On télégraphie de Pekin au Times qu'au- cune négociation n'est possible tant que Ijs Chinois n'auront pas accepté les termes de la note conjointe, qui n'est pas encore présen- tée. Les ministres étrangers ont remis leur adhésion b deux propositions, celles des An glais relative b la refonte par la Chine des traités de commerce, et celle de l'Italie por- tant sur la garantie du payement de l'indem- nilé. Le retard apporté dans la présentation de la note ajoute aux difficultés de la situation. Aucun républicain n'a étéélu. Nos journaux libéraux, le Progrès et le Weekblad, continuent b garder un silence de carpe autour de la suppression du Collége moderne. En revanche, le Progrès sans doule pour dounner le change continue b pu blier des articles empruntés b d'autres jour naux, auxquels il mêle un peu de sa prose, pour démontrerque nos colléges épiscopaux ne sont que des Colléges de langues mortes. Cette discussion n'a d'autre but que de pallier les mauvais effets produits par les insuccès des Athénées et des colléges com- munaux vis k-vis des colléges patronnés. Pour réfuter le Progrès, il nous suffirait de reproduire les réponses du Bien Public b la Flandre Libérale, qui s'était engagée dans une discussion sur la question des con cours, d'oü elle est sortie absolument... battue. Voyons, faut-il sortir de notre ville pour démontrer la supériorité de l'enseignement calholique sur l'e ïseignement officiel ou libéral En quoi le collége communal d'Ypres, de coüteuse mémoire, a-t-il jamais primée le collége patronnée de Poperinghe Est-ceque le collége moderne l'a emporté, en quoi que ce soit, sur le même établisse ment, en langues anciennes ou modernes, en sciences etc., pendant les années de son existence éphémère Est ce que par hasardles élèves sortis des colléges épiscopaux d'Ypres et de Poperin ghe, ont remporté, aux études supérieures, moins de succès que ceux du collége com munal ou du collége moderne Valent-ils moins comme médecins, avocats, entrepre neurs, industriels, etc. Le Progrès se gardera bien de répondre b nos questions. II sail trop bien que, dans toutes les rencontres, ses colléges b lui ont été inférieurs aux nótres. Au journal d'Ypres Le Progrès nous pose une question Nous avions dit que le Progrès lui-même avait donné inexactement le chiffre de l'excé- dent du compte de 1899. Vérification faite, nous devons reconnaltre que le Progrès, dans son numéro du 20 oc- tobre, a donné le chiffre exact 96,0»8<44. II ne nous en coüte pas de Testifier notre erreur. Maisil serait intéressant de connaitre l'opinion du confrère sur les chiffres, publiés dans notre numéro de mercredi dernier. Qu'en pense-t-il M. Colaert et la pêche Le Progrès veut absolument diminuer les mérites de M. Golaert en matière de pêche. M. Colaert, dit il, a rendu un service si- gnalé aux pêcheurs aisés, maisil n'a nulle- ment servi les intéréts du petit pêcheur. Le Progrès fait allusion au deo.it de li cence voté par les Chambres. Or...M. Co laert n'a pas voté ce droit Et c'est lui qui a obtenu que les fossés de la ville fussent mis gratuilemcnt b la dispo sition de tous les pêcheurs b la ligne Errare humanum est, Progrès. Para holles Paravents Dans le compte-rendu que nous av-ons donné dans notre dernier numéro, de la séance du 17 Novembre du conseil commu nal, parlant du Stand que la ville se propose d'établir, nous disons qu'il ne sera pas né cessaire de construire des para-holles. Nos lecteurs auront lu para-balles. Gageons que le Progrès nous reprochera notre faute d'impression. It est vrai que nous pourrons lui répondre qu'il a vu des paravents 1b oü il était question de para balles. «liear, Mme Dublanc, avocate. On sait que le Sénat francais vient d'adopter un projet de loi qui autorise les femmes a exercer la profession d'a- vocats. Cette decision législative inspire fr--cX-:

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1