Concert-Promenade AVIS Samedi 29 Décembre Ï900 35" Annèe. 10 centimes ie N I18MV T< Ville d'Ypres Au Cercle Catholipue Société dramatique Willen is Kunnen Grande Fanfare Nos vceux a I'occasion du renouvellement de l'an et du siècle Les idéés du Progrès VILLE D'YPRES CONSEIL COMMUNAL On s'abonne rue au Beurre, 38, k Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume. Le JOURNAL D YPRES paraït le Mercredi et le Samedi. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation est de 5 fr. SC e. par an pour tout le pays; pour l'étranger, le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Les articles et communications doivent être adressés franco de port t'adresse ci-dessus. Les annonces content 15 centimesla Ugna. Les réclames dans le corps du journal content 30 centimes la ligna. Les insertions judiciaires, i franc la ligne. Les numóros supplé-g mentaires content 10 francs les cent exempt aires. Pour les annonces de France et de Beigique excapté las 2 Fiandres) s'adresser a YAgence Havas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et a Paris, 8, Place de la Bourse. Lundi 31 Décembre 1900 it 8 h. du soir, aux Halles (grand marché au beurre) graud PROGRAMME Grande Fanfare 1. Souvenir (le Genèue, grande marche, tnorceau de concours, Canivez 2. Premier jour de bonheur, d'Auber, fantaisie, arr p. Kinsbergen 3. L'Etoile d'Angleterre, polka pour cornet piston, Lamothe 4. L'Etoile du Nord, de Meyer beer, fantaisie, arr. p. Painparè B) Orphéon 4. Les Esclaves, choeur X. 2. La liberlê éclairanl le monde, chceur avec accompagnement d'barmonie, Gounod G) Harmonie Communale 1. La Walkyrie, Wagner 2. Franpoise de Rimini, Amb. Thomas 3. Le Maréchal Ghaudion, Lacome 4. Air d'Ypres, 5. Brabanponne. Monsieur le Bourgmestre de Ia ville d'Ypres recevra, Ie jour de 1'an, de 11 h. a midi. Le réveillon aura lieu, comme d'habitude, au Cercle Catholique, minuit. Nous apprenons que la seconde Soirée aura lieu au Volkshuis le 20 Janvier prochain Le programme portera Gerardus de Zwarte drame et Der Tele foon comédie. La seconde soirée-tabagie aura lieu a la Salle Iweins, Samedi 12 Janvier prochain. A l'occasion du jour de l'an le Journal d'Ypres ne paraitra pas Mercredi prochain. Le XIX0 siècle est mort vive le XXs siècle. Ce cri, jeté au renouvellement d'un règne, sera proféré, dans quelques heures, a pro pos du renouvellement du siècle. Nous assis- tons, en effet, a l'agonie d'un siècle et a la naissance d'un autre. Nous savons ce qu'a été le XIXesiècle de progrès materiel sans précédent dans 1'h.is- toire des tempssiècle de doute, d'impiété, de persécutions religieuses, de régicides et d'assassinats politiquesmais, d'autre part, siècle d'oeuvres de foi, de charité et de pro pagande catholiques dans tout l'univers. II y a done beaucoup de mal et beaucoup de bieu a dire du siècle expirant. Le bien l'emportera-t-il sur le mal? Nous l'espérons, a l'aurore du XXe siècle, qui est béni par l'Église et le sera, sans doute aussi, par Dieu, l'auteur de tout bien. Nous espérons que le nouveau siècle verra consacrer l'indépendance et la liberté du Pape, pour le plus grand avantage de la Religion catholique. Nous espérons queles oeuvres catholiques, si prospères, s'étendront sur la surface du monde. Nous espérons que la paix règnera parmi les peuples et les gouverains. Nous espérons que l'union se fera entre tous les membres de la société chrétienne, selon le voeu et les préceptes du Pape et des Evêques. Ce sont la nos voeux principaux pour le siècle qui commence. Nous avons a offrir aussi nos souhaits a nos amis aux catholiques qui sont au pou- voir dans notre pays, a ceux qui soutien- nent le gouvernement dans nos Chambres législatives, a ceux qui aident, par leur tra vail et par leurs votes, a conserver notre majorité. N'oublions pas, non plus, notre chère ville d'Ypres,son administration catholique, nos amis et tous nos concitoyens. Nousformons les plus fervents souhaits pourle bonheur et la prospérité de tous. Le bonheur nous parait inséparable de l'union et de Pentente entre tous les catho liques. Aidons, par tous nos efforts, a consolider cette union et cette entente, et travaillons ensemble, sur tous les terrains, a faire arriver, partout et en tout, le règne de Jésus-Christ, le maitre des hommes et des siècles Un dernier vGeu Nous souhaitons a nos lecteurs et lectrices, pour eux et pour leurs families, santé et bonheur, pendant l'année qui commence et pendant toutes celles qu'il plaira a la Divine Providence de leur accor- der encore 1 s Puisse Dieu les bénir dans leurs personnes, dans leurs oeuvres et dans leurs entreprises Et que la Paix du bon Maitre soit toujours avec eux au sujet de MM. Surmont de Volsberghe et Colaert Sous le tilre Les velléités de retour de M. Surmont», le Progrès relate, peu exac- tement, certaines paroles prononcées par M. le Baron Surmont de Volsberghe, Mi* nistre de l'Industrie et du Travail, au ban quet des Pompiers, que l'ancien Bourgmestre d'Ypres a honoré de sa présence, le 9 dé cembre dernier. M. Surmont aurait dit, d'après notre con frère, que s'il cessait detre ministre, il re- viendrait Ypres, si pas comme Bourgmestre, au moins comme conseiller communal. Le Progrès conclut de ces paroles que si la prédiclion de M. Surmont se réalise, M. Culaeri n'aurait été qu'un bourgmestre buuche trou. Inutile de dire que tel n'est pas le sens des paroles du Ministre. M. Surmont a déolaté, nou pas qu'il enieudait revenir comme Bourgmestre, maïs comme conseiller communal Nous sommes du reste autoiisé k dire que si M. Colaert a accepté la charge de Bourg mestre, il n'est entré in dans ses intentions, ni dans celles de M. le Baron Surmont, que le nouveau magistral cèderait sa place si l'ancien cessait d être Mirnstre. S'il en eut été ainsi.M. Colaert se fut ré- signé k faire, en sa qualitë d'échevin, les fonctions de premier magistral de la ville, comme M. Bossaert les a exercées pendant plus de trois ans, manifestant ainsi son in tention de ne pas devenir Bourgmestre. Nous savons d'ailleurs que c'est sur les instances de M. Surmont lui-même que M. Colaert a accepté de devenir son successeur. C'est peu-près l'histoire de M. Beke qui, apiès le depart de M. A. Van den Peereboom, a rempli, pendant quelques mois, les fonc tions ae Bourgmestre et qui a flni,k la de- mande aussi de son prédécesseur par accepter déflnitivement i'écharpe qui lui était offerte. Pas plus que M. Van den Peereboom, M. le Baron Surmont de Volsberghe ne songe h reprendre les fonctions qu'il a quittées; mais, h la différence de l'ancien ministre de llnté- rieur, il compte rester yprois et conseiller communal. Voilé l'exacte portée des paroles qu'il a prononcées. Sans doute, si, pour un motif quelconque, que nous n'avons ni prévoir ni examiner d'avance, M. Colaert quittait ses fonctions, son successeur serait tout désigné dans la personne même de son prédécesseur; mais il faudrait pour cela que M. le Baron Surmont ne füt plus ministre et rien ne fait prévoir que le ministère doive être ou culbuté ou remanié d'ici longteraps. M. le ministre de l'Industrie et du Travail a parlé, au Banquet des Pompiers, des diffi- cultés qui entourent nos affaires militaires et il a fait allusion la discussion et au vote du contingent. Mais la contingent a été voté depuis et nous marchons grands pas vers la solution de la question militaire. Nous savons du reste que sur cette question, il l'a déclaré au même banquet M. le Baron Surmont de Volsberghe partage l'avis de la grande majorité des droites du Sénat et de la Cbambre. Le Progrès dit encore qu'ori lui a affirmé qu'au diner donné pfar M. Berghman, le lendemain du Banquet des Pompiers, l'hono- rable Echevin a été au devant des désirs de M. Surmont en souhaitant son retour comme Le Progrès aurait-il par hasard écoulé la porto ou la fenêtre Dans tous les cas, M. Berghman n'a nullement dit qu'il désirait qu'è son retour k Ypres, M. Surmont revint comme bourgmestre de la ville. Tout le monde sait du reste que les rap ports du Bourgméstre et du premier Eche vin sont et orit toujours été empreints de la plus franche cordialité, et qu'aucüae difficul- té administrative n'est de nature, entre les membres du collége échevinal, k faire dési- rer un changement dans la composition de ce corps. Nous pouvons ajouter qu'il en est de même pour les membres du conseil communal, sans exception aucuae. Tous sont déveués au Bourgmestre actuel comme iis i'étaient vis é-vis de l'ancien. Par son Effabiiité, ia promptitude k donner satisfaction k tous ses collègues, autant que par son expé- rience et sa connaissance des affaires ad- ministratives, M. Colaert a conquis leur sympathie et leur confiance, comme il a obt&au celles de nos amis catholiques et même de piusieurs adversaires des plus notables, qui ne craignent pas de procla- mer publiquement leurs sentiments k son égard. Gompte-rendu de la séance du 22 Décembre 1900. La Séance publique s'ouvre, vers 5 h. du soir,sous la présidence deM, Colaert,Bourg mestre. Tous les conseillers, l'exception de MM. le Baron Surmont de Volsberghe, Ministre QU'IL ÉTA1T RESTÉ. «r BOURGMESTRE DE LA VILLE.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1900 | | pagina 1