La franc-maconnerie définie
par un franc-macon
L'union des catholiques
Actes officiels
L'enseignement en France
L'asthme enfin guéri
Eu somme, pour la province, la R. P.
n'offre qu'un intérêt secondaire. El pour la
commune, l'application atfénuée et provi
soire inscrite dans la loi de 1895 pare aux
inconvénients essentiels qu'offraiant les bal-
iottoges l'époque du régime majoritaire.
Voilé une premièie raison décisive,nous
semble-t il pour laquelle nous souhaitons
qu'en ce moment ie débat sur la R. P. »e
soit pas rouvert. II en est une autre, non
moins importante.
La question étectorale nous a fait perdre
plusieurs sessions déjé. De nombreuses ré-
formes, utiles et urgentes, ont été reléguées
it l'arrière plan. A peine sera t elle remise
en discussion, que les vrais besoins popu
lates seront, de rechef, perdus de vue, et
cèderont le pas it de? polémiques la lois
irritantes et stériles. 11 y aurait, de la part
de nos amis, une dangereuse raaladresse
satisfaire sur ce point nos adversaires,.tou-
jours it i'affüi de quelquo prétexte
agitation.
Les politiciens de l'oppositioa se soucient
médiöcrement de voir les Ghambres se livrér
it des travaux utiles. L'essantiel, pour eux,
est de faire du b;uit. Tanï mieux, songent-
iis, si les Ghambres sont impuissantes it
résóudre les problèmes politiques, agri-
coles et sociaux que le peuple recommande
leur attention Tant mieux si, devant l'opi-
nion, la majorité du Parlement se discrédite
par un verbiage dont le pays ne profile pas
Tant mieux pour l'opposition, en eftet
mais tant pis pour le pays, et tant pis pour
notre parti
Nous aimons ii croire que la Droite
entière sen rendra compte, ei quelle mani
festera son intention bien arrêtée de ne pas
rouvrir, d'ici longtemps, i'exaspórante ques
tion électorale. {Le Bien Public.)
On lit dans un discours prononcé par le
F.\ Orat.*. de la.', les Ernules de Montyon,
Or.'. d'Orléans {Chain: d'Union, livraison
d'aoüt 1882, p. 269)
II est de notre devoir de faire connaitre
au monde profane ce qu'est la Magonnerie
car il ne faut pas toujours juger des institu
tions par les résultats apparents qu'elles
peuvent donner. Aussi se fait-on oans la
société, et dans la seciété frangaise surtout,
une trés fausse idéé de ia Magonn.... Les
uns la considèrent cömme une association
exclusivement politique les autres, comme
une manière de société de secours mutuels
queiques autres je parle des naïfs
nous prennent pour des banqpeteurs et des
bons vivants. Les cléricaux seuls ont donné
la caractéristique exacte de cette institution
en la défluissant un instrument de luite
contra les associations religieuses, contre
l'envahissement du cléricalisme dans la
sociéié moderne.
Oui, mes FF., le grand orateur, l'éminent
homme d'Etst, le seul hoaime qu'ait produit
notre troisiè ne République au milieu de
loos ces myrmidons assoifFés de places et
craintifs devant Tartufe Gambettr-, dis je,
a prononcé cette parole, qui résumé lumi-
neusement la luite moderne contre le prin
cipe do réaclion Le cléricalisme, voilé
l'eiuiemi
Pour qu'il n'y ait point d'équivoque sur ce
que les Ma gons entendent par ces mots
lutiecomre le cléricalisme, nous repro
duisons ces queiques lignes, déjé plusieurs
fois citées, d'une conférence faites en '1880
dans la L,\ lEioile du Nord, Or.-, de Lille,
par le F,'. Courdavaux, proferseur la
Faculté des lettres de Douai
La distinction entre le catholicisme et le
cléricalisme est purement officielle, subtile,
pour les besoins de la tribune mais ici, en
Loge, disons-le hautement et pour la vérité,
le catholicisme et le cléricalisme ne font
qu'un.
II faut que l'union soit chose bien bonne
et bien nécessaire pour que le mot qui l'ex-
prime se retrouve si souvent sur les lèvres
de tous les bons citoyens.
Mais quel est le moyan pratique de réali
I ser ce qui parait le grand besoin de notre
temps, pour le succès de la lutte oh les cat-
holiquèssont engagés notre époque etqu'ils
sont résolus mener jusqu'au bout
Le regretté Victor Jacobs exposa un jour
ce moyen dans une réuuion de laFédération
des Gardes catholiques, Ypres il déve-
loppa en termes éloquents la vieille devise
qui recommande ia fois l'unité, la liberté
et la charité.
Mgr. d'Hulst, le savant recteur de l'CJni-
versité catnolique de Paris, traita, son
tour, la même thèse dans l'assemblée annu-
elle des catholiques de France, et n'hésita
pas a l'examiner sous toutes ses faces et
d'une manière approfondie. On nous saura
gré de reproduire ses paroles. G'est en
quelque sorte du fond de sa tombe qu'il va
nous adresser les sages conseils auxquels
nous vouloiis donner une publicité nouvelle
défunclus adhuc loquitur. Voici les princi -
paux passages d'une allocution qui fut vive
ment applaudie
II parait que du temps deSaint Augu
stin déjé, il y availdeschrétiens trèsfervenls
et trés öévoués qui rfétaient pas tous du
même avis sur toutes choses et c'est k leur
adresse, k leur usage, qu'il a tiré de son
grand esprit et de son grand coeur cette ma
xime devenue classique et presque banale,
que nous aurions bien besoin cependant de
nous rappeler plus souvent et de méditer
davantage In necessariis unitas, in dubiis
libertas, in omnibus caritas. Dans les choses
obligatoires, l'unité dans les choses conles-
tables, la liberté; en toutes choses la cha
rité.
Dans les choses obligatoires, l'unité.
Ici il ne s'agit pas seulement de l'union,
c'est a dire du rapprochement opérer entre
des choses demeurantdiverses pour en for
mer un tout complexe, un agrégatnon,
dans les choses obligatoires, il faut plus que
l'union, il faut l'unité. Uaseul esprit et un
seul coeur.
Et quelles sont les choses obligatoires
entre catholiques
Je demande k donner cette expression
son sens Is plus large. Nous n'allons pas
chercher le restreindre, comme on pouvait
le faire aux jours de paix etde sécurité nous
n'aiions pas distinguer entre certains enseig-
nements qui découlent d'une autorité infail-
iible et qui engagent la loi, et d'autres qui
n'ont que la valeur, déjk bien grande, d'une
direction et d'un conseil. Messieurs, quand
la parole qua nous écoutons émanede l'Egli-
se, de son Ghet visible et de ses pasteurs,
nous ne nous demaridons pas seulement si
notre foi est engagée par un lien obligatoire;
tout conseil, toute indication, toute direction
authentique venant de cette source est accep-
tée par nous avec le même respect et avec
une docilité de coeur qui n'a rien de commun
avec le siience respectueux des jansénistes.
Voilé le champ trés vaste, trés étendu, de
ce que j appeile les choses obligatoires, dans
lesqueiles l'union elle-même ne sufïït pas et
oü il nous faut l'unité.
In dubiis libertas.
1 Je n'ai pas traduitDans les choses dou-
teases j'ai cru serrer de plus prés la pensée
de saint Augustin en disant dans les choses
contestables.
G'est qu'en effet, il y a des choses conte
stables au point de vue calholique, qui peu
vent êïre parfaitement certaines au regard
de celui qui se réserve la liberté de ses
opinions mais il ne suffit pas qu'un catho-
lique, qui est par ailleurs un Frangais usant
de tous ses droits, considère comme abso-
iument certaine et démontrée telle ou telle
opinion, pour qu'il veuille la soustraire la
contestation possible, car ce serail du même
coup la soustrairela liberté; et il ne J'
suffit pas que la raison privée découvrequel
que part l'évidence pour avoir le droit d'im-
poser aux autres l'obligation d'y adhérer.
Cela ne serail ni raisonnable rii juste, car,
en dehors du terrain que nous avons déii- f
mi té tout l'heure, celui de l'enseignement
infaillible de l'Eglise, celui de ses indica
tions, directions ou conseils, la certitude
acquise par l'exercice de nos facultés natu
relles, crée bien pour chacun de nous, en
tantqu'homme, un devoir de bonne loi d'ad-
hérer ce que nous avons entrevu, mais ne
nous confère pas le droit d'étendre cette
obligation nos frères.
In omnibus caritasen toutes choses la-
charité. Le Ssigueur veut que nous l'exer-
cions même envers nos ennemis, je ne
pense pas qu'il ait fait une exception pour
nos amis. Rires
Ici, messieurs, je touche la partie la
plus délicate de mon commentaire, et de
même que, quand il s'agissait de treuver la
formuie, je suis allé me réfugier sous le pa
tronage de saint Augustin, marntenant qu'il
faut en c.»mmenterla conclusion, je vais me
placer sous la protection de saint lgnace de
Loyola. Dans le préambule des Exercices
spiriluels, ouvrage passablement autorisé
dans l'Eglise (riies et applaudissements), je
lis ces paroles
Supposition préalable Preesupponen-
dum est.
Et quelle est done cette supposition préa
lable? G'est que tout bon chrétien est tou
jours plus disposé absoudre qu'écondam-
aer une proposition de son proehain. S'il ne
peut pas l'approuver, ilessaiera de voir dans
quel sens son auteur l'entend s'il constate
qu'il ne l'entend pas dans un sens convena-
ble, il le reprendra avec charité. Si ce
moyen ne suffit pas, il emploiera tous les
autres moyens propres arnener i'auteur
adopter un sens irréprochable.
Piaise Dieu, messieurs, que ce conseil,
donné par l'immortel auteur des Exercices
spiriluels,soit toujours la régie de notre con
duite entre frères, et qu'après que nous au-
rons assuré l'unité dans les choses obligator
res.respecté la liberté dans les choses conus-
tables, nous exercions cette charité qui ne
cherche pas se consoler de ne pouvoir faire
des chrétiens en faisant du moins des téré-
liques, qui ne croit pas servir Dieu en prodi-
guai t les anathèmes, et qui, avant de fiétrir
l'erreur condamnabie et de la signaler au
public avec des paroles amères, travaille
d'abord, suivant le précepte évangélique,
gagner l'éme de son frère. Si, malgré tout
cela, l'erreur subsiste, il y a place encore
pour la charité dans la correction fraternelle,
et ce n'est que bien tard et quand il est dé-
moutré qu'il faut désespérer de l'amendement
qu'il est permis de recourir des paroles
sévères qui sont l'appel suprème et parfois
nécessaire la conscience publique. (Vifs
applaudissements.)
Par arrêlé royal du 28 Novembre 1900,
M. Léopold Merghelynck, secrétaire de léga-
tion de lre classe, a été nommé secrétaire de
la légalion de Belgique Pékin.
Nous lisons dans le Journal des Débats les
chiffres suivanls sur les statistiques scolaires
en France.
L'eriquête en a été faile en 1896. La po
pulation scolaire y était de 4,536,381 élèves.
Gent mille enfants de moins qu'il y a 10 ans.
G'est Ié une preuve navrante de la dépopula-
tion rapide.
La dépense évaluée par le grand journal
libéral frangais se monte plus de deux
cent ciiiquante millions, soit done plus d'un
quart de milliard.
II y a, en France, 82.493 écoles, non
compris celles d'Algérie. Un cinquième de
ces écoles sont congréganistes, ce qui
épargne au pays au moins cinquante
millions.
Ge journal cite des abus considérables en
matière d'enseignement officiel, et Dotam-
ment en ce quiconcerne les écoles normales
oü il y a parfois autant de professeurs que
d'élèves
II est certain qu'il faut chercher un
remède a iexcès des dépenses qui ne sont
pas indispensables et qui absorbent des
ressources auxquelles on pourrail trouver
un plus utile emploi
Nous tenons faire entendre nos lec-
teurs cette voix autorisée venant d'une
source non suspecte. Elle donne raison aux
catholiques beiges qui ont toujours soutenu
que l'enseignement libre est pour l'Etat une
aide considérable lui épargnant des dépenses
énormes et répondant d'autre part aux senti
ments religieux de la population.
11 est a remnrquer aussi que lorsque nos
adversaires se mêlent d'enseignement, ca
n'est qu'au prix de grandes dépenses sans
rapport avec les résultats obtenus.
Faire de la déchristianisation par l'école
coüte cher et est antisocial au premier chef
c'est ce que nous avons toujours prétendu.
Le Docteur Schiffmann prouve sa confiance en
son remède en le donnant gratuilement.
LeDr Rudolph Schiffmann est une autorité
reconnue ence qui concerne les maladies de la
gorge et des poumons, et il a, pendant une pra
tique de plus de trente ans, certainement guéri
plus de cas d'asthme et de maladies s'y rat-
tachant que tout autre médecin du monde. II
annonce qu'il a enfin perfectionné un remède,
qui non seulement a soulagé instantanément
les pires attaques, mais a guéri d'une fagon
permanante des milliers de cas, soi-disant
incurables Le Dr Schiffmann a pleine et
entière confiance cn son remède, et pour con-
vaincre les autres de ses mérites de la manière
la plus prompte et la plus süre, il nous a
demandé d'annoncer qu'il offre d'envoyer gra-
tuitement un échantillon suffissant du Re
mède du Dr Schiffmann contre l'Asthme
toute personne qui lui enverra ses nom et
adresse écrits lisiblement sur une carte postale,
d'ici trois jours. II croit qu'un essai personnel
sera le plus convaincant et Ie seul moyen de
détruire le préjugé tout naturel de milliers
d'asthmaliques qui jusqu'ici ont cherché un
remède en vain. Quoique la plupart des phar-
i maciens aieul vendu au puPlic son remède
contre l'asthme depuis son introduction en
Belgique, le docteur craint cependant qu'il y
ait encore des personnes qui n'en aient jamais
entendu parler, et c'est dans le but de les altein-
dre qu'il fait cette offre généreuse. Une bonne
occasion d'essayer, sans frais, un remède aussi
j célèbreel d'une aussi grande eflicacité devrait
être saisie avec empressement par toul malade.
Adresse Dr R. Schiffmann. Dépot pour la
Belgique, 160, boulevard Anspach, Bruxelles-